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[RP] La cathédrale Saint-Julien du Mans

Dragon_noir
Je vais vous lire aujourd'hui un extrait de l'Hagiographie du Bienheureux Abbé Tise de Cambrai.

Citation:
Le curé des pauvres

Le curé nourrit et logea le jeune Jean Tise, qui n’oubliait pas de donner un peu de son bol de soupe quotidien à ses amis, mais il lui donna aussi un enseignement. Il lui apprit le latin, l’arithmétique, la grammaire et tout ce qu’un jeune homme doit savoir. C’est donc tout naturellement que lorsqu’en 1354 le curé mourut, l’archevêque l’ordonna et le choisit comme successeur.

Très rapidement, ses paroissiens le surnommèrent le « curé des pauvres », en effet, il leur donna sa vie. Les pauvres en argent, les pauvres en amour, les pauvres en esprit, tous trouvaient auprès de lui un soutien.
Quelques anecdotes le rapportent, bien que l’abbé Tise ne soit pas très loquace sur ses bienfaits et qu’il faille lire entre les lignes pour les apercevoir.

Ainsi nous savons qu’il n’oublia jamais d’où il venait et que très souvent, il ne prenait qu’un repas par jour et offrait le repas aux pauvres de la ville. Il créa même par la suite une société de bienfaisance récoltant des fonds pour préparer des repas quotidien aux miséreux alors nombreux en ces années de famines et de pestes. Un vieil artésien, décédé maintenant, me confia un jour que son père était arrivé à Cambrai en 1388 sans un sou et que toutes les portes se fermèrent sur lui sauf une : celle de l’abbé qui allait se mettre à table. Celui-ci l’invita et lui offrit son assiette en ne contentant son estomac que d’une pomme mais avec le sourire et le bonheur d’avoir un convive.

Le curé allait toutes les semaines visiter les enfants des rues et leur porter un peu de pain. Après les avoir nourris corporellement, il leur enseignait et leur annonçait que Dieu les aime et qu’il faut, dans les moments de désespoir tourner son regard vers lui qui nous sourit et dans les moments de joie, savoir lui rendre grâce du bonheur qu’il nous donne.

On sait en outre que l’abbé Tise de Cambrai défendit à de nombreuses reprises son sonneur de cloches que les gens appelaient l’ « idiot du village ». Il disait souvent qu’être simple d’esprit n’était pas une punition de Dieu ou une quelconque honte mais au contraire une fierté car Dieu nous aime ainsi et a besoin de nous ainsi. Lui, ce pauvre simplet, servait Dieu dans sa simplicité en sonnant les heures et en rythmant la liturgie, alors que la plupart des gens qui l’insultaient ne servaient que leurs intérêts et leur cerveaux magnifique ne servaient qu’à étudier des projets vains et frivoles.

Le témoignage de la Sœur Mechtilde raconte encore une anecdote que je me fais fort de vous raconter car elle concerne directement un de nos plus éminents cardinaux… En 1379, un homme venu de Normandie, Eloi de Nagan, se rendit à Cambrai pour étudier un ouvrage rare d’Aristote à la bibliothèque capitulaire de Cambrai. Dans cette ville, il y rencontra une charmante jeune fille de la meilleure noblesse prénommée Iseulte, leur amour réciproque fut immédiat et quelques mois plus tard, alors qu’Eloi devait bientôt repartir, il alla demander la main de la belle Iseult à son père. Celui-ci refusa net expliquant que la fortune des Nagan n’était pas assez grande pour lui faire accepter un Normand dans la famille. Désespéré, Eloi pérégrina dans la ville à la recherche de solution et elle lui fut donné par la voix de l’abbé Tise rencontré à la cathédrale : « L’amour est don de Dieu car l’amour est Dieu ; si vous êtes sûr de votre amour et de le vivre chastement, je vous marierais ce soir puis vous partirez ensemble. ». L’abbé pouvait ainsi voir si les amants étaient prêts à tout risquer et tout quitter l’un pour l’autre et éprouva la force de leur amour. Le soir, avec l’aide de Mechtilde, la sœur d’Iseulte, qui avait préparé la fuite, le mariage était célébré en toute intimité et les époux partirent vers la Normandie. De leur union naquirent Catherine et Philippe qui eut pour fils Aaron. Bien sûr, le curé eu quelques ennuis et Mechtilde dut quitter sa famille, mais à Dieu rien n’est impossible et les parents finirent pas reconnaître la force de l’Amour. Amour dont témoignait sans cesse l’abbé Tise et qui appela Mechtilde à sa suite dans la vie religieuse.


