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[RP] La plage

pnj
La jeune femme avait enfin décidé de sortir de chez elle. Il y avait des mois qu'elle résidait ici mais même la beauté de la ville et du paysage n'était pas arrivé à la sortir de sa torpeur.
Elle se réveillait enfin, après de longues errances et souffrances.

La jeune femme s'était naturellement dirigée vers la plage, voir l'océan c'était revivifiant.

Leylanaa regardait au loin, le large. Il était temps qu'elle s'occupe de sa maison, au 6 rue des Jarres.

Elle continua sa promenade matinale.
Extraelle
Extraelle était bien ennuyée. Son curieux nouvel ami, De_Mesdeuzes, qu'elle surnommait affectueusement Dems, n'avait rien trouvé de mieux à faire que de lui coller dans les pattes sa petite nièce, qui sortait du couvent qui plus est. Enfin, plutôt, il lui avait demandé d'avoir une conversation avec elle et de faire son éducation. La thouarsaise se demandait depuis ce qu'il avait bien voulu dire par là. Et surtout, pourquoi il avait eu l'idée saugrenue de s'adresser à elle, qui n'avait jamais eu de parents, qui avait été élevée par un esprit libre et peu conventionnel, bref, qui ne savait guère ce que les gens plaçaient exactement derrière ce mot. On lui reprochait souvent de ne pas en avoir, justement, alors...

Elle avait proposé à la jeune fille une balade sur la plage, profitant d'une brise légère qui avait chassé les nuages, et rendu cette journée d'automne presque agréable malgré l'air un peu frisquet, en se disant qu'elle pouvait toujours commencer par faire connaissance. Ça ne mangeait pas de pain. La donzelle était en outre de charmante compagnie, esprit vif, jeune beauté qui se révélait, croquante et craquante à souhait. Pas vraiment le genre de pensionnaire habituelle du couvent d'ailleurs... Rassurée déjà sur ce point - elle ne goûtait guère la compagnie des nonnes, ni de tout ce qui était un peu trop proche du Très Haut et en oubliait ses appétits terrestres - elle n'en était pas moins perplexe sur la tournure à donner à la conversation, et tout en marchant gaiement avec Malvina, panier de victuailles au bras, se demandait silencieusement ce que Dems attendait au juste d'elle. Plus qu'inquiète, elle repensait avec consternation à la mauvaise influence qu'elle avait eue sur sa jeune et brillante protégée, Eligen, devenue une petite pécore insolente qui n'en faisait qu'à sa tête, et qui, à son grand dam, se jetait sur le premier venu, si possible pleurnichard et dépourvu du moindre soupçon d'intelligence.

Elle soupira tout en reportant son attention sur Malvina. Raaa, l'amour, une drôle de chose qui rendait n'importe quelle femme, aussi forte, intelligente et indépendante soit-elle, plus stupide qu'un escargot décérébré. Elle-même, d'ailleurs, en ce moment...

Grâce au ciel - ou à une pure coïncidence, le lecteur choisira - une apparition soudaine vint chasser l'éclair de lucidité qui aurait pu plonger la pauvre Extraelle dans une analyse introspective pour le moins douloureuse, ou dans une séance d'auto dérision qui n'aurait pas manqué de se terminer par une violente noyade dans l'alcool.
Elles venaient de gravir une dune parsemée de quelques graminées, et l'immensité de l'océan se déroulait sous leurs pieds. Envolées ses pensées affligeantes, la thouarsaise n'était plus que mirettes dorées écarquillées, narines frémissantes et enivrées d'embruns, horizon bleu et sans limites.

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Malvina.
Malvina, depuis que son oncle était revenu de voyage, n'avait de cesse que de lui parler d'Extraelle. Il en dit tellement de bien, sans vraiment dire pourquoi, que Malvina avait hâte de la découvrir même si elle se demandait aussi s'il n'avait pas trouvé là un moyen pour la surveiller et de l'empêcher de voguer librement dans les rues de la Rochelle en quête de quelques heureuses rencontres.

Il insista pour qu'elles se rencontrent rapidement . Il lui avait dit qu'il lui fallait parfaire à son éducation. Mais Malvina ne voyait pas ce dont il pouvait parler. Malvina s'était enfuie du couvent, ce n'était certes pas pour se retrouver contrainte et forcée à suivre des cours de bonne tenue. Et puis, pour ce qu'elle en avait vu du comportement de son oncle en taverne, elle se demandait bien si ce n'est pas lui qui en aurait besoin.

