Dragon_noir
Je vais vous lire aujourd'hui un extrait de l'Hagiographie du Bienheureux Abbé Tise de Cambrai.
L'évêque fut une pause, pour laisser méditer l'assemblée.
Mes enfants nous allons maintenant prier ensemble.
Le moment est venue d'offrir le sacrifice de toute ton Église, que ceux qui le souhaitent savancent et viennent communier. Partageons avec tous les fidèles de LÉglise Aristotélicienne. Retrouvons le sens de lamitié et laissons nous guider par elle...
Dragon_noir prit le pain et le divisa puis il invita les fidèles à la communion.
Cette messe se termine, Allez en paix mes enfants, que le Très-Haut et son fidèle serviteur Aristote vous bénisse tous !
Je vous souhaite un bon dimanche à tous.
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Citation:
Le curé des pauvres
Le curé nourrit et logea le jeune Jean Tise, qui noubliait pas de donner un peu de son bol de soupe quotidien à ses amis, mais il lui donna aussi un enseignement. Il lui apprit le latin, larithmétique, la grammaire et tout ce quun jeune homme doit savoir. Cest donc tout naturellement que lorsquen 1354 le curé mourut, larchevêque lordonna et le choisit comme successeur.
Très rapidement, ses paroissiens le surnommèrent le « curé des pauvres », en effet, il leur donna sa vie. Les pauvres en argent, les pauvres en amour, les pauvres en esprit, tous trouvaient auprès de lui un soutien.
Quelques anecdotes le rapportent, bien que labbé Tise ne soit pas très loquace sur ses bienfaits et quil faille lire entre les lignes pour les apercevoir.
Ainsi nous savons quil noublia jamais doù il venait et que très souvent, il ne prenait quun repas par jour et offrait le repas aux pauvres de la ville. Il créa même par la suite une société de bienfaisance récoltant des fonds pour préparer des repas quotidien aux miséreux alors nombreux en ces années de famines et de pestes. Un vieil artésien, décédé maintenant, me confia un jour que son père était arrivé à Cambrai en 1388 sans un sou et que toutes les portes se fermèrent sur lui sauf une : celle de labbé qui allait se mettre à table. Celui-ci linvita et lui offrit son assiette en ne contentant son estomac que dune pomme mais avec le sourire et le bonheur davoir un convive.
Le curé allait toutes les semaines visiter les enfants des rues et leur porter un peu de pain. Après les avoir nourris corporellement, il leur enseignait et leur annonçait que Dieu les aime et quil faut, dans les moments de désespoir tourner son regard vers lui qui nous sourit et dans les moments de joie, savoir lui rendre grâce du bonheur quil nous donne.
On sait en outre que labbé Tise de Cambrai défendit à de nombreuses reprises son sonneur de cloches que les gens appelaient l « idiot du village ». Il disait souvent quêtre simple desprit nétait pas une punition de Dieu ou une quelconque honte mais au contraire une fierté car Dieu nous aime ainsi et a besoin de nous ainsi. Lui, ce pauvre simplet, servait Dieu dans sa simplicité en sonnant les heures et en rythmant la liturgie, alors que la plupart des gens qui linsultaient ne servaient que leurs intérêts et leur cerveaux magnifique ne servaient quà étudier des projets vains et frivoles.
Le témoignage de la Sur Mechtilde raconte encore une anecdote que je me fais fort de vous raconter car elle concerne directement un de nos plus éminents cardinaux En 1379, un homme venu de Normandie, Eloi de Nagan, se rendit à Cambrai pour étudier un ouvrage rare dAristote à la bibliothèque capitulaire de Cambrai. Dans cette ville, il y rencontra une charmante jeune fille de la meilleure noblesse prénommée Iseulte, leur amour réciproque fut immédiat et quelques mois plus tard, alors quEloi devait bientôt repartir, il alla demander la main de la belle Iseult à son père. Celui-ci refusa net expliquant que la fortune des Nagan nétait pas assez grande pour lui faire accepter un Normand dans la famille. Désespéré, Eloi pérégrina dans la ville à la recherche de solution et elle lui fut donné par la voix de labbé Tise rencontré à la cathédrale : « Lamour est don de Dieu car lamour est Dieu ; si vous êtes sûr de votre amour et de le vivre chastement, je vous marierais ce soir puis vous partirez ensemble. ». Labbé pouvait ainsi voir si les amants étaient prêts à tout risquer et tout quitter lun pour lautre et éprouva la force de leur amour. Le soir, avec laide de Mechtilde, la sur dIseulte, qui avait préparé la fuite, le mariage était célébré en toute intimité et les époux partirent vers la Normandie. De leur union naquirent Catherine et Philippe qui eut pour fils Aaron. Bien sûr, le curé eu quelques ennuis et Mechtilde dut quitter sa famille, mais à Dieu rien nest impossible et les parents finirent pas reconnaître la force de lAmour. Amour dont témoignait sans cesse labbé Tise et qui appela Mechtilde à sa suite dans la vie religieuse.