La mort pieuse de Jean Tise

Le mois de décembre 1392 annonça un très rude hiver, et en effet, le mois de janvier vit la température tant baisser que la couche de glace sur l’Escault mesurait plus de deux pieds. Les enfants des rues mourraient les uns après les autres et le pauvre vieux curé ne savait plus que faire. C’est en retournant chez lui après avoir tenté de secourir tel enfant et donné les dernier sacrements à tel vieillard mourrant que le prêtre tomba malade. Son agonie ne dura que deux jours et il mourut devant son bureau, écrivant à la suite ces mots : « Pitié mon Dieu dans Ton amour, souviens toi de moi au moment de ma mort. ». J’ai tenu ces derniers écrits dans ma main et j’ai pleuré submergé par l’émotion… Je voyais ces lettres devenir de plus en plus tremblantes et la dernière ligne s’arrêtant au e de « moment » et je compris que la foi de cet homme, sa confiance, son amour avaient été pour lui forces de vie jusqu’au moment de sa mort.
C'était le 10 février 1393.


L'évêque fut une pause, pour laisser méditer l'assemblée.

Mes enfants nous allons maintenant prier ensemble.



Le moment est venue d'offrir le sacrifice de toute ton Église, que ceux qui le souhaitent s’avancent et viennent communier. Partageons avec tous les fidèles de L’Église Aristotélicienne. Retrouvons le sens de l’amitié et laissons nous guider par elle...

Dragon_noir prit le pain et le divisa puis il invita les fidèles à la communion.



Cette messe se termine, Allez en paix mes enfants, que le Très-Haut et son fidèle serviteur Aristote vous bénisse tous !

Je vous souhaite un bon dimanche à tous.

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Dragon_noir
Messe du Dimanche 18 février 1466

Dragon_noir entra dans la sacristie par la porte de derrière, rapidement il enfila ces vêtements liturgique et précédé de deux enfants de cœur il entra dans le chœur de la Cathédrale.

Après quelques gestes rituels, il se tourna vers l'assemblée et dit.




Bienvenue mes chers fidèles,

Entrez dans la maison du Très Haut ! Venez me rejoindre, rendons hommage à l'Amour qu'il nous porte !



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Dragon_noir
Je vais vous lire aujourd'hui un extrait de l'Hagiographie de Saint Olcovidius.

Citation:
Sa vie d’homme : un diacre au service des humbles, un prêcheur de la foi jusqu’au martyr.

Lorsqu’il eut vingt et un ans, le diacre Falco mourut d’une maladie qu’aucun médecin n’aurait pu soigner :l’usure, la fatigue à force d’essayer de convaincre les impies de changer leur vie et de fuir leurs persécutions. Le jeune homme resta à ses côté jusqu’à la fin et recueilli ses dernières paroles : « Mon Fils, mon Ami, pardonne aux hommes. Quoiqu’ils te fassent à cause de ta foi, pardonne leur encore et encore… ».
Lors de l’enterrement du vieil homme dans les catacombes, l’évêque de Rome d’alors demanda à la communauté des croyants qui ils voulaient comme nouveau berger. Ceux-ci acclamèrent Olcovidius à l’unanimité et l’évêque, heureux de ce choix, l’ordonna aussitôt.
Par la suite, Olcovidius continua à écrire des psaumes mais il écrivit aussi des textes plus polémiques contre ceux qui persécutaient les aristotéliciens, contre ceux qui refusaient d’ouvrir leur cœur à la vraie foi mais également contre ceux qui vivaient égoïstement leur foi en croyant être sauvé parce qu’ils avaient reçu le baptême. Mais toujours dans ses écrits, il exhortait Dieu et ses frères à la miséricorde pour les pécheurs. Dieu parce qu’il avait créé les hommes trop imparfait pour être dignes de Lui et à ses frères, parce qu’ « il faut regarder la poutre dans son œil avant la brindille dans l’œil de son voisin ».

Le jeune diacre, lui, voulait montrer l’exemple à ses ouailles. Il vivait donc humblement, ne se nourrissant que deux fois par jour et jeûnant le dimanche. Il n’était pas riche, mais sa porte était toujours ouverte aux vagabonds rejetés de la Ville ou aux malades dont personne ne voulait soulager les souffrances. Il allait aussi sur les chemins autour de Rome et d’Ostie, prenant son bâton, et il visitait les hameaux et villages de la campagne latine. Il y rencontrait des paysans pauvres et des esclaves et il leur expliquait la Vérité car il pensait qu’il fallait ouvrir l’esprit et le cœur de tout les hommes pour que l’espèce d’Oane soit sauvée. Les pauvres l’écoutait, et même si ils restaient attachés pour la plupart au paganisme, une petite lueur avait été allumé dans leur cœur.

