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[RP] La cathédrale Saint-Julien du Mans

Dragon_noir
Messe du Dimanche 22 Octobre 1465

Dragon_noir entra dans la sacristie par la porte de derrière, rapidement il enfila ces vêtements liturgique et précédé de deux enfants de cœur il entra dans le chœur de la Cathédrale.

Après quelques gestes rituels, il se tourna vers l'assemblée et dit.


Bienvenue mes chers fidèles,

Entrez dans la maison du Très Haut ! Venez me rejoindre, rendons hommage à l'Amour qu'il nous porte !




Et pour commencer cette office je vous invite à vous confesser.

Il fit signe aux fidèles de se lever, et tous prièrent ensemble.


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Dragon_noir
Je vais vous lire aujourd'hui un extrait de l'Hagiographie de San Moderano Évêque de Rennes, Saint patron de Fornovo, fêter le 22 octobre.

Citation:
4. Moderano pour remercier le Très-Haut part en pèlerinage

Pour remercier les Très-Haut, il décida d'accomplir un pèlerinage à Rome pour honorer la sépulture de l'Apôtre Titus. L’évêque Moderano quitta sa ville et il partit vers l'Italie du Sud. Ayant depuis son apparition en rêve qui l'avait poussée à accepter la charge évêque, Modérano avait une dévotion particulière pour St Rémi, le convertisseur des Francs, et il décida de faire un détour par Reims, la ville où il était enterré le grand saint. Moderano s’étant arrêter pour prier le Saint et le remercier, l'Archevêque de Reims le reconnut et demanda à Modereno s'il voulait prendre certaines reliques, à emporter avec lui à Rome. Moderano y vit un signe divin et il ne put qu'accepter la proposition pour glorifier Saint Remi. En outre il accepter de faire cette faveur à l' Archevêque qui était trop âgé pour ce rendre lui-même en la Ville Sainte.
Arrivé au col de la Cisa, il s’arrêta pour se reposer, et attacha aux branches d'un arbre la relique de Saint Remi. En repartant, il oublia ce précieux bagage. Lorsque, s’en étant rendu compte, il retourna en arrière pour le reprendre il s’aperçut qu’il ne pouvait plus attraper la branche, qui s'est élevé de façon inexplicable. Se rendant compte que la force était inutile, le pèlerin promit d'offrir la relique, s'il pouvait la rattraper, à l'Église de la ville la plus proche, Fornovo. A ces mots la branche s'abaissa, en permettant à Moderano de cueillir la relique, tel un fruit saint.
Ce fut ainsi que Fornovo, fameuse ville des montagnes des Apennins parmesans, vint à avoir, dans son Église quelques restes de Saint Remi. De plus, l'Évêque de Rennes, Moderano, fut nommé curé de cette Église par Liutprando, Roi des Lombards.
Moderano retourna en France, mais n’ y resta pas. Repassant à Reims, pour remercier l'Archevêque du présent qu’il lui avait confié, il fit symboliquement don de l'Église de Fornovo au chapitre de la Cathédrale de Reims.
Retourné à Rennes, un jour, pendant les vêpres, alors qu’il était absorbé par la prière, il eut une nouvelle apparition de Saint Remi qui lui indiqua avec la main le sud. Moderano interpréta l'apparition comme la volonté du Saint de le faire retourner en Italie dans l'église dédiée au Saint. Il démissionna de sa charge d'évêque, et fit élire un successeur.
Ensuite il retourna à Fornovo, et il y resta jusqu'à sa mort, qui survint peu d'années après.
À ce jour ses reliques et son corps sont conservés dans l’église paroissiale de Fornovo.

5. Les dernières années de Moderano à Fornovo

Moderano passa ses derniers années de vie dans la tranquillité de l'Église de Fornovo près du col de la Cisa.
Mais il ne fut pas du tout oisif et grâce à son talent d’orateur il réussit à porter la Foi parmi ces monts et y transmit en outre le message d’Aristote, ayant emporté des copies des principaux texte du grand philosophes. Grâce aux Reliques de Saint Remi présentes dans l’église paroissiale de Fornovo, il réussit à instaurer un pèlerinage vers cette Église.
L'église deviendra ainsi célèbre dans les Royaumes en son temps. Cela fit de Fornovo un des plus importants lieux de culte de son Duché et un des plus importants marchés, permettant les échange entre le Duché de Milan, la République de Genova et le Duché de Modène.
Moderano mourut alors qu’il était en prière extatique agenouillé devant les Reliques du saint le vingt-deux Octobre 730.


