Simeon.charles
Paris et ses plaisirs. Paris et ses vices. Paris et ses rues crottées. Paris et ses merveilles.
Paris p*tain ce qu'on s'y emmerde quand on est un campagnard artésien qui descend de ses Pyrénées pour apprécier le calme des crépuscules au bord de la Garonne.
Siméon en somme.
Siméon était donc à Paris pour un autre rendez vous avec sa gitane au sang chaud. Cette fois, ce n'était pas l'antre sordide du vieil Ogier qui les accueillerait. Non cette fois, ça serait la Jussienne, lieu privilégié de la Casas.
Quelques pas de plus et il dépassa la rombière qui peinait à avancer. Bon sang qu'il détestait les rues encombrées et bruyantes. Il contourna le moustachu et son vois Pierrot qui venaient de s'arrêter devant lui pour causer du temps qu'il fera. Comme si ça avance à quelque chose d'en parler lâcha le vieil homme de guerre, misanthrope sur le bord.
Il tourna à gauche, puis à droite devant le sabotier qui faisait l'angle. Mais il stoppa net. Deux pas en arrière pour revenir devant chez le sabotier afin de regarder à droite et à gauche. Puis il rebroussa un peu plus chemin jusqu'au deux compères qui discutaient toujours de la pluie. Il prit la ruelle qui longeait la boulangerie. Il croisa un autre sabotier et ce fut là qu'il reprit à droite.
Il arriva devant la bâtisse que lui avait décrit Axelle. Il glisse sa main dans son dos sous sa tunique voyant deux drilles approcher. Les doigts se referme sur sa dague à rouelle. Au premier geste en sa direction, les deux estropiés pourraient bien apprendre ce qu'était faire la guerre, face à un homme qui se voulait lion des champs de bataille. Les deux hommes passèrent sans un moment pour aller se plaindre plus loin. Loeil de vipère resta braqué sur eux jusqu'à ce qu'ils furent loin.
Le faux borgne au pays des miraculeux, n'était guère dans son élément, mais loin d'être une cible de choix. En cas de soucis, le bâtard serait sans aucun doute vaincu, mais il savait bien qu'il n'y laisserait pas sa peau sans amener quelques uns des assaillants jouer la deuxième mi-temps en enfer avec lui.
Relâchant sa dague il poussa enfin la porte de la taverne. Une odeur d'alcool, de transpiration et de crasse lui chatouilla le nez. Un rictus s'afficha sur son visage. Il aimait ces endroits.
Puis s'approchant de l'aubergiste : Deux tasses de vin. Dans des tasses propres si ce n'est pas trop te demander.
Axelle ne devrait plus trop tarder.
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Paris p*tain ce qu'on s'y emmerde quand on est un campagnard artésien qui descend de ses Pyrénées pour apprécier le calme des crépuscules au bord de la Garonne.
Siméon en somme.
Siméon était donc à Paris pour un autre rendez vous avec sa gitane au sang chaud. Cette fois, ce n'était pas l'antre sordide du vieil Ogier qui les accueillerait. Non cette fois, ça serait la Jussienne, lieu privilégié de la Casas.
Quelques pas de plus et il dépassa la rombière qui peinait à avancer. Bon sang qu'il détestait les rues encombrées et bruyantes. Il contourna le moustachu et son vois Pierrot qui venaient de s'arrêter devant lui pour causer du temps qu'il fera. Comme si ça avance à quelque chose d'en parler lâcha le vieil homme de guerre, misanthrope sur le bord.
Il tourna à gauche, puis à droite devant le sabotier qui faisait l'angle. Mais il stoppa net. Deux pas en arrière pour revenir devant chez le sabotier afin de regarder à droite et à gauche. Puis il rebroussa un peu plus chemin jusqu'au deux compères qui discutaient toujours de la pluie. Il prit la ruelle qui longeait la boulangerie. Il croisa un autre sabotier et ce fut là qu'il reprit à droite.
Il arriva devant la bâtisse que lui avait décrit Axelle. Il glisse sa main dans son dos sous sa tunique voyant deux drilles approcher. Les doigts se referme sur sa dague à rouelle. Au premier geste en sa direction, les deux estropiés pourraient bien apprendre ce qu'était faire la guerre, face à un homme qui se voulait lion des champs de bataille. Les deux hommes passèrent sans un moment pour aller se plaindre plus loin. Loeil de vipère resta braqué sur eux jusqu'à ce qu'ils furent loin.
Le faux borgne au pays des miraculeux, n'était guère dans son élément, mais loin d'être une cible de choix. En cas de soucis, le bâtard serait sans aucun doute vaincu, mais il savait bien qu'il n'y laisserait pas sa peau sans amener quelques uns des assaillants jouer la deuxième mi-temps en enfer avec lui.
Relâchant sa dague il poussa enfin la porte de la taverne. Une odeur d'alcool, de transpiration et de crasse lui chatouilla le nez. Un rictus s'afficha sur son visage. Il aimait ces endroits.
Puis s'approchant de l'aubergiste : Deux tasses de vin. Dans des tasses propres si ce n'est pas trop te demander.
Axelle ne devrait plus trop tarder.
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