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[RP] Dans son lit.

Gendry.
La main est suivie des yeux. Il espère. Loupiot espère fort. Il ressent plus qu'un pincement pour le brun dénudé à ses côtés, mais ça il ne s'en rend pas compte lui même. Il ne bouge pas, immobile alors qu'il se laisse être observé, détaillé, regardant de son côté le visage Archibaldien. Son ossature, la mâchoire, les yeux, il s'attarde sur les lèvres aussi. Dieu qu'il aimerait les embrasser. Offrir son premier réel baiser à l'adulte, lui qui n'a pour l'heure seulement connu des baisers volés d'enfants.

Il est là, rêvant et plein d'espoir alors que les mots résonnent à ses oreilles. "Juste". Je t'en prie Archibald ! Dis moi que c'est faux ! Que tu te protège mais que tu me veux autant que moi je te veux ! Même un peu moins m'ira ! Inspire. Expire. Recommence Jörgen. Faust ne t'a-t-il pas dit de prendre ton temps ? De faire attention ou ta barque coulera en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire ?

Mais... C'est toi que je veux Archibald...


La voix vacille, l'adolescent se retient, l'envie de fuir est là, s’immisce en son esprit et son cœur. Et pourtant, étonnamment, il ne prend pas la poudre d'escampette. Il reste. Il veut. Il souhaite. Il ne pleure pas non plus, se retenant. Ne voulant pas passer pour l'enfant, là, maintenant. Non, il veut sa chance.
La main se tend, non par pour effleurer ce visage, le découvrir sous ses doigts comme il en a rêvé, mais pour ce poser sur le bras, sans plus de cérémonies. Immobile, seulement à la recherche du contact.

Je prendrais tous ce que tu as à m'offrir... Même si ce n'est que de la tendresse... S'il te plaît...

L'abandon. Sa peur la plus terrible. Passant même avant la solitude. Il souffle presque inaudiblement " Ne m'abandonne pas..". Le corps retombe sur le dos, soufflé. Jörgen ne sait pas quoi faire. La panique, la peur, s’emmêlent en son esprit. Il ne veut pas risquer de perdre le brun, ni même de le blesser.

Puis murmure:

Je t'en prie...

Prend moi dans tes bras, crie le corps.
Serre moi contre toi, ajoute-t-il.
Fais quelque chose Archibald, mais ne le laisse pas ainsi.
Archibald_ravier
Ah ! C'est compliqué, quand l'un n'admet pas ce qu'il est, et que l'autre n'ose pas se lancer !
Il ferme les yeux.


Mais... C'est toi que je veux Archibald...

Putain...

Je prendrais tous ce que tu as à m'offrir... Même si ce n'est que de la tendresse... S'il te plaît...

Putain..


Ne m'abandonne pas.

Putain...


Je t'en prie...

Putain !
Cette fois, c'est officiel. Il est Archidanslamerde.
Ah, c'est bien beau de vouloir veiller sur le sommeil d'un bel éphèbe, Archibald, mais son petit cœur qui se brise, t'en fais quoi ?
Le silence est si absolu et si tendu qu'il en entendrait presque les éclats tomber autour d'eux.
C'est malin... Il va falloir encore parler, maintenant...

Il ne rouvre pas les yeux. Soudain le ciel éclatant d'août ne lui plait plus. Le bleu tranche trop. A tâtons, il cherche la peau de l'adolescent. La. Une épaule. Un biceps. Coude. Plus bas, il saisit ses doigts. Ne pas rompre le contact. Ne pas rouvrir les yeux, de crainte de se prendre encore du bleu.

Jorgen...

Soupir.


Je suis navré. Je n'mens pas aux gens qui comptent pour moi. J'aime quelqu'un, et je n'crois pas que ça puisse changer. Je n'ai pas envie d'te faire croire à l'amour, alors que je soupire après quelqu'un. C'est tout. Quand au désir, m'foi...