La mort pieuse de Jean Tise
Le mois de décembre 1392 annonça un très rude hiver, et en effet, le mois de janvier vit la température tant baisser que la couche de glace sur lEscault mesurait plus de deux pieds. Les enfants des rues mourraient les uns après les autres et le pauvre vieux curé ne savait plus que faire. Cest en retournant chez lui après avoir tenté de secourir tel enfant et donné les dernier sacrements à tel vieillard mourrant que le prêtre tomba malade. Son agonie ne dura que deux jours et il mourut devant son bureau, écrivant à la suite ces mots : « Pitié mon Dieu dans Ton amour, souviens toi de moi au moment de ma mort. ». Jai tenu ces derniers écrits dans ma main et jai pleuré submergé par lémotion Je voyais ces lettres devenir de plus en plus tremblantes et la dernière ligne sarrêtant au e de « moment » et je compris que la foi de cet homme, sa confiance, son amour avaient été pour lui forces de vie jusquau moment de sa mort.
C'était le 10 février 1393.
Le curé nourrit et logea le jeune Jean Tise, qui noubliait pas de donner un peu de son bol de soupe quotidien à ses amis, mais il lui donna aussi un enseignement. Il lui apprit le latin, larithmétique, la grammaire et tout ce quun jeune homme doit savoir. Cest donc tout naturellement que lorsquen 1354 le curé mourut, larchevêque lordonna et le choisit comme successeur.
Très rapidement, ses paroissiens le surnommèrent le « curé des pauvres », en effet, il leur donna sa vie. Les pauvres en argent, les pauvres en amour, les pauvres en esprit, tous trouvaient auprès de lui un soutien.
Quelques anecdotes le rapportent, bien que labbé Tise ne soit pas très loquace sur ses bienfaits et quil faille lire entre les lignes pour les apercevoir.
Ainsi nous savons quil noublia jamais doù il venait et que très souvent, il ne prenait quun repas par jour et offrait le repas aux pauvres de la ville. Il créa même par la suite une société de bienfaisance récoltant des fonds pour préparer des repas quotidien aux miséreux alors nombreux en ces années de famines et de pestes. Un vieil artésien, décédé maintenant, me confia un jour que son père était arrivé à Cambrai en 1388 sans un sou et que toutes les portes se fermèrent sur lui sauf une : celle de labbé qui allait se mettre à table. Celui-ci linvita et lui offrit son assiette en ne contentant son estomac que dune pomme mais avec le sourire et le bonheur davoir un convive.
Le curé allait toutes les semaines visiter les enfants des rues et leur porter un peu de pain. Après les avoir nourris corporellement, il leur enseignait et leur annonçait que Dieu les aime et quil faut, dans les moments de désespoir tourner son regard vers lui qui nous sourit et dans les moments de joie, savoir lui rendre grâce du bonheur quil nous donne.
On sait en outre que labbé Tise de Cambrai défendit à de nombreuses reprises son sonneur de cloches que les gens appelaient l « idiot du village ». Il disait souvent quêtre simple desprit nétait pas une punition de Dieu ou une quelconque honte mais au contraire une fierté car Dieu nous aime ainsi et a besoin de nous ainsi. Lui, ce pauvre simplet, servait Dieu dans sa simplicité en sonnant les heures et en rythmant la liturgie, alors que la plupart des gens qui linsultaient ne servaient que leurs intérêts et leur cerveaux magnifique ne servaient quà étudier des projets vains et frivoles.
Le témoignage de la Sur Mechtilde raconte encore une anecdote que je me fais fort de vous raconter car elle concerne directement un de nos plus éminents cardinaux En 1379, un homme venu de Normandie, Eloi de Nagan, se rendit à Cambrai pour étudier un ouvrage rare dAristote à la bibliothèque capitulaire de Cambrai. Dans cette ville, il y rencontra une charmante jeune fille de la meilleure noblesse prénommée Iseulte, leur amour réciproque fut immédiat et quelques mois plus tard, alors quEloi devait bientôt repartir, il alla demander la main de la belle Iseult à son père. Celui-ci refusa net expliquant que la fortune des Nagan nétait pas assez grande pour lui faire accepter un Normand dans la famille. Désespéré, Eloi pérégrina dans la ville à la recherche de solution et elle lui fut donné par la voix de labbé Tise rencontré à la cathédrale : « Lamour est don de Dieu car lamour est Dieu ; si vous êtes sûr de votre amour et de le vivre chastement, je vous marierais ce soir puis vous partirez ensemble. ». Labbé pouvait ainsi voir si les