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[RP] Aller simple dans la nitée du Corbeau

Sancte
La décision avait été difficile à prendre, néanmoins, ils avaient couci-couça tous facilement cédé au chant des sirènes, contre lesquelles il est souvent vain de résister. L'horizon d'une activité plus intense, d'une autonomie plus large, de perspectives plus avancées, et d'action régulière avait fini par écrouler leur appréhension. Ils avaient donc choisi.

À l'approche de la citadelle, il esquisse un souris si équivoque qu'aucun interprète n'aurait su le traduire. Ceci considéré, vu l'intendance qui les accompagne, ils semblent partis pour rester au moins quelques jours. L'objet de leur visite avait sans doute déjà été éventé : ils sont venus prêter main-forte à l'ordre du Corbeau, alors qu'il n'avait jamais cessé d'être leur allié contre leurs adversaires depuis la fronde. Fourbus, ils avaient traversé la France et ne rêvaient que de s'allonger, mais cela devait attendre. Place à l'heure des présentations diffuses et des tractations qui renverseraient à coup sûr le cours de leur vie. Car de Bouillon partiraient certainement plusieurs courriers de démission, la mère des freux élargissant ainsi sa mesnie de nombreux petits volatiles.


« Voilà, nous y sommes. Je ne sais pas encore quel accueil nous aurons, aussi, essayez de vous tenir et d'avoir bonne mine, please. »
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Kheldar
La décision avait été précipitée, comme chacune de celles qu'il prenait d'ailleurs. N'avait il pas fait construire une Caraque de guerre sans savoir s'il avait le pied marin? Cela ne signifiait pas pour autant que ses décisions étaient prises à la légère, le métier des armes au service de la royauté, il le pratiquait depuis plusieurs années de diverses manières et sa fidélité n'était pas amoindrie malgré son apparente désinvolture.

Cette fois il avait suffit d'une conversation avec le Prince pour que quelques minutes plus tard il se decide à prendre la route à ses côtés, sa plus fidèle amie faisant également partie du voyage. De la Prévôté de Paris, aux Yeux d'Hadès, et maintenant un Ordre de chevalerie, la vie avait le chic pour rassembler l'efficace binôme.

La chevauchée fut longue et éprouvante, les étapes peu nombreuses, mais tous souhaitaient arriver le plus rapidement possible en espérant secrètement jouir d'un confort à l'arrivée.

Vêtu de ses atours de cuir noirs, le Capitaine des Vaisseaux du Roy observait la citadelle, penché sur sa scelle en flattant distraitement le flanc de sa monture.

Aux dires de Clichy, le colosse se contenta d'acquiescer en se redressant. Il n'y avait qu'une seule première impression. La fatigue attendrait un moment plus propice pour se manifester.

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Julien1
Parti il y a si longtemps d'une paisible et confortable Guyenne, à la poursuite d'une chimère tout d'abord, d'un idéal quoi qu'il en fut, d'un foutu besoin d'aventure au bout du compte, Julien, ne fut réellement déçu de rien, car il avait trouvé en cours de route, en trois femmes, une très charmante motivation, une odieuse confirmation, et une bénéfique émancipation, enfin.

Oh, pour sur, il ne pesait pas bien lourd dans cette équipée et ne se faisait aucune illusion quant à son avenir. Simple volatile, pigeon pour certains, freux de base, sans doute, il était animé d'une frénétique envie d'instruction et d'une loyauté éprouvée de longue date.

Aussi, quand le capitaine vint le trouver, il ne vit pas le récit d'un fabuliste vantant, qui les qualités d'un corbeau freux, qui celles d'un homme.
Il ne considéra que la gratitude que l'on ait pu penser à lui, et offrit en retour son enthousiasme.

Tournant le dos à l'histoire, perché sur tout ce qui en subsistait, sa vieille Ishtar, jument fidèle, il chevauchait au côté de ses compagnons des derniers mois.

Un ultime méandre, la tumultueuse Sémois s'ouvrit devant la citadelle de Bouillon....

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Loyse.
Pas un mot n'était sorti de la bouche de Loÿse le long du trajet, écoutant les uns et les autres discuter de l'avenir qui leur tendait les bras.
Elle, avait simplement suivi Sancte n'étant en confiance qu'avec peu de personnes et le Prince de Clichy en faisait partie.
Sa vie avait été bouleversée il y a quelques temps et elle se devait de la prendre en main. Etre née avec une cuillère en argent dans la bouche ne la condamnait pas à vivre dans les salons feutrés ou les alcôves parisiens. Grand bien lui fasse !
La jeune fille était du genre hyperactif et la proposition du Von frayner lui avait plu. C'est donc en écuyer du Prince qu'elle se présenterait à Bouillon.
Son regard se posait sur furtivement sur ses compagnons de route. Elle avait alors acquiescé aux paroles de Iohannes et attendait sur sa monture la suite des événements.

