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[RP] Dans son lit.

Archibald_ravier
Tout à toi, tout à toi, c'est bien gentil de dire ça, mais l'Archi se sent à nouveau Archicon : il ne sait pas quoi en faire, du loupiot. Ça l'arrangerait presque d'avoir un mâle alpha à la place de celui là ! Enfin... Presque, seulement.
Faudrait voir à ne pas lui ôter le ce qu'il pense être le peu de virilité qu'il lui reste.
La, quand même, ça serait bien de parler. Oui, bien.
Parce que ce silence là devient... pesant.


Fais... Hum. Comme chez toi.


Voilà, et je vais tâcher d'en faire autant, habitué que je suis de n'avoir pas de "chez moi" et de faire comme si j'y étais, partout.

Il pose le bambin au sol, au milieu de ses jouets. L'observe un instant, poings sur les hanches, et finit par passer sa chemise par dessus sa tête, puis se déchausser.
Les habitudes de l'époque voudraient qu'il dorme en chemise, chaleur et promiscuité avec un enfançon font qu'il préfère protéger certaines parties de son intimité.
C'est donc en braies qu'il va se débarbouiller, et laver le bébé, au corps défendant de ce dernier. Il rit, parle à l'enfant, lange, évite adroitement un jet de hochet, et finit par se relever.
Près du lit, il redresse un oreiller, s'y adosse, semi assis, enfant lové contre lui, menottes cramponnées aux poils. L'homme est un primate, mais seuls les nourrissons s'en souviennent encore. Une main soutient le petit fondement, l'autre passe nonchalamment dans les cheveux avant de se perdre à la nuque, en oreiller.

Les noirs cherchent les verts.
Alors, voilà. Qu'est-ce que tu fais, toi ?

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Gendry.
Loupiot attend et le silence règne. S'allonge. S'éternise.
Que faire ?

Faire comme chez lui. Cette grosse blague. Il se sent étranger. Intrus.
Jörgen observe le brun, observe le petit et vient s'installer dans un coin, retirant ses chausses et sa chemise.

Regarde moi.

Aller.

Puis pourquoi t'es aussi beau ainsi ? Pourquoi faut-il que tu sois si adorable et viril ? Espèce d'ours. T'es qu'un ours. Oui. A qui on veut faire des câlins, qui peut faire peur comme être rassurant. Et Merde.
Puis pourquoi t'es comme ça avec les enfants aussi ? Pourquoi t'es si chou Archichou ?
La ferme Loupiot.

Le gamin le regarde. Peut-être un peu trop. Mais il ne sait pas quoi faire non plus.
Alors il s'approche, tente de voir comment on lave un bébé au cas où. Puis, avoue le Jörgen, ce petit truc baveux n'est pas si horrible, tu le sais.
Alors il s'installe au pied du lit, à même le sol et attend, regarde, sourit et apprend.

Avant de lancer dans un petit sourire prunelles s'arrimant aux jumelles.

T'étais pas censé me laisser un bras toi ?
Archibald_ravier
Bah viens !

La main quitte l'abri de la nuque et le bras s'ouvre. Les onyx sourient.

Et attrape l'outre d'eau en passant. On avait ben dit que tu d'vais m'apporter des trucs non ? J'suis coincé !

Les noirs suivent l'avancée de l'adolescent. Beaucoup trop conscient de tout son environnement. Le bruit mat de ses pas sur le plancher. Celui de la musique, assourdie, des chants et des cris ponctuels de la grande salle de la taverne.
Il le regarde. On pourrait presque dire qu'il le dévore des yeux, s'il n'était pas aussi paniqué par ce qu'il lui arrive.
C'est vrai, aimer un garçon, passionnément, tendrement, et surtout, platoniquement, ça peut passer pour une erreur de parcours.
Mais alors, ce second pincement au cœur, ce garçon là, qui marche dans la chambre, que fait-il là ?

Il le regarde. Et s'interroge. Et le rouge lui monte un peu au cou, aux joues. Il se penche un peu, à peine. Il souffle la chandelle. Sur son torse, ça roupille presque, et il n'ose absolument pas remuer d'un orteil.
Il le regarde. Il est beau, putain. Les dernières rondeurs de l'enfance marquent encore un peu les joues, mais l'ossature fine et le corps svelte, la délicate ligne de poils qui relie le nombril à la ceinture de ses braies.
La lune qui nimbe sa peau claire de nacre.
Oh, bordel, Archibald, tu ne vas quand même pas devenir romantique avant l'heure ?

Viens, donc, dit le bras ouvert. Viens te blottir contre moi. Viens que je veille sur ton sommeil. Viens, que je dorme enfin.
Viens, parce que je ne sais pas quoi faire. Viens, parce que je me sens con.
Viens. Dormons jusqu'à demain.
Ou pas.
Je ne sais pas.
Mais viens.
Fais quelque chose. Dis quelque chose.
Parce que là, moi, je ne sais pas.

