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[RP] La cathédrale Saint-Julien du Mans

Dragon_noir
les acolytes passaient dans les rangs, purifiant l'air de leurs encensoirs, il annonça le thème de la messe du jour



La messe d'aujourd'hui portera sur le thème de la renaissance et de la résurrection, à travers les figures d'Aristote, de Christos, de Nicolas Noël et de Bynarr, saint patron de la Bourgogne.

Il précisa, dans la foulée

Certaines et certains s'étonneront, peut-être, d'entendre parler de renaissance et de résurrection en cette fête de Noël et, peut-être aussi, d'y voir associés quatre grands noms de l'Eglise: nos deux prophètes et deux saints.

Pourtant, rien n'est plus au cœur de leur action, de leur foi et de leur message que cette double idée, comme l'illustre la vie-même de Nicolas Noël, cet homme souffrant, agonisant, si proche de la mort et pourtant tant de fois ressuscité, comme nous le dit son hagiographie.




Citation:
Sa vie

Vers l’âge de 15 ans alors qu’il n’avait jamais étudié, il racontait l’histoire de Christos que son arrière-grand-père avait transmit à son grand-père et qui lui-même l’avait transmis à ses enfants et petits enfants.
Le curé de sa paroisse l’invitait régulièrement à participer à la messe et en fit son diacre. Très vite tout le monde fut surpris de son érudition, sa simplicité, son amour pour les autres et ses connaissances intuitives du dogme aristotélicien.

Un jour où on le questionna sur les raisons de ses problèmes de santé liés à l’hiver il répondit :

Je parlerais d’un cadeau de Dieu plus que d’un problème, car à chaque fois que je frôle la mort j’en apprends de Christos et Aristote, car notre Créateur nous donne toutes les réponses à toutes les questions pour que nous puissions voir notre vie sous des jours nouveaux, et que nous puissions nous juger nous même avant d’être jugé.
En principe en revenant à la vie, nous laissons ces connaissances et un peu de notre force, mais Dieu en a fait autrement pour moi je pense, bien que je ne garde qu’une réponse, sans choisir la quelle, je ne perds pas tout de ma visite chez les Saints.

Bien entendu personne ne le prenait réellement au sérieux, et il ne l’était d’ailleurs peut être pas, mais tout ce que les gens retenaient de cet événement c’est que c’était un érudit et un homme aussi sage que bon.

Tout au long de l’année, il donnait la moitié de son temps pour aider les malheureux, pas forcément les pauvres, mais bien ceux qu’il nommait les malheureux.

Quand on lui demandait pourquoi il aidait des riches comme les pauvres, il aimait répondre des phrases qu’il disait tenir d’Aristote lui-même :
« Les talents du riche ne remplace pas le talent d’être heureux ».
« Etre remplis de talents ne permet pas d’acheter le bonheur »
« on vit avec talent, mais on n’emporte pas ses talents dans la tombe »

Tous ne comprenaient pas, car il y avait longtemps que le talent n’était plus monnaye courante...

Vers l’âgé de 35 ans, il fut nommé Evêque et il continua sa vie de la même façon, aidant ceux qui devaient être aidé, quel que soit leur rang social, il était reconnu pour toujours avoir la parole ou le cadeau qu’il fallait pour rendre la boulasse aux plus malheureux.
Et chaque solstice d’hivers il semblait mourir, mais chaque fois 3 ou 4 jours plus tard il revenait plus en forme que jamais et organisait une messe vers minuit où il racontait une nouvelle histoire.
Une année il annonça que vu son grand âge, il avait près de 90 ans ce qui est un miracle en soi, il renonçait à sa charge et entreprendrait, seul, un dernier pèlerinage. Bien sur tout le monde voulu l’en dissuader, mais il promit qu’il reviendrait pour le 25 décembre, et que de toutes façons il faudrait bénir ce jour particulièrement car il avait appris de Christos et d’Aristote eux même, que c’était le jour de leur naissance à tous trois, Aristote étant né à midi et Christos à minuit et lui juste entre les deux, à dix huit heures.