Lorsqu'elle rencontra Extraelle pour la première fois, elle fut totalement rassurée. Cette jeune femme était d'un contact très agréable et elle pensait finalement que plutôt qu'une gouvernante, elles deviendraient sans doute amies. Alors lorsqu'elle lui proposa de se promener à la plage, Malvina accepta sans hésiter.

La plage ... Malvina ne l'avait observée qu'à son arrivée dans cette ville. Depuis elle ne s'y était rendue. Le ronflement des vagues, la ramena quelques jours en arrière lorsqu'elle venait de quitter le couvent, arrivant dans cette ville, perdue, ne connaissant personne ... Que de chemin parcouru en si peu de jours ...

Le chemin qui les mena à la plage fut très silencieux. Malvina, encore bien jeune d'esprit, observait tout ce qui l'entourait d'un regard presqu'enfantin : une herbe folle qui s'agitait dans le vent, un oiseau posé sur un pin prenant son envol et cette étendue de sable qui s'offrait à elle. Elle ne put s'empêcher de courir sur la plage, pieds nus, cheveux au vent, laissant le souffle de l'air lui caresser le corps. Cette sensation nouvelle lui donne un avant goût de liberté. Elle s'arrêta net et se retourna vers Extraelle

Extra. Tu viens ?
Extraelle
Hmm. L'océan. On lui en avait parlé, bien sûr, mais elle ne l'avait encore jamais vu. Et n'y avait jusque là pas attaché une grande importance. C'était juste une grande flaque, quoi, et des lacs, elle en avait vu des centaines dans ses pérégrinations... Sauf que là, devant cette immensité mouvante, étendant à perte de vue ses flots lascifs et gémissants, elle ressent comme un choc, ou une révélation. Un peu comme pour sa première cuite... non , c'est plus fort que ça. Son premier homme alors ? Même pas, il avait pas été si terrible que ça, le bougre. Mais c'est bien la même ivresse sans retenue, le même plaisir des sens sollicités en même temps, dans un tourbillon joyeux et euphorisant.

Extra. Tu viens ?

Tirée de cette union fusionnelle avec ce paysage sans limites et aux multiples possibles, par ce petit appel joyeux lancé par la jeune fille qui court en contrebas, pieds nus et cheveux au vent. Extraelle sourit et commence à descendre la déclinaison sableuse prudemment, manque de chuter, sent le sable rentrer dans ses bottes lacées, finit par s'asseoir et les retire, ainsi que ses bas. Puis se met à courir derrière Malvina.

Quelques instants plus tard, elles ont posé les paniers et leurs chausses sur la plage, à l'abri d'un rocher, et marchent au bord de l'eau glacée comme deux enfants, s'aspergeant en riant. La Thouarsaise, prise d'une impulsion subite, se penche sur l'eau miroitante, cueille quelques gouttes au creux de sa main, et les verse dans sa bouche, pour mieux goûter l'instant.
La sensation est acre et terriblement forte, l'eau lui brûle la gorge et les entrailles, et elle rit de sa propre bêtise en toussant et s'étouffant à moitié, ravie de sentir en elle l'empreinte de cet amant liquide.

Elles finissent par retourner à leurs affaires, et s'enroulent dans une couverture en se jetant des regards complices. Extraelle ne pense plus du tout à la mission confiée par Dems, elle se sent juste proche de cette inconnue qui vient de partager avec elle un moment magique, et soupire de bien être malgré la froidure de la brise qui vient lécher leurs vêtements mouillés. Elle jette un regard curieux à sa voisine.


Dis moi, Malvina... Que comptes-tu faire maintenant que tu n'es plus au couvent ? Te voilà libre de décider de ta vie, et de faire tes propres choix... Quels sont tes rêves ?

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Mac_hyavel
[Ponton]

Assis, collant son dos sur une des poutres dépassant le ponton, Mac Hyavel regardait la mer. Il n'aimait pas l'océan, il en avait peur. Et puis il n'aimait pas particulierement cette ville, où les habitants vous disent quoi faire "ne chuchottez pas", alors qu'eux même ne sont que rarement disponibles. Des rochellais, seul Kiriell, de par sa politesse et son enthousiasme, lui avait inspiré du respect. En trois jours ou presque, il n'avait croisé que quatres habitants de cette ville : Malvina, niece de De Mesdeuzes; il ne savait pas trop comment la situer, elle semblait gentille, mais elle n'était guere bavarde en sa présence, peut être ses cicatrices la troublaient elle? Un douaniers qui en plus de repprocher au couple des chuchottements n'avait pas de menottes, au grand damne de Kissiou l'amie d'Extraelle. Un jeune candide dont il avait déja oublié le nom, rentrant dans la taverne et se permettant de draguer sa compagne comme si de rien n'était.