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Axelle
Lâcher un poste plutôt peinard niveau responsabilités, mais portant en lui en certain prestige, pour aller se fourrer dans une aventure sans savoir vraiment ce qu'elle y trouverait, ce qu'elle pourrait y faire ni qui elle pourrait rencontrer avait de quoi surprendre. Pourtant, la manouche n'avait que peu hésité. La nouveauté, un brin d'inconnu, même si elle devinait déjà qu'il lui faudrait aiguiser ses couteaux, avait de quoi la motiver et la tirer de l'apathie dans laquelle elle avait tendance à se laisser engloutir ces derniers temps. Une possibilité ultime de faire quelque chose de sa vie sans se lasser trop rapidement ? Certainement.

Du moins, la longe de son noir frison en main, la mine fatiguée, c'était la chance qu'elle avait décidée de s'offrir.

Arrivée en vue de la citadelle, son regard noir glissa vers ce possible nouvel horizon, un léger sourire remontant le coin droit de sa bouche. Se tenir disait Clichy. Aussi, en bon petit soldat, elle se pencha et de la manche de sa chemise blanche, astiqua le cuir de ses bottes, avant d'épousseter sa manche sur ses braies noires, avant d'épousseter ses braies de sa main. Un instant lui vint en tête l'idée lumineuse d'épousseter à son tour sa main sur le large dos d'Eddard. Mais y renonçant dans un sursaut d'infinie sagesse, elle frotta sa paume sur le cuir de ses bottes. Observant le résultat un brin dubitative, elle releva le museau vers le Prince et la mine morveuse, souffla doucement.


Je veux bien tenter de me coller un air angélique sur la trogne pour l'occasion, mais je doute que ça ait l'effet escompté.
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Anne_love
Rejoignant le groupe, la cavalière fit arrêter son alezan. L'animal, les naseaux frémissants, faisait preuve de nervosité. D'une main réconfortante, Anne lui flatta l'encolure et se redressa pour observer les alentours et les personnes à ses cotés. Sans aucune hésitation, sa réponse avait été positive à la requête de Sancte. Un nouvel horizon, de nouveaux choix, il n'en fallait pas plus pour la brune -qui n'aimait pas la routine- pour accepter sans sourciller.

Sa maison, cela faisait bien des mois qu'elle ne savait plus si elle en avait une, la route était devenue sa nouvelle demeure, rien de dérangeant en somme. A cette pensée elle haussa imperceptiblement les épaules.

Il fallait bien se tenir, c'était le mot d'ordre. Sauvage sortit un chiffon d'une sacoche sur le flanc de son destrier et épousseta comme elle le pouvait son armure. Chose faite, elle remit de l'ordre dans sa chevelure brune et se parât d'un fin sourire.
Gnia
Le cortège qui avançait vers Bouillon n'était pas passé inaperçu. Si l'on apercevait les voyageurs isolés de loin, la forteresse permettant une visibilité sur les alentours importante, la poussière soulevée par l'équipage qui accompagnait le Prince de Clichy crevait tout bonnement l'oeil.
Si la Duchesse s'attendait sous peu à sa visite, elle ne l'avait pas attendue si tôt.
Mais repérer toute ce petit monde alors qu'ils étaient encore loin avait permis de faire préparer de quoi recevoir visites en nombre.
Le corps de garde à la Porte de France avait été prévenu pour qu'on les laisse entrer en la citadelle. L'avant poste de la forteresse également. Les corbeaux avaient été invités à venir à la rencontre des visiteurs et à les guider jusqu'à la cour de la forteresse.

Pour sa part, la Duchesse de Bouillon avait veillé à ce que les écuries soient prêtes pour recevoir les montures harassées des voyageurs, à ce que les cuisines préparent de quoi nourrir les troupes, et l'on recevrait dans la vaste cour du château.
Le temps était clément et le permettait. Et la forteresse n'était pas construite pour recevoir et loger mais pour tenir un siège. Austère et au confort sommaire, la forteresse avait été bâtie pour la guerre et non pour l'agrément. Et si une ondée venait troubler les plans de la Duchesse, il restait toujours la caserne où l'on pourrait se replier.

