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[RP] Déjeuner champêtre - Partie 2

Galuche
- Vite, il est l'heure, on va être à la bourre !

Après s'être essuyé le visage du verre d'eau fraîche qu'il avait reçu, ils s'étaient levés, ils s'étaient habillés, ils s'étaient équipés, puis ils étaient partit en direction de la mairie. Pour les prises de mairies, la nuit, il y avait rien de mieux qu'une bonne vieille branche de chêne. Aucun risque de reflet, silencieux et assez puissant pour fracasser un crâne humain. Avant le pillage de Montpellier, et sa vie emplie d'une énorme richesse, Galuche utilisait ce genre de massue plutôt qu'une épée.

En route vers la mairie, Yunette lui fit se souvenir de sa note, suite à la déclaration d'une des gardes qui disait qu'elle allait dormir dans un buisson, pour cuver. Et c'est pour ça que Galuche démolit chacun des buissons qu'il rencontra à coup de pied. Ils arrivèrent à la mairie et combattirent, sans grande motivations au début, comme à chaque début de combat, chacun des adversaires examinant l'autre afin d'évaluer, puis les vrais combats commencèrent, amorcés par le Géant.

Après quelques échanges de coups, un coup de massue par-ci, un autre par-là, il devint clair que les défenses étaient trop nombreuse pour les assaillants, elles devaient s'être attendu à leur arrivé, une taupe peut-être?

Cherchant sa Tyrante du regard, ayant bien fait attention lors des combats de ne pas trop s'éloigner d'elle, il la retrouva, vint en sa direction et lui prit sa main dans la sienne, l'entraînant avec lui.


-Aller, viens, vite, on fuit!
Mogi
[vers la fin du mois de juin]

Cela faisait bientôt 15 jours que le Duc avait fermée les frontières et ordonnée de mettre tous les étrangers dehors...

Mogi, chef maréchal et également maire de Dijon en fin de mandat, connaissait bien la chanson. Ce n'était pas la première fois que des milliers de brigands devait prendre d'assaut la ville et son château...
Depuis plusieurs jours, on lui demandait d'augmenter les défenses de la ville, ça allait couter un bras à la mairie, pour sûr!

C'est pourquoi il avait pris les choses en main et avait commencé à surveiller les aller et venu aux portes de la ville, distribuant des courriers à tour de bras...
Il en avait usé des plumes, ça oui!
Il y avait des voyageurs compréhensifs et d'autres qui semblaient délibérément ignorer ses courriers...

Tenant ses registres avec minutie, il se rendis à l'évidence... La liste des personnes dans l'illégalité s'allongeait de jour en jour...
Le danger semblait bien réel cette fois, et pour la première fois, il était inquiet pour sa ville...

Il fallait faire vite! Il réunie donc son conseil et annonça la couleur. La défenses devait s'organiser...


[Mardi 30 Juin 1457 22h46]

Le jour J était arrivé, les rumeurs parlait de révolte cette nuit.

Mogi en tant que chef des défenseurs avait décidé de concentrer les défenses sur la cible principal : La Mairie de Dijon.
C'est pourquoi les rues semblaient tranquilles, comme d'habitude.
La garde aux portes de la ville avait était doublés, au cas ou certains enteraient d'entrer ou de sortir par la force.

Alors que le soleil s'était couché, les gardes était entassés dans la mairie.
Mogi était de la partie. Pour une fois qu'il y avait de l'animation, il ne manquerai pas l'occasion de baptiser son épée!


[Dans la nuit ]

Tout était calme, les défenseurs attendais en silence.
L'atmosphère était pesante.
Les soldats confirmés, et les villageois aux armes de fortunes, n'en pouvait plus de la chaleur de la nuit...
Des bruits commençait à se faire entendre...

Mogi ne pu s'empêcher de sourire quand il entendu le grincement de la poignée de la grande porte...


Qu'est ce qu'ils attendent... ils vont pas frapper à la porte pour qu'on ouvre quand même??


Soudain un silence de mort s'installa... c'est alors que dans un grand fracas, un géant défonça la porte d'entrée surprenant l'ensemble de la garde, ramollie par l'attente de la chaleur...

Le combat venait de s'amorçait...
Mogi était encore un peu étourdit par le bruit assourdissant, mais il pu crier à tout les défenseurs : "Qu'est ce que vous attendez bande de mollassons!! Chaaaargeeeeez!!!"

_________________
Maire de Dijon.
Membre du Rassemblement Populaire de Bourgogne : Démocratie, Partage et Justice.
Della
2 juillet, au sein de l'armée.

Ca y est, j'ai été enrôlée. Je suis sous ses ordres. Et qui désobéit à un Colonel ? Personne, évidemment !

Je me sens détendue, est-ce possible d'être détendue au milieu de soldats prêts à donner l'assaut ?
Comme c'est étrange.
Il y a peu de défenseurs, peu de soldats.
C'est vrai que les Bourguignons n'ont reçu aucune nouvelle.
Moi, je sais parce que je suis curieuse et que je sais qui interroger mais les autres ?
Même pas une annonce du Duc ? Il fout quoi, lui ? Il dort ?
Prévenir le peuple, leur dire qu'on est assailli, que la Bourgogne tremble, c'est quand même un minimum !
Un seul courrier du maire aussi, pas plus.
Ridicule !

Moi, si j'étais...mais je ne suis pas.
D'en bas, on voit l'étoile mais l'étoile, elle, nous voit-elle ?

Tiens, il faudra que je m'entraîne un peu à l'épée. Ca fait longtemps que je n'ai pas fait de passe et d'échange de lame. Pourtant, là, ça pourrait me servir.

Mais il est où, le Colonel ?
Pff..j'suis dans son armée et je le vois encore moins qu'auparavant.
J'aimerais qu'il ose un peu plus, qu'il se laisse aller à des mots un peu plus personnels, voire intime, un geste, peut-être...
Allez, arrête de rêver !

_________________
Ericlebon

Poste de police de Dijon[Soir, 30 juin] une bouteille plus tard.

Le lieutenant venais de finir sa bouteille, bien que représentant de l'ordre il exécrait à retirer la vie de ses semblables, l'effet de l'alcool l'aider à passer au delà de son aversion à donner la mort.
Il le savait si il devait se battre ce soir se serait lui ou eux, pas de sentiments, pas de regrets, pas de pitiés et surtout aucune hésitation qui pourrait lui être fatal.

Il devait frappé pour tuer, rien d'autre.

"Mais qu'est ce qu'il foutent?
Je vais quand même pas entamé une deuxième bouteille".

Eric en était là de ses réflexions alcoolisée, tenant dans une main la bouteille vide et dans l'autre sa petite sœur, quand le reste de son groupe se présenta devant l' encadrure de la porte rester ouverte.

D'un geste rapide il dissimula derrière son dos la bouteille vide, réflexe de l'enfance, qui perdurait chez lui.

Tel un enfant pris sur le fait, ayant dérobé un pot de confiture.

Menteur et vif à l'argument, il invita les membre du groupe à le rejoindre dans son ivresse.


A vous voilà, et bien j'ai faillis attendre, entrez et buvons ensemble a la grandeur du très haut, puisse se nectar béni des dieux nous apporter force et courage.

Vous aurez remarqué, la facilité de l'alcoolique a toujours trouver une bonne raison a lever le coude.
_________________
Président de l'assemblée Bourguignonne
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