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[RP] Et la Semois vit à nouveau naître des Corbeaux.

Sancte
Soit.

« Oh mais je suis persuadé qu'on fera un excellent écuyer de vous, Casas ; dans la mesure où l'on espère que ce seront les petits pages qui seront chargés de faire à manger, bien entendu. »

Une phrase qu'il regretta aussitôt d'avoir prononcée, car elle lui mit aussitôt l'estomac dans les talons en pensant à un sundae double caramel aux éclats de cacahuètes. Au surplus, il se demandait quelle était l'utilité pour lui d'avoir apporté des couvertures sans avoir pensé à amener de quoi grailler, mais il se consola en se remémorant la missive de Siméon qui évoquait un "banquet fraternel", mots ô combien chargés d'espérance. Il se tourna alors vers les créatures restés sur la rive qui se familiarisaient brutalement avec les traditions de l'Ordre, saisit Lenu d'un bras, Loÿse de l'autre, et les renversa toutes deux sans préambule dans la flotte. À l'eau les têtards !

« Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha !
Allez. Si eux y vont, les autres iront aussi. Celui qui reste au sec quand les autres pataugent est un Jean-Foutre. »


À l'heure de les rejoindre au-dessous de la rive, il fait le vide pour mieux dissiper toute réalité. Mais cela ne lui prend qu'un court instant avant qu'il se baisse pour délacer ses bottes et ne se lève. Il tourne le dos à la gente féminine à l'heure de se défaire de ses braies, puis ... deux petits pas en arrière et ... après une infinitésimale hésitation, le Prince au physique d'ouvrier trapu, se mit à la flotte. La taille d'abord. Tout le corps ensuite. Avant de quitter sans tarder l'eau pure, pour ne pas donner le sentiment aux plus fragiles qu'ils se doivent de rester interminablement dans l'onde glacée pour démontrer qu'ils sont de vrais bonhommes, car toute rodomontade virile a ses limites. Ruisselant, il quitta sa chemise, et c'est nu comme au premier jour qu'il se frictionna le corps de sa couverture rêche, avant d'en nouer une autour de sa taille et de se caler l'autre sur les épaules.

« Bon, je souhaite que ça ne traîne plus trop maintenant. Je ne suis pas frileux mais ... »

Glagla tout de même.
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Gnia
Elle avait remis les éperons d'or amené par son écuyer à chacun des chevaliers.
Il était temps de poursuivre avec Iohann et sur la petite tradition mise en place la dernière fois que l'on avait intronisé des écuyers.

A la remarque d'Axelle, elle haussa un sourcil. A la façon dont Sancte emmena à la baille Lenu et Loyse, le dict sourcil s'éleva plus haut.
Elle non plus n'avait aucune envie de se marrer.
Sans s'adresser particulièrement à la Gitane, elle précisa.


L'on plonge dans la rivière avant d'être adoubé chevalier.
Comme feu le Premier Grand Maître de l'Ordre Eusaias l'a fait et comme je l'ai également fait.
Point.

Les écuyers sont invités à aller goûter à quoi cela ressemble en y entrant jusqu'aux mollets.
Les hommes d'armes ont le choix car ils ont le choix de leur type d'engagement pour l'Ordre, puisque celui-ci peut être temporaire. Cela ne les prive pas pour autant de faire serment.

C'est ainsi qu'il en va de nos cérémonies et de nos traditions.

Ce n'est pas une question de faciliter la tâche à qui que ce soit.
Ce n'est pas non plus matière à rire ou à moquerie.


Hiératique, elle conclut donc à l'adresse d'Axelle.

Quoiqu'il semble motivé par une mauvaise interprétation, votre choix est vôtre et votre souhait est accepté.

Elle se tut ensuite et fit signe à Siméon de poursuivre.
Si elle s'était fait une joie de cette cérémonie, elle avait à présent hâte qu'on en finisse et de pouvoir quitter au plus vite les bords de la rivière.

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Agnès de Saint Just ~ Ne pouvant se corriger de sa Folie elle lui donnait l'apparence de la raison.
Axelle
Et un savon, un ! Ce n'était pas le premier et ce ne serait assurément pas le dernier. Baissant le museau d'un remerciement muet, se contraignant à regarder ses pieds pour défaire les boucles de ses bottes et ne surtout pas regarder Clichy au risque qu'un sourire trop joueur ne fleurisse à sa bouche, la manouche avança vers l'eau, braies remontées aux genoux avant d'y entrer, vidant sa tête alors que sous ses prunelles, les cimes des Écrins se rappelaient soudain à sa mémoire sous la piqûre du froid engourdissant ses mollets.

