Lisbelle
La nuit s'était déroulée sans aucun soucis, si on mettait de côté le renard qui avait essayé de chiper un morceau de nourriture dans la besace de la blondinette.
Le camps de fortune était éclairé par les rayons pâles de la lune, qui était dans sa phase pleine.
Si la blondinette ne croyait pas vraiment aux surnaturel, elle ne put tout de même réprimer le frisson d'angoisse au son du hurlement lointain d'un loup.
Le temps s'était défilé à une vitesse incroyablement lente. Lisbelle n'avait pu fermer les yeux, trop angoissée par la situation.
Elle avait donc mis son temps à profit pour monter un plan d'évasion, qui avait malheureusement que peu de chances d'aboutir. Mais elles ne pouvaient se laisser faire...
Et puis, que leurs voulaient-ils? Elles n'avaient rien d'autres sur elle que les vêtements qu'elles portaient et la besace posée sur l'épaule. Et Dieu savait comme la besace était légère. Curieusement, ils n'avaient même pas cherché à en savoir le contenu.
Quelques instants passèrent, la garde changea. L'homme alla se coucher, la femme prit sa place auprès de l'arbre, à quelques centimètres d'Arya. La petite blonde lâcha un faible soupir. Elle n'allait pas pouvoir lui parler cette nuit...
Tandis que le regard de la mercenaire semblait se porter sur le jeune homme endormi non loin d'elle, Lisbelle tenta quelque chose. Elle avait remarqué qu'Arya ne dormait pas plus qu'elle, et que ses yeux se posaient très souvent sur sa fille d'adoption.
Elle attendit donc qu'elle la regarde de nouveau pour lui parler par gestes. Quelques secondes passèrent, et enfin elle put s'appliquer au mime. C'était le moment de savoir si elle était douée à ce jeu-là.
Vérifiant que la femme ne les regardait pas, se disant sûrement qu'elles avaient trouvé le sommeil, Lisbelle pointa du doigt l'homme en fixant ses mirettes sur Arya, puis la désigna après, pour former ensuite un cur avec ses doigts. Bon là c'était facile à comprendre.
De nouveau la mercenaire tourna le regard vers les deux captives, qui fermèrent aussitôt les yeux pour faire croire à leur sommeil. Apparemment ça marcha plutôt bien, quelques secondes après Lisbelle les rouvrit pour voir que la femme avait porté son attention sur son épée.
Elle attendit qu'Arya la regarde de nouveau pour continuer son jeu de mime. Elle désigna une nouvelle fois sa mère du doigt, et d'un geste sensuel passa sa main le long de ses courbes en portant ses azurs sur le jeune homme, puis finit ensuite en mimant un coup de genou.
Elle espéra qu'elle n'avait pas fait de bruit, en reportant son attention sur la femme qui montait la garde. Apparemment elle ne s'était pas rendu compte de la conversation muette entre les deux captives.
Lisbelle espérait que Arya avait comprit où elle voulait en venir...
La nuit passa enfin, la lune fut remplacée doucement par son cousin solaire. Lisbelle se leva en passant la main dans ses cheveux blonds, puis sur son épaule toute engourdie.
Il fallait reprendre la route. Elles suivirent donc les mercenaires, jusqu'au moment où la blondinette s'arrêta.
Ex... Excusez moi, je... Je ne peux plus continuer... -sa voix tremblait, elle s'empressa de finir sa phrase avant de se voir tancer sévèrement, ou plus- il faut absolument que je... enfin j'ai envie de... de ... faire pipi...
C'était pour elle l'occasion de mettre son plan à l'épreuve. Normalement, la femme ne la laisserait pas s'éloigner seule, et ne laisserait pas l'homme l'accompagner. C'était le moyen de séparer les deux malandrins. Elle essaierait de prendre son temps pour en laisser à Arya le maximum, tout en essayant de ne pas mettre la puce à l'oreille de la femme à l'épée.
Si Arya parvenait à prendre l'avantage sur l'homme, elles pourraient peut-être s'en sortir. Ce n'était pas dans leurs habitudes de menacer quelqu'un, mais là, avaient-elles le choix?
Elle posa ses azurs sur la femme, une expression inquiète sur le visage. Oui, inquiète, elle l'était...