La légende

Le Père Noël, comme avait continué de l’appeler ses fidèles, pris la route et revint parmi les siens le 6 décembre suivant.
Il ne répondit que peu aux questions sur ce pèlerinage, mais il avait ramené deux chariots. L’un remplis de bûches, et l’autre rempli autre de pains
Il fit distribuer le pain et le bois aux plus pauvres, et une fois la distribution terminée, il envoya les chariots faire le tour des plus riches à qui on demandait de déposer un présent.
Le 24 décembre, Monseigneur Noël organisa deux messes, l’une à midi en l’honneur d’Aristote et une à minuit en l’honneur de Christos, puis il se dirigeât vers la sacristie et plus personne ne le revit.

La totalité des villageois, du plus croyant au plus mécréant passèrent la nuit à le chercher, et c’est seulement au petit matin qu’épuisés, ils rentrèrent chez eux.
C’est là que la légende fut inscrite parmi les miracles, car chaque maison sans exception avait son foyer allumé et des cadeaux au pied de la cheminée.

Depuis cette époque, chaque année on dit un peu partout qu’en décembre il passe dans les maisons pour donner un peu de bonheur. On prétend même, que parfois, Christos et Aristote l’accompagnent directement...


Accepter de se sacrifier volontairement pour réparer les péchés de tous les hommes passés, présents et futurs, c'était permettre à tous ces gens de pouvoir renaître, de pouvoir ressusciter en Dieu: par le baptême d'abord, parce qu'il n'y aurait pas de baptême donnant une nouvelle naissance si Christos n'avait accompli son sacrifice rédempteur; par la confession ensuite, car les péchés ne pourraient jamais être lavés et nous serions tous éternellement voués à la damnation si Christos n'avait permis, par son geste, l'acte de pardon, un pardon qui n'est possible que parce renaissance et résurrection sont au cœur du projet divin.

L'évêque fut une pause, pour laisser méditer l'assemblée.

Mes enfants nous allons maintenant prier ensemble.



Le moment est venue d'offrir le sacrifice de toute ton Église, que ceux qui le souhaitent s’avancent et viennent communier. Partageons avec tous les fidèles de L’Église Aristotélicienne. Retrouvons le sens de l’amitié et laissons nous guider par elle...

Dragon_noir prit le pain et le divisa puis il invita les fidèles à la communion.



J'invite donc, en ce jours de Noël, et en conclusion, tous les aristotéliciens du monde entier, à communier ensemble en Notre Créateur et à pousser la porte du Pardon afin, eux aussi, de venir renaître, de ressusciter en Notre Sauveur, le Très-Haut, sous les ailes d'une Église à nouveau rassemblée, unie, forte et parlant d'une seule voix aux fidèles.

C'est pourquoi, ce soir, comme cadeau de Noël, j'offre à chacun et chacune d'entre vous, un bouquet de lys, ces fleurs si chères à Saint Bynarr, symboles de renaissance et de résurrection et que l'on trouva en nombre tout autour de sa maison. Puissent-ils aussi être des symboles de paix !




Joyeux Noël à tous et à toutes !


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Dragon_noir
Messe du Dimanche 31 Décembre 1465

Dragon_noir entra dans la sacristie par la porte de derrière, rapidement il enfila ces vêtements liturgique et précédé de deux enfants de cœur il entra dans le chœur de la Cathédrale.

Après quelques gestes rituels, il se tourna vers l'assemblée et dit.


Bienvenue mes chers fidèles, entrez dans la maison du Très Haut ! Venez me rejoindre, rendons hommage à l'Amour qu'il nous porte !



Levez-vous maintenant mes enfants, nous allons nous confesser ensemble!

Dragon_noir se mit à réciter la traditionnelle prière de confession.