Peut-être le temps corrigerait-il son apparente désinvolture. Mais rien n'était moins sûr lorsque c'était son bouclier le plus sûr.

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Sancte
"Alors là, les bras m'en tombent ! Je viens faire allégeance à la Saint-Just et je me retrouve devant Ingeburge."

Néanmoins, s'il a l'habitude du statut de suspect, il tient plus que tout à passer à la suite pendant que ses congénères sortent de l'eau, n'affichant aucun défaut dans l'armure lorsqu'il pivote vers Siméon. Autant rester suspect jusqu'au bout. C'est toujours préférable au sort des condamnés.

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Lenu
Mais que s'est-il passé ? Le rituel solennel et bien huilé dont Lénù appréciait le cours se terminait. Du moins, le pensait-elle jusqu'à ce que Calico annonce le trempage de mollets des aspirants Ecuyers. Elle s'est sentie soulagée de ne point faire trempette entièrement, là tout de suite maintenant afin de laisser retomber un peu le soufflé de la surprise et de bien ressasser la cérémonie des Chevaliers. Se préparer mentalement quoi. A peine a t-elle eu le temps de glisser son mantel de fourrure de ses épaules -non sans frissonner- qu'une main étonnamment puissante la jette directement dans la Sémois. Là, elle pourra dire qu'elle a bu le bouillon ! Car si les Chevaliers devaient purifier leurs corps dans l'onde glaciale, elle, se retrouve purifiée extérieur-intérieur !

L'eau mordillait son corps de piques glacés jusqu'à ce qu'enfin elle se redresse et ressorte tant bien que mal en aidant sa consoeur de "pasdechancecesttombésurnous", abandonnant les bottes qui faisaient ventouses dans la vase de la berge. Et c'est sans classe, comme un chien mouillé, qu'elle recrache en toussant -honteusement- l'eau restée coincée dans sa gorge. Le corps se prend de tremblements, car il n'y a rien de plus terrible que d'être habillée et trempée sous un vent même léger. Les mains s'apposent sur ses cuisses tandis qu'elle reprend son souffle, ses esprits et non sa fierté qui elle est noyée dans la Sémois. Et d'une voix saccadée soufflant des lèvres pâles et tremblantes qu'elle s'adresse à Loyse alors qu'elle joint les gestes à la parole.


Ma chère... au diable pudeur et convenance... Si vous voulez vivre...déshabillez-vous et cachez-vous sous une couverture..

Pour l'heure, l'instant n'est pas à se dandiner à poil sur la berge, manquerait plus que cela, mais plutôt à éviter de choper un mal insidieux comme une bronchite ou une pneumonie. Les frusques sont abandonnées au profit d'une couverture de laine chaude, avec laquelle elle se frictionne comme elle peut tout en restant grelottante et digne -du moins un semblant de dignité ou ce qu'il en reste quand on a vu votre nudité- devant la Duchesse de Bouillon. Même pas un regard pour le fautif qui est plus que suspect mais plutôt coupable.
Alexandra.darwin
Un regard à Amiah, un sourire tracé sur son minois avant d’aligner quelques mots.

    « C’est tout à fait captivant. C’est un réel plaisir. »


Après une petite accalmie, le chevalier Banneret reprend la parole et Vlam…Est-ce que la solaire aurait dû s’y attendre ? Assurément. Elle se doutait un peu qu’il se tramait quelque chose et que les écuyers auraient à être initiés à leur tour à la morsure du froid. Aussi c’est tout naturellement qu’elle se courbe un peu pour ôter ses bottes, ses bas restent les seuls remparts entre ses petons et la semois. Elle retrousse ensuite ses braies et laisse délicatement choir sa cape sur un rondin à quelques pas de sa position. Ses mirettes effleurent une dernière fois Dame Amiah et la jeune fille se lance, sans la moindre hésitation dans cette eau-acérée dirons-nous.

