Archibald_ravier
[Lendemain soir]
Move a little closer babe
Move real close
So close that a part of me is you
And move a little slower babe
Move real slow
So slow that there s nothing
Left to do
Move real close
So close that a part of me is you
And move a little slower babe
Move real slow
So slow that there s nothing
Left to do
Archibald pousse la porte et se laisse choir sur le lit, se cognant la tête sur le montant de bois. Pousse un juron, et frotte vigoureusement.
Jörgen, lui, suit derrière et début de rituel, il ferme la porte à clef avant de rejoindre le brun pendant la rencontre du bois et de la tête, il grimace.
- Ça va ?
Archibald ricane.
- Ouais. J'suis juste un boulet, c'tout. Mais ça va oui.
Du bout du pied, il retire une chausse, puis l'autre, avant de glisser les pieds sous les couvertures, s'adossant à la tête de lit.
- Viens là.
Il tapote la place près de lui.
Jörgen soupire et soulagé, s'approche, se débarrassant des chausses pour venir prendre place contre le barbu. Il l'observe un peu, pose la main contre le front.
C'est chaud, il ne dit rien et espère simplement que cette grippe passera rapidement.
Bras ainé enlace le corps jeune, et main plonge aux boucles, attirant la tête au creux de son épaule. Les doigts massent le crâne, délicatement.
- Dis moi, maintenant.
L'adolescent ne se fait pas prier et se niche contre Archibald, un bras venant enlacer le torse pendant que les yeux se ferment.
- Quoi donc ?
- De quoi tu as peur.
La main cajole toujours, délicatement, sous les boucles. L'autre vient se poser sur le bras qui l'enlace.
- Je sais que t'as besoin de beaucoup parler pour comprendre. J'ai pas l'habitude, mais j'vais m'y faire. Alors dis moi. Tout.
- J'ai peur de tout.
La main agrippe le tissu, s'y accroche comme à une bouée. Les yeux sont fermés et heureusement pour lui parce qu'Archichou vient viser en plein dans son cur.
- J'ai peur qu'un matin tu te réveille et que tu te dise que je suis trop jeune, trop enfantin. J'ai peur que tu ne veuille plus de moi. J'ai peur que celui que tu aime revienne et que je te perde une nouvelle fois, mais définitivement.
Il inspire.
- J'ai peur de tout.. J'ose pas tellement de toucher parce que je ne sais si t'es prêt, si je peux, si je fais bien.
Archibald ferme les yeux, lui aussi. Sent déferler les émotions sur lui, comme une vague, vous savez ? Celle qui est plus puissante qu'on ne l'avait imaginée, et qui nous fait chuter au lieu de se contenter de nous bousculer un peu.
Inspirer. Expirer. Prendre les choses dans l'ordre. Voyons. Commencer par décrisper cette main, et y entrelacer ses doigts. Délicatement. Voilà.
- Tu ne me perdras pas. Même s'il revient dans ma vie. Je suis incapable de te rayer d'un trait, même pour lui.
Let's forget the way
That brought us here
With you like this
I could dance for another year
So move a little closer babe
Move real close
So close that a part of me is you
There s no more
Room to fight
That brought us here
With you like this
I could dance for another year
So move a little closer babe
Move real close
So close that a part of me is you
There s no more
Room to fight
Il lève les mains entrelacées, baise le bout des doigts.
- Et tu peux me toucher autant que tu veux. Si quelque chose ne me plait pas, je t'arrêterais. Tant que je n'ai pas dis non, considère que c'est oui.
La tête bascule lentement d'avant en arrière, il comprend, serre légèrement les doigts, l'autre homme c'est la personne que le petit occulte. Et là, le fait d'en avoir parlé aujourd'hui...
Evidemment Jörgen s'était demandé si le barbu n'était pas parti le retrouver, et le fait de voir Archibald la veille avait effacé ces pensées, et toutes les autres.