L’Évêque laissa quelques minutes de silence avant de reprendre.
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Dragon_noir
Prions tous pour notre père pour éternité, Le Créateur de toute chose.



Le moment est venue d'offrir le sacrifice de toute ton Église, que ceux qui le souhaitent s’avancent et viennent communier. Partageons avec tous les fidèles de L’Église Aristotélicienne. Retrouvons le sens de l’amitié et laissons nous guider par elle...

Dragon_noir prit le pain et le divisa puis il invita les fidèles à la communion.



Cette messe se termine, Allez en paix mes enfants, que le Très-Haut et son fidèle serviteur Aristote vous bénisse tous !
Je vous souhaite un bon dimanche à tous.

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Hirondelle


Comme chaque dimanche, franchissant le parvis de l'église, l'oiselle entra dans l'édifice monumental, toujours impressionnée par la fraicheur qui y régnait malgré le soleil qui éclatait dehors. Les fresques étaient baignées de milliards de petites lueurs dansantes. La jeune fille ne se lassait de s'attarder sur ceux-ci, d'y voir toute la profondeur de la Foi et de se tenir, minuscule, face à la grandeur de ces peintures. Même les statues avaient une ampleur mystique.

Prenant place au dernier rang pour suivre l'office, la petite Savin participa avec attention au chant du crédo et à la prière révélatrice.
Sa dernière crise l'avait épouvantée. Elle avait été d'une violence inouïe. Son corps lui était encore douloureux. La demoiselle portait pourtant encore l'espoir que tout cela s'arrange. C'était son fardeau, sa maladie et elle n'éprouvait aucune sensation de rancoeur envers le Très-Haut pour ce qu'elle subissait. Elle était déjà heureuse qu'elle soit épargnée que cela arrive le moins souvent possible et sans que personne n'y assiste. Hélas, la dernière fois, ce ne put être le cas. Et son regard se baissa à l'idée que son parrain s'était retrouvé face à ce moment affreux.

Pour cela, elle s'en voulait. Il s'était tellement inquiété. Elle aurait voulu effacer de son regard cette pitié qu'elle y avait lu. Elle aurait souhaité ôter ce souvenir de l'esprit de Foulques. Une vague de tristesse la conduisit à rester alors que la messe se terminait. La jeune fille resta dans la cathédrale face à Dieu. Sortant de sa besace, un croquis, un portrait qu'elle déplia depuis son cahier de dessins, son recueil de souvenir, elle eut un murmure, qui aurait pu être une confession.

Pour toi j'étais prête à remuer ciel et terre ...
Mais tu n'as pas vu tout ce que j'ai fait ...
Parce que tu es parti aussi vite que tu es arrivé ...
Et tu t'en es allé avec un bout de moi .. .
Maintenant, tout ce qu'il me reste c'est juste ce dessin de toi ...
Juste ce rappel de toi ...


Tendrement, elle plaça la feuille dans son cahier qu'elle referma silencieusement. Elle leva le nez vers la statue d'Aristote qui fixait l'assemblée de ce regard bienveillant.

Oui ...

Amandine força un sourire. Peut-être devrait-elle définitivement changer ? C'est ce que tous attendaient d'elle, en fin de compte. Le petit diamant brut se fissurerait-il encore plus ?

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Dragon_noir
Messe du Dimanche 29 Octobre 1465

Dragon_noir entra dans la sacristie par la porte de derrière, rapidement il enfila ces vêtements liturgique et précédé de deux enfants de cœur il entra dans le chœur de la Cathédrale.

Après quelques gestes rituels, il se tourna vers l'assemblée et dit.


Bienvenue mes chers fidèles,

Entrez dans la maison du Très Haut ! Venez me rejoindre, rendons hommage à l'Amour qu'il nous porte !




Et pour commencer cette office je vous invite à vous confesser.

Il fit signe aux fidèles de se lever, et tous prièrent ensemble.


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Dragon_noir
Dans trois jours nous fêterons la Toussaint, Nous commémorons la Communion des Saints, je vais vous lire un extrait du siège d'Aornos - Chapitre Ier

Citation:
Moi, Epistène, face à cette statue de marbre immortalisant d'une main d'Alexandre nichée en celle d'Aristote l'amitié liant les deux hommes, présent du disciple à son précepteur, qui, le découvrant, ne pu réprimer une larme venue maculer l'objet, je me souviens...