La Saint Just se tenait donc dans la cour, juste à l'entrée de la Tour des Corbeaux, et son regard bleu sombre supervisait les préparatifs lancés à la hâte pour recevoir les visiteurs du jour.

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Agnès de Saint Just ~ Ne pouvant se corriger de sa Folie elle lui donnait l'apparence de la raison.
Elwin_von_frayner
Pour la brunette, la décision avait été prise sans même y réfléchir. Ce serait un grand oui !
Décision qui avait été bien facile à prendre et ce à plus d'un titre :


1) Bien qu'ayant suivi son père durant la dernière campagne angevine, jamais elle n'avait réintégré la Garde Royale.

2) Les roys et les reynes sont éphémères. Il y a ceux que l'on a honneur et fierté à servir, et il y a ceux que l'on subit. Elle n'aimait pas subir mais choisir ses chaines.

3) Bouillon rayonnait encore à ses yeux de la grandeur de ce roy balbuzard qu'elle n'avait pourtant fait qu'escorter de Bourgogne jusqu'en Comté Toulousain mais qui avait marqué son jeune esprit et pour lequel elle avait pris les armes sans hésiter.

La fidélité chevillée au corps pour peu qu'elle l'accorde, elle savait pouvoir s'engager dans cette nouvelle aventure. Au nom de Bouillon elle pouvait prêter serment avec la certitude de ne jamais faillir tant que ce serment ne desservirait ni son père, ni sa suzeraine. Jamais elle n'aurait pu prétendre à cela devant un roy qu'on lui aurait imposé. Tête de pioche ? Sans nul doute...
Ou peut-être savait-elle exactement ce qu'elle voulait, ou plus exactement ce qu'elle ne voulait pas. Et si beaucoup la disaient angélique, elle savait qu'il n'y avait pire démon pour peu que l'on s'attaque à ce à quoi elle tenait et croyait.

La seule question qui venait tarauder son esprit, était de savoir si elle serait digne d'en être. La dernière nuit passée sur la coque qui les menait à Toulouse l'avait conduite à cette conclusion : elle irait trouver le chef du clan pour poser ses conditions à son intégration car elle voulait aussi un engagement de sa part. La promesse, lorsqu'il la connaitrait, de ne la garder que s'il l'en jugeait digne.
C'est donc le plus sereinement du monde, forte de ses convictions et ravie de cet avenir radieux qui semblait se profiler, qu'au milieu d'un groupe de cavaliers, elle entra dans la citadelle.
Un regard balayant les lieux la rassura pleinement : ce n'est pas icelieu qu'on l'obligerait à porter jupons !

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Lenu
Il y a déjà quelques lunes que la jeune Bretono-Italienne ou Italiano-Bretonne- au choix-, s'était vu arrachée à son tranquille ramassage de simples à la serpette et tout et tout au détour d'un chemin Poitevin. Où plutôt était-ce derrière un verre de vin, face à un Grisonnant vêtu d'une armure la mettant étrangement en confiance, la bombardant de questions et qui paradoxalement installait le mal' aise par des silences en disant longs.

Toujours est-il qu'elle avait accepté de le suivre tant il l'avait convaincue. Un simple échange de bons procédés, un genre de pacte -avec le Diable ?- , et surtout une promesse qu'elle apprendrait bien plus avec eux que toute seule. Et oui, car la jeune brunette du haut de ses seize ans, avait abandonné le couvent, refusé le retour au foyer parental et décidé de parcourir les contrées empreinte de l'euphorie qu'amène la liberté soufflant dans ses mèches rebelles. Et l'euphorie est vite retombée quand il a fallut remplir l'escarcelle pour se nourrir et se loger.

Ici elle ne connait que lui, puis Anne et Julien avec qui elle a voyagé jusqu'en Anjou et avec qui elle a partagé les contusions d'un brigandage sournois. Les orbes sombres détaillent les compagnons inconnus, l'esprit admire le groupe hétéroclite fidèle au Capitaine et le corps dodeline au rythme de son cheval mêlé au cortège. Jusqu'à l'arrêt de celui-ci, et de son regard sur le colosse devant elle et la pensée que son cheval doit être à plaindre de supporter une telle masse, l'effleure. Un léger sourire amusé se dessine à l'idée de lui proposer un onguent apaisant les courbatures pour sa monture, puis s'efface aussitôt aux paroles du Capitaine.