Cependant, sa foi et ses prêches sans concession ne lui apportèrent pas que des amis. Beaucoup de riches notables, aristotéliciens pour une part, jurèrent sa perte. C’est ainsi que le quatorze février 138, une décurie vint l’arrêter chez lui avec ses parents et ses amis.


L'évêque fut une pause, pour laisser méditer l'assemblée.

Mes enfants nous allons maintenant prier ensemble.



Le moment est venue d'offrir le sacrifice de toute ton Église, que ceux qui le souhaitent s’avancent et viennent communier. Partageons avec tous les fidèles de L’Église Aristotélicienne. Retrouvons le sens de l’amitié et laissons nous guider par elle...

Dragon_noir prit le pain et le divisa puis il invita les fidèles à la communion.



Cette messe se termine, Allez en paix mes enfants, que le Très-Haut et son fidèle serviteur Aristote vous bénisse tous !

Je vous souhaite un bon dimanche à tous.

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Dragon_noir
Messe du Dimanche 25 Février 1466

Dragon_noir entra dans la sacristie par la porte de derrière, rapidement il enfila ces vêtements liturgique et précédé de deux enfants de cœur il entra dans le chœur de la Cathédrale.

Après quelques gestes rituels, il se tourna vers l'assemblée et dit.




Bienvenue mes chers fidèles,

Entrez dans la maison du Très Haut ! Venez me rejoindre, rendons hommage à l'Amour qu'il nous porte !



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Dragon_noir
Je vais vous lire aujourd'hui un extrait de l'Hagiographie de Saint Clément, Premier Inquisiteur fêter le 25 février.

Citation:
Clément est reçu par le Pape et se voit confié une mission:

Il fut reçu avec solennité par le pape Sylvestre Ier et ses cardinaux qui l'interrogèrent longuement sur ses missions.
A l'issue de cette audience, Clément fut convoqué par la Curie où le cardinal camerlingue lui transmit la lettre suivante de Sa Sainteté:

" Cher Frère Clément,
ton action pour la Vérité et la lutte contre les hérésies nous a convaincu de mettre en place une véritable institution chargée spécialement de former des enquêteurs.
Cette institution portera le nom d'Inquisition.
Nous t'en confions la charge avec soin pour toi de former tes collaborateurs, comme tu l'as fait du jeune Adso, et de leur confier les missions que tu jugeras opportunes de leur donner pour la surveillance de la moralité des fidèles.
A l'issue de l'enquête, si tes enquêteurs ont suffisamment de preuves, tu devras agir selon ta conscience et leur ordonner les actions les plus aptes à guérir le mal: pénitence, flagellation, enfermement temporaire ou remise au bras séculier suivant ce qui te semblera judicieux pour sauver l'âme des pauvres pécheurs égarés.
Qu'Aristote et Christos soient avec toi,

Sylvester, papa ".


Clément reste donc connu d'abord et avant-tout pour avoir posé les bases de l'Inquisition moderne.


L'évêque fut une pause, pour laisser méditer l'assemblée.

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Dragon_noir
Messe du Dimanche 04 Mars 1466

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Je vais vous lire aujourd'hui un extrait de l'Hagiographie de l’apôtre Adonia.

Citation:
Sa vie avec Christos

Dépitée et après maintes querelles avec son père, c’est plein de doutes et de colère qu’Adonia quitta la maison pour aller à l’extérieur de la ville.
Lors de cette marche, elle fut sortie de ses pensées par un attroupement autour d’un homme que l’on disait venir du désert.
Chaque personne étaient en admiration devant ses propos. Tous le contemplaient et semblaient respirer la sérénité. Adonia s’approcha pour l’écouter. Elle aussi fut subjuguée. Ses paroles parlaient d’amour, d’amitié du Très Haut…Chaque être sur terre devait suivre les chemins de la Vertu et ainsi lutter contre la bête sans nom. Subjuguée, elle s’approcha…et tendit l’oreille quand il parla d’enseignement et de se joindre à lui afin de faire passer son message à travers le monde. Elle sut alors en son fort intérieur qu’elle le suivrait.