Je me souviens de ce temps ou je fus attaché au service du très Grand Alexandre le troisième, et veut témoigner, au crépuscule de ma vie, des évènements fabuleux dont je fus tantôt le témoin, alors que l’armée macédonienne atteignait Nicae et les rives du Cophen, au-delà des monts Paraponisades. Nul d’entre nous ne connaissait les contrées reculées et mystérieuses que nous abordions. Alexandre et moi aimions à converser des mémoires de Ctésias, ou des écrits d’Hérodote, qui constituaient tout ce qu’on pouvait en savoir.

Les conditions de notre périple étaient désespérément mauvaises. Les soldats étaient éreintés par la chaleur et l’atmosphère insalubre. L’humidité s’immisçait partout, la crasse formait des plaques jaunâtres sur les visages contrits des combattants, et la moindre écorchure s’infectait aussitôt. L’eau potable venait à manquer, tout comme la nourriture qui pourrissait en quelques jours. Certains furent pris de fièvres mortifères qui faisaient couler leurs humeurs à grands flots par tous les orifices, et les laissaient pour mort. L’infortuné contingent devait progresser sur des chemins indignes de ce nom, rendus à l’état de bourbiers par les pluies diluviennes qui s’abattaient, comme une fatalité, à la fin de chaque jour.

Et enfin, par un beau matin, nous atteignîmes la cité d’Aornos, refuge du peuple Assacène, que notre bon roi tenait pour ennemi. Quatre immenses tours d’argent formaient les angles d’un complexe de fortifications, qui protégeaient une ville singulière dans sa disposition. La cité était bâtie sur une colline. A son sommet, on pouvait distinguer ce qui devait être un temple, surmonté d’une sorte de minaret flamboyant d’or et de pierres précieuses, qui surplombait, accrochés à flanc de relief, la ville proprement dite.

Alexandre fit une inspection minutieuse de ses troupes, puis tint un discours fort captivant sur l’abnégation à la cause publique, pour remonter leur moral. Il fit ensuite réunir ses généraux pour débattre de la stratégie à tenir. L’état-major fut d’accord pour qu’un siège fut organisé, et Alexandre fit cette remarque pleine de bon sens : « On va tout de même leur balancer quelques boulets pour leur faire savoir qu’on est là. Qu’on fasse installer les catapultes ! ». Et ainsi il fut fait selon la volonté du souverain.

La première salve fit réagir de façon bien particulière nos ennemis. Nous vîmes venir dans notre direction une troupe de trois cavaliers, qui constituait une délégation Assacène. L’un d’eux se dirigea droit vers Aristote, précepteur de toujours d’Alexandre, homme d’une incroyable sagesse, et dont depuis ces événements je crois en la sainteté. Il jeta un regard fixe à notre philosophe, puit tint cet étonnant discours : « Nous t’attendions, viens. Le grand Manitou du serpent cosmique a prophétisé ta venue ». Puis, il s’adressa à Alexandre en des termes tout aussi consternants : « Souverain de Macédoine, tu pourras détruire Aornos très bientôt, mais avant nous devons accomplir le Grand Dessein, et montrer à Aristote notre cité et ses rouages. Dès qu’il sera de retour tu pourras donner l’assaut ». Alexandre fit part de sa méfiance, redoutant un piège, mais Aristote lui causa en ces termes : « Si je ne satisfais pas ma curiosité, je ne pourrais mourir en paix ».

Alexandre : « Mais si tu y vas-tu mourras plus vite ».

Aristote : « Si je n’y vais pas, je mourrais plus tard, mais bien pire que mourir, je mourrais insatisfait. Dans les deux cas je suis mort ».

Alexandre : « A toi de voir ».

Voilà qui n’était pas sans soulever la mienne, de curiosité, et je demandais discrètement à mon roi si je pouvais suivre le philosophe dans sa visite, ce qu’il accepta. Les Assacènes en firent autant.


L’Évêque laissa quelques minutes de silence avant de reprendre.

Prions tous pour notre père pour éternité, Le Créateur de toute chose.



Le moment est venue d'offrir le sacrifice de toute ton Église, que ceux qui le souhaitent s’avancent et viennent communier. Partageons avec tous les fidèles de L’Église Aristotélicienne. Retrouvons le sens de l’amitié et laissons nous guider par elle...

Dragon_noir prit le pain et le divisa puis il invita les fidèles à la communion.



Cette messe se termine, Allez en paix mes enfants, que le Très-Haut et son fidèle serviteur Aristote vous bénisse tous !

Je vous souhaite un bon dimanche à tous.