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Chroniqueuse de la Grande Maison dAttigny
Le camps de fortune était éclairé par les rayons pâles de la lune, qui était dans sa phase pleine.
Si la blondinette ne croyait pas vraiment aux surnaturel, elle ne put tout de même réprimer le frisson d'angoisse au son du hurlement lointain d'un loup.
Le temps s'était défilé à une vitesse incroyablement lente. Lisbelle n'avait pu fermer les yeux, trop angoissée par la situation.
Elle avait donc mis son temps à profit pour monter un plan d'évasion, qui avait malheureusement que peu de chances d'aboutir. Mais elles ne pouvaient se laisser faire...
Et puis, que leurs voulaient-ils? Elles n'avaient rien d'autres sur elle que les vêtements qu'elles portaient et la besace posée sur l'épaule. Et Dieu savait comme la besace était légère. Curieusement, ils n'avaient même pas cherché à en savoir le contenu.
Quelques instants passèrent, la garde changea. L'homme alla se coucher, la femme prit sa place auprès de l'arbre, à quelques centimètres d'Arya. La petite blonde lâcha un faible soupir. Elle n'allait pas pouvoir lui parler cette nuit...
Tandis que le regard de la mercenaire semblait se porter sur le jeune homme endormi non loin d'elle, Lisbelle tenta quelque chose. Elle avait remarqué qu'Arya ne dormait pas plus qu'elle, et que ses yeux se posaient très souvent sur sa fille d'adoption.
Elle attendit donc qu'elle la regarde de nouveau pour lui parler par gestes. Quelques secondes passèrent, et enfin elle put s'appliquer au mime. C'était le moment de savoir si elle était douée à ce jeu-là.
Vérifiant que la femme ne les regardait pas, se disant sûrement qu'elles avaient trouvé le sommeil, Lisbelle pointa du doigt l'homme en fixant ses mirettes sur Arya, puis la désigna après, pour former ensuite un cur avec ses doigts. Bon là c'était facile à comprendre.
De nouveau la mercenaire tourna le regard vers les deux captives, qui fermèrent aussitôt les yeux pour faire croire à leur sommeil. Apparemment ça marcha plutôt bien, quelques secondes après Lisbelle les rouvrit pour voir que la femme avait porté son attention sur son épée.
Elle attendit qu'Arya la regarde de nouveau pour continuer son jeu de mime. Elle désigna une nouvelle fois sa mère du doigt, et d'un geste sensuel passa sa main le long de ses courbes en portant ses azurs sur le jeune homme, puis finit ensuite en mimant un coup de genou.
Elle espéra qu'elle n'avait pas fait de bruit, en reportant son attention sur la femme qui montait la garde. Apparemment elle ne s'était pas rendu compte de la conversation muette entre les deux captives.
Lisbelle espérait que Arya avait comprit où elle voulait en venir...
La nuit passa enfin, la lune fut remplacée doucement par son cousin solaire. Lisbelle se leva en passant la main dans ses cheveux blonds, puis sur son épaule toute engourdie.
Il fallait reprendre la route. Elles suivirent donc les mercenaires, jusqu'au moment où la blondinette s'arrêta.
Ex... Excusez moi, je... Je ne peux plus continuer... -sa voix tremblait, elle s'empressa de finir sa phrase avant de se voir tancer sévèrement, ou plus- il faut absolument que je... enfin j'ai envie de... de ... faire pipi...
C'était pour elle l'occasion de mettre son plan à l'épreuve. Normalement, la femme ne la laisserait pas s'éloigner seule, et ne laisserait pas l'homme l'accompagner. C'était le moyen de séparer les deux malandrins. Elle essaierait de prendre son temps pour en laisser à Arya le maximum, tout en essayant de ne pas mettre la puce à l'oreille de la femme à l'épée.
Si Arya parvenait à prendre l'avantage sur l'homme, elles pourraient peut-être s'en sortir. Ce n'était pas dans leurs habitudes de menacer quelqu'un, mais là, avaient-elles le choix?
Elle posa ses azurs sur la femme, une expression inquiète sur le visage. Oui, inquiète, elle l'était...
On essaye de ne pas trop poster par rapport à Melar et Jean-Hector pour ne pas prendre trop d'avance par rapport à vous. Parce que vous en êtes toujours à la nuit, et nous au matin^^
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Chroniqueuse de la Grande Maison dAttigny