Citation:

Adonia dit : Je souhaite vous suivre …
Christos dit : " Vous voulez me rejoindre ? Dans ce cas ayez beaucoup d’amour dans votre cœur et suivez-moi, partagez un peu de votre temps et de vos biens le temps que vous pourrez. Par contre si vous choisissez de vous dédier à guider les autres sur la voie de l'Eglise, il faut alors que vous soyez prêts à lui donner priorité. Alors prenez de la distance par rapport à vos biens, à votre travail, à vos outils, dites au revoir à votre famille… Préférez la simplicité et l'instruction aux riches ornements et aux beaux atours. Car notre tâche nécessitera de sacrifier le bien personnel au bien collectif, mais en échange vous serez sacrée parmi les enfants de Dieu. "

Et il dit encore :

" Si votre famille ne vous comprend pas, priez pour elle, car elle n’est pas sensible au message de Dieu.
Si celui qui vous embauche vous en veut, ne lui en voulez pas, et priez pour lui, car il n’est pas sensible au message de Dieu.
Si vos amis vous retiennent, alors entraînez-les avec vous, afin qu’ils découvrent aussi le message de Dieu.



Elle rejoignit donc Titus, Samos et les autres apôtres aux côtés de Christos en quittant tout sur son passage. Les miracles auxquels elle assistait la confortaient chaque jour dans son choix. Sa capacité à faire passer le message du Très Haut aux différents peuples parlant des langues différentes émerveilla tout le monde.
Ils avaient déjà parcourus de multiples pays quand Christos et ses disciples se rendirent à Jérusalem. La souffrance partagée en ces lieux renforça sa Foi. Une fois la condamnation prononcée et exécutée, elle décida de suivre ses compagnons d’infortune et d’aller propager le message et les valeurs d’Aristote. Leur communauté liée par l’amitié ne cessait de s’agrandir grâce aux baptêmes qu’ils effectuaient.
Citation:










L'évêque fut une pause, pour laisser méditer l'assemblée.

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Dragon_noir
Messe du Dimanche 11 Mars 1466

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Je vais vous lire aujourd'hui un extrait de l'Hagiographie de Saint Paul Aurélien, dit Pol de Léon.

Citation:
Le seigneur de l’île de Batz

Il y avait sur l’île de Batz un seigneur mal aimé, grand et fort, et si vorace qu’il pouvait dévorer tout un bœuf en un repas. C’est du moins ce qu’on en disait. On disait aussi qu’il transperçait volontiers tous ceux qui se dressaient sur son chemin, cruel qu’il était, colérique, orgueilleux, jaloux de ses richesses et de sa pauvre puissance. En vérité, il méritait fort bien son surnom de « dragon ». J’ai honte de le dire ; car ce seigneur, c’était moi, et nul n’osait m’affronter.

Pol l’osa. Contre le conseil des gens du Léon, il se présenta seul et sans arme face à Dagon de l’île de Batz. Surpris de son audace, et sûr de ma force, je le laissai entrer. Que pouvait cet homme simple, portant une étole en guise d’épée, et un livre en guise de bouclier, contre moi qui aurais su le tuer à main nue ? En vérité, il pouvait beaucoup.

Je ne sais combien de temps il me parla. Nous oubliâmes, je crois, de boire et de manger. Quand nous ressortîmes, mes gens s’écartèrent sur notre passage, non plus de crainte, mais de stupeur ; car je suivais docilement cet homme maigre et simple, et je portais son étole autour du cou. Et tandis que je parcourais mon domaine, mes yeux s’ouvrirent sur tout le mal que j’avais causé. Pol me mena jusqu’au rocher le plus au nord de l’île, et sur mon souhait profond, me donna le baptême. Je voulus quitter Batz et le suivre, mais il me l'interdit. J'avais encore bien des choses à accomplir, dit-il, avant de me permettre de choisir ma voie, car j'avais beaucoup de mal à réparer. Je restai donc, et bâtis sur son conseil un monastère.

Le séculier et le régulier

Lui non plus ne menait pas encore la vie qu'il se serait choisi, même s'il le méritait bien davantage que moi. Il disait souvent : le temps n'est pas encore venu. Avec l’aide de ses vieux amis Samson, Brieuc et Malo, ainsi que d'un certain Tudy dont il fit la connaissance, Pol Aurélien résolut en effet de répandre dans la région une foi solide, et pour cela de prêcher et d’agir pour le bien de tous. Ils s’éparpillèrent donc aux quatre coins des pays d'ici.

Mais bien qu’il se soit débarrassé de son penchant pour la solitude, le désir d’une vie monastique ne l’avait pas quitté. Lorsqu’il vit que l’édifice tenait bon, et qu’il trouva quelqu’un pour s’occuper de l’église de sa ville, il se retira donc dans le monastère de Batz où je le rejoignis bientôt.

