Octave.
Il avait mal au dos. Terriblement mal au dos. Il s'était réveillé ce matin, courbatu, sur un banc devant chez lui, la rosée lui chatouillant la barbe, le corps endolori, la truffe fraiche et le cheveu humide. Ou l'inverse. A l'intérieur, ça avait probablement dormi tranquillement, sans même se soucier de ce qu'il devenait, boudant du sommeil de la Juste, on ne savait toujours pas pour quelle raison.
A l'aube, le Comte avait donc du prendre le chemin du Chateau, dans ses fringues de la veille, passablement agacé, toujours sans idée du motif de l'ire isaurienne, l'impression d'avoir pris 10 ans dans la nuit, ankylosé qu'il était. Il ne pouvait décemment pas se présenter au Conseil ainsi, et avait donc pris le parti de passer par ses appartements privés au Chateau avant de s'y rendre. Un coup d'eau fraiche et de peigne plus tard, dans des vêtements propres, il se sentait déjà mieux. Le soleil commençait à illuminer les alentours, et le moral du Beaupierre remontait en flèche.
Restait une question en suspens. Isaure et lui avaient enfin mis le doigt dessus la veille : ce qui manquait à leur histoire pour lui faire tenir la route. Octave, blindé de dossiers en attente, n'avait pas le temps de retourner à Saint Bertrand pour revenir et y repartir ensuite. C'est donc tout naturellement qu'il convoque sa future femme, un peu trop habitué à le faire avec ses conseillers.
Hélant un garde pour faire remettre la missive le plus rapidement possible, par pigeon, il s'attable enfin devant les chartes et autres traités qui l'attendent. Il ne verra pas les heures passer, et pourtant, déjà, la course du soleil s'est inversée.
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A l'aube, le Comte avait donc du prendre le chemin du Chateau, dans ses fringues de la veille, passablement agacé, toujours sans idée du motif de l'ire isaurienne, l'impression d'avoir pris 10 ans dans la nuit, ankylosé qu'il était. Il ne pouvait décemment pas se présenter au Conseil ainsi, et avait donc pris le parti de passer par ses appartements privés au Chateau avant de s'y rendre. Un coup d'eau fraiche et de peigne plus tard, dans des vêtements propres, il se sentait déjà mieux. Le soleil commençait à illuminer les alentours, et le moral du Beaupierre remontait en flèche.
Restait une question en suspens. Isaure et lui avaient enfin mis le doigt dessus la veille : ce qui manquait à leur histoire pour lui faire tenir la route. Octave, blindé de dossiers en attente, n'avait pas le temps de retourner à Saint Bertrand pour revenir et y repartir ensuite. C'est donc tout naturellement qu'il convoque sa future femme, un peu trop habitué à le faire avec ses conseillers.
Citation:
Isaure,
Octave
- Nous devons discuter de notre histoire. Nous devons combler les blancs, et la rendre crédible. J'ai bientot rendez vous avec la Hérauderie pour déclarer notre famille.
Pourriez-vous me rejoindre au Chateau ? Vous pourriez ainsi en profiter pour visiter. Je vous attendrai dans mes appartements, que l'on vous indiquera.
Octave
- PS : J'espère que vous avez bien dormi.
Hélant un garde pour faire remettre la missive le plus rapidement possible, par pigeon, il s'attable enfin devant les chartes et autres traités qui l'attendent. Il ne verra pas les heures passer, et pourtant, déjà, la course du soleil s'est inversée.
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