Ma foi, tais toi si tu dis que tu ne mens pas, Archibald.
Le désir, il en ressent, parfois. Mais il n'a pas fini de lutter contre ses démons, et s'il est moins bigot qu'autrefois, Archibald n'a jamais au grand jamais touché de garçon, si l'on excepte les quelques baisers volés et le sommeil partagé.
Si tu veux ton premier baiser, Jörgen, il va falloir venir le chercher.


Le désir, j'en éprouve plus d'puis des mois. Du tout.


Il ne ment même pas. La légère inquiétude dans la voix est là pour le prouver, lorsqu'il évoque un pan entier de la honte qu'il traine au quotidien. Sait-on au moyen âge que l'alcoolisme entraine des pertes de libido ?

Mais si tu as envie d'ça, en attendant mieux... J'ai d'la place pour toi.

Dans ma vie. Mes pensées. Mon cœur. Mon c... Non, non, pas là.
_________________
Gendry.
Le silence.

Le silence qui lui serre la poitrine, qui l'étrangle. L'adolescent ne prononce plus un mot, laissant l'unique larme qu'il ne parvient pas à retenir, rouler sur la joue. Une main se tend, parcourant le corps mi-enfantin mi-adulte, elle glisse, faisant frissonner le loupiot, de l'épaule aux doigts, finissant par les attraper alors que Jörgen vient les entrelacer à ceux plus épais.
Le silence se brise par la mention de son nom, l'Archibald a toute son attention et plus encore.

Je... Je sais...


Cerveau avait décidé d'un commun accord avec le cœur d'oublier cette information. Le brun lui avait déjà dit pourtant. Il ne ressent pas d'amour, ni de désir et pourtant... Il tient à lui, il ressent de la tendresse. Et puis... Il compte, il vient de le dire non ?

Je.. Te demande pas de m'aimer... Même si c'est certain que j'aimerais... Beaucoup. Seulement... J'tiens à toi plus fort que de l'amitié et c'est comme ça. Tu l'as pas choisi, je le sais, et moi non plus.

Le désir. Qu'est ce que le désir après tout ? N'avaient-ils pas déjà évoqué ça ? Le jeune homme réfléchit, et tente de sortir une réponse ordonnée, ou du moins, franche, pleine de vérité.

Le désir... J'en éprouve c'est certain. Mais ce n'est pas ce que je cherche... J'en ai rien à faire du bordel.. Tout ça, ça m'intrigue seulement.

Jörgen se redresse, plaçant son visage au dessus de celui de l'Archichou pour le regarder. Bordel, cette bouille.

De la place pour.... moi ?

Le jeune homme croit comprendre, enfin, et ose. Il se penche, tout rouge et timidement. Les yeux brillants, il se penche de nouveau, venant poser ses lippes sur celles plus masculines dans un baiser chaste.
Il découvre, son cœur tambourine, battant la chamade. Il a peur, mais sûrement pour la première fois il ose vraiment. Sans réfléchir plus que ça, instinctivement, les lèvres captures celles adverses, Archidouces à ses yeux.
Archibald_ravier
Bo-boum. Bo-boum. Bo-boum.

Oh putain.

Bo-boum. Bo-boum. Bo-boum.

Cognez, tambours !

Bo-boum. Bo-boum. Bo-boum.

Vous l'entendez la ligne de basse derrière ?
C'est son cœur qui ne sait plus quoi faire. Bo-boum. Bo-boum. Bo-boum.
C'est rien qu'un baiser, pourtant. Un putain de baiser de débutant.

Bo-boum. Bo-boum. Bo-boum.

De débutants.

Bo-boum. Bo-boum. Bo-boum.

Il le laisse faire. Il se laisse faire.
Il ferme les yeux, même.

Bo-boum. Bo-boum. Bo-boum.
Bo-boum. Bo-boum. Bo-boum.

Dieu ! C'est... doux. Bon. Doux.

Bo-boum. Bo-boum. Bo-boum.

Là. Le laisser venir. Revenir goûter.
Un main se glisse à la nuque, sous les boucles. Le pouce sous le lobe.
Ne pas maintenir. Ne pas repousser. Ne pas guider, même. Pas trop.

Oh, dieu que c'est bon, d'embrasser un garçon !

Bo-boum. Bo-boum. Bo-boum.