Puis une dame. Comment s'apellait elle? Lovan? Bah, un nom sans importance apres tout, il savait que d'ici quelques jours il l'aurait totalement oublié.

Etait ce une personne? Une briseuse de couple? Une donneuse de rumeur fausse? Un disque rayé ne connaissant que deux phrases, à savoir "il vous faut assumer." et "moi pour ce que j'en dis..."?

Qu'elle importance? Aparemment Extraelle n'avait pas cru (heureusement) les affabulations de la dame, et même semblait s'être rapprochée (si c'était possible) encore plus de lui. Peut être fallait il même qu'il la remercie.

L'air marin vint lui titiller le nez, la douce odeur de la brume envahit ses narines, et il ne put le supporter, aussi il décida de rentrer.
Malvina.
Malvina s'arrêta au beau milieu de la plage. L'immensité et l'uniformité de l'espace qui s'ouvrait à elle avait un goût de liberté. Elle respira à grandes bouffées l'air marin et s'en imprégna.

Elle se retourna vers Extraelle. Elle se rapprochait à grands pas, s'était déchaussée et se mettait à courir vers elle. Elles allèrent ainsi toutes deux au bord de l'eau. Moment de complicité ... elles n'hésitèrent pas à se mouiller malgré la froidure ambiante. Leur jeu était vivifiant et les rapprochèrent l'une de l'autre.

Lorsqu'elles retournèrent auprès de leurs affaires, Malvina ne pensait plus à rien. Seul l'instant présent comptait et cette sensation de liberté, de pouvoir aller là où elle le désirait sans avoir de comptes à rendre à personne. Alors lorsque qu'Extraelle lui demanda

Dis moi, Malvina... Que comptes-tu faire maintenant que tu n'es plus au couvent ? Te voilà libre de décider de ta vie, et de faire tes propres choix... Quels sont tes rêves ?

Malvina regardait alors le ciel, les nuages qui filaient avec le vent, qui changeaient de forme à chaque instant ou presque et qui quelques fois déssinaient une forme particulière à laquelle on donnait un sens. Les paroles d'Extraelle la sortirent de ses rêves, elle se tourna vers elle et lui sourit

Tu vois ces nuages ? Mes rêves leur ressemblent, ils sont changeants et pour autant vont toujours dans la même direction. Je rêve d'être libre comme l'air, comme le vent ... Mais riche aussi, riche d'une richesse intérieure, celle du coeur ... Etre entourée d'amis, voire d'un mari, mais ne dépendre ni d'eux ni de personne d'autres. N'avoir de comptes à rendre à personne et que personne ne m'en doive. Voilà mes aspirations profondes, sans doute ce rêve est-il inaccessible. Mais c'est un rêve ...

Elle s'allongea sur le dos, regarda le ciel et laissa voguer ses pensées accrochées aux nuages ...
Extraelle
Extraelle écouta bouche bée les propos de cette gamine de quinze ans qui aurait pu en remontrer à la plupart des adultes qu'elle connaissait, puis éclata de rire. Elle allait pouvoir rassurer Dems, sa nièce n'avait vraiment pas besoin d'un guide spirituel, elle avait déjà tout compris.
Elle s'allongea aux côtés de la jeune fille dans la même position, et partit elle-aussi dans ses rêveries tout en contemplant le ciel.

Ces dernières semaines l'avaient profondément changée, il lui semblait avoir vieilli d'un seul coup de plusieurs années. Elle se remémora sa vie à Thouars, son attitude exubérante, ses multiples débordements qui ne manquaient pas d'attirer du monde en taverne ou sur la Halle pour la voir faire le pitre. Puis sa lassitude avant son départ, cette sensation d'être enfermée dans un rôle et de sentir reposer sur ses épaules le poids d'une ville toute entière. Était-ce pour cela qu'elle avait envie de partir à Niort ? Vivre à nouveau comme elle l'entendait et se fondre dans le décor ?
Que fallait-il faire ? Retourner là-bas, prendre les rênes, s'atteler et s'épuiser à la tâche pour faire sortir cette ville de l'ornière ? Mac avait promis de l'aider, mais n'allait-il pas vite se lasser, n'allaient-ils pas se retrouver un peu seuls, enfermés dans une relation fusionnelle et destructrice ?