- Je comprend pas trop pourquoi, mais d'accord.. Ça me va.
Les mains entrelacées sont levées et il écoute.
- J'ai jamais touché personne d'autre que moi, et je ne sais que ce qu'on a bien voulu me dire. Et puis les seules personnes que je prend dans mes bras, réellement, y'a que toi et Méli et elle... Bah c'est une femme.
Avant d'ajouter.
- C'est la seule que j'pourrais toucher, mais je n'en ai pas envie, j'peux pas.
- Qu'importe ce que tu sais. Ou crois savoir.
Il dénoue les doigts, et du bout des siens, caresse le bras.
- L'important c'est de faire ce dont tu as envie, non ?
Léger sourire fend la barbe, et il reprend, caressant toujours.
- Jamais j'aurais pensé faire... ce que je t'ai fait hier. Et pourtant, hier j'ai eu envie. Juste... parce que c'est toi, j'pense.
Yeux restent clos. Il ne prononcera pas les mots, mais en son for intérieur, il est bien obligé d'admettre qu'il ne cesse de tourner autour du pot. Terrifié.
La caboche bouclée glisse de l'épaule jusqu'au cou et vient s'y nicher, lippes contre la peau, nez au creux.
- Oui... Tu as raison.
Et là, Poulet retient le "Comme toujours".
- Je vois pas ce que j'ai qui peut te faire changer d'avis ainsi mais... J'en suis heureux.
Avant de souffler contre la peau, tout bas.
- J'ai bien trop mal quand t'es loin.
- Je suis désolé. Ça va tellement vite. C'est tellement... puissant... Ça me fout la frousse à moi aussi, c'tout.
Il frissonne, et arque un peu le cou, sous la bouche qui s'y aventure.
- C'est... J'voulais pas te faire mal. Je pensais juste que trois jours loin de toi suffiraient à t'faire passer à autre chose. Je me suis trompé. Je me suis jamais autant trompé, j'crois bien.
- Je suis désolé aussi... J'essaye de pas me précipiter... Et je sais que je l'ai fait dans ma dernière lettre... Mais..Tu le dis toi même.. C'est puissant.
La bouche s'aventure un peu plus, embrasse, goûte, mordille.
- Je sais que c'était pas volontaire, c'est même la seule chose dont j'étais totalement sûr, c'est pour ça que je peux pas t'en vouloir.
- Mais... Pourquoi veux tu tant que je passe à autre chose ?
- Parce que c'est rassurant, j'crois. Confortable. Pour moi j'veux dire. C'est plus facile de me dire que c'était rien qu'un jeune homme un peu trop bouillonnant plutôt que quelque chose de vrai, que d'l'inconnu dans lequel il faut sauter.
Il frémit et se tend sous les baisers, la main se crispe un peu sous les boucles.
- Maintenant je ne veux plus que tu passes à autre chose.
Oser ? Alors il ose. Poulet se redresse et vient se caler à califourchon sur le barbu.Il ne l'écrase pas, ses jambes de chaque côtés des siennes, il vient le regarder en face, joues rosées, petit sourire.
- J'veux pas passer à autre chose. Je te veux et tu vas devoir t'y habituer... C'est toi que je veux Archibald, pas le premier inconnu qui passera les portes de la taverne.
Oh. Mon. Dieu.Voilà l'Archibald qui hyperventile. Il devrait s'y faire pourtant aux grandes déclarations du garçon. Pourtant, à chaque fois il est comme cueilli à froid. Puis à chaud. Froid.
Ou alors, c'est qu'il a encore de la fièvre. Oui, voilà, ça doit être ça.Sourire s'étire en réponse, et une main se tend, index se faufile sous la chemise et caresse lentement le liseré dont il connait déjà la tracé, du nombril à là, tout en bas, sous les braies.
Et là, le silence lui convient, Jörgen n'attend pas de réponse. Des deux, ce sera toujours lui qui écrirait les lettres d'amour, et ça lui va.
