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[RP] Et la Semois vit à nouveau naître des Corbeaux.

Sancte
Vu la profonde terreur, plus ou moins habilement dissimulée, qu'inspire la Sémoise devant laquelle ils se sont tous arrêtés, il connaît une Duchesse qui va être habillée pour l'hiver ... ce qui semble de circonstance. Contre mauvaise fortune bon cœur, il esquisse malgré tout un souris au milieu des néo-freux craintifs mais ne dédaigne l'appréhension d'aucun d'entre eux qui après avoir été écroulés de fatigue finiraient certainement pour beaucoup transis de froid et d'effroi suite à une hydrothérapie de choc. Prévenu la veille que quelque chose de ce genre allait advenir, il avait emporté avec lui la balle contenant les rêches mais chaudes couvertures de voyage, dans la crainte que le froid n'affaiblisse d'une façon trop rigoureuse les corps les plus fragiles. À tout prendre, il préférait encore finir borgne plutôt que de ressentir l'impuissance de l'homme face à une vilaine pneumonie, puisque la maladie lui suscitait plus de crainte que tout le reste.

« Oui alors en réalité, ne commencez pas à m'interroger, je n'en sais pas plus que vous au sujet de tout ceci. À moi on m'a parlé de folklore ... »

Et on lui a dit d'amener des vêtements chauds surtout, d'où les couvertures, mais il ne veut pas les effrayer plus que de raison.

« Attendez-vous donc à un bal hérité des Francs, des Celtes, des Gaulois, ce que vous voudrez. Du type ...

Un pas à droite !
♪♫Dzoing dzoing♪♫
Un pas à gauche !
♪♫Dzoing dzoing♪♫
Les uns avancent !
♪♫Dzoing dzoing♪♫
Les autres reculent !
♪♫Dzoing dzoing♪♫
Saluez-vous, donnez-vous la main !
♪♫Dzoing dzoing♪♫
Tirez-vous, les moustaches ?!?
♪♫Dzoing dzoing♪♫


Ouaiiis, je sais, en fait pour les femmes, quand elles sont pas Lusitaniennes, ça marche moyen. Mais bon, forcément, ça a dû être adapté depuis. »


Car à l'époque, les bonnes femmes, ça savait rester à la maison et faire la cuisine. Pas vrai Casas ?
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Kheldar
[Le 20 mai 1465 Aux abords de la Semois]

Une nuit courte, non point troublée par une intense réflexion sur son engagement, de cela il n'avait plus besoin pour s'en convaincre. Il s'était simplement couché tardivement, restant au possible au dehors pour s'imprégner des lieux, et réglant ses affaires à distance par relations épistolaires. Saint Just ayant évoqué une possible mission en Touraine, où était depuis quelques jours stationnés son Black Bow et son fidèle équipage, il s'était hâté de les prévenir pour qu'ils soient mobilisables en cas de besoin. Le hasard avait fait qu'il avait choisit de s'installer en Touraine juste avant de prendre la route avec Clichy. Une aubaine!

Il était à présent rassemblé avec les autres, postulants et membres et l'Ordre du Corbeau, vêtu comme la veille de ses sombres atours qu'il affectionnait lorsqu'il officiait comme mercenaire, il y a déjà tant d'années.

Bonjour, je suis Eddard Lablanche d'Abancourt, arrivé fraîchement avec la compagnie du Prince Sancte

M'est avis que question fraicheur... on sera servit sous peu, fit il en lorgnant d'une oeillade noire la Semois

Mince alors, il avait beau avoir du sang nordique, la pneumonie le guettait autant qu'un autre!
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Axelle
Le moins que l'on pouvait dire était que les mots de la jeune Elwin ne rassurèrent pas franchement la manouche tant la Von Frayner n'avait guère l'air plus rassurée. Cependant, reconnaissante de l'effort, la manouche lui sourit, peignant comme elle le put sur son visage un air plus détendu. Air plus détendu qui se cassa aussitôt la figure en entendant le Prince fredonner une chansonnette. Si chez certains, cela n'aurait rien eu d'anormal, chez Clichy, cela prenait des airs d'alarme aiguë tant il n'était pas coutumier de la chose, à moins d'être rond comme une queue de pelle, et encore. Ouvrant de grands yeux, il ne faisait plus aucun doute que quelque chose de vilain, de très vilain même, les attendait au tournant. Si elle croyait sans mal le Prince lorsqu'il annonçait ne rien savoir, elle avait appris au cours des années passées à ses côtés que ses intuitions tombaient rarement, voire jamais, à côté de la plaque.