Beaucoup de questions auxquelles elle n'avait pas encore de réponse. Elle se redressa en soupirant, elle-aussi aurait voulu être libre comme l'air et ne devoir rendre de compte à personne, mais la vie en décidait parfois autrement. Elle sortit quelques victuailles du panier, ce qui attira l'attention de la rochelloise, et les deux jeunes femmes se mirent à deviser gaiement tout en partageant un repas sommaire. Les nuages venant s'amonceler devant le soleil, l'air iodé se fit plus frais, et elles ne tardèrent pas à rentrer. Sur le chemin du retour, la thouarsaise regardait en coin Malvina, se disant que bientôt elle aurait le même choix qu'elle à faire: rester insuffler de la vie dans cette ville avec les quelques personnes qui l'avaient accueillie à bras ouverts, et à qui elle ne manquerait pas de s'attacher, ou partir vers d'autres horizons, suivre son destin personnel. Puis, comme à son habitude, dès qu'elle avait un peu trop fait travaillé ses neurones, elle fit appel au remède miracle:


Allez Malvina, allons donc dépenser mes écus dans cette bonne vieille taverne municipale, tout ceci m'a donné soif ! Après toute cette eau, il me faut une belle rangée de chopines pour me rincer l'oeil.

Rire franc et insouciant, questions remises à plus tard, et volupté du moment présent.

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Malvina.
Elles restèrent toutes deux ainsi allongées sur le dos, plongées dans leurs pensées.

Malvina pensait à ceux qui l'avaient si bien accueillie, à ceux là uniquement. Oui, quelques rencontres qui à n'en pas douter, allaient marquer sa vie future. Sans doute, resterait-elle encore quelques temps ici, le temps de leur rendre quelques services de pouvoir leur prouver sa reconnaissance à leur égard, mais elle rêvait de voyages, de prendre la route. Kiriell la comprendrait-il le moment venu ? Accepterait-il de la voir quitter sa demeure, de ne l'avoir égayée que quelques semaines tout au plus ? Elle ne pourrait pas rester dans cette ville, d'ailleurs pourra-t-elle se fixer ? Elle l'ignorait.

Extraelle à ses côtés était tout autant silencieuse et songeuse. Malvina s'interrogea. A quoi pouvait-elle penser ? Ce serait magique que de pouvoir lire les pensées des personnes qui nous entourent! Et puis Extra se redressa et sortit du panier de quoi manger. Malvina se redressa à son tour, s'appuya sur l'un de ses coudes en se tournant vers Extraelle, un peu sur le côté.

Malvina retrouva la parole, parla de son oncle, de leur rencontre et puis du domaine de la Rose Noire. Elle sourit, rosit un peu en repensant à cette soirée partagée avec Kiriell et Sire Sinople. Elle les aimait bien eux aussi ...

Elles repartirent ensembles vers le village, silencieuses. Malvina réalisait que la liberté, sa liberté aurait un coût. Et elle ne voulait n'avoir de comptes à rendre à personne mais elle en aurait toujours à rendre à sa conscience. Elle soupira en découvrant que tout était possible mais qu'aucun choix n'était facile.

Allez Malvina, allons donc dépenser mes écus dans cette bonne vieille taverne municipale, tout ceci m'a donné soif ! Après toute cette eau, il me faut une belle rangée de chopines pour me rincer l'oeil.

Malvina sourit en pensant au plaisir qu'elle aurait de revoir son cher oncle, qui n'oublierait sans doute pas de lui demander si la ballade avec Extraelle avait tenu toutes ses promesses.
Caro_line
[Dans la charrette, aux portes de La Rochelle…]

C’était une belle journée de soleil et de vent, une de ces traditionnelle journée d’automne. Le ciel était d’un bleu poudre magnifique. La jeune rouquine s’éveilla avec des fourmis dans les jambes, dans la charrette de sa lance. Émilie n’était plus avec elle, elle était probablement partie jouer dans les champs… Après s’être levée, avoir refait son chignon et enfilé cols et bustier, Caroline observa autour d’elle. Le paysage lui disait quelque chose, ce n’était certainement pas la première fois qu’elle le voyait. Après avoir fait un 360° sur elle même, elle constata qu’en fait, elle était toujours à La Rochelle. Elle n’avait plus vraiment le souvenir de la veillée précédente, à part Demes qui l’avait mené jusqu’à la charrette. Après, elle avait dû s’endormir et son groupe avait probablement raté le départ…