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Dragon_noir
Messe du Dimanche 05 Novembre 1465

Dragon_noir entra dans la sacristie par la porte de derrière, rapidement il enfila ces vêtements liturgique et précédé de deux enfants de cœur il entra dans le chœur de la Cathédrale.

Après quelques gestes rituels, il se tourna vers l'assemblée et dit.


Bienvenue mes chers fidèles, entrez dans la maison du Très Haut ! Venez me rejoindre, rendons hommage à l'Amour qu'il nous porte !



Et pour commencer cette office je vous invite à vous confesser.

Il fit signe aux fidèles de se lever, et tous prièrent ensemble.


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Dragon_noir
Je vais vous lire aujourd'hui un extrait de l'Hagiographie Saint Hubert, patron des hérétiques repentis.

Citation:
Saint Hubert naquit dans ce village qui deviendra plus tard Rochechouart, il y a de cela quelques siècles déjà, c’est-à-dire à l’époque où la Gaule ne connaissait que très peu le culte aristotélicien et que les missionnaires étaient souvent tournés en ridicule par les familles de païens qui préféraient encore louer leurs dieux impies. Saint Hubert fut élevé dans une telle famille. Son père était soldat et sa mère cuisinière pour le chef du village, même si tout le monde savait quelle avait une liaison plus intime que professionnelle avec ledit chef. Le père, lui, fermait les yeux, préférant s’assurer son ascension sociale que de faire valoir son honneur. Tel était le climat dans le village, fêtes arrosées, concubines nombreuses et variées et péchés d’orgueil et de luxure devenus coutume. C’est dans ce monde d’orgie et de péchés que Hubert fut élevé. À l’âge adulte, il fit comme touts ses confrères et apprit à manier les armes tout aussi bien qu’il apprit le travail de champs. Adulte, il se maria avec une femme frivole et orgueilleuse qui mourut peu de temps après l’union, dont le nom a été perdu entraîné par le souffle du temps. Hubert élevait des poulets et tout allait bien jusqu’à ce qu’un missionnaire aristotélicien arriva.

La tribu impie accueillit le pauvre missionnaire avec rouages de coups, en le traînant dans le boue et en lui infligeant maints supplices, et ce jusqu’à ce qu’il meurt, sous les yeux remplis mais aussi affamés de haines des païens. Ce missionnaire, dont le nom ne nous est pas parvenu et qui ne revint jamais, fut plus tard sanctifié sous le nom d’Inconnu. Le Très-Haut, témoin du degré de perversion de ses fils, infligea à la tribu toutes les plaies inimaginables, et ce de manière consécutive. Les champs ne donnaient plus de pousses, les animaux mourraient, le temps était exécrable et toutes les maladies, même quelques unes qui étaient inconnues, vinrent contaminer le village et remplir les fosses communes. Une de ces maladies emporta d’ailleurs le chef de la tribu. Désespérés et affamés, voire sur le bord de la famine, les païens nommèrent Hubert à sa succession, reconnaissant sa prestance mais aussi son statut de bâtard du précédent chef, quoique cela ne fût pas vrai, mais cela contentait toutefois parfaitement Hubert. Cependant, il est probable que la réelle raison derrière cette nomination soit l’espérance de toucher un des poulets d’Hubert, seules créatures qui semblaient avoir été épargnées par les fléaux divins.


L’Évêque laissa quelques minutes de silence avant de reprendre.
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Dragon_noir
Prions tous pour notre père pour éternité, Le Créateur de toute chose.



Le moment est venue d'offrir le sacrifice de toute ton Église, que ceux qui le souhaitent s’avancent et viennent communier. Partageons avec tous les fidèles de L’Église Aristotélicienne. Retrouvons le sens de l’amitié et laissons nous guider par elle...

Dragon_noir prit le pain et le divisa puis il invita les fidèles à la communion.



Cette messe se termine, Allez en paix mes enfants, que le Très-Haut et son fidèle serviteur Aristote vous bénisse tous !
Je vous souhaite un bon dimanche à tous.

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Hirondelle


Dimanche arriva bien vite. L'oiselle se dirigea vers l'église quand la cloche sonna. Comme à son habitude, elle était présente pour la messe de l'évêque. Prenant place dans un rang au milieu de la cathédrale, cette fois la jeune fille souriait. Elle s'était levée pour chanter le crédo de sa voix douce et délicate. Il fallait prêter l'oreille pour l'entendre mais elle était ainsi, la frêle Hirondelle. En reprenant place, ses argents se posèrent sur la statue d'Aristote. Elle avait prié si intensément la dernière fois. L'avait-il entendue ? Elle en doutait. Dans toute son humilité, elle ne pouvait envisager qu'un regard si puissant s'était posé sur elle.