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Dragon_noir
Mes Enfants, nous célébrons aujourd'hui la Fête de la Révélation d'Aristote, je vais vous lire le Dialogues II - La révélation.

Citation:
Chapitre deuxième.

Un jour le jeune Aristote, agé seulement de cinq ans, voulu s'asseoir près du temple du faux dieu Apollon dans sa ville de Stagire. Le temple était sur une petite colline à l'extrémité est de la ville. L'enfant aimait regarder les hautes colonnes de pierre blanche se découpant dans l'azur du ciel.

Alors qu'il s'approchait des marches du temple il s'arrêta, comme immobilisé par une force invisible. Ne comprenant pas ce qui ce passait, il se retourna vers la ville pour appeller sa mère Phaetis, qui était à quelque distance de là. Mais ses lèvres ne produisirent aucun son.
La terreur commencait à inonder son âme, quand un roulement de tonnerre gronda au dessus du temple du faux dieu. Un éclair vint le frapper en son centre et il s'écroula aux pieds de l'enfant.
Puis une voix puissante qui faisait frémir les cieux retentie dans l'esprit d'Aristote; elle disait: "Voilà ce que ma puissance réserve aux idoles qui se font honorer comme des dieux. Cherche le Dieu unique, cherche la Vérité et la Beauté, car un jour viendra celui qui restaurera tout".

Bouleversé l'enfant tomba inanimé sur le sol. Lorsque ses yeux se rouvrirent il était dans la maison de son père, et sa mère était tendrement penchée sur lui: " Mon fils, que t'est'il arrivé? Nous t'avons trouvé près du temple écroulé, le visage tourné vers le ciel. Est-ce le dieu qui t'es apparut? Qui a détruit le temple? "
Mais l'enfant ne répondit rien. Il restait en silence et regardait sa mère avec les yeux de quelqu'un qui voit pour la première fois.
Enfin il pris la parole: " Mère chérie, je vous en prie, dites moi: qu'est ce que la Vérité? "
La pauvre femme était bonne, mais hélas son âme était encore pleine des erreurs paiennes, et elle ne sut répondre à cette question. Elle se pencha sur le front de son fils, l'embrassa et lui ferma les yeux avec douceur.
"Je t'aime mon fils, n'est ce pas la seule chose importante? Dors maintenant; demain ton père revient de guerre et il faut que tu sois reposé pour le recevoir dignement."

Et se levant elle quitta la pièce, l'esprit rempli d'angoisse.



L'évêque fut une pause, pour laisser méditer l'assemblée.
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Dragon_noir
Mes enfants nous allons maintenant prier ensemble.



Le moment est venue d'offrir le sacrifice de toute ton Église, que ceux qui le souhaitent s’avancent et viennent communier. Partageons avec tous les fidèles de L’Église Aristotélicienne. Retrouvons le sens de l’amitié et laissons nous guider par elle...

Dragon_noir prit le pain et le divisa puis il invita les fidèles à la communion.



Cette messe se termine, Allez en paix mes enfants, que le Très-Haut et son fidèle serviteur Aristote vous bénisse tous !
Je vous souhaite un bon dimanche à tous.



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Dragon_noir
Messe du Dimanche 07 Janvier 1466

Dragon_noir entra dans la sacristie par la porte de derrière, rapidement il enfila ces vêtements liturgique et précédé de deux enfants de cœur il entra dans le chœur de la Cathédrale.

Après quelques gestes rituels, il se tourna vers l'assemblée et dit.


Bienvenue mes chers fidèles,

Entrez dans la maison du Très Haut ! Venez me rejoindre, rendons hommage à l'Amour qu'il nous porte !




Levez-vous maintenant mes enfants, nous allons nous confesser ensemble!

Dragon_noir se mit à réciter la traditionnelle prière de confession.


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Dragon_noir
Aujourd'hui je vais vous lire un extrait du Bienheureux Platon.