Pas la moindre faille sur son minois marqué d’une froideur implacable. Accoutumée à son jardin secret, elle ne souhaite et ne s’autorise aucune manifestation de sentiment ou de mollesse. Elle endure la froideur de l’eau sans broncher. La torture physique et mentale, elle connait. Ces pratiques étaient légions avec son maitre d’armes aujourd’hui disparu. Une seule règle importait pour lui : S’endurcir ou mourir. Peut-être est-elle devenue un calque parfait de son maitre ? Incapable de ressentir la moindre émotion, même en proie à l’exigence démesurée des forces de la nature. L’avenir détient la réponse sans aucun doute…

C’est un regard vide qui scrute l’assemblée, mais si elle était capable de sentiments, il serait aisé de voir la joie et l’honneur qui habitent son être de se retrouver en ce lieu, en présence d’esprits si prompts à donner corps et âmes pour une cause juste.

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LAISSEZ-MOI TRANQUILLE MERDE!!!!!
Gnia
Pendant que les écuyers se frictionnaient les membres pour recouvrer un semblant de chaleur, avant que Siméon ne leur donne indication sur le serment que chacun devrait prononcer, et puisqu'elle avait déjà Iohann devant elle, la Saint Just hocha la tête à l'adresse de l'homme habillé de couvertures.

Vous avez entendu précédemment le serment qu'il vous faut prononcer.
Je vous écoute.

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Agnès de Saint Just ~ Ne pouvant se corriger de sa Folie elle lui donnait l'apparence de la raison.
Sancte
« J'entends bien. Et vous le prononce sans délayer. »

Allez. Roulements de tambours. On ouvre le ban ! Quand le gentilhomme & méchant garçon a achevé de se sécher, il remue la tête à la façon des chiens pour s'égoutter les crins puis se masse la nuque, dos à l'assistance restée en arrière. Son ventre déjà gargouille comme pour se plaindre contre lui d'être sorti de bonne heure sans avoir pris la précaution préalable de manger un morceau. Il récupère alors un simulacre de sérieux face au désamour manifeste de sa Suzeraine depuis sa performance athlétique & théâtrale. Oh bien sûr, elle ne s'était pas emportée, mais sa face verrouillée lui donnait déjà l'indice que le taquet qu'il allait recevoir dépasserait largement le cadre du symbolisme rituel et que sans ce dernier, il aurait largement pu être assorti d'un coup de la pointe du pied au-dessous de la ceinture pour lui rappeler qu'il s'agissait de voeux qui engagent jusqu'à l'âme et non d'un divertissement désuet. Se contenter de psalmodier des formules magiques est pourtant bien nul lorsqu'elles ne sont pas profondément pesées, et malgré tout, il sait que dans quelques temps, on rira de ces événements qui rendent la St-Just en cette heure si austère. Mais si dorénavant il a surtout fait état d'une certaine balourdise de vieillard négligé, il s'empresse de poser genou en terre et de reprendre sa stature de vassal ... motivé aussi, il faut le dire, par sa hâte de retrouver un intérieur moins hostile & d'écrire les premières pages d'une épopée qu'il leur reste à tracer.

« Notre épée sera féroce, notre cœur sera loyal,
Notre destrier puissant aura le sabot brutal,
Car nous savons qu'il plait à Dieu que nous soyons,
À la vie, à la mort, chevalier de Bouillon.

Nous prêtons allégeance au Duché Souverain de Bouillon et faisons hommage à vous, Agnès de Saint-Just, Duchesse Souveraine de Bouillon et Grand Maître de l'Ordre du Corbeau. Nous vous promettons notre fidélité à toute épreuve, l'appui, l'aide, et le soutien de la vaillance de notre bras armé, la sagesse de nos conseils que nous avons toujours voulu étayés & avisés. »

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Gnia
Je gage que vous avez omis de me faire lige à escient.

Le regard bleu sombre s'ancre dans celui qui est déjà par ailleurs son vassal.

L'hommage lige est une indication de ce que l'on fera dans le cas d'un conflit entre ses suzerains.
Je l'exige de mes vassaux, vous le savez, je ne m'en suis pas cachée. Notamment parce que je ne souhaite pas que les liens vassaliques qui peuvent exister par ailleurs entre les membres de l'Ordre ne viennent troubler celui qui les lie à Bouillon.


Elle hausse imperceptiblement une épaule.

