Martin.cv
Le temps passe, les journées se succèdent les unes après les autres. Laissant mon âme en paix. Mon esprit au repos ne voulant plus penser à ce qui a pu être dit, fait ou non. L'esprit se protège d'un malheur qui me détruira lentement à ne pas en douter. La fin de Juillet arrive, que je le veuille ou non il aurait du être annonciateur d'un bonheur. Mais pour cela, il aurait fallu que ce bonheur soit réel. Il aurait fallu pour cela que mon cur ne se brise pas sous la douleur tandis que les mots glissaient sous mes yeux. Pour cela, le destin aurait du m'épargner.
Voilà pourquoi le cerveau est bien fait. Il occulte des passages. Il fait en sorte que le corps puisse avancer malgré la peine. Le cerveau décide que cette douleur trop grande restera au tréfonds de l'esprit le temps qu'il faudra pour que ce dernier soit prêt. Mais peut on être prêt à cela ? Peut on être prêt à assumer ses choix et ses décisions ?
Assurément, je ne le suis pas. Tout en moi réfute l'idée qu'elle ait pu se faire poignarder. Tout mon corps rejette l'idée qu'elle ait pu être enceinte. Le mensonge semble alors la meilleure des solutions. Le mensonge semble être la seule solution possible pour ne pas sombrer comme il en était question au départ. Pourtant, au fond de moi, pas si loin de la surface et du réel, une question me taraude. Et si c'était vrai ?
Et si, tout ce qu'elle avait écrit était vrai ?
Mes proches évitaient le sujet. On ne parlait pas non plus de Mélusine. Pourquoi est elle partie. Pourquoi me déteste elle. Tous évitent le sujet épineux de craint de voir sortir colère et amertume. Sauf ce soir. Ce soir, lors d'une conversation banale, la Noire a refait surface dans mes paroles. Elle imprègne mon âme plus que je ne pourrais jamais le reconnaître et le seul fait d'évoquer cette part de mon histoire mamène à là. Juste dire : "J'avais une maîtresse" m'amène à ne plus savoir quoi croire. Un flot d'émotions a glissé en moi et même si je tente de garder la tête haute, le sourire est plus fade. J'avais évoqué cette grossesse mais je n'avais pas pu affirmer quoi que ce soit. La seule parade avait été de botter en touche.
Pourtant, au fond de moi le doute persiste. Le mécanisme de défense faiblit. Je dois savoir. Je ne peux plus rester dans le déni. Il est temps d'affronter la réalité.
La lettre est relue, le nez se plisse et c'est le cur battant que je paie celui qui aura pour mission de retrouver la noire.
_________________
Voilà pourquoi le cerveau est bien fait. Il occulte des passages. Il fait en sorte que le corps puisse avancer malgré la peine. Le cerveau décide que cette douleur trop grande restera au tréfonds de l'esprit le temps qu'il faudra pour que ce dernier soit prêt. Mais peut on être prêt à cela ? Peut on être prêt à assumer ses choix et ses décisions ?
Assurément, je ne le suis pas. Tout en moi réfute l'idée qu'elle ait pu se faire poignarder. Tout mon corps rejette l'idée qu'elle ait pu être enceinte. Le mensonge semble alors la meilleure des solutions. Le mensonge semble être la seule solution possible pour ne pas sombrer comme il en était question au départ. Pourtant, au fond de moi, pas si loin de la surface et du réel, une question me taraude. Et si c'était vrai ?
Et si, tout ce qu'elle avait écrit était vrai ?
Mes proches évitaient le sujet. On ne parlait pas non plus de Mélusine. Pourquoi est elle partie. Pourquoi me déteste elle. Tous évitent le sujet épineux de craint de voir sortir colère et amertume. Sauf ce soir. Ce soir, lors d'une conversation banale, la Noire a refait surface dans mes paroles. Elle imprègne mon âme plus que je ne pourrais jamais le reconnaître et le seul fait d'évoquer cette part de mon histoire mamène à là. Juste dire : "J'avais une maîtresse" m'amène à ne plus savoir quoi croire. Un flot d'émotions a glissé en moi et même si je tente de garder la tête haute, le sourire est plus fade. J'avais évoqué cette grossesse mais je n'avais pas pu affirmer quoi que ce soit. La seule parade avait été de botter en touche.
Pourtant, au fond de moi le doute persiste. Le mécanisme de défense faiblit. Je dois savoir. Je ne peux plus rester dans le déni. Il est temps d'affronter la réalité.
Citation:
Tigist,
Pardonne moi Tu dois être bien surprise de voir une lettre avec le sceau de Couserans t'arriver. Je n'ose imaginer tous les sentiments qui viennent en toi à ce moment car je ne peux mettre le doigt sur ce que je ressens tandis que je t'écris. Je ne sais comment tu vas. Si tu es vivante ou morte. Tu devais même te demander si moi je l'étais même si je ne doute pas qu'au fond tu dois t'en moquer. Au vu de mon silence.
Pourtant, je t'écris Tigist. Car j'ai besoin de savoir. Je te supplie J'ai besoin que tu me dises la vérité. J'ai besoin de comprendre pour avancer. Le doute qui me broie l'estomac ne peut pas durer plus longtemps. Le doute qui glisse dans mes veines tel un poison doit avoir son remède. Alors s'il te plait, dis moi tout ce qui c'est passé. Dis moi si oui ou non tu attendais nos enfants. Dis moi si oui ou non on a voulu te tuer ?
Ne m'épargne pas et aide moi à comprendre,
Pardonne moi Tu dois être bien surprise de voir une lettre avec le sceau de Couserans t'arriver. Je n'ose imaginer tous les sentiments qui viennent en toi à ce moment car je ne peux mettre le doigt sur ce que je ressens tandis que je t'écris. Je ne sais comment tu vas. Si tu es vivante ou morte. Tu devais même te demander si moi je l'étais même si je ne doute pas qu'au fond tu dois t'en moquer. Au vu de mon silence.
Pourtant, je t'écris Tigist. Car j'ai besoin de savoir. Je te supplie J'ai besoin que tu me dises la vérité. J'ai besoin de comprendre pour avancer. Le doute qui me broie l'estomac ne peut pas durer plus longtemps. Le doute qui glisse dans mes veines tel un poison doit avoir son remède. Alors s'il te plait, dis moi tout ce qui c'est passé. Dis moi si oui ou non tu attendais nos enfants. Dis moi si oui ou non on a voulu te tuer ?
Ne m'épargne pas et aide moi à comprendre,
La lettre est relue, le nez se plisse et c'est le cur battant que je paie celui qui aura pour mission de retrouver la noire.
_________________