Caroline voulut donc profiter de la journée, dans son village, et aller sur cette petite montagne qu’elle connaissait plutôt bien. Celle-ci n’était pas très loin de chez elle, et la jeune femme adorait s’y réfugier. Elle avait besoin de bouger, de voir un peu du pays…

De là, elle vit défiler les vagues sur la plage, les unes après les autres. Caroline adorait ce panorama. Le souffle court, le cœur battant, elle dévora ce paysage. Lorsqu’elle fut un peu rassasiée, elle ferma les yeux pour mieux profiter de l’ivresse du moment. Elle inspira profondément, goûtant avec joie l’air vif de cette journée d’automne. Après avoir profité pleinement de ce moment avec la nature, elle redescendit d’une traite ce petit bout de terre, la gorge sèche et les oreilles bourdonnantes.

Puis, elle longea un sentier jusqu’à la plage. Depuis, le temps s’était couvert. Des nuages poudreux flottaient au dessus de la mer. Soudain, le soleil disparut, laissant le vent frisquet s’étendre sur la rive. Caroline frissonna, enfouissant le bas de son visage dans son cols. Elle marcha d’un pas sûr, comme à son habitude, sur cette grande plage…

Cette promenade l’avait mise de bonne humeur. Le sourire gravé sur son visage, ses cheveux roux au vent, Caroline avança d’un pas énergique vers le village...
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Sarynaya
Enfin sorti de sa retraite, comment faire autrement que d'aller savourer l'air marin. Mais d'abord sary devait aller faire un tour chez elle pour faire un peu de ménage...oh et puis ça attendras, le sable l'apel. Elle marche lentement, se remémorant toutes les fois ou elle avait parcourut ce chemin, le jour et même la nuit. Elle déboucha enfin sur la plage et s'assoya tut près des vagues. Elle pensa à sa soeur, elle ne l'avais pas vu depuis des mois.
Est-elle toujours à la Rochelle au moin?

Elle soupira puis pris une garnde inspiration pour savourer l'odeur salé de la mer. Ce village lui a manqué, cette plage qui lui a apporté tant de bonheur mais de peine aussi. Elle restas ainsi un très long moment puis se leva lentement et retourna chez elle. Elle essaira de trouver quelque personnes qu'elle connais demain, ce soir elle doit se concentrer sur la maison.
Esperenza
La rumeur courrait que la Rochelle était morte, que les habitants ne sortait que très peu et quand ils osaient le faire il glisser dans l'ombre des murs si bien qu'on ne les voyait pas.

La Rochelle était morte, c'était certain depuis ce matin qu'elle était arrivé elle n'avait pas vu âme qui vive. Cela lui trottait dans la tête depuis son histoire avec Playersan, quitter la Rochelle, voyager et quitter le Poitou.
Pourtant elle n'avait jamais réussi aujourd'hui quand tout son passé s'envoler en morceau l'envie la prenait de plus belle, elle avait commençait à ranger sa boulangerie, vendant tout, pour recommencer une nouvelle vie.

Avant de repartir elle décida d'aller voir cette étendu d'eau qu'elle gardait dans ses lointains souvenir, comme des pensées joyeuses, des baignades pleine de rire...
Un peu comme un adieu... elle se promena de longue minutes sur le bord de la plage. Elle finit par enlever ses chausses trempant le bout de ses pieds dans l'eau glacé, brr, un frisson lui parcourut le corps de la tête au pied.

Les derniers jours qu'elle passait dans cette ville qu'elle avait tant aimé, des derniers jours vide et froid.
Tout en repensant à son arrivée aux gens qu'elle avait rencontré, ceux qui était partit, même parfois mort... ceux qu'elle avait aimé, ceux qu'elle avait déteste...
Ce travail qu'elle avait tant aimer, être tribun jusqu'à qu'elle en soit dégouter par une femme aussi mauvaise que les vielles herbes noire qui peuplait maintenant son jardin. Elle avait détesté le maire, et maintenant elle reconnaissait ce bon travail.
Parfois elle avait même hais les vagabonds.

Rappel de premiers baiser... c'est ici qu'elle avait vécu avec les hommes qu'elle avait le plus aimée.... Elle avait écrit à Saga ce jour la, elle attendait une réponse doutant quand même du contenu.