Qu'il soit prononcé ou non, à l'heure où il faudra faire des choix, et selon les décisions que vous prendrez, des conséquences découleront.
Et s'il advenait que vous preniez cause et fait pour l'un ou l'autre de vos suzerains à mon détriment, vous rompriez de toutes façons votre serment envers moi et vous parjureriez.


D'aucuns auraient pu s'étonner qu'elle n'en conçoive pas plus de contrariété que celle qui l'affectait déjà.
Il y avait déjà eu autrefois des choix à faire et des décisions à prendre, et ceux qu'avaient fait et pris alors Sancte Iohannes von Frayner, probablement seule Agnès de Saint Just les avait compris.
Elle avait été, par contre, certainement piquée par la désinvolture du vieux grison en un instant qu'elle dédiait, en silence, à la mémoire de feu son époux. Peu lui importait que l'on se méprenne sur ce qui l'avait perceptiblement fermée davantage qu'elle ne l'était habituellement, les véritables raisons resteraient siennes.

Elle sembla réfléchir un court instant, puis après une profonde inspiration.


Soit.
Nous, Agnès de Saint Just, Duchesse de Bouillon et Grand Maitre de l'Ordre du Corbeau, en retour de ce nouveau serment, vous assurons une fois encore subsistance, vous promettons de vous protéger contre vos ennemis et vous assurons bonne justice.

Relevez-vous, Chevalier de Bouillon.


Elle tend alors la main à Iohann puis une fois qu'il est debout devant elle, elle tente de vider son esprit pour ne pas céder à la tentation de lui décoller la tarte du siècle et se contente de la même fermeté dans les soufflets que celles qu'elle a distribués auparavant.
Son regard se teinte d'une lueur narquoise lorsqu'elle parle ensuite.


Dans la mesure où il n'est pas vraiment exclu que je vous en réserve personnellement d'autres, je ne saurai décemment vous enjoindre à rendre les gifles que vous pourriez recevoir de ma part.
Quoiqu'il en soit, je gage que vous avez compris l'idée de la collée. Ce n'est pas comme si c'était votre première.


Venait à présent l'instant où la subsistance prenait signification, par la remise de son équipement au chevalier et des symboles de sa nouvelle condition. Un discret signe de la tête fut adressé à chacun de ceux qui participait à la dicte remise.

Recevez à présent votre épée et vos éperons d'or, ainsi que le collier de bronze et l'écu peint aux couleurs de l'Ordre du Corbeau.
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Agnès de Saint Just ~ Ne pouvant se corriger de sa Folie elle lui donnait l'apparence de la raison.
Loyse.
Comment vous taper la honte en moins de deux secondes et être mal à l'aise pour un bon moment, appelez Iohannes.
La brunette eut à peine le temps de dire ouf que plouf ! Ça c'était fait !
Bottes, braies, chemise, mantel et la gonzesse à l'intérieur dans la Sémois.
Trempée jusqu'aux os, la Cetzes peinait à sortir de l'eau glacée alors que sa compagne d'infortune tentait de faire de même.
Elle grelottait alors que tout son corps frissonnait, se durcissait cherchant à vite dissimuler ses formes qui se découvraient sous les vêtements trempés.
Nul dilemme ne vint à son esprit quand Lenu lui conseilla de se déshabiller pour s'emmitoufler dans une couverture chaude, au point où elle en était, autant tenter d'aller jusqu'à sa dix-septième année sans pneumonie ou autre "morve au nez" fatale.
Elle haussa les épaules et se dépêcha de poser ses habits et enroula la couette autour d'elle.


Jolie entrée en matière, n'est ce pas ?

Ironique Loÿse, quand elle esquissa une moue gênée vers Lenu et que son regard n'osait croiser personne d'autre. Elle détacha ses cheveux pour les essorer quand soudainement elle les rattacha en un chignon serré retenu par un bâton de bois. Manquerait plus qu'elle laisse sécher son épaisse chevelure sans l'attacher, et son surnom pour plus tard serait tout trouvé. Hum...

Elle suivit sans piper mot la suite de la cérémonie, impressionnée par le rituel, mais elle sentait que la Saint Just n'était pas à prendre avec des pincettes quand elle s'adressa à son chevalier ... Elle essayait de se faire oublier la Cetzes, sous sa couverture se demandait quelle prochaine aventure lui ferait subir le Von Frayner. Elle avait choisi d'être son écuyer, il fallait désormais assumer.
Elle essayait de se faire oublier, quand son nez la chatouilla quelques instants pensant pouvoir retenir un éternuement ... un échec ... "Aaaa-tcha !"
Au moins elle se souviendra de son arrivée à Bouillon la brune ... Un léger sourire en coin tout de même aux paroles de la Duchesse quand elle mît la collée au Prince de Clichy.