Citation:
III. LA RENCONTRE DE SOCRATE


Dans un gymnase connu pour être le lieu favori du vieux maître, Platon alla écouter un dialogue entre Socrate et l’un de ses disciples, sans, bien sûr, en avoir averti ses parents. Soucieux de ne pas être dénoncé, il avait décidé de taire son identité.



Apercevant le jeune homme qu’il n’avait jamais vu auparavant, Socrate interrompit sa discussion et le pointa sévèrement du doigt en disant

SOCRATE "Qui es-tu, toi qui entres ici pour écouter mes paroles ?"

PLATON "Je suis Platon, humble fils de deux agriculteurs. Je ne peux payer pour entendre tes enseignements, Ô maître réputé, mais je puis me faire discret."

SOCRATE "Ici, il n’est de place ni pour la discrétion, ni pour le mensonge, Platon. Si tu es ici, tu dois venir face à tous, et argumenter sans faille. Je ne suis pas sophiste à te faire payer pour des leçons pleines de certitudes aussi fausses que ta prétendue condition paysanne, trahie par ton accoutrement."

Impressionné par Socrate, qui avait réussi à le démasquer, Platon se jura de le suivre indéfectiblement, et accepta de dialoguer avec lui. De longues années durant, Socrate et Platon sillonnèrent ensemble les routes pour inciter les gens à assumer leurs idées et à refuser les opinions sans fondement. Socrate usait de sa liberté de penser sur tous les sujets et lors de ses dialogues publics il commença à remettre en cause les dogmes du polythéisme de son époque. Ainsi, il jugea les attitudes attribuées aux Dieux grecs indignes de réelles divinités et sa réflexion semblait l’amener vers l’affirmation d’une divinité unique.
Mais un jour où Platon était malade, des soldats vinrent interrompre Socrate en pleine discussion, et l’accusèrent de trouble à l’ordre public, d’impiété envers les Dieux et de corruption de la jeunesse. Il fut arrêté, jugé, et condamné à la mort par absorption de ciguë.

Inconsolable, Platon retourna à Athènes et décida de consigner par écrit les dialogues de feu son maître qu’il avait encore en mémoire. Cependant, il n’eut pas le courage de reprendre les dialogues de son maître sur les divinités, ni de poursuivre sa réflexion. La peur de la mort arrêta Platon.
Une fois ce long travail accompli, il ne put se résoudre à mettre un terme à l’œuvre de Socrate, et fonda l’Académie pour que les jeunes hommes et femmes d’Athènes puissent obtenir une formation digne de la mémoire de son maître.


L'évêque fut une pause, pour laisser méditer l'assemblée.

Mes enfants nous allons maintenant prier ensemble.




Le moment est venue d'offrir le sacrifice de toute ton Église, que ceux qui le souhaitent s’avancent et viennent communier. Partageons avec tous les fidèles de L’Église Aristotélicienne. Retrouvons le sens de l’amitié et laissons nous guider par elle...

Dragon_noir prit le pain et le divisa puis il invita les fidèles à la communion.



Cette messe se termine, Allez en paix mes enfants, que le Très-Haut et son fidèle serviteur Aristote vous bénisse tous !

Je vous souhaite un bon dimanche à tous.

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Dragon_noir
Messe du Dimanche 14 Janvier 1466

Dragon_noir entra dans la sacristie par la porte de derrière, rapidement il enfila ces vêtements liturgique et précédé de deux enfants de cœur il entra dans le chœur de la Cathédrale.

Après quelques gestes rituels, il se tourna vers l'assemblée et dit.


Bienvenue mes chers fidèles,

Entrez dans la maison du Très Haut ! Venez me rejoindre, rendons hommage à l'Amour qu'il nous porte !




Levez-vous maintenant mes enfants, nous allons nous confesser ensemble!

Dragon_noir se mit à réciter la traditionnelle prière de confession.


