Gendry.
La main est suivie des yeux. Il espère. Loupiot espère fort. Il ressent plus qu'un pincement pour le brun dénudé à ses côtés, mais ça il ne s'en rend pas compte lui même. Il ne bouge pas, immobile alors qu'il se laisse être observé, détaillé, regardant de son côté le visage Archibaldien. Son ossature, la mâchoire, les yeux, il s'attarde sur les lèvres aussi. Dieu qu'il aimerait les embrasser. Offrir son premier réel baiser à l'adulte, lui qui n'a pour l'heure seulement connu des baisers volés d'enfants.
Il est là, rêvant et plein d'espoir alors que les mots résonnent à ses oreilles. "Juste". Je t'en prie Archibald ! Dis moi que c'est faux ! Que tu te protège mais que tu me veux autant que moi je te veux ! Même un peu moins m'ira ! Inspire. Expire. Recommence Jörgen. Faust ne t'a-t-il pas dit de prendre ton temps ? De faire attention ou ta barque coulera en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire ?
Mais... C'est toi que je veux Archibald...
La voix vacille, l'adolescent se retient, l'envie de fuir est là, simmisce en son esprit et son cur. Et pourtant, étonnamment, il ne prend pas la poudre d'escampette. Il reste. Il veut. Il souhaite. Il ne pleure pas non plus, se retenant. Ne voulant pas passer pour l'enfant, là, maintenant. Non, il veut sa chance.
La main se tend, non par pour effleurer ce visage, le découvrir sous ses doigts comme il en a rêvé, mais pour ce poser sur le bras, sans plus de cérémonies. Immobile, seulement à la recherche du contact.
Je prendrais tous ce que tu as à m'offrir... Même si ce n'est que de la tendresse... S'il te plaît...
L'abandon. Sa peur la plus terrible. Passant même avant la solitude. Il souffle presque inaudiblement " Ne m'abandonne pas..". Le corps retombe sur le dos, soufflé. Jörgen ne sait pas quoi faire. La panique, la peur, semmêlent en son esprit. Il ne veut pas risquer de perdre le brun, ni même de le blesser.
Puis murmure:
Je t'en prie...
Prend moi dans tes bras, crie le corps.
Serre moi contre toi, ajoute-t-il.
Fais quelque chose Archibald, mais ne le laisse pas ainsi.
Il est là, rêvant et plein d'espoir alors que les mots résonnent à ses oreilles. "Juste". Je t'en prie Archibald ! Dis moi que c'est faux ! Que tu te protège mais que tu me veux autant que moi je te veux ! Même un peu moins m'ira ! Inspire. Expire. Recommence Jörgen. Faust ne t'a-t-il pas dit de prendre ton temps ? De faire attention ou ta barque coulera en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire ?
Mais... C'est toi que je veux Archibald...
La voix vacille, l'adolescent se retient, l'envie de fuir est là, simmisce en son esprit et son cur. Et pourtant, étonnamment, il ne prend pas la poudre d'escampette. Il reste. Il veut. Il souhaite. Il ne pleure pas non plus, se retenant. Ne voulant pas passer pour l'enfant, là, maintenant. Non, il veut sa chance.
La main se tend, non par pour effleurer ce visage, le découvrir sous ses doigts comme il en a rêvé, mais pour ce poser sur le bras, sans plus de cérémonies. Immobile, seulement à la recherche du contact.
Je prendrais tous ce que tu as à m'offrir... Même si ce n'est que de la tendresse... S'il te plaît...
L'abandon. Sa peur la plus terrible. Passant même avant la solitude. Il souffle presque inaudiblement " Ne m'abandonne pas..". Le corps retombe sur le dos, soufflé. Jörgen ne sait pas quoi faire. La panique, la peur, semmêlent en son esprit. Il ne veut pas risquer de perdre le brun, ni même de le blesser.
Puis murmure:
Je t'en prie...
Prend moi dans tes bras, crie le corps.
Serre moi contre toi, ajoute-t-il.
Fais quelque chose Archibald, mais ne le laisse pas ainsi.