Survivre plus que vivre ici, l'air se faisait absent, quelques larme coulèrent sur sa joue spectatrice de ce qui passait dans sa tête. Elle s'assit les bras entourant ses genoux la tête posé sur l'un de tout en regardant le ciel et le vagues partir et revenir, attendant je ne sais quoi... le cœur en poussière à cause d'elle même.
Silverstaff
Une main douce mais ferme se posa sur l'épaule tremblotante d'Esperenza

Sans un mot, celui qui depuis des heures, sans un mouvement, observait l'étendue sableuse qui s'étendait entre la mer et le riches terres de La Rochelle ...

Jamais ne mourra cette ville qui m'a vu naître,
Jamais ne pourrais lui permettre de disparaître,
Dame Esperenza ... je vous ai très peu connu certes,
Si vous nous quittez réellement ce serait une grosse perte ...

Pourquoi, en votre âme, tant de tristesse ?
Pourquoi de votre cœur je descelle cette détresse ?
Êtes-vous si lasse de vous investir pour notre ville ?
Vous sentez-vous vraiment en son sein inutile ?

Silverstaff s'assit aux côtés d'Esperenza, une expression impassible sur le visage, les yeux cependant emplis d'une infinie et indéfinissable tristesse ...
Esperenza
Les yeux perdu dans les vagues, les pensées toujours à son passé trop douloureux qu'elle laisserait enfin en quittant cette ville, cette fichu ville.
Une main sur son épaule... elle passa sa main sous ses yeux avant de se retourner voyant un visage lui rappelant bien quelques choses. Elle écouta à la fois les paroles, à la fois le bruit des galets, réfléchissant en même tant qui était il... il était dur de réfléchir tellement étourdie qu'elle était par ce calme trop silencieux.

Elle n'eut pas le cœur de répondre, reposant sa tête sur ses genoux mais cette fois ci le visage tournée vers l'homme.
Nostalgie, nostalgie... quand tu nous tiens...
Si elle était lasse… oh oui, fatigué peut être même plus que ca épuisé... il semblait même qu'elle tombait petit à petit malade.

Heureusement qu'elle tenait trop à la vie sinon elle se serait bien laissé couler dans cette eau froide qui venait parfois lui chatouiller les pieds.
Mais elle espérait un avenir meilleur, elle se demanda soudainement pourquoi était elle ainsi... juste une mauvaise passe, elle qui avait habituellement joie de vivre, elle releva la tête et sourit regardant le ciel encore une fois puis le visage de Silverstaff
Silverstaff
Couvre Esperenza de sa cape

Allons demoiselle Esperenza,
Vous allez attraper la mort ainsi,
La vie vaut bien plus que cela,
N'avez vous que malheur ici ?

Son sourire s'efface, faisant place à une tristesse sans âges ...

Pardonnez moi si je vous ai dérangé,
Je ne pensais pas le moins du monde à mal,
Je vous voyais triste et le teint pal,
J'ai pensé vous tenir compagnie et changer vos idées ...

Sourit faiblement à Esperenza ...
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Gunelle
Gunelle à peine arrivée s'était précipité sur la plage. Elle avait couru comme une enfant qu'elle n'était plus depuis longtemps.

Voilà elle y était.
L'océan a perte de vue, immensité rejoignant l'horizon pour ne faire plus qu'un.
Elle s'assoit là sur le sable glacé et humide, le vent froid de décembre emmêle ses cheveux dénoués, ses prunelles émeraudes se perdent un long moment dans le roulis des vagues.
Paysage tourmenté balayé par les vents, en prise aux éléments, aux forces de la nature.

Comme elle depuis lui...
Elle s'efforçait de ne rien montrer en présence de ses amis, mais depuis lui rien ne serait jamais plus pareil.
Ses pensées en étaient emplies, son coeur ballotté par le vague a l'âme comme l'esquif trop fragile qui prend la mer et qui finit par se briser sur les rochers.
Comme elle aurait aimé ne jamais le rencontrer, comme elle regrettait sa peau contre la sienne.
Tant de paradoxes et de questions laissées en suspend, ils n'étaient pas faits l'un pour l'autre mais, avaient tant de mal à vivre l'un sans l'autre.

Elle s'était resolue a le laisser en proie à ses démons puisqu'elle ne pouvait rien en croyant qu'il lui serait facile de l'oublier.

Peut être le temps ferait son affaire peut être que le sable et le vent glacé allait apaiser le feu de son âme.
Peut être...
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