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Dragon_noir
Je vais vous lire aujourd'hui un extrait de l'Hagiographie de Saint Rémi.

Citation:
La chronique de la célébration des baptêmes royaux et de l’armée.

Rémi venait de baptiser l’armée de Clovis, trois mille soldats emplis de ferveur pour leur pays et pour la Foy Aristotélicienne. Tous reçurent une gouttelette d’eau, symbole de renaissance et de pureté. La fiole d'eau bénite, pourtant assez grande, fut totalement vide lorsque Rémi s’approcha pour asperger à son tour le Roy Franc, agenouillé devant lui. La crainte envahit alors Rémi car Clovis, pouvait parfois se montrer colérique et impatient. L'évêque se recueillit profondément,et éleva silencieusement une prière au Très-Haut.
Dans la respectueuse et méditative concentration ambiante, nul ne vit arriver une colombe qui, sans bruit, survola de sa grâce la foule amassée. L’émoi fut collectif et absolu lorsque le gracile volatile, serrant dans ses serres une brindille d’olivier, se posa sur le flacon pour y déposer son léger fardeau. L’eau Sainte emplit immédiatement la fiole et la colombe pencha légèrement la tête vers Clovis, comme pour le saluer. Elle reprit son envol aussi légèrement qu’elle arriva devant une assemblée médusée et muette.
Tous réalisèrent le signe divin qui eût lieu sous leurs yeux et, désormais, tous reconnurent en Rémi, le Guide spirituel longtemps recherché et vainement attendu.Le clerc fut acclamé et Clovis lui-même s’inclina en signe d’acceptation devant cette manifestation divine.
C’est par le Miracle de la Colombe, indiscutable signe de Marque Divine, que Rémi saisit toute la force de sa Foy et l’importance de l’Aristotélisation.


L'évêque fut une pause, pour laisser méditer l'assemblée.

Mes enfants nous allons maintenant prier ensemble.



Le moment est venue d'offrir le sacrifice de toute ton Église, que ceux qui le souhaitent s’avancent et viennent communier. Partageons avec tous les fidèles de L’Église Aristotélicienne. Retrouvons le sens de l’amitié et laissons nous guider par elle...

Dragon_noir prit le pain et le divisa puis il invita les fidèles à la communion.



Cette messe se termine, Allez en paix mes enfants, que le Très-Haut et son fidèle serviteur Aristote vous bénisse tous !

Je vous souhaite un bon dimanche à tous.

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Dragon_noir
Messe du Dimanche 21 janvier 1466



Dragon_noir entra dans la sacristie par la porte de derrière, rapidement il enfila ces vêtements liturgique et précédé de deux enfants de cœur il entra dans le chœur de la Cathédrale.

Après quelques gestes rituels, il se tourna vers l'assemblée et dit.


Bienvenue mes chers fidèles, entrez dans la maison du Très Haut ! Venez me rejoindre, rendons hommage à l'Amour qu'il nous porte !



Levez-vous maintenant mes enfants, nous allons nous confesser ensemble!


Dragon_noir se mit à réciter la traditionnelle prière de confession.


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Dragon_noir
Je vais vous lire aujourd'hui un extrait de la Vita de la Sainte Wilgeforte de Torretta-Granitola, fêter le 21 janvier au calendrier des Saints.

Citation:
IV. Sa personnalité


Si sa carrière est un élément permettant de bien définir Wilgeforte, il en est un qui la définit mieux que tout autre : son caractère.
Dans une institution composée dans une écrasante majorité d’hommes français, la Sicilienne détonna rapidement par ses prises de position tranchées, souvent à la limite de l’impétuosité. Mais son sexe et son origine ne suffisent pas à justifier l’impérissable souvenir qu’elle laissa à tant d’hommes : il y avait en elle quelque chose d’intrinsèque qui marqua certains à jamais.