Ma bougie s’éteint, et le jour se lève, tandis que je termine cette histoire de mon guide et ami. Je sais déjà qu’il ne fera pas le choix de revenir : sa vie fut bien remplie. J’entends nos frères moines rire, en murmurant que le vieux dragon veillera son vainqueur six jours encore, et je rirai avec eux, si je le peux, en hommage. Et lorsqu’il sera temps, je leur conseillerai de faire enterrer les restes mortels de Pol non pas ici, à Batz, mais dans la ville qu’il aimait. Je crois bien que c’est ce qu’il aurait voulu.


L'évêque fut une pause, pour laisser méditer l'assemblée.

Mes enfants nous allons maintenant prier ensemble.



Le moment est venue d'offrir le sacrifice de toute ton Église, que ceux qui le souhaitent s’avancent et viennent communier. Partageons avec tous les fidèles de L’Église Aristotélicienne. Retrouvons le sens de l’amitié et laissons nous guider par elle...

Dragon_noir prit le pain et le divisa puis il invita les fidèles à la communion.



Cette messe se termine, Allez en paix mes enfants, que le Très-Haut et son fidèle serviteur Aristote vous bénisse tous !

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Dragon_noir
Messe du Dimanche 18 Mars 1466

Dragon_noir entra dans la sacristie par la porte de derrière, rapidement il enfila ces vêtements liturgique et précédé de deux enfants de cœur il entra dans le chœur de la Cathédrale.

Après quelques gestes rituels, il se tourna vers l'assemblée et dit.




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Je vais vous lire aujourd'hui un extrait de l'Hagiographie Saint Antiochos - la Destinée d'un Roi Séleucide fêter le 18 Mars.

Citation:
L'avènement d'un règne dédié au Très Haut


Le premier geste fort d'Antiochos fut la pose de la première pierre de l'édifice qu'il dédia au Très Haut à Antioche, espérant honorer ainsi le créateur et perpétrer le message qu'il avait envoyé aux humains au travers de son prophète Aristote. Dans la même année, il épousa Stratonice, fille du Roi de Macédoine Démétrios, dont il était éperdument amoureux depuis déjà longtemps. Elle lui donna cinq enfants, deux fils et trois filles. Il décida aussi de renforcer le culte Oaniste Aristotélicien en encourageant le recrutement de jeunes prêtres indigènes dans toutes les parties de son Empire, pour faire de la religion de l'Empire non plus une religion extérieure à ses peuples, mais issue de ceux ci.
C'est pourquoi il commença à silloner son royaume, traversant la Perse, la Médie, la Susiane, la Parthie, la Drangiane, l'Arie, la Bactriane, la Sogdiane, l'Hyrcanie, l'Arachosie et allant jusqu'à l'Inde. Partout, il se lançait dans de longs discours dignes des meilleurs orateurs, comme aidé par le Très Haut, ses mots parvenaient à convaincre les réticences et il dissertait sans fin sur le Dieu unique, l'amitié et la vertu.
Ainsi, nombreux furent ceux qui rejoignirent les rangs des clercs de l'Eglise Oaniste Aristotélicienne et permirent son développement exponentiel.

Antiochos bénéficiait d'une aura si grande au travers de ses peuples que ceux-ci relayaient ses plus grandes phrases. Ainsi, l'idée d'un créateur Tout Puissant s'installa profondément. Il fit bâtir de grandes citées en Asie mineure sur le modèle athénien, et, dans chacune des capitales des territoires dont il était Roi, il fit construire un temple dédié au Très Haut. Il gratifia les anciens généraux de son père qui avaient mené les grandes campagnes passées en les nommant gouverneurs des grandes provinces, leur laissant la gestion des contrées éloignées.

Antiochos avait gardé contact avec Théophraste jusqu'à la mort de celui-ci en - 288, échangeant avec lui, pendant six longues années, de longs courriers traitant du caractère unique du Tout Puissant, dissertant sur la morale, sur l'amitié ou sur la vertu. Il en fût de même avec le second scolarque Straton de Lampsaque. Si bien que lorsqu'il fut Roi des Seleucides, il demanda à ce que le Lycée lui envoie ses meilleurs disciples en Théologie. Il installa chaque disciple dans les villes où se bâtissaient les temples, avec rôle de conseiller les gouverneurs et d'orienter la politique générale des provinces. Ainsi, Antiochos s'attacha la fidélité des gouverneurs un peu partout et parvint à faire naitre les bases de la religion Aristotélicienne, encrant un peu partout l'idée du Dieu unique, créateur de toute chose.