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Sancte
« Quel gentilhomme oserait affirmer que l'hommage-lige est un détail sans importance ? Je n'en connais pas. Je dirais même que je vous comprends sans doute mieux que le commun, pour exiger de mes vassaux qu'ils n'acceptent pas de seigneurie issue de mérite d'un autre Suzerain, par souci de clarté et parce que cela peut déboucher sur des situations pas très jolies à voir en terme de cohérence. Mais pour ma part & dans la situation qui est mienne, je ne fais pas de lige car dans un conflit de personnes on ne peut totalement occulter l'examen du bien-fondé de la cause qui le motive. De toute manière, je vous ai accompagné à la tête de l'État comme je vous accompagnerai à la tête de Bouillon, en sachant fort bien que vous ne vous lancez pas dans la bataille sans vous assurer au préalable de l'enthousiasme et du moral de vos troupes & ne serais pas de nature à me défiler si la nécessité de faire des choix difficiles se font sentir. »

Il encaissa la collée comme un type désireux de faire amende honorable, avant qu'un souris lourd de sens ne s'invite au milieu de sa figure balafrée au-devant des propos qui s'ensuivent. Malgré tout, il conserve le silence devant le "Grand Duc". Et s'il ôte enfin son genou du sol avec cérémonie pour recevoir les effets de l'honneur qui lui est fait, le Principicule entendit fort distinctement Loÿse derrière lui.

"Aaaa-tcha !"

« Ha ! Ha ! »

On se refait pas.
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Kheldar
Les mollets? En voilà une bonne nouvelle, apparemment se geler les noyaux était le privilège des chevaliers, quant aux écuyers ils avaient seulement droit de se tremper les mollets! Si ça c'était pas de l'injustice... Une injustice dont lesdits noyaux lui seraient reconnaissants.
Il esquissa un imperceptible sourire lorsque la gitane se fit sermonner gentiment par la Grande Cheffe, il ne l'avait pas vu si penaude depuis le savon qu'il lui avait lui même passé après l'avoir ramassée à demi morte dans un champs suite à son duel contre le Roi des fous.
Un ricanement faillit lui empêcha lorsqu'il avisa les deux femmes que leur irrécupérable Capitaine avait "jeté" à l'eau. Pour la dignité il repasserait!

Avançant sans craintes, malgré les dents et les poings serrés, il fit un peu de zèle et autorisa l'eau glaciale à lui chatouiller les cuisses. Point trop longtemps toutefois, n'abusons pas des bonnes choses, l'honneur suprême attendrait qu'il mérite les éperons de chevalier.

Alors que leur Capitaine était adoubé et se voyait administrer une collée digne d'une femme bafouée accueillant un mari ayant déccouché, Eddard, lui, se frictionnait dignement les mollets, étirant ses jambes engourdies par le froid, avant de se redresser, du haut de ses deux mètres, pour attendre et observer la suite.

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Ishtara
La Bise de Julien fut prise avec un léger sourire, fin et discret. Puis elle lui murmura.

Heureuse de te voir aussi, mais Ta Grande Froideur risque de se peler les miches dans quelques minutes ! Tu pourras en rire apres.

Entrer jusqu'aux mollets ? Soit... Silencieusement elle exécuta l'ordre après avoir retirer ses bottes. Bien le temps n'était pas le seul à lui confirmer qu'il faisait pas chaud, l'eau venait de la geler entièrement. Serrant les dents pour éviter un grognement qui la libèrerait surement ou pas d'ailleurs, elle attendit au coté d'Axelle la suite, préférant se vider la tête de toutes pensées qui pouvaient lui noircir encore l'esprit.

Elle regarda Iohannes devenir Chevalier, elle était contente pour lui.

Garder cependant en mémoire que La Sémois c'est pas pour elle ! Bien trop froide même en plein Printemps. Elle se languissait d'aller pouvoir se réchauffer devant un feu de cheminée et un calva au minimum.