Wilgeforte ne laissa absolument personne indifférent. Que ce soit ses collaborateurs, ses subordonnés ou ses supérieurs, tous pouvaient se classer en deux catégories distinctes : ceux qui l’adulaient quoi qu’elle fasse et ceux qui ne toléraient pas que son nom soit prononcé en leur présence. Cet état de fait s’explique assez aisément.
Il est tout d’abord évident que certains prélats français ne voyaient pas d’un bon œil la montée en puissance d’une femme sicilienne, et il est tout à fait certain que son dynamisme flirtant sempiternellement avec l’hyperactivité dut faire de l’ombre à certains clercs plongés dans l’acédie.
Mais ce qui plut et déplut plus que tout fut sans doute le caractère anti-mielleux de Wilgeforte. On enseigne en effet aux clercs – et ceux-ci appliquent fort bien ces leçons – à être mesuré et consensuel en toute occasion. Wilgeforte, elle, ne souriait jamais, ne se privait pas de commenter ce sur quoi elle avait un avis – et Dieu sait le nombre de choses sur lesquelles elle avait une opinion –, considérait que ses subordonnés étaient là pour s’acquitter des tâches qu’elle définissait elle-même, etc. Cette vision des choses eut deux conséquences inéluctables : premièrement, Wilgeforte fut un des clercs les plus efficaces que l’Église n’ait jamais possédé ; deuxièmement, Wilgeforte se faisait un ami ou un ennemi à vie dès le moment où elle adressait la parole à un inconnu.

Un autre aspect de la personnalité de Wilgeforte est sa froideur, l’extrême distance qu’elle prenait en toute circonstance. Un clerc le décrivit ainsi : « Sous son masque de fer, nul ne savait quel était le dessein de cette femme imprévisible dont le pouvoir dépassait celui de certains cardinaux alors qu’elle n’était même pas évêque. Il régnait autour d’elle une ambiance composée d’admiration sans borgne, de stupéfaction et de terreur. Elle était véritablement faite d’une autre matière que nous. »
Son éducation sudiste lui avait en effet enseigné, comme nous l’avons déjà dit, à ne jamais laisser entr’apercevoir ses intentions et son ressenti. Ce n’était qu’au moment où elle ouvrait la bouche que l’on comprenait ce qu’elle avait derrière la tête. Le contraste entre la froideur, la dissimulation physique et la rudesse, la péremption de ses propos était saisissant.

Il est extraordinaire de mesurer l’ampleur de la marque que cette jeune femme qui ne fut évêque que quelques semaines et qui ne fréquenta Rome que quelques mois laissa dans ce monde d’hommes. La plupart des personnes l’ayant côtoyé nous assurent qu’ils ne l’oublieront qu’à leur mort ; ceux qui lui furent intimes affirment, eux, qu’ils s’en souviendront encore au paradis solaire.


L'évêque fut une pause, pour laisser méditer l'assemblée.

Mes enfants nous allons maintenant prier ensemble.



Le moment est venue d'offrir le sacrifice de toute ton Église, que ceux qui le souhaitent s’avancent et viennent communier. Partageons avec tous les fidèles de L’Église Aristotélicienne. Retrouvons le sens de l’amitié et laissons nous guider par elle...

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Dragon_noir
Messe du dimanche 28 Janvier 1466

Dragon_noir entra dans la sacristie par la porte de derrière, rapidement il enfila ces vêtements liturgique et précédé de deux enfants de cœur il entra dans le chœur de la Cathédrale.

Après quelques gestes rituels, il se tourna vers l'assemblée et dit.


Bienvenue mes chers fidèles, entrez dans la maison du Très Haut ! Venez me rejoindre, rendons hommage à l'Amour qu'il nous porte !



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Dragon_noir
Je vais vous lire aujourd'hui un extrait de l'Hagiographie de Saint Origène, patron des séminaristes, fêter le 29 janvier.