Mais, c'est dans son propre fief que vint la tourmente. Antiochos du faire face à une révolte qui éclata en Syrie, fomentée par ceux qui n'avaient cure de sa mission divine ni de ce qu'ils nommaient, les "idées farfelues" du grand Roi. Alors qu'il avait choisi de cesser les campagnes d'expansion, il fut contraint à nouveau à livrer bataille pour sauvegarder ce que son père avait construit. Antiochos le savait, perdre la Syrie revenait à perdre le ciment qu'elle constituait pour son royaume. Mais, malgré une victoire qui lui permis de conserver son trône, Antiochos du s'opposer aux velléités offensives des royaumes adjacents au sien. Il envoya ses meilleurs généraux armés de ses meilleures stratégies pour éviter le pire. Ne voulant pas s'éterniser dans des conflits sans fin, il préféra, à plusieurs reprises, signer des traités de paix et assurer la pérennité de son propre royaume. La valeur d'une vie avait trop d'importance pour lui, c'est pourquoi il préférait perdre quelques territoires plutôt que de s'entêter par un orgueil mal placé. De toutes manières, il le savait, et le disait souvent, comme lorsqu'il perdit face à Euménès à Sardes.

Euménès : -"J'ai une question Antiochos, pourquoi signes-tu ce traité ? Tu aurais pu continuer à te battre en envoyant plus d'armées. Aujourd'hui nous étions supérieurs en nombres mais dans six mois, dans un an, tu aurais pu tous nous envoyer six pieds sous terre !"

Antiochos : -"Euménès, aujourd'hui tu es mon vainqueur, ces terres t'appartiennent, mais je n'ai aucune crainte car ce qui a été fait ne peut être défait. Dans chacun de tes nouveaux sujets s'est ancrée la Foi dans le Dieu unique, ainsi, quoi que tu fasses, quoi que tu dises, jamais elle ne se taira."

Antiochos était ainsi, il avait, enfoui au plus profond de son âme et de son cœur, cette foi indicible et si puissante envers le Très Haut. Il s'intéressait avant tout, à la transmission de Son message. La mission que lui avait confiée Aristote dès sa plus tendre enfance avait fait naître la Foi en Dieu dans une grande partie du monde. Il sema ainsi le terreau qui fertilisa les royaumes d'Asie et du Moyen-Orient pour l'arrivée du second prophète du très Haut.


Les funérailles du grand Roi furent somptueuses et son fils, Antiochos Théos, qui lui succéda, jura de perpétuer le travail de son père. La flèche qui avait transpercé le cœur d'Antiochos fut conservée comme relique sacrée et le corps du défunt fut enterré dans les fondations du temple d'Antioche.

L'évêque fut une pause, pour laisser méditer l'assemblée.

Mes enfants nous allons maintenant prier ensemble.



Le moment est venue d'offrir le sacrifice de toute ton Église, que ceux qui le souhaitent s’avancent et viennent communier. Partageons avec tous les fidèles de L’Église Aristotélicienne. Retrouvons le sens de l’amitié et laissons nous guider par elle...

Dragon_noir prit le pain et le divisa puis il invita les fidèles à la communion.



Cette messe se termine, Allez en paix mes enfants, que le Très-Haut et son fidèle serviteur Aristote vous bénisse tous !

Je vous souhaite un bon dimanche à tous.

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Davyxiv
Cathédrale Saint Julien du Mans, 18 Mars, une halte en la capitale du Maine parmi les nombreuses passées et encore à venir. Cependant aujourd'hui est jour Saint, venir à la messe en la Cathédrale est donc tout à fait normal pour Davy en ce jour mais ...Le Sénéchal Hospitalier ainsi que ses frères et soeurs sont gratifiés et honorés de la présence de sa Majesté la Reyne. Arrivant presque pile à l'heure il récite le Confiteor dans la foulée après être passé par le bénitier.


Je confesse à Dieu tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.

Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.

Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen.




Il écoute ensuite avec attention l'extrait de Saint Antiochos choisit avec soin par le Prélat. Le Crédo est ensuite reprit par les fidèles .




Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN




Avant de rejoindre l'Autel pour communier, Davy prie pour les siens loin de lui, pour ses frères et soeurs en mission et aussi pour tout ceux qui souffrent de la guerre et de ses dommages collatéraux.
_________________
Constance.de.roche.t
Réveillée aux aurores par le chant d'un coq s'égosillant aux premières lueurs de l'aube, la mini Tourbière grogne, se tourne, profitant encore un peu du confort presque royal de ce lit douillet et de cette chambre chauffée.
Il faut dire que c'est pas son quotidien, la jeune page, bien que très jeune, a l'habitude des campements et des dodos auprès du feu.
Alors, elle rechigne un peu la gamine, malgré les appels de son père.