Les lippes s'étirent pour répondre à son sourire et le souffle se coupe lorsque le doigt s'insinue, le vert vient chercher l'onyx. S'y noyer. Là, c'est pas mal non ? Toujours mieux que les eaux bretonnes.Alors il se penche, et pose sa bouche sur celle tant désirée.
Langue darde, pointe à la recherche de l'autre, tandis qu'une main s'insinue dans le dos, sous le tissu. La seconde retrouve sa place familière, à la nuque, juste là.
Souffles s'enlacent.
Palpitant s'emballe. Onyx rivés au vert.
Les langues se rejoignent et, torse contre torse, les corps s'épousent et la dextre de Jörgen explore, glisse du torse, en passant par la gorge, la nuque et puis les cheveux. Là, contre le brun, contre cet homme il est bien, il est complet, la moitié qu'avait emporté Archibald en fuyant lui est rendue et il tire légèrement, dévorerait presque.
Archibald tire sur la chemise, grondant doucement :
Donne moi ta peau, tu veux ?
Cause you and i
We came too tight
So move a little slower babe
Move real slow
So slow that there s nothing
Left to do
Move a little closer babe
Move real close
So close that part of me
Is you
We came too tight
So move a little slower babe
Move real slow
So slow that there s nothing
Left to do
Move a little closer babe
Move real close
So close that part of me
Is you
L'un des bras se lève tandis que le Poulet s'écarte et tire sur le tissu pour retirer la chemise, un poignet en moins, c'est pas très pratique et là il s'en rend compte.
Se débattant avec, il finit par réussir à la retirer avant de souffler, essouflé par l'effort.
- Tout ce que tu voudras.
Sourire archibaldien s'étire, et mains se font baladeuses, explorant la peau. Une caresse ici, un trait à l'ongle là, un léger pincement ailleurs.
- J'ai déjà tout ce que j'veux, là...
Il se redresse, courbé pour embrasser la poitrine, le ventre, avant de se laisser retomber sur les oreillers. Découvrant qu'il se plait à être ainsi prisonnier.
L'adolescent réagit sous chacune de ses explorations, un petit rire, lorsque ça chatouille, un frisson, un tressaillement lorsque la douleur vient se mêler au plaisir.
La main remonte dans les cheveux, suivant les baisers, caressante.
Et puis il le regarde s'allonger en arrière, sourire ornant les lippes alors qu'il reste un moment sous ses yeux comme ça. Et puis il se penche, venant capturer les lèvres une nouvelle fois, presque allongé sur lui.
Bras enlacent, Archibald l'attire tout contre lui, mains baladant dans le dos, traçant arabesques et sillons du bout des ongles, glissent tout en bas, jusqu'à se refermer sur le fessier, par dessus le tissu des braies.
- J'aime bien quand tu es là.
Jörgen se colore à nouveau de rouge pendant qu'il s'allonge sur lui, la main au poignet bandé venant contre les cheveux pour ne plus bouger tandis que l'autre découvre la nuque, derrière l'oreille, les épaules, les clavicules.
- Je bougerais plus jamais de là.
Sourire. Rire. Mouvement du bassin, pour le faire remuer.
- T'es sur ?
- Certain. Les mouvements le font rire et réagir, il s'accroche un peu.
Tête tourne et lippes barbues cherche de la peau à embrasser. Tiens. Là. Une épaule, voilà, parfait. Quenottes mordillent.
- Je garde ma chemise, alors ?
La peau attrape la chair de poule lorsque les dents viennent à la rencontre et c'est un adolescent qui réagit.
- Non ! Non ! A poil !
Archibald se redresse alors, maintenant le jeune corps contre le sien, et s'assoit dans le lit, avant de passer chemise par dessus tête.
- Tout à poil ?
Le menton opine, il observe le torse sous ses yeux et y plonge le nez, rosissant.