Là. Alors qu'il happe, entrouvrir. Darder la langue. Oser mêler les exhalaisons.

Bo-boum. Bo-boum. Bo-boum.

Qu'est-ce que je fais, putain ! C'est rien qu'un gamin ! Bo-boum. Bo-boum. Bo-boum.
Bo-boum. Bo-boum. Bo-boum. Oh eh merde, on n'a qu'une vie ! Bo-boum. Bo-boum. Bo-boum. Et puis c'est si bon de pouvoir de nouveau toucher quelqu'un ! Bo-boum. Bo-boum. Bo-boum.
Là. Libérer la nuque, le laisser faire. Ouvrir les yeux. Plonger dans le vert.
Bo-boum. Bo-boum. Bo-boum.

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Gendry.
Et il n'est pas repoussé. Au contraire.

Au contraire même. Il répond à ses lèvres, se laisse faire, aide un peu, tient la tignasse.
L'adolescent est aux anges, il avait tant rêvé de ce moment, en bien ou en mal, partagé ou rejeté. Et là, là ! C'est beau, c'est doux, c'est chou. Il est en émoi.

Certes, il sait que c'est son premier baiser, et que Archibald lui, doit avoir de l'expérience pour ça. Il a peur de se ridiculiser, de passer pour nul et pourtant il y prend goût.
Puceau approfondit, mêle sa goûteuse timidement. Il se sent... Entier, c'est le mot. Il se sent Lui même.

Et dieu qu'il aime ça ! Il en veut encore, embrassant jusqu'à en perdre haleine le barbu, capturant à nouveaux les lèvres dans une étreinte, glissant une main dans les cheveux Archibaldien. Il est bien là, le petit, il rêve et le palpitant s'emballe.

Les prunelles s'ouvrent, cherchant le noir pour s'y noyer.

Le silence est de retour, mais cette fois-ci il n'est pas lourd, au contraire, il veut tout dire.
Archibald_ravier
De silence il est beaucoup question chez ces garçons.
Les yeux noirs sourient, quand le plus jeune s'enhardit. Sourient, et rassurent, aussi.

Ah, si Archibald pouvait lire les pensées...
Eh bien, il collerait un taquet au Petit Poulet.
Cesse de penser.
Cesse d'anticiper.
Profite nom de Di... Aaaah !

Une main dans ses cheveux ! Bon sang, jamais aucun garçon n'a fait ça ! Les onyx clignent. Acceptent.
Bien. J'aime donc quand un garçon m'embrasse en passant sa main dans mes cheveux.

Bo-boum. Bo-boum. Bo-boum.
Est-ce que c'est son cœur, où celui de Jörgen ?
Est-ce qu'ils battent à l'unisson ?
Non.
Sois pas con, Archi, on a dit qu'il n'était question que de tendresse, là dedans. Pas de cœur. Encore moins de corps.
De corps ?
Nom de dieu !
Ils sont nus ! Est-ce que... est-ce que... Non !
Palpitant s'emballe, se calme, s'emballe à nouveau. Lippes se détachent, et regard sourit.
Le brun se redresse, gardant à la main celle du pas-si-gamin. Ont-ils pu être surpris ?
Alphonse est-il là, à se bidonner dans les buissons ?
Le coin à beau être reculé, il serait dommage de donner la leçon au garçon pour ensuite l'envoyer au bûcher, deux jours après.
Les longs doigts du voleur pas toujours repenti restent entrelacés à ceux de l'aimant débutant, mais il observe, aux aguets, les alentours.
Rien.
Rien que le cœur qui s'emballe et la raison qui l'engueule.
Et maintenant ?

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Gendry.
Jeune Puceau ne l'est plus de baisers.

Mille et une pensées lui traversent l'esprit alors qu'il fixe les onyx, attentif, les yeux brillants. Il a encore peur qu'il se sauve, qu'il le repousse, mais l'Archichou ne semble rien en faire. Au contraire. Les yeux sourient. Ils ne sont pas orageux, loin de là.
Les lippes s'étirent en un sourire tendre et joyeux. Radieux. Les joues, quant à elles s'empourprent pour la énième fois, alors qu'il réalise.