Aussi, tout en sifflotant la rengaine l'air de rien, dans un dandinement de canard bien loin de son habituel chaloupé plein de soufre, elle esquissa d'étranges pas de danse, composés d'un pas en avant, mais surtout de deux vers l'arrière. À cette cadence, elle ne serait pas hors de danger avant des lustres, mais détaler à toutes jambes n'était pas forcément une bonne idée, bien qu'elle ne fut pas plus mauvaise que d'attendre que le ciel leur tombe sur la tête.

Clichy, ramenez-moi chez moi, s'il vous plaît. Promis, j'apprendrai à cuisiner, et pas seulement le hérisson, et j'apprendrai même à broder !

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Maupileth
Le chevalier vigneron arriva de sa Bourgogne natale. Cela faisait un bout de temps qu'il n'avait revu la Semois, cet affluent de la Meuse où il avait trempé son cul en plein hiver.
Il sourit en pensant au moment où ses bourses étaient devenues bleues par le froid.
Du haut de son destrier, il regardait en contrebas, près de la rivière, le camp monté. il reconnaissait au loin Siméon, Agnès de saint Just, Calico, Sancte, Ishtara, Maxine, la Von frayner et toute la bande de joyeux et sanguinaires Corbeaux. Un coup de talon dans les flancs de son cheval et il descendit vers la troupe.


Bien le Bonjour Siméon !

Puis s'inclinant :

Bien le Bonjour votre Altesse.
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Lenu
Au fur et à mesure des arrivées, elle hoche quasi mécaniquement la tête, l'esprit et le regard noyés dans les eaux grises. La crainte de l'eau ne lui est pas familière vu qu'elle aime se baigner dans les rivières, fleuves et même l'océan. Mais là... A voir la mine réjouie des Bouillons, cela sent l'anguille sous roche ou baleine sous gravier, au choix. La tension devient palpable parmi la von Frayner team et l'atteint de même. La missive de Siméon invitait à assister à l'épreuve du bain pas à y participer mais là, alors que le nez se fronce doucement alors que le Capitaine pousse la chansonnette, le doute l'étreint. D'ailleurs elle rejoint doucement ce dernier et lui glisse.

Vous aviez bien rit alors que je ne connaissais pas Bouillon lors de votre proposition et que j'usais de jeux de mots. Donc. Vous saviez pertinemment que nous serions amenés à boire le "Bouillon" ?

Pas qu'elle soit d'une petite nature, aucunement chétive ni maladive, ni habituée au confort depuis que son père l'a punie en l'envoyant au couvent. Disons qu'il n'est jamais agréable de prendre un bain glacé de ce temps là, avec ce petit vent malingre qui risque bien de mettre à l'épreuve la résistance de tout un chacun. Après, c'est une magnifique stratégie pour recruter des éléments sains. Genre, tu crèves t'es pas apte. Elle aurait su, elle aurait préparé une huile à base de camphre pour se frictionner après le bain afin de raviver la chaleur du corps. Surtout qu'à Toulouse elle a su faire affaire avec un marchand Alexandrin qui lui a vendu épices et produits dont le camphre.
Anne_love
L'aube commençait à poindre quand un messager volatile l'a tira d'un sommeil sans rêve. Une missive d'adoubement était l'objet de ce réveil matinal. Les yeux encore embrumés, la brune en lut la teneur et se prépara du mieux qu'elle le put.

Fraîche et en forme, Anne arriva aux abords de la Semois. Elle avait hâte de découvrir ce fameux bain. Cependant vu le temps, elle n'enviait nullement ceux qui allaient faire trempette. Elle en frissonna d'avance.

Sauvage arriva enfin, mit pied à terre, attacha son cheval et salua tout le monde.


Vôtre Altesse. Elle s'inclina légèrement devant Agnés en lui offrant un fin sourire
Messires, Mesdames. Bien le bonjour.