Pourtant, ce jour, son coeur était rempli d'émotions. Sa prière était un remerciement au ciel. Le prêche de l'évêque lui avait fait penser aux angevins. Sa réaction avait sans doute été excessive mais elle ne pouvait s'empêcher de voir ces gens comme dangereux même si il lui était arrivé de rencontrer des personnes plus gentilles. Quand dame Esquimote avait fait allusion au passé du brigand, l'oiselle avait fui. Le souvenir des flèches lui transperçant le corps, la vue de son père et de Felix tombant sous les coups des armées et ... Albert, son merveilleux Albert, son cheval qui l'accompagnait depuis qu'elle était toute petite, était mort sous leurs assauts... Ils n'étaient pourtant que de pauvres voyageurs. Sa vue se troubla un instant sous un océan de brume.

Le silence revint dans la cathédrale. L'émotion se calma et fit place à d'autres. Dans un murmure, elle se confia au seul être qui, elle en était certaine, veillait encore sur elle.

Je sais que tu es là...
Quelque part ...
Floxel ...
J'ai tellement besoin d'y croire ...
Tu me manques ... tu me manqueras toujours ...
J'ai peur ...
J'ai encore eu mal ...
Ne lui en veut pas ...
Ca passera ...
Il a promis ...
Je ne t'oublierai jamais ...


Ce n'était pas un adieu, juste un au revoir dans le coeur de l'oiselle. La cathédrale s'était vidée et comme toujours, elle était restée un moment dans sa solitude avec Dieu.
Elle se leva et sourit une fois de plus à Dieu. Son destin n'était-il pas entre ses mains divines ?


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Dragon_noir
Dimanche 12 Novembre 1465

Dragon_noir entra dans la sacristie par la porte de derrière, rapidement il enfila ces vêtements liturgique et précédé de deux enfants de cœur il entra dans le chœur de l'église.

Après quelques gestes rituels, il se tourna vers l'assemblée et dit.


Bienvenue mes chers fidèles, entrez dans la maison du Très Haut ! Venez me rejoindre, rendons hommage à l'Amour qu'il nous porte !



Et pour commencer cette office je vous invite à vous confesser.

Il fit signe aux fidèles de se lever, et tous prièrent ensemble.


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Dragon_noir
Je vais vous lire aujourd'hui un extrait de la vie de Saint Martin, Le courage, la force, la compassion.

Citation:
L'Évêque de Tours
Après 20 ans de bons et loyaux service dans la légion, il prend sa retraite et reçoit un morceau de terre en propriété non loin de Tours en Gaule.
Très vite, de nombreux fidèles accourent, car sa réputation l'a précédé.
Bien des années passent.
En 370 à Tours, l’évêque en place vient de mourir. Les habitants veulent choisir Martin mais celui-ci s’est choisi une voie pleine d'humilité et n’aspire pas à être évêque.
Les habitants l’enlèvent donc et le proclament de force évêque le 4 juillet 371 sans son consentement.
Malgré quelques coups furieux portés par le saint (son caractère martial ressort alors) et l'envoi de pierres et autres objets divers, la ferveur populaire ne baisse pas. Au contraire, les objets reçus deviennent très vite des reliques qu'on s'arrache. Martin finit par se soumettre en pensant qu’il s’agit là sans aucun doute de la volonté divine.
Il va passer le reste de sa vie à parcourir inlassablement son diocèse, convertissant sans cesse les païens alors très nombreux dans les campagnes de cette époque.
Il s'impose une vie de discipline et organisée selon un rituel militaire qui ne le quittera jamais : lever à heures fixes, prières, repas de gruau et verre d'eau vinaigrée.
Il rassemble auprès de lui quelques disciples qui le suivent dans ses pérégrinations.

Martin avait-il des dons de guérisseur ? Certainement, sinon comment expliquer tous les miracles qu’on lui attribue : on dit qu’il fait « jaillir des sources, qu’il guérit les paralytiques, les possédés, les lépreux, il ressuscite les enfants, il fait parler les muets, il peut même guérir à distance, ou par l’intermédiaire d’un objet qu’il a lui-même touché. Il calme les animaux furieux et même la grêle. »

Un jour, voyant des martins-pêcheurs se disputer des poissons, il explique à ses disciples que les démons se disputent de la même manière les âmes des fidèles sur la Lune. Et les oiseaux prennent ainsi le nom de l'évêque.