J'AI EMBRASSÉ ARCHIBALD BORDEL !

Bon, ça il le dit dans sa tête, de justesse, heureusement pour lui d'ailleurs, et pour eux, ce serait vachement gênant tout de même.

Alphonse ou Faust Nicolas,le page n'y pense plus, le brun ayant toute son attention et son esprit étant plein de questionnements.

Et maintenant.. Que va-t-il se passer ?

Loupiot attend un éventuel rejet, qui ne vient pas, les doigts restent entrelacés pour le plaisir du plus jeune qui ne peut retirer ce sourire con de sa figure.
Jörgen le regarde, observe et détaille, le visage puis le torse, avant de remonter au visage. Il semble pensif. Pouce vient donc en une tendre caresse effleurer la main tenue.

Puis vient les paroles, la grande question.


Et... Et maintenant ?
Archibald_ravier
Maintenant ? Rien.

Il se tourne, et sourit, pour montrer qu'il ne rembarre pas. Il ponctue, juste.
Et, relativement rassuré, il se rallonge, sans lâcher la main dans la sienne. Il passe l'autre dans ses cheveux, avant de coller le bras replié sous sa tête.


Rien. On est bien, non ?


Laisse faire les choses. Tu verras bien. Tu n'as pas le choix.


Rien n'a changé, Jörgen. Tu dois toujours mentir. Tu dois faire comme si rien ne s'était passé. Nos moments ne seront que des moments volés. Apprendre à ne pas rougir s'ils te taquinent. Ce genre de choses. Tu commences à connaitre la leçon.

En attendant, il avait admis qu'il y aurait d'autres moments.
Des instants volés. Un baiser entre deux portes. Une nuit arrachée à la monotonie des voyages en groupe. Une après midi de baignade au soleil d'août.
Les doigts relâchent leurs jumeaux, et remontent le long du bras, d'un effleurement, pour retourner se glisser autour du poignet.

Il laissa le silence s'installer, à nouveau. Bercé par le bruit du vent dans les branches, le clapotis de l'eau, et les coincoins agacés d'un canard, là bas au loin.

Jörgen ?

Il se redressa sur un coude. Le regarda, brusquement sérieux.

Tu tiens ma vie entre tes mains, maintenant, tu en es bien conscient ?
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Gendry.
Rien...

Il sourit, le jeune est rassuré. Le page commence à avoir confiance sans avoir peur d'être rejeté, et profitant, il vient se nicher contre le barbu allongé sans jamais lâcher sa main.

On est bien ... J'aime bien ça...

Jörgen sourit, pleinement heureux en cet instant et ça se voit à son sourire. Le minois tourné vers lui il le regarde, attentif à ses paroles et hochant la tête. Comprend-tu l'enjeu gamin ? Vos vies sont mises en danger par ce secret. Tu dois le protéger au dépend de ta vie.

Je sais que je dois mentir, pour moi, pour nous. Nos moments... Y'en aura-t-il souvent ? Pour ne pas rougir... Tu dois m'apprendre, tu le sais que je n'arrive pas à contrôler ça...

L'éphèbe tend la main, se redressant légèrement pour caresser la chevelure brune, jouant avec une mèche tandis qu'il continue sa pensée

Mais par ce et maintenant, j'entendais entre nous deux, je sais bien qu'on ne doit pas se montrer au monde.


La main est relâchée et le jeune corps frémit au nouveau contact. Loupiot ferme les yeux et écoute le silence envahir le lieu paisible, seulement brisé par la nature vivante et deux hommes respirant.

Vient ensuite les mots, à nouveau, préventif et sérieux.

Je... Je sais... Et je ferais tout pour te protéger, ton secret n'est pas mien, je n'ai rien à dire dessus.
Archibald_ravier
Entre nous deux ?

Dieu tout puissant, mais combien de temps vais-je devoir rassurer cet enfant ?

Un soupir lui échappe.