Papounet a écrit:
C'est l'heure de la messe!! Constanceeee!!


Un oeil s'ouvre, puis un second, après une toilette rapide, la gamine avale rapidement une chopine de lait, croque dans un bout de pain blanc (le rêve) et suit son père dans les ruelles du Mans jusqu'à la cathédrale.

La fillette s'émerveille, ouvre de grands yeux en regardant les gargouilles effrayantes qui semblent hurler dans un cri silencieux.
Constance vient tout contre son père, glissant sa petite main glacée dans celle de son papa, afin de se rassurer, mais aussi de ne pas se perdre au milieu des fidèles.

Silencieusement, elle s'installe, regardant l'homme qui se tient près de l'autel avant de répéter les paroles

Ze confesse à Dieu tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que z'ai beaucoup péssé,
en pensée, en parole, en action.

Z'ai manzé pleins de biscuits, pleins de sucettes au calva, sans trop partazer!

Ze supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.

Mais quand même ze suis zentille, et saze, comme une imaze

Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
l'absoloution et la rémission de tous nos péssés.

Amen.


Tandis que l'homme d'église racontait son histoire, que la gamine du haut de ses 5 ans avait bien du mal à comprendre, elle se glissa comme à son habitude sous les bancs, cherchant quelques petites bestioles à admirer. Sa préférence allant vers les araignées et leurs belles toiles qui....

Constance sursauta, son père répétait à nouveau les paroles du bonhomme en robe.

Ze crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et... Euh aussi de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
zuge de mon âme à l'heure de ma mort.

Et pis aussi en Aristote, son prophète,
le fils de Nicocruc et de euh sa môman
envoyé pour enseigner la sazesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

ze crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous le vilain méssant Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rezoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

ze crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN


Constance avait fini d'une traite, et à présent elle cherchait à reprendre son souffle. La bouche sèche, elle espérait qu'il serait bientôt l'heure d'aller boire quelque chose de chaud. Il faisait frisquet dans l'édifice.
Et puis elle commençait à avoir envie de pipi.

Se tortillant doucement, elle espérait que l'office ne durerait pas trop
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Alvira
La Reyne venait de faire le tour de son Domaine en un temps record. Le cortège royal n'avait pas faibli et s'était déplacé de Duchés en Comtés, et inversement proportionnel et égal pour apporter ce petit coup de pouce prestigieux qu'il sied d'avoir dans bien des Provinces fortes de ces petites étoiles. Aussi au matin de son arrivée en la Capitale du Maine et sachant qu'une messe était tenue, la Souveraine ne put se retenir de cet élan sans cesse renouvelé que de se présenter au devant de l'édifice religieux pour prier. Avant cela elle s'était pris un moment en taverne pour réchauffer ses mains et son corps avec un vin chaud. Personne ne dira évidemment qu'elle aura pris une petite binouze juste avant. De cet arrêt matinal, la Duranxie découvrira une jeune fille qu'elle avait rencontré lors de sa précédente visite. Malade et illettrée qui semble porter le poids du monde sur ses épaules. S'ajoute alors une enfant toute candide ainsi que son père, ce qui donne une parenthèse sympathique dans les mouvements continuel d'un règne haut en couleurs.

C'est en plein dans cette entrevue que les cloches sonnent et désormais la petite troupe élargie prend la direction du centre de la cité pour communier avec le Très-Haut.




Vêtue d'une robe au vert viride, sucette au calva dans la bouche, gentiment offerte par Constance, notre Alvira évolue au gré des ruelles tout en papotant de tout et de rien. Arrivé sur le parvis elle ne met pas longtemps à inviter tout ce beau monde à entrer posant une main tendre sur l'épaule de sa fille.
    Je confesse à Dieu tout-puissant, à tous les Saints,
    et à vous aussi, mes Amis,
    parce que j'ai beaucoup péché,
    en pensée, en parole, en action.

    Je supplie tous les Saints,
    et vous, mes Amis,
    de prier le Créateur pour moi.

    Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
    l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

    Amen.

Elle enchaina sur le second texte qu'elle connaissait par coeur. Des paroles qui s'envole dans le choeur du bâtiment venant de façon discrète mais suffisante pour emplir et accompagnée celles des autres brebis non égarées de l'office du jour.
    Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
    Créateur du Ciel et de la Terre,
    Des Enfers et du Paradis,
    Juge de notre âme à l'heure de la mort.

