Sancte
Soit.
« Oh mais je suis persuadé qu'on fera un excellent écuyer de vous, Casas ; dans la mesure où l'on espère que ce seront les petits pages qui seront chargés de faire à manger, bien entendu. »
Une phrase qu'il regretta aussitôt d'avoir prononcée, car elle lui mit aussitôt l'estomac dans les talons en pensant à un sundae double caramel aux éclats de cacahuètes. Au surplus, il se demandait quelle était l'utilité pour lui d'avoir apporté des couvertures sans avoir pensé à amener de quoi grailler, mais il se consola en se remémorant la missive de Siméon qui évoquait un "banquet fraternel", mots ô combien chargés d'espérance. Il se tourna alors vers les créatures restés sur la rive qui se familiarisaient brutalement avec les traditions de l'Ordre, saisit Lenu d'un bras, Loÿse de l'autre, et les renversa toutes deux sans préambule dans la flotte. À l'eau les têtards !
« Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha !
Allez. Si eux y vont, les autres iront aussi. Celui qui reste au sec quand les autres pataugent est un Jean-Foutre. »
À l'heure de les rejoindre au-dessous de la rive, il fait le vide pour mieux dissiper toute réalité. Mais cela ne lui prend qu'un court instant avant qu'il se baisse pour délacer ses bottes et ne se lève. Il tourne le dos à la gente féminine à l'heure de se défaire de ses braies, puis ... deux petits pas en arrière et ... après une infinitésimale hésitation, le Prince au physique d'ouvrier trapu, se mit à la flotte. La taille d'abord. Tout le corps ensuite. Avant de quitter sans tarder l'eau pure, pour ne pas donner le sentiment aux plus fragiles qu'ils se doivent de rester interminablement dans l'onde glacée pour démontrer qu'ils sont de vrais bonhommes, car toute rodomontade virile a ses limites. Ruisselant, il quitta sa chemise, et c'est nu comme au premier jour qu'il se frictionna le corps de sa couverture rêche, avant d'en nouer une autour de sa taille et de se caler l'autre sur les épaules.
« Bon, je souhaite que ça ne traîne plus trop maintenant. Je ne suis pas frileux mais ... »
Glagla tout de même.
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« Oh mais je suis persuadé qu'on fera un excellent écuyer de vous, Casas ; dans la mesure où l'on espère que ce seront les petits pages qui seront chargés de faire à manger, bien entendu. »
Une phrase qu'il regretta aussitôt d'avoir prononcée, car elle lui mit aussitôt l'estomac dans les talons en pensant à un sundae double caramel aux éclats de cacahuètes. Au surplus, il se demandait quelle était l'utilité pour lui d'avoir apporté des couvertures sans avoir pensé à amener de quoi grailler, mais il se consola en se remémorant la missive de Siméon qui évoquait un "banquet fraternel", mots ô combien chargés d'espérance. Il se tourna alors vers les créatures restés sur la rive qui se familiarisaient brutalement avec les traditions de l'Ordre, saisit Lenu d'un bras, Loÿse de l'autre, et les renversa toutes deux sans préambule dans la flotte. À l'eau les têtards !
« Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha !
Allez. Si eux y vont, les autres iront aussi. Celui qui reste au sec quand les autres pataugent est un Jean-Foutre. »
À l'heure de les rejoindre au-dessous de la rive, il fait le vide pour mieux dissiper toute réalité. Mais cela ne lui prend qu'un court instant avant qu'il se baisse pour délacer ses bottes et ne se lève. Il tourne le dos à la gente féminine à l'heure de se défaire de ses braies, puis ... deux petits pas en arrière et ... après une infinitésimale hésitation, le Prince au physique d'ouvrier trapu, se mit à la flotte. La taille d'abord. Tout le corps ensuite. Avant de quitter sans tarder l'eau pure, pour ne pas donner le sentiment aux plus fragiles qu'ils se doivent de rester interminablement dans l'onde glacée pour démontrer qu'ils sont de vrais bonhommes, car toute rodomontade virile a ses limites. Ruisselant, il quitta sa chemise, et c'est nu comme au premier jour qu'il se frictionna le corps de sa couverture rêche, avant d'en nouer une autour de sa taille et de se caler l'autre sur les épaules.
« Bon, je souhaite que ça ne traîne plus trop maintenant. Je ne suis pas frileux mais ... »
Glagla tout de même.
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