On y revient, tout le temps. Avec six ans de moins, avec ses boucles et sa candeur, il a l'air d'un enfant. Un enfant de quinze ans. Détend toi, Archibald. Il est majeur. Il aurait l'âge d'être marié à une jolie fille aussi bien qu'à une douairière titrée de trois fois son âge. T'as le droit d'y poser la main.
Dieu n'est-il pas amour ? Est-ce qu'il ne dit pas qu'il faut aimer son prochain ?
Voilà. Donc à défaut de l'aimer, pour le moment, tu peux le caresser. Un peu. Chastement.
Existe-t-il des caresses chastes ?
Sois honnête, Archichou. Honnête jusqu'au bout.


J'pensais que c'était clair, petit poulet. On aura nos moments, lorsque l'on pourra. Par ci, par là. Comme là. Pas b'soin d'causer des heures. Profite, juste. Tu sais pas quand s'ra l'prochain et moi non plus.

La main s’égare un peu sur le jeune corps contre le sien. Un peu. Juste un peu. Pas trop. Là, voilà, vers le haut. Une épaule. La nuque. Le dos.
Il n'avait pas encore pu le contempler, ce dos. Il lui tardait. Il le devinait plus lisse que le sien, peut être plus osseux. Avait-il cette délicieuse fossette qu'ont certains aux creux des reins ? Est-ce que comme dans le sien, un peu de duvet ourlait les reins ? Et dessous, comment était-ce ?
Non, Archibald. Cette pensée là n'est pas pour toi. Éteins la.
Creux du dos. Omoplate. Épaule. Nuque. Cou. Derrière l'oreille. Là, c'est juste là qu'il égare le bout de ses doigts.
Le regard furette, sur le qui-vive, avant de venir à nouveau cueillir le vert.
C'est compliqué d'être l'aîné lorsque l'on n'est pas plus éveillé que l'autre. Compliqué de guider alors que l'on ne sait pas du tout où l'on met les pieds.
Alors, autant tout avouer.


J'sais pas plus que toi c'que j'fais, Jörgen. Quand j'te conseillais d'agir à l'instinct il y a quelques jours... ma foi, c'est ce que je fais, là.

Là, quand j'effleure ta peau du bout de mes doigts.

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Gendry.
Hochement de tête à la question.

Le gamin attend un mot particulier, lui qui aime en mettre sur tout.

Il observe le minois Archichoupinou, s'attarde de nouveau sur les lippes. Un nouveau baiser ? Sois sage. Tiens toi.

C'est clair... Excuse moi... J'essaye de tout aligner. Mais ça veut dire que j'pourrais t'embrasser ou te toucher autant que j'veux ?

La main se fait caressante et le Loupiot en ronronne presque, se blottissant contre le corps musculeux, reniflant le restant de citron et de cèdre qui lui fait tourner la tête.
Pourquoi personne ne lui a dit que c'était si bien ?
Jeune corps est doux, plus osseux que musclé et sans cicatrices. La fossette est présente mais les poils peu. Presque absent, ou bien trop duveteux. Pourtant, il semble ressembler de plus en plus à celui d'un adulte, changeant au fil des mois.
Les caresses continuent et Jörgen savoure, frissonne, frémit, découvre. Pour la deuxième fois ce jour, une nouvelle chose.

Le vert couleur herbe fraîche remonte sur le visage. Et puis il ose, encore. Et pose doucement sa main sur le torse adverse. L'effleure du bout des doigts, explorant cette zone inconnue.

Ne le prend pas mal, j'aime au contraire, mais... Alors... Pourquoi tu le fais ?
Archibald_ravier
Ben... parce que j'ai envie !

C'est quand même pas compliqué bon sang ! T'as envie, tu le fais, tu te prends un pain, tu arrêtes. Enfin, avec quelques subtilités entre les deux éventuellement.


Si tu n'aimes pas quelque chose que je fais, tu dis non, et j'arrête. C'tout. Et d'mon côté, je fais pareil.