Les salutations faîtes, elle attendait à présent la suite des événements.
Meladius
Il avait reçu l'invitation du borgne. Brève, laconique, concise,...borgnesque quoi. Il s'était habillé et avait rappliqué fissa.
Enfin fissa, il était passé voir le vicomte avant.


Quelle tenue?

Chemise!


Laquelle, celle de lin, celle de soie ou celle d'acier? Il n'avait pas insisté, et était retourné se vêtir plus légèrement. Puis il était parti rejoindre tout le beau monde près de la rivière surement glaciale, comme à l'accoutumée. Il salua la Duchesse, et tous les accompagnateurs présents, ayant un petit mot à ceux qu'ils connaissait, étant sur la réserve pour ceux qu'il ne connaissait pas encore.
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Gnia
La Sauterelle, comme prévu eut tôt fait de les rejoindre et aux remarques de ses compagnons sur ce réveil aux aurores, la Duchesse esquissa un fin sourire avant de conclure.

De toutes façons, c'est la tradition.

Et depuis la forteresse et ses alentours se poursuivit cette bien étrange migration qui vit lentement mais sûrement se peupler la rive où Agnès, Siméon et Calico se tenaient encore seuls quelques instants plus tôt.
Elle saluait d'une inclinaison de chef ou d'un discret sourire les membres de l'Ordre et ceux à venir qui les rejoignaient.
Si elle fut agréablement surprise de réaliser que la troupe qui était arrivée la vieille soit là, quasi au complet, malgré la fatigue du voyage et le peu de sommeil, elle n'en montra rien. Les discussions allaient bon train sur ce qui serait réservés aux adoubés et intronisé du jour parmi les nouveaux venus et ceux qui étaient passé par le rituel se réjouissaient plus ou moins discrètement que ce qu'ils avaient endurés soit à présent enduré par d'autres.

Agnès laissa chacun mariner dans son jus encore un moment, puis elle hocha la tête à l'adresse des deux bannerets qui la flanquaient, signal muet d'un début imminent.

Elle se posta non loin du pupitre que le héraut allait rejoindre sous peu, hésita un instant sur l'éventualité de donner quelques explications sur ce qui allait se dérouler à leurs invités, et d'un léger haussement d'épaule, décida que finalement non.

Elle s'adressa alors à Calico, à voix haute.


Banneret Calico, nous pouvons commencer.
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Agnès de Saint Just ~ Ne pouvant se corriger de sa Folie elle lui donnait l'apparence de la raison.
Ishtara
La Blanche sourit à ceux qui arrivaient dont Clichy et un peu plus à Elwin et sa question à laquelle elle répondit tout aussi bas : J’espère juste que cette année le printemps roucoule avec l’été pour le moment, non car l’hiver pour moi… c’est l’enfer, j’ai facilement froid.

Une bise à Maxine non sans avoir posé un regard discret sur la jeune Bassac. Elle ne savait pas comment faire un premier contact avec celle-ci et pourtant, il allait falloir, elle l’avait promis à sa mère qu’elle serait toujours là pour sa fille. Sortie de ses pensées par Axelle, elle étire un sourire bien plus amicale en la voyant. Et de lui répondre à la suite d’Elwin. Je n’espère pas car avec ce froid…. Ça va mal finir cette histoire, y a un médecin dans le coin ? Non car là… demain on est tous malade !

Ah elles étaient belles les trois-là, une belle brochette, à mourir de froid avant même d’avoir plongée dans cette eaux glaciale, bien qu’elles étaient chanceuses malgré tout, non car imaginez faire ça plein hiver !! Adieu vie ! Et cela même avec les gros flotteurs de certaines.

Un petit salut discret aux nouveaux arrivant puis elle écouta Agnes avant que Calico prenne la relève.

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Calico
Ishtara arriva, et la brunette colla une bise à son autre suzeraine. C'était une des rares personnes qu'elle embrassait, mais en même temps, quand on avait échangé un baiser vassalique, on n'était plus à ça près. Forcément ça crée des liens salivaires.

Les autres frères d'armes furent salués aussi...Castel, Méladius, Maupi, Maxine, Amiah Rose. Ils avaient tous des lieux de vie différents, des vies à droite et à gauche et les cérémonies étaient, avec les tournois, les moments qui les réunissaient tous. C'était toujours un moment fort et il y avait des liens entre eux, même si, pour beaucoup, ils n'étaient pas des champions de la démonstration sentimentale.