Citation:
9 Et en effet, sa plus grande vertu était la générosité. Afin d'aider les plus pauvres, il finançait des distributions gratuites de pain et de vêtements, ouvrait sa porte à ceux qui n'avaient pas de toît pour dormir, et l'on vit même un jour Origène faire le plus dur peut-être des sacrifices pour un ami : il possédait alors une grande bibliothèque contenant des manuscrits dont plusieurs étaient admirablement écrits, et afin de venir en aide à son ami qui avait tout perdu lors de l'incendie de sa maison, il les vendit et reçut en échange de ces trésors, une forte somme qu'il donna à son ami.

10 Sa vie, en contrepartie de sa générosité, fut très simple : il s'habillait sans luxe, mangeait ce dont il avait besoin pour vivre, sans jamais d'excès et dormait sur un simple lit de paillasse avec une seule couverture.

11 Certains pensèrent alors qu'Origène refusait le plaisir, à savoir la faculté qu’a l’homme d’œuvrer à réunir les conditions de son propre bonheur.

12 A ceux-ci, il répondit :

13 "Mon goût pour la vie est plus que jamais présent, en aucun cas je ne suis passif et en dépression spirituelle, au contraire, je suis le plus heureux des hommes. En vivant simplement et en donnant aux autres ce dont je n'ai pas besoin, moi, pour vivre, je peux profiter pleinement de mon temps pour étudier les Saintes Ecritures, rien ne vient me distraire de ce qui fait l'essence même de ma vie et de mon plaisir à savoir l'approfondissement de ma Foi. Dés lors, me séparer de biens matériels non essentiels à ma survie ne sont rien comparés à tout ce que je peux apporter à mon prochain par ma générosité. Comme il est écrit par Spyosu dans l'Acédie, "Le premier péché fut ainsi involontairement découvert par les humains. Elle porta plus tard le nom d’acédie. Celle-ci consistait à se détourner de l’amour divin, de s’abandonner à la vie matérielle en négligeant la vie spirituelle, de se préoccuper de l’instant sans garder à l’esprit ce pour quoi Dieu nous avait conçus." Je refuse l'Acédie, pour moi, l'essentiel réside dans la vie spirituelle, et c'est en m'éloignant de la tentation des biens matériels que je me rapproche de Dieu et de sa volonté."


L'évêque fut une pause, pour laisser méditer l'assemblée.

Mes enfants nous allons maintenant prier ensemble.



Le moment est venue d'offrir le sacrifice de toute ton Église, que ceux qui le souhaitent s’avancent et viennent communier. Partageons avec tous les fidèles de L’Église Aristotélicienne. Retrouvons le sens de l’amitié et laissons nous guider par elle...

Dragon_noir prit le pain et le divisa puis il invita les fidèles à la communion.



Cette messe se termine, Allez en paix mes enfants, que le Très-Haut et son fidèle serviteur Aristote vous bénisse tous !

Je vous souhaite un bon dimanche à tous.

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Dragon_noir
Messe du Dimanche 4 Février 1466

Dragon_noir entra dans la sacristie par la porte de derrière, rapidement il enfila ces vêtements liturgique et précédé de deux enfants de cœur il entra dans le chœur de la Cathédrale.

Après quelques gestes rituels, il se tourna vers l'assemblée et dit.


Bienvenue mes chers fidèles,

Entrez dans la maison du Très Haut ! Venez me rejoindre, rendons hommage à l'Amour qu'il nous porte !




Levez-vous maintenant mes enfants, nous allons nous confesser ensemble!

Dragon_noir se mit à réciter la traditionnelle prière de confession.


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Dragon_noir
Je vais vous lire aujourd'hui un extrait de l'Hagiographie de Saint Orrus Ferrus, patron des mineurs.