Il sourit alors que la jeune main s'enhardit, se perd dans la toison de sa poitrine. Il relâche son étreinte, le libère. Puisqu'il ose toucher, un peu, il se laisse faire. Plus mal à l'aise que jamais.
Jamais, jamais, jamais on ne l'a touché ainsi. Enfin, jamais un homme de l'a touché ainsi. Dieu ! C'est si... étrange. Bon. Étrange. Bon. Bon, putain !
Il soupire. D'aise. De honte. Il ne sait plus. Ses joues le cuisent. Il retournerait bien dans l'eau. Glacer ses idées. Oh. Oh, c'est délicieux. Si délicieux. Il ferme les yeux.

Il se concentre. Le bruit des oiseaux. Le clapotis de l'eau. Sursaut.
Et ce craquement, là bas. N'était-ce pas le bruits de pas ?
Non.
Il réalise qu'il s'est assis, aux aguets. Plantant là l'adolescent concentré.
Il se rallonge. S'excuse, d'une caresse.
A l'extérieur, il ne sera jamais serein.
La main se porte à la nuque, l'attire de nouveau contre lui. Là. Là, entends-tu le cœur qui bat ?

Bon, il bat la chamade, parce qu'il vient de se faire une belle frayeur, et que l'adrénaline n'est pas redescendue. Mais qu'importe. Il a sa main sur la nuque d'un garçon, le soleil brille haut sur leurs fronts.
Il aura la nuit pour se poser des questions.
Pour l'heure, il applique sa leçon : il profite de l'instant.
Et il sourit.

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Gendry.
Loupiot hoche de nouveau la tête. Il en a envie. Mais alors pourquoi.. Non, cesse de penser Jörgen, laisse toi porter un peu.

D'accord... Je dis non...

L’étreinte est relâchée alors qu'il aventure sa main. Il n'a pas dit non. Jörgen le fixe, continuant l'exploration, les doigts jouent dans la toison, effleurant chaque parcelles de peau qui s'offrent à lui : les pectoraux, et autres muscles joyeux, un téton peut-être, même deux, la peau. Les joues des deux hommes se parent de couleurs vives et la main descend, s'arrête au niveau du nombril, n'osant s'aventurer plus loin et recommence de nouveau. Les yeux allant du visage au torse, du torse au visage.

Et puis, sursaut. Et d'un geste brusque Archibald se redresse, s'asseyant. Loupiot est déconcerté, s'apprête à s'éloigner, a-t-il mal fait ? Avant d'être rattrapé, caressé, rassuré.

Et ce cœur qui bat. Le rythme est-il le même que le sien ? Ecoute bien, concentre toi.
Là, la tête posée contre le torse, il respire doucement


Que dit-on déjà ? Ah oui. Merci Alphonse.
Archibald_ravier
Second jour d'août. Seconde journée passée en bord de rivière. Seconde journée d'oubli, ou de mieux aller.
Le soir, ils s'étaient encore retrouvés, entre Français, au bord de leur petit coin de rivière. Bouteille pour l'un, abricots pour d'autres. Secrets pour chacun. Éventés, pour certains.
Au jeu des non dits, personne n'est dupe, mais la façade est solide, et seuls les regards entendus la lézardent, quelques instants.
Ils partiront en même temps, et c'est guilleret qu'il emboite le pas de l'adolescent.
Pour observer son dos, et le bas de ses reins.
Les étoffes sont moins flatteuses aux hommes, c'est un fait. Surtout à ceux aussi fins. Une robe, ceinturée, offre toujours un bel aperçu de ce que l'on peut trouver dessous. La cambrure reste dessinée, les courbes, soulignées.
Là. Là, rien de tout ça. Une chemise. Voilà. Et même pas de nuque pour se consoler, les boucles sont là pour la masquer. Tant pis. La ceinture se resserre sur des hanches étroites et dessous, les braies offrent aussi peu de visibilité que la chemise. Il en sera quitte pour le rinçage d'yeux, et contraint de rester seul avec ses pensées.
L'adolescent s'en remet à lui pour lui expliquer les choses de la vie, sans même remarquer qu'il est aussi terrifié que lui.

Son blondinet, il avait été facile de l'aimer. Fauchés, la chambre et le lit étaient toujours partagés, sans équivoque. Comme souvent dans les auberges, comme beaucoup de pèlerins sans le sou. L'amitié s'était installée, puis l'amour, sans même y penser. Le désir, aussi, mais celui là avait toujours été refoulé. On ne désire pas les garçons. C'est mal. Il en étaient tous deux conscients. Ils en avaient tous deux envie. Puis, Mayeul était parti.