    Et en Aristote, son prophète,
    le fils de Nicomaque et de Phaetis,
    envoyé pour enseigner la sagesse
    et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

    Je crois aussi en Christos,
    Né de Maria et de Giosep.
    Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
    C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
    Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
    Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

    Je crois en l'Action Divine;
    En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
    En la communion des Saints;
    En la rémission des péchés
    En la Vie Éternelle.

    AMEN

Dans une travée, assise sur un banc la Reyne avait joint les dextres, entrelaçant par la même ses doigts. Un petit regard à sa fille et elle écouta le reste de la messe sans piper mot. A la fin de celle-ci son recueillement se poursuivit encore un moment, se gorgeant du silence du lieu Saint. Les tempêtes du monde ici ne l'atteignait pas, et avec la force de Dieu elle se sentait l'âme de déplacer des montagnes.
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⚜️ Sa Majesté Alvira de la Duranxie - Ni remords, ni regrets ⚜️
Hector_de_troy
La Reyne est en Maine et elle va à la messe, aussi le jeune prince sort les habits de dimanche et se dirige vers la cathédrale du Mans. Ce n'était pas tous les jours qu'elle venait apporter prestige et grandeur au Maine, qui, il fallait le dire, grâce à son talent inné pour les fêtes possédé un prestige à faire pâlir de jalousie tout le domaine royal et au delà. Petit regard vers ses chevilles, non ça va cela n'enfle pas donc tout va bien.



Une fois sur le parvis il constata que tout le cortège se trouvait là, la Reyne est donc dans la place, il y entre et se dirige vers elle, grande révérence, c'était d'ailleurs la seule personne qui y avait droit dans ce royaume de part son rang princier.


Votre Majesté, votre visite en Maine est un honneur.

Il prit place et écouta la messe de l'évêque Dragon Noir constatant que d'autres personnes étaient présentes mais il ne les connaissait pas le moins du monde.

Je confesse à Dieu tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.

Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.

Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN


Puis de sourire vers la Reyne.

Vous repartez aussitôt Votre Majesté ?
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Lilye
Malgré le peu de temps passé dans chacune des villes traversées il ne fallait pas manquer à son devoir d'Aristotélicien qui se respecte. Les messes font partit de leurs vies, rythme leurs matinées, permet au cortège de s'accorder une pause bien méritée tout en douceur et recueillement. Ce matin là se déroula comme tout les autres, après le déjeuner copieux elle enfila une robe puis accompagna sa mère avec gaieté jusqu'à l'église. A force de pratiquer ces rituels elle connait forcément les prières sur le bout des doigts, sa main rejoint celle de sa mère poser sur son épaule puis elle récite également :

Je confesse à Dieu tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.

Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.

Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen.

Suivit du second.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN


Puis un homme vint s'adresser à sa Reyne alors Lilye inclina la tête pour le saluer mais laissa la parole à celle-ci.
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Raimbaut_duschene
    Raimbaut était également présent, en tant que membre du cortège royal et fidèle aristotélicien. Il récita également la prière de confession et le crédo, avant de s'intéresser à l'homélie présentée. Ce texte était assez rarement choisi et Raimbaut n'avait jamais prêté plus d'intérêt que cela à l'aristotélisme oriental. Ayant été éduqué par l'ordre bénédictin, il s'était bien plus consacré aux saints historiques.

    Il communia à son tour, tandis que Sa Majesté était l'objet de l'attention de beaucoup de personnes. Il eut un sourire pour Lilye, près de sa mère, et ne tarda guère à quitter les lieux.

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Wayllander
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__[Garde royale - banc derrière la Reyne]


__À la suite de Sa Majesté et de sa fille, le Capitaine de la Garde royale pénétra au sein de la Cathédrale mainoise. Le petit rituel habituel se poursuivait.
Si leur passage en la province était de courte durée, ils avaient toutefois là la chance de pouvoir assister à une messe. Chose assez rare pour être soulignée. Ce fût donc au milieu de la population locale que les membres du cortège royal les plus fervents se retrouvaient pour rendre honneur au Créateur.

Après avoir pris place derrière Alvira, prêt à intervenir avec ses hommes dans le cas très improbable où un fidèle attenterait à sa vie en pleine cérémonie, le flamand écouta attentivement les paroles du Père. Lorsque le moment fût venu, il récita avec les autres, à voix basse, le Credo. L'office touchait alors déjà à sa fin.



-Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen.



Spoiler:

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    L'accent de Wayllander ? Une petite idée là.
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