C'était aujourd'hui une fierté d'être là et de participer à cette cérémonie. La Sauterelle faisait partie des plus "vieux" chevalier banneret de Bouillon, depuis que Scath n'était plus.
Et soudain Sa Reyne Agnès la fit sortir de sa torpeur.

Banneret Calico, nous pouvons commencer.

Euh oui....Tout à fait, je suis prête.

En avant marche soldat. C'était quand même moins stressant un bon champ de bataille bien sanguignolant que se retrouver là devant ses pairs.

Maxine, Meladius, Indira et Guérin...Vous avez oeuvré pour le Duché de Bouillon depuis des années maintenant. Vous avez montré vos qualités, votre détermination, votre abnégation et votre courage. Votre investissement personnel au sein de l'Ordre du Corbeau et auprès du Duché de Bouillon n'a jamais faibli.

Et maintenant, un temps d'arrêt, un fin sourire, un regard complice vers ceux qui allaient se les geler. Vairon lui avait dit à l'époque qu'il avait eu les roustons aussi petits que des raisins secs. Elle eut un regard plus appuyé vers la gente masculine en pensant à R.I.P* leurs baloches.

Vous allez maintenant avancer dans la Semois jusqu'à ce que l'eau baigne vos tailles.
Puis vous vous plongerez dans l'onde afin qu'elle vous purifie et vous débarrasse de vos doutes, de vos craintes et de vos faiblesses.

C'était comme un baptême en somme, une entrée dans une nouvelle vie, dans l'Ordre.

C'est ainsi débute le rituel d'adoubement des nouveaux chevaliers de Bouillon.

La Sauterelle évita de balancer des bondieuseries dont elle n'était pas friande car totalement ignarde sur le sujet. Elle laisserait le soin à Siméon ou Agnès de le faire avec toute la classe qui les détermine. Pour sa part, elle aurait surement dit une ânerie et le moment se voulait solennel tout de même.


* Requiescat in pace: repose en paix.
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Lionel.parfait
Lionel s'était déplacé comme cela avait été signalé par le message qu'il avait réceptionné. Sans attendre il se rendit sur place le jour qui précédait la cérémonie.

Il y avait beaucoup de chose qui tournait dans l'esprit du Jeune Prince et beaucoup de chose à remettre en question. Pour le jour J le jeune prince Corbeau prit place. Il avait salué de la tête les personnes présente sans prononcer le moindre mot.

C'est donc silencieux que Lionel écoute et observe la cérémonie. Il ouvrirait sans doute la bouche si on vient le trouver. Autrement pour le moment il n'en ferait rien car ainsi était son caractère.

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Maxine..
Une puissante émotion étreignit son coeur quand son nom fut prononcé. Son regard coula vers Siméon, son guide, son Chevalier. Ils en avaient passé des heures à discuter. Que ce soit l'apprentissage de l'histoire de l'ordre...à la badine, les leçons de chevalerie, de maniement des armes ou de philosophie...Il lui avait beaucoup appris.

Gonflant les poumons de fierté d'avoir terminé son apprentissage, elle fait un pas. Gardant encore un peu sa peau d'ours sur les épaules, elle ôte ses chausses, ses bas et ses braies, ne gardant en fait que sa chemise. Les joues rosies de s'être ainsi déshabillée devant les autres chevaliers et écuyers, elle se redresse tout de même. Un sourire aux lèvres, elle ôte enfin la fourrure qui lui réchauffe les épaules et la confie aux gens qui sont gardiens des linges propres.

Ce matin elle portait un chignon serré...pratique pour l'exercice qu'elle s’apprêtait à réaliser. Lentement, un pas après l'autre, elle avance vers l'eau. La Sémois, elle n'en a pas peur. Elle s'y est plongée une fois alors qu'elle n'en avait pas l'obligation. Elle a certes un peu peur du mordant de la fraîcheur de l'eau. Les conditions ne sont pas les mêmes que la dernière fois. Alors tout en avançant vers son destin, La Blonde prie. Elle prie le Très Haut de lui accorder la force, de l'aider à ne pas faillir, de toujours rendre l'ordre fier de l'avoir accueillie en son sein...

