Edouard.degaulles
[Dijon, 30 Juin 1457, les lueurs du Soleil diminuant]
Le monstre musculeux est assis, sur le même rebord de la même fontaine, sur la même place face à la même église, que ce foutu jour où le Curé démontra même habillé et membré comme une donzelle, il pouvait courrir comme le plus beau des étalons. Le regard fatigué de la brute fixait le sol, épuisé qu'il était pas ses maîtresses, qui en demandaient toujours plus.
Enfin bref, c'était le grand jour. Ce soir, il saurait s'il était digne de son frère. A cette pensée, ses yeux électrique se levèrent vers le ciel, qui de bleu clair et sans nuages de la journée, tournait doucement à l'orangé à mesure que le Soleil déclinait dans le ciel. Il était temps, le géant descendit du rebord de la fontaine, où il prit de l'eau pour s'ne asperger e visage, avant de se diriger vers la taverne, vérifier que les deux marmots y étaient toujours...
Cette nuit, ils mangeraient à la gloire de ce que chacun voudrait, et sans nul doute le géant aurait une pensée plus forte encore que d'habitude pour Angel... Espérons que ça marche...
Edouard.degaulles
Enfin, arrivée à l'auberge, monter dans al chambre. Vite, le soir tombe. Vérifier que les mômes sont dans la chambre : à manger, à boire? Parfait. Regard électrique qui se pose sur l'épée, la dague et le bouclier... Non, pas ce soir... Ce soir, Eddy se battra à l'ancienne si besoin de se battre...
La brute attrape son gilet matelassé, fait de cuir léger à porter et qui le protègera des chocs, en cas de bsoin. Sait-on jamais, il attrape un épis de maïs : faut bien manger de temps en temps...
Alors qu'il grignote, il rejoint la taverne au rez-de-chaussée, et s'installe : la soirée va être longue, et il vaut mieux attendre que ceux qui ne défendent pas dorment à poings fermés. En attendant, se reposer, oui dormir...
[Plus tard dans la nuit, dans une autre auberge]
Le géant qui se lève, avec à côté de lui sa maîtresse. Petit sourire, et regard qui se porte vers la fenêtre : dehors, il fait nuit, totalement nuit. Le géant se lève, s'habille, puis sort de la taverne : il est temps.
A grandes enjambées, Eddy se dirige vers le point de rendez-vous, comme convenu avec les autres meneurs. La bête le ressent, enfouie tout au fond de ce corps monstrueux et musculeux : chaque pas qu'il fait le rapproche un peu plus de sa revanche, enfin ces pantins connaîtront le prix du sang...
Humbert
Ploum ploum :
Ce sera toi que je vais poutrer.
Humbert voulait soigner son entrée en scène. C'est que Dijon, il connaissait bien. Le moindre coin de rue, le moindre créneau. Et même la petite poterne de la cave du tribunal. Invité à un pique-nique... bah c'était pas rien quand même. Il repéra la cathédrale, un vieux réflexe et se soulagea contre la porte. Il se retenait depuis des jours pour profiter de ce moment de bonheur. Comme quand on enlève des bottes trop petites.
Ah ! J'AI FAIM !
Vassilissa
[Dans une auberge, cette nuit-là
]
Plus question de dormir.
Pour la énième fois, Vass se retourna dans le lit, agacée.
Il faisait trop chaud, les draps la démangeaient, et puis inlassablement ses yeux retournaient vers le coin de fenêtre où perçait la lune
Ce nétait pas le matin, pas encore
Par Tristote, quil était long à venir, ce *** de matin !
Son amant avait quitté la chambre depuis longtemps maintenant, tiré du lit par latmosphère électrique qui règnait dehors
Le moment était venu de faire pareil.
Vass sauta sur ses pieds.
- Dran ! Ya tout plein de bruit dehors, jcrois qucest le moment !
Elle se heurta à la porte de la chambre avant de réaliser quil était parti en fermant à clefs
Pestant contre cette idée on ne peut plus malheureuse, elle donna avec force un coup de pied à lhuis. La réponse ne se fit guère attendre :
- Maman ?
Rhaaaaaa par le Très Haut ! Videmment lavait laissé lenfant là
- Cest rien ma môme, rendors toi
Papa et Maman seront bientôt là
Impossible de réfréner léclat de rire qui la gagna
Oups, cétait sorti tout seul, heureusement que lautre nétait pas là
Le fou rire s'éteignit, le calme était revenu. Derrière la porte, la petite avait du se recoucher
Soupir. La reverrait-t-elle seulement demain ?
Ce nétait plus le moment dy penser
La main de Vass se crispa sur le pommeau de son épée.
Elle allait faire demi tour quand elle vit le mot sur le sol.
Elle se pencha vivement, et dévala lescalier pour trouver de la lumière.
« Bonjour toi
révolte
mairie
assaut
goujatement moi, Dran »
Elle sourit gaiement à laubergiste, plaqua la lettre une seconde sur son cur avant de la glisser dans son corsage, et fondit dans la nuit.
Ça commençait.
Au loin, dans la nuit, quelquun cria. Lalarme était donnée.
Edouard.degaulles
Bruit de fenêtre qui se casse, un peu plus loin dans la rue... décidémment, ce n'ets pas très malin, organiser tout ça et réussir à être en retard... enfin bref, tant pis hein, le géant presse un peu le pas, arrivant enfin devant la mairie, enfin le bâtiment qui sert tel quel.
Flûte, l'arriéré a oublié la bannière à sa chambre : tant pis, on f'ra sans, de toute façon c'était juste pour faire joli.
Enfin, il arrive devant la mairie : son regard se porte de-ci, de-là, mais il ne trouve pas d'où peut provenir le son, caractéristique, qu'i la entendu avant. Bref, pas grave, il avance jusqu'à la porte de la mairie, puis, sans nul doute naïvement, il pose son énorme main sur la clanche, et appuie : fermé à clef, tant pis, il aura essayé au moins.
Bref, le géant s'assied sur les quelques marches qui mènent à la mairie : il pourrait bie nenfoncer la porte seul, mais ça serait pas aussi marrant...
Edouard.degaulles
[Au matin du 1er Juillet, dans une auberge de la ville]
Réveil difficile pour le géant, la nuit a été courte. Doucement, émergeant à la vie, ses souvenirs remontent... la nuit, foncer vers la porte, la porte qui lâche... et à l'intérieur... la bagarre, grosse bagarre, très grosse bagarre, plus grosse que prévue... Trahison, on a été chopés, trahis par une maîtresse, quelle honte... Comment a-t-elle pu, tous le monde comptati sur elle...
Le géant s'assied au bord de son lit, nu comme un ver, tête dans les mains. Passer à la seconde partie du plan, ce soir nous allons en guerre... Foutus souvenir, comment a-t-elle pu...
La porte de la Bourgmestrie qui craque, le géant qui s'élance, et qui se retrouve nez-à-nez avec une quinzaine de gardes... Derrière lui ses compagnons, pas tous, certains faisant diversion ailleurs dans la ville...
Trahis, trahis par une amie...
Les gardes qui sont aussi effrayés que lui, sans doute surpris par l'envoel de la porte en éclat, à moins que ce soit par son gabarit, et lui, surpris : que ofutent des gardes dans la mairie ?
On les attendait, trahis, trahis par une des leurs, une brigande reconnue... trahis, elle ne quittera pas Dijon vivante.
La brute se lève enfin, cherche des habits : ce soir, le dernier des DeGaulles s'en va en guerre, et il ne compte pas la cesser de son plein gré...