Citation:
Le premier miracle : le Très Haut protège Orrus et les mineurs

Orrus Ferrus travaillait en y mettant chaque jour sa plus grande ardeur. Personne ne pouvait critiquer son travail. Il devint même le mineur au plus gros rendement. La cité s’enrichissait ainsi de plus en plus. Durant ces deux années, il s’était endurci. Sa force suscitait tant l’admiration que les plus jeunes venaient travailler à ses côtés pour s’aguerrir et s’affirmer au sein de la cité. Cela devint même un rite. Il était devenu évident que pour devenir un citoyen à part entière, il fallait aller travailler à la mine. Sa vertu n’était plus contestable. Chaque dimanche il allait prier le Très Haut durant les offices du curé.
Un jour le premier notable de la paroisse vint le voir et lui dit :


Citation:
Sais-tu quel jour nous sommes ? N’est-ce pas le jour où je peux t’accorder ta liberté ? Ce jour où je peux te faire citoyen ? Ce jour où finalement je te dis que ta repentance fut sincère et que nous tous sommes d’accord pour t’accorder notre pardon et t’accepter parmi nous ?


Orrus Ferrus ne cacha pas son émotion et reçut avec fierté ces paroles. Les paroissiens n’hésitaient pas à l’embaucher dans leurs champs et leurs ateliers. Il allait devenir artisan quand le glas de la chapelle sonna. La mine s’était effondrée sans que les mineurs puissent en ressortir. Orrus se précipita et s’aperçut des dégâts. Tous étaient désespérés et l‘espoir de les revoir vivant s’amenuisait d’heure en heure.
Orrus s’agenouilla et pria malgré ceux qui affirmaient que le moment était inapproprié.


Citation:
La foule : Tu ferais mieux de creuser pour sauver nos amis.

D’un ton ferme et empli de détermination…

Orrus : Eloignez vous. Fuyez.


Le ciel s’assombrit et un orage d’une rare violence fit son apparition. Soudain, de grands éclairs frappèrent l’entrée de la mine. Durant une heure, l’orage envoya toute sa fureur sur la mine. Plus personne ne pouvait voir ce qui se passait.
Et puis, comme elle était apparue, la tempête s’estompa et un rayon de lumière vint illuminer la mine. L’entrée était désormais dégagée, et les témoins de ce miracle virent les mineurs enterrés vivants refaire surface sains et saufs.
Réalisant ce qui venait de se passer, tous se tournèrent vers Orrus. Il était resté prier. Il n’avait pas bougé et seul l’état de ses habits témoignait de ce qui était arrivé.
Citation:
Citation:






Ce que nous dit la suite des évènements

-Veritus rejoignit Rome et la Congrégation du Saint Office. Le cardinal put alors suivre l'enquête et lui faire prendre un tournant favorable.
-Orrus Ferrus fut canonisé et devint le Saint Patron des Mineurs.
-La mine de Györ ne s’écroula plus jamais…


L'évêque fut une pause, pour laisser méditer l'assemblée.

Mes enfants nous allons maintenant prier ensemble.



Le moment est venue d'offrir le sacrifice de toute ton Église, que ceux qui le souhaitent s’avancent et viennent communier. Partageons avec tous les fidèles de L’Église Aristotélicienne. Retrouvons le sens de l’amitié et laissons nous guider par elle...

Dragon_noir prit le pain et le divisa puis il invita les fidèles à la communion.



Cette messe se termine, Allez en paix mes enfants, que le Très-Haut et son fidèle serviteur Aristote vous bénisse tous !

Je vous souhaite un bon dimanche à tous.

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Dragon_noir
Messe du Dimanche 11 février 1466

Dragon_noir entra dans la sacristie par la porte de derrière, rapidement il enfila ces vêtements liturgique et précédé de deux enfants de cœur il entra dans le chœur de la Cathédrale.

Après quelques gestes rituels, il se tourna vers l'assemblée et dit.




Bienvenue mes chers fidèles, entrez dans la maison du Très Haut ! Venez me rejoindre, rendons hommage à l'Amour qu'il nous porte !


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