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Guerin
Y a des avantages à vivre dans le Berry. Bon, me demandez pas lesquels, là, comme ça, à froid, je vais avoir du mal à en énumérer deux. Mais y en a, sinon, j'y vivrais pas avec ma Gretelle.
Par contre, y a un truc bien chiant, c'est qu'il y a TOUJOURS de la route à faire pour rejoindre la moindre réunion des Bouillon. À se demander pourquoi ils ne les font pas en Berry, leurs réunions. C’est vrai quoi Merde !


C'est sur ces dispositions boudeuses que Guerin arrive en choutant (oui, j'invente des gallicismes) les cailloux du chemin. Faut dire qu'il marche depuis un brin. Démuni qu'il est de canasson depuis qu'il s'est fait marauder comme un bleu au détour d'un chemin creux, il a réuni de quoi se payer de nouvelles armes mais pour la monte, il lui faudra attendre encore.
Puis, il se trimballe un cœur lourd qui lui plombe les talons.
Pour la première fois depuis ...ben c'est simple... depuis qu'ils se sont rencontrés, il y a des années, pour la première fois, Gretelle ne marche pas à ses côtés. Il est tout déstabilisé le blondinet et chaque pas lui coûte.

Le voici enfin arrivé, les Bouillon sont là. C’est même la preuve qu'il est arrivé pile où il fallait. Guerin est content de les revoir.
Tout Seigneur de Bruguière qu'il soit, il s'assied sur la berge et ôte ses souliers. Puis glisse avec délice ses pieds dans l'eau avant de jeter par dessus son épaule à l'intention de ceux qui ne le connaissent pas


Moi, c'est Guerin. Simple tambour.
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Elwin_von_frayner
Silencieuse, l'Intrépide avait suivi la cérémonie sans en perdre une miette.
Le front barré, elle pensait qu'une fois encore son désir de devenir chevalier venaient de s'effondrer avant même qu'elle ait pu en entretenir l'espoir ; pourtant, si elle voyait s'envoler son rêve à tire d'aile, c'était sans nostalgie aucune. Homme d'armes ? Soit ! Qu'importait au final les titres ? N'avait-elle pas tenu son rang sans titre ni couronne contre les angevins ? Elle avait combattu aussi vaillamment que princes et chevaliers, n'avait jamais failli et n'avait jamais offert à un angevin le plaisir d'avoir seulement entaillé sa peau.
A quoi bon prétendre à devenir Ecuyer quand elle savait ne jamais pouvoir accorder au Grand Maistre ce qu'elle réclamait, à savoir son allégeance lige.

Mais allaient-ils croire qu'un bain la faisait reculer et que c'était la raison pour laquelle elle restait en retrait ? Cette idée la fit frissonner. Rien ne la faisait reculer. Rien, ni personne. Elle était aussi têtue et déterminée que Norf, l'âne berrichon que lui avait offert Zoé pour son premier anoblissement et la Sémois aurait-elle charrié des cubes de glace qu'elle n'aurait pas réfléchi davantage. Levant fièrement le menton, elle quitta ses bottes, retira sa cape, et en braies et chemise, plongea, tête la première dans la Sémois.

Brrrr ! Elle eut l'impression d'être tombée dans un sac d'aiguilles dont chacune pénétrait sa peau en distillant en elle des ondes glacées. Mais ce ne fut rien comparé au froid qu'elle ressentit en sortant, lorsque le vent glacial plaqua sa chemise sur son torse.
Sa fierté lui interdisait de laisser à penser qu'elle se mordait fortement la lèvre inférieure pour ne pas claquer des dents.
Elle renfila rapidement ses bottes et s'enroula dans sa cape. Un homme d'armes pouvait se mouiller à l'instar d'un chevalier.


- Bah, elle n'est pas si froide. On signe où pour être homme d'armes ?

Elle était ici par choix, par conviction. Le plaisir n'en serait pas moins grand en restant homme d'armes. Mais y'a pas à dire, on se les gelait ! Il n'y avait ici rien de très chaleureux. Peut-être n'était-ce que ce vent glacial et ce climat détestable qui faisait naitre en elle ce sentiment de.... désolation.
Se glissant près d'Axelle, elle lui glissa :
Dites Ecuyer, vous n'avez rien de fort à boire dans votre besace ? Après ce...bouillon glacé, ce serait pas de refus....
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