Le lendemain, épuisé par cette vie de soldat de Dieu, Martin meurt à la fin de l’automne, le 8 novembre 397 sur un lit de cendre comme mourraient les saints hommes ; disputé entre Poitevins et Tourangeaux, son corps est subtilisé par ces derniers qui le font discrètement et non sans mal passer par une fenêtre de la chapelle où il repose et il est rapidement reconduit par le fleuve jusqu'à Tours où il est enterré.
Au passage de son corps sur la Loire entre Poitiers et Tours, les fleurs se mettent à éclore en plein mois de novembre. Ce phénomène étonnant donnera naissance à l'expression "été de la Saint Martin" !


Le courage, la force, la compassion, Ce fut le premier missionnaire à diffuser l'aristotélisme en Gaule.

L’Évêque laissa quelques minutes de silence avant de reprendre.

Prions tous pour notre père pour éternité, Le Créateur de toute chose.


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Dragon_noir
Le moment est venue d'offrir le sacrifice de toute ton Église, que ceux qui le souhaitent s’avancent et viennent communier. Partageons avec tous les fidèles de L’Église Aristotélicienne. Retrouvons le sens de l’amitié et laissons nous guider par elle...

Dragon_noir prit le pain et le divisa puis il invita les fidèles à la communion.



Cette messe se termine, Allez en paix mes enfants, que le Très-Haut et son fidèle serviteur Aristote vous bénisse tous !
Je vous souhaite un bon dimanche à tous.

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Hirondelle


Une nouvelle messe attira l'oiselle dans la cathédrale. C'était un jour de pluie cette fois qui accueillit la petite jeune fille dans le lieu saint. L'automne était bel et bien là et annonçait l'hiver qui s'approchait chaque jour qui s'écoulait. Enveloppée dans un mantel trop riche pour elle, la jeune fille se glissa au fond de la salle pour écouter le prêche de Monseigneur Dragon Noir. Aujourd'hui, il parlait de compassion, de courage. Des sujets qui la touchaient particulièrement.

Ce sentiment était si peu présent dans le coeur des Hommes qu'elle avait rencontré et pourtant, comprendre, tendre l'oreille et s'attarder sur les raisons qui poussent quelqu'un à mal agir, c'était déjà lui tendre la main. Un sentiment de culpabilité envahissait la jeune fille. Elle, qui habituellement faisait preuve de cette compassion envers les gens qu'elle rencontrait, elle eut du mal à le ressentir envers l'angevin qu'elle avait rencontré. Il lui faisait peur et lui rappelait la tragédie qui avait eu lieu en Anjou. Les blessures lui semblaient encore si vives. Elle les ressentait comme si c'était hier que les flèches transperçaient son corps.

Elle chanta le crédo avec une voix tremblante. Est-elle courageuse, l'oiselle ? Elle qui avait fui plutôt que d'affronter cet homme ? Elle qui était prête à fuir avec Foulques pour éviter Edouard alors qu'ils y avaient eu un malaise entre eux ? Le courage lui avait fait défaut plus d'une fois.
L'oiselle réalisa qu'elle aurait peut-être besoin de se confesser à ce sujet.

Comme à son habitude, elle resta un moment quand la messe fut finie. Bientôt son parrain allait quitter le Maine et elle ressentait de la peine, une peine immense qu'elle se devait de camoufler. Sa prière était cette fois pour lui.

Seigneur, protégez Foulques,
Où qu'il aille, quoi qu'il fasse,
Il a plus que jamais besoin que l'on veille sur lui,
Même s'il le nie ...
Vous voyez au-delà des coeurs des hommes ...
Alors vous savez ...

Amen.


Un dernier regard vers la statue d'Aristote en achevant sa prière. Elle finit par se lever et se signer en quittant la cathédrale, le coeur un peu plus léger.

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Dragon_noir
Messe du Dimanche 19 Novembre 1465

Dragon_noir entra dans la sacristie par la porte de derrière, rapidement il enfila ces vêtements liturgique et précédé de deux enfants de cœur il entra dans le chœur de l'église.

Après quelques gestes rituels, il se tourna vers l'assemblée et dit.


Bienvenue mes chers fidèles, entrez dans la maison du Très Haut ! Venez me rejoindre, rendons hommage à l'Amour qu'il nous porte !



Et pour commencer cette office je vous invite à vous confesser.

Il fit signe aux fidèles de se lever, et tous prièrent ensemble.


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