Son pied droit touche l'eau le premier. Un frisson parcours son échine et si elle n'avait porté de chemise ou si elle avait été plus fine, l'on aurait put admirer le pouvoir de la rétractation capillaire sur la poitrine féminine. Après un temps d'arrêt qui ne dura que le temps d'une déglutition, Maxine avança...lentement hein parce que glagla passé les genoux...jusqu'à ce que la Sémois lui avale la taille.

Son corps commençait à trembler, mais elle ne faillit pas. Comme la première fois, se pinçant le nez et fermant les yeux, Maxine s'immerge totalement dans l'onde froide de l'aube. Elle s'immerge, et quelques instants, reste ainsi immergée, se lavant de tous ses doutes, toutes ses peurs comme celle de l'abandon qui la tenaillait encore il y a peu ou de l'échec. Désormais elle savait qu'un homme ou une femme avait le droit d'échouer si tant est qu'il avait mis toute son énergie, toute sa volonté à essayer de réussir.
Alors, mue par une volonté irrépressible de vivre, de poursuivre sa route et par ce geste de commencer sa nouvelle vie de Chevalier, Maxine se redresse.
Le haut de son corps est collé par la chemise trempée. Lentement elle sort de l'eau et se présente à Sa Duchesse, genou à terre.

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Julien1
Les yeux encore tous crottés d’une nuit courte mais réparatrice, Julien descendit à la suite sur les bords de la rivière. La brume qui semblait monter de celle-ci indiquait très clairement que l’eau devait être plus fraiche que l’air. Pas étonnant à cette saison !

Il rejoignit les personnes présentes, saluant discrètement d’un sourire ou d’un signe ceux qu’il connaissait.

Marquant un temps à la vue de Tara, il fouilla sa mémoire, un peu surpris de la trouver ici, et esquissant un sourire en lui-même lui glissa.


Bonjour ma grande froideur, pardon, votre froide grandeur, tu es là pour nous réchauffer ?


Puis posant un bisou chaste et discret sur sa joue

Je suis ravi de te voir…


Se faisant plus discret, il alla se poser en retrait, observant ce qui allait suivre.

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Meladius
A l'appel de son nom, il s'avança. Psychologiquement prêt à de geler les miches, il dégagea bottes et braies et s'avança vers la fraîche rivière. Dans quelques instants sa peau allait devenir bleue et son service comtal disparaitrait.

Bon allez, la dernière fois c'était quand? en janvier l'année dernière? l'eau ne pouvait pas être aussi froide....ah si quand même.

Il avança a doucement jusqu'à avoir de l'eau aux genoux. Quoi? il fallait jusqu'à la taille? Il continua d'avancer jusqu'à la partie la plus charnue de son individu, moment le plus difficile, les hommes savent de quoi il parlait. Enfin l'eau lui arriva à la taille.
Une fois qu'on y était, la fraicheur n'était pas désagréable.

Il prit une grande inspiration et descendit la tête sous l'eau. Lorsqu'il se redressa il se sentit débarrassé de ses craintes et faiblesses, mais il se sentit surtout prêt à affronter un monde nouveau.

Il s'essuya les yeux et chercha son suzerain du regard.

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Loyse.
Ah chouette ! Quand le Von Frayner se pointa (enfin) elle se sentait un peu moins gourde, au moins une personne qu'elle connaissait !
Et toute la troupe arrivait, elle se détendait peu à peu et osait presque un sourire quand il commença à chantonner, chose qu'elle n'avait jusque là jamais vue se demandant ce qu'il avait bien pu boire au petit déjeuner.
Elle s'était approchée discrètement du petit groupe et croisa le regard furtif de la Blanche mettant ainsi légèrement mal à l'aise la jeune fille. Elle se sentait de trop dans cette cérémonie, ni à l'aise avec les uns ou les autres surtout après certains regards mais elle gageait que l'instant allait faire changer tout ceci.

C'est vrai quoi !?

Un bain gelé où certains vont se cailler les miches ça soude un groupe. Son regard se faisait amusé rien qu'à cette pensée et elle écouta alors le Banneret Calico.
Elle regarda chacun des nouveaux chevaliers prendre part au rituel d'adoubement prenant conscience alors de la solennité de l'instant.

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