- Tout.
- Toi aussi, alors !
Longues mains défont déjà les boucles de ceinture, la sienne et celle du poussin, avide et précautionneux, avant de se tortiller pour faire glisser le tissu à ses pieds. Élégant.
Rire s'élève encore et le poulet fait glisser les braies en même temps, soulève un genoux, puis l'autre, et fini enfin par se débarrasser du tissu.
- Alors Archi, un poulet à poil contre toi, sur toi, ça fait quoi ?
Regard noir glisse vers le bas, là où les bassins se rejoignent, et sourire s'étire.
- On dirait bien que ça fait bander, poussin.
Poussin lui vole un baiser, rosissant encore un peu.
- J'aime bien.
- Tant mieux. Il replie un bras, le cale sous sa nuque, et de l'autre effleure le genou nu près de sa main. Et l'observe.
Jörgen le détaille, du front au bas ventre, en passant par les yeux, la bouche, une oreille, une clavicule, un téton, le nombril avant de lever les yeux vers lui, sourcils arqués.
Archibald tressaille et se retient de se tortiller, résolu à ne rien guider et à laisser l'amant faire ce qu'il veut.
- Oui ?
- Rien, je t'observe. T'es beau.
C'est un sourire fier qui lui répond,menton levé.
- Ouai, j'sais.
Archibald caresse toujours le genou, remontant vers l'intérieur de la cuisse, amusé.
- Beau ET prétentieux donc. Ptit poulet.
Poulet sourit et se penche sur le torse, embrassant et mordillant avant de cette fois, prendre le temps de le marquer dans l'intimité de la chambre.
- Avoue que t'aime ça...
L'éphèbe l'observe un peu, suit des doigts le nouveau suçon avant de glisser jusqu'à la chair palpitante en une douce caresse.
Archibald frémit, tressaille, et geint. A-t-il vraiment besoin de confirmer qu'il se sent bien ?
Sourire s'étire, et main s'égare aux boucles.
- J'adore.
Il rajouterait bien que c'est la première fois qu'on le possède ainsi et qu'il aime ça, mais il est trop concentré sur la main qui le touche là pour aligner trois mots cohérents.
L'adolescent sourit, fier et s'enhardit, la main caresse, enserre et parcourt pendant qu'il baise le torse, appuie doucement sur la marque soufflant.
- Tu vois... Mien...
Il sourit et peu à peu se prête au jeu des amants, fiévreux et désireux. Il tente de répéter ce que le barbu lui a fait la veille, il embrasse, goûte et caresse, peu à peu, timidement d'abord jusqu'à s'y faire et oser. La seconde main, elle, agrippe une cuisse, la caresse du bout des doigts.
Et Jörgen continua ainsi, y prenant goût jusqu'à pousser son amant jusqu'à l'inavouable.
And move a little slower babe
Move real slow
So slow that there's nothing
Left to do
So move a little slower babe
Move real slow
Move real slow
So slow that there's nothing
Left to do
So move a little slower babe
Move real slow
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Rapproche toi un peu bébé/ Viens tout près/ Si près qu'une part de moi, c'est toi
Alors viens plus lentement bébé/Viens lentement/Si lentement qu'il ne reste/Plus rien à faire
Oublions pourquoi/Nous en sommes là/Avec toi comme ça/Je pourrais danser encore toute une année
Alors rapproche toi un peu bébé/Viens tout près/Si près qu'une part de moi, c'est toi
Il n'y a plus /la place de se battre
Car toi et moi/Sommes si proches
Alors viens plus lentement bébé/Viens lentement/Si lentement qu'il ne reste/Plus rien à faire
Rapproche toi un peu bébé/Viens tout près/Si près qu'une part de moi, c'est toi
Et viens plus lentement bébé/Viens lentement/Si lentement qu'il ne reste/Plus rien à faire
Alors viens plus lentement bébé/Viens lentement
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