Devant lui, les boucles brunes luisent sous la lune alors que les portes de la ville se rapprochent. Crochet a été fait, et c'est mouflet bavant sur le bras qu'ils se présentent à l'auberge. Comme deux voyageurs contraints de partager leur chambre, où une seule était disponible, quand deux les attendaient à Dinan.
Clé tournée, porte poussée.
Voilà. Il y était. Il invitait un garçon à partager son lit.
Avec un beau petit chaperon, bien bavouillant, pas du tout décidé à dormir, agité, énervé par la chaleur de l'été. Un peau prétexte pour ne pas trop se toucher. Ne pas prendre de risque. S'en tenir aux promesses de la veille. De la tendresse. Pas d'amour. Pas de désir. Mais je veille ton sommeil.

Il s'avance dans la pièce au mobilier sommaire, éclairée par le clair de lune et une unique chandelle qu'il allume. Un lit convenablement confortable, plus qu'une paillasse en tous cas. Des draps qui ne serviront pas, été oblige. Là bas, un guéridon, dessus un broc d'eau et une bassine. Sous le lit, le pot de chambre. Dans un coin, un sac qui contient les maigres possession de l'Archivoyageur : une tenue de voyage de rechange, une tenue bien trop belle pour être portée, offerte par l'être aimé. A côté, une paire de bottes de voyage. Une malle contenant les affaires de Brynjar. Et au sol, une débauche de jouets offerts par un parrain ayant un peu trop gagatisé devant les échoppes du marché vannetais.

Il franchit l'espace en quelques enjambées, comme on se jette à l'eau.


Ferme la porte à clé, tu veux ?


Que dit-on, déjà ? Ah oui. Merci Alphonse.
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Gendry.
Deuxième jour, deuxième jour de joie.

Loupiot était heureux. Sur un nuage. Presque à chantonner en faisant ses tâches quotidiennes. La matinée l'avait cueillit d'un mot, puis l'avait vu grimper sur les branches d'un arbre, attendant patiemment. Le regard porté sur la nature et la ville qu'il contemplait , il espérait et rêvassait.
La soirée s’annonçait bien elle aussi. Ses amis étaient présent, Archichou aussi, que pouvait-on espérer de mieux ? Du vin et des abricots, plus les abricots que le vin, mais ça lui allait.

Et puis... La promesse d'une nuit à deux.. et demi. Brynjar sera là, c'est certain. Pire, ça ne dérange pas tant que cela le gamin, étant prêt à passer des moments avec lui voir à tenter de l'apprécier pour Archibald.

L'heure du coucher approche, une phrase à propos d'une catin brune est lancée, le gamin est piqué et s'avance en premier pour prendre le chemin du retour.
Une catin.
Va-t-il vraiment aller en voir une alors que la veille il lui disait ne pas ressentir de désir ?
Chut. Tais-toi Jörgen. Il n'a aucune obligation envers toi, il peut bien faire ce qu'il veut.
Alors il lance, bêtises, questions, phrases banales et douces.
Les deux sont terrifiés. Encore une nouveauté pour le jeune page. Dormir avec quelqu'un pour qui il en pince réellement.

L'escalier est monté et la chambre atteinte. Il laisse passer Archibald et le morpion, observant la pièce. Loupiot trouve joli la lumière crée par la lune, regarde le barbu, vert cherchant l'onyx réconfortant avant de reprendre son exploration visuelle. Des vêtements, très certainement ceux de l'homme et une tonne de jouets. Les lippes s'étirent en un sourire amusé alors qu'il fond un peu plus d'imaginer les deux jouer ensemble.

De nouveau, la voix s’élève dans le presque silence si l'on oublie le bébé.

Oui...

Jörgen s'exécute, fermant la porte à clef derrière lui pour s'avancer vers eux.

Tout ce que tu voudras Archibald, Loupiot ou Agneau est tout à toi.
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