Le regard aussi noir que les corbeaux qu'ils viennent visiter, se lève sur l'enceinte qui n'a pas du tout l'apparence d'un château accueillant réceptions et bals à froufrous. L'épaule se hausse, "bien se tenir"... Elle ne voit pas du tout de quoi il parle, ou peut-être de ses insolents jeux de mots autour du "bouillon" étant donné qu'elle ne savait pas que c'était le nom d'un Ordre de Chevalerie...

Puis elle ronchonne intérieurement, bonne mine blablabla... ben voyons, avoir bonne mine après avoir fait Bretagne-Poitou-pifpaf baston et vidage de fontes-Anjou-Poitou- jusqu'ici !

Bref, elle est là. Parce que le Capitaine a estimé que le petit oisillon qu'elle est, est digne d'accepter une nouvelle aventure à leurs côtés.
Gnia
Ainsi donc la troupe hétéroclite avait fini par rejoindre la non moins éclectique équipe qu'ils avaient pour projet de grossir.
La Saint Just s'était portée au devant de la cavale du Prince de Clichy et l'avait salué à peine eut-il posé la botte au sol.


La bien venue à Bouillon, Iohann.

Elle s'apprêtait à le guider vers le cercle de bancs autour d'une table que l'on avait disposés et dressée à l'ombre de la Tour d'Autriche lorsque...
Et bien... Evidemment, il plut !

La maîtresse des lieux eut tôt fait de donner ordres pour que tout soit prestement déplacé à l'intérieur du bâtiment à droite de la cour et tous furent invité à s'y engouffrer pour que la rencontre prévue au sommet puisse finalement se tenir à la caserne.

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Agnès de Saint Just ~ Ne pouvant se corriger de sa Folie elle lui donnait l'apparence de la raison.
Sancte
« Agnès, nous vous remercions pour votre hospitalité en nous permettant d'échapper à la justice sauvage du Grand Juge qui semble désirer nous châtier pour nos - nombreux - péchés en nous voulant trempés jusqu'aux os. »

Malgré la lourdeur de l'air, il est clair que le climat Champenois n'avait pas grand chose à voir avec celui du littoral méditerranéen et que la cour de la forteresse de Bouillon était dans l'impossibilité d'égaler l'hospitalité des jardins d'Eyrignac. Il accueillit donc la perspective de s'abriter dans la caserne avec soulagement. S'il était venu à la Duchesse l'idée de les maintenir dans la cour contre les inclémences du ciel, il est évident qu'il aurait été à deux doigts de la vouer aux gémonies, sans aucun regret. Les grilles s'étant affaissées derrière eux, il fit signe à ses suivants de pénétrer dans le lieu-dit avant qu'il ne soit trop tard et ainsi éviter de les laisser imbibés au grand air. Ils entassèrent donc initialement leurs effets dans la remise et emportèrent les chevaux à l'écurie sans pouvoir éviter une certaine pagaille et une organisation un peu gauche pour ce que les lieux ne leur étaient pas totalement familiers. Ainsi, lentement mais sûrement délestés de leurs biens matériels, ils finirent par se réfugier dans la bâtisse. Mais il savait que tout le monde ne se sentirait pas forcément à l'aise et qu'ils refuseraient pour beaucoup à sortir de leur réserve et à prendre la parole de façon spontanée. Pour les plus jeunes notamment, il était difficile d'aller contre un manque d'assurance lié aux maladresses de l'âge.

Pour sa part en revanche, il se sentait déjà chez lui. Agnès de Saint-Just était devenue de ces rares amies avec laquelle l'éloignement et les longues séparations n'occasionnaient que peu d'incidence sur le naturel et la spontanéité de leurs rapports. De surcroît, voilà déjà de longues années qu'il lui avait promis fidélité, conseil, & aide armée, sans jamais que cette promesse ne soit par lui vécue comme un poids. Aussi, à l'intérieur du casernement et les pieds au sec, ils pouvaient désormais librement s'étendre sur un transat l'objet de leur visite.

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Asophie
    C'était la dernière à descendre de sa monture, perdue dans ses rêveries et sa contemplation du ciel un peu trop gris. La belle jument sombre qui aurait pu se sentir chez elle si elle avait déjà un jour foutu les sabots dans cette campagne trop verte secoua la tête, probablement heureuse néanmoins de trouver foin et abri, mais la vicomtesse se garda bien d'en faire autant malgré l'empathie qui la liait au bel animal, plaquant un sourire fatigué sur son visage. L'évanescente brune qui n'était plus que l'ombre de son passé retrouvait ici une part de ses passions et de son histoire en la personne de la l'altière Saint-Just, haïe autant qu'admirée, et que des secrets de dames avaient liées l'une à l'autre, dans un temps que les moins de vingt ans ne pouvaient pas connaitre...