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Gendry.
Ne le dis pas deux fois !

Puceau se redresse et lui sourit, commence à s'approcher avant la demande.

Ah oui, c'est vrai.

Il hoche la tête, coulant un regard sur les deux, attendri. Jörgen s'avance dans la pièce, évite les jouets, silencieux et nonchalant, en apparence en tout cas. Il sent les onyx sur lui, et rallonge son temps, offre son corps au regard. Il aime l'idée de lui plaire un minimum réchauffe son bas ventre, il sourit et attrape l'outre tandis que le page fait demi-tour et revient aux côtés d'Archibald.
Le torse n'est pas bombé, le gamin n'a pas besoin de se cacher, ni même de vouloir paraître mieux, il ne ressent pas ces besoins.

Alors Loupiot lui sourit, ce sourire tendre qu'il n'adresse ses derniers jours qu'à lui. Ou bien lorsqu'il parle de lui, au choix.

Et puis bam. Un jouet. CE JOUET. Le foutu jouet qui traîne par terre, le gamin à marché dessus. Le bois résiste. Le pied lui... C'est une autre affaire.

A...Aie....


Le petit ravale un sanglot, larmes aux yeux, il ne peut crier, le petit dort. Et mi-claudiquant, mi-boitillant il rejoint l'Archichou.
Alors Archibald, le petit dans toute sa sensibilité, il te plaît toujours ?

L'invitation du bras tenant toujours il vient s'y nicher après s'être hissé sur le lit. Le corps fin revient contre son compère plus musclé et y trouve refuge. Refuge au cauchemar, refuge au foutu jouet qui lui a éclaté le pied, refuge à la tendresse.

Jörgen lui sourit, le vert venant regarder le noir alors qu'il s'installe contre, posant sa tête où il peut, une épaule, un bout de torse. Il prend le temps, respire le citron/cèdre et sûrement un peu d'odeur virile, après tout, ils sont en plein été, en fin de journée. Et enfin, lève le visage pour voler un baiser au coin des lèvres.

Je suis bien là... Pas toi ?

Avant d'ajouter, regard déviant sur la machine à bave endormie.

Il dort ? Tu veux dormir ? Faire quelque chose ?
Archibald_ravier
S'il lui plait toujours, alors qu'il chouine pour un petit bobo à son orteil ?
C'est pire : il lui plait encore plus.
C'est qu'Archibald ne se sent vivant que lorsqu'il protège quelqu'un de plus faible que lui.
Mayeul. Isaure. Dana. Brynjar. Jorgen.
Mais protéger un garçon, il le sait depuis un an, c'est encore plus exaltant.
Jörgen.

La main plonge aux boucles brunes, et masse le crâne, machinalement. Cette envie dévorante de toucher l'autre, de l'avoir à portée de main, cette envie au creux de la poitrine, ce besoin de contact, c'est si déconcertant.


On s'habitue jamais à éviter les jouets. J'm'en prends au moins un par jour.

S'il est bien ?
Ouais. Il est putain de bien. Il n'a pas été si bien depuis... Non, il n'a jamais été si bien, en fait. La porte est fermée, à clé. Ils peuvent s'assumer. Il n'a jamais su le faire, avant.
Entre ces quatre murs là, en silence s'il vous plait, pour ne rien risquer, ils peuvent être ce qu'ils sont. Des garçons qui aiment les garçons.
Main glisse des boucles pour se poser à la nuque, effleurer le lobe de l'oreille du bout du pouce, remonter pour écraser une larme au coin de l’œil.


Il dort ? Tu veux dormir ? Faire quelque chose ?


Je suis coincé, Petit Poulet.


Brynjar avait tressailli au cri, mais pas ouvert les yeux. Les petits poings s'étaient resserrés sur la toison brune, et l'Archigaga n'osait plus remuer d'un poil. Sauf pour caresser le cou à son autre bras. L'épaule. La clavicule. La ligne de la mâchoire. Tout ce qu'il est possible d'atteindre au bout des doigts d'une seule main.


Tu peux dormir, Poulet.

Dors, je veille. Dors, je repousserais les rêves noirs de tes nuits. Dors. Laisse moi veiller ton sommeil.
Dors, je tiendrais les démons à distance. Dors, ma main à ta nuque et mon souffle à ta bouche, dors, et rêve, encore.
Viens, là, reste contre moi.
On se moque d'aout, on se moque de la moiteur, on se moque de la sueur, tant qu'on a la langueur. Tant que j'ai ta langueur, là, ton sommeil contre moi.

Cette nuit là, rien ne vint froisser les draps.

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