    De quelques pas encore un peu lents, elle franchit la distance qui la séparait de l'abri indiqué par la maitresse des lieux et se fendit d'une révérence devant la multiple titrée, serrant les dents pour cacher les quelques douleurs que son corps épuisé lui braillait en dedans :


      Votre Altesse...


    La tête lui tournait un peu mais une joie improbable venue de loin anima son esprit et le sourire qu'elle arborait s'était un instant illuminé d'une sincérité vive.

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Belisaire
Il n'avait pas offert beaucoup de résistance à sa marraine. Et le moins que l'on puisse dire c'est que son passage à la garde n'aura pas laissé un souvenir impérissable tant l'inactivité l'avait habité. Face à sa proposition il avait suivi tout le cortège en se disant que le temps du questionnement et de la réflexion serait pour les jours à venir. Avouons le, Bélisaire ne connaissait rien à ce fameux Bouillon. C'est donc profil bas et en bon suiveur qu'il fit le voyage pour se rendre compte au final que leur destination était une citadelle des plus imposantes. Restait à savoir qui y résidait tout en faisant bonne mine. Il esquissa un sourire suite aux propos d'Axelle puis porta son attention aux évènements à venir en se mettant légèrement en retrait. Le grand Maitre de France !!! Ici ? Son étonnement était à la hauteur de son ignorance, fort grande au demeurant. Il pesta intérieurement de ce fait et emboita le pas de la troupe.
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Simeon.charles
Bouillon entre terres de France et terres d’Empire. Terre disputée, enviée, attaquée et parfois alliée. La forteresse qui dominait la Sémois était le "Nid des Corbeaux". Les chevaliers qui vivaient en ces murs étaient réputés tant pour leur côté rustre et guerroyeur que pour leur côté "jusqu'au boutiste". Dijon, Baden ou encore la Sicile comptaient parmi les provinces ou pays qui avaient pu voir cette double facette.

Au sommet de la première grosse tour défensive se tenait un vieux corbeau. Mine fatiguée, barbe épaisse et grise, un œil vert l’autre caché par une vieille fronde. Les cheveux mal-coiffés tombaient sur ses épaules plutôt larges. La tunique noire qu'il portait aurait pu faire passer l'huguenot pour un moine inquisiteur s'il n'était pas flanqué d'une épée "étripe-chat".

Le vieux banneret guettait au loin les bannières qui s’avançaient. Clichy approchait et il était accompagné des hommes qui avaient participé au sac d’Angers. Bien qu'ils ne les distinguait que mal, il pouvait reconnaître quelques visages

Siméon s’appuya un peu plus sur la béquille, qui l’aidait à se déplacer quand il n’était pas guerre, afin de faire demi-tour jusqu’à l’escalier. Il souhaitait aller à leur rencontre afin de voir de quoi il en retournait.

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Calico
Agnès avait évoqué la venue de Sancte ainsi que d'autres personnes de son "groupe". Calico s'était demandé combien de personnes. Un, trois, douze, cinquante?
Elle ne donnerait pas sa cellule, ça s'était sûr. A la limite, vraiment à la limite, elle la partagerait mais limite alors. De toute façon ce n'était pas une chambre luxueuse, ni même grande mais le coté ascétique lui allait très bien.

Elle entendit un remue ménage au sein de l'Aire des Corbeaux. Seule dans une salle d'armes avec un bâton, à s'entrainer, elle trouva celà étrange qu'ils arrivent si vite alors qu'elle pensait qu'il s'agissait de quelques semaines. En sueur après un entrainement intensif, elle s'arrrêta. Même si elle n'était pas bégueule, elle devait tout de même essuyer la transpiration de son visage et changer de chemise. Le Chevalier représentait les Bouillon et elle ne pouvait pas arriver complètement en friche avec une odeur de fennec faisandé.

Le temps qu'ils pénétrent par le pont et qu'ils traversent jusqu'à la cour pour donner leur chevaux, elle serait déjà prête dans la salle où devait avoir lieu la réunion. Elle se hâta toute fois car la forteresse n'était pas petite, et elle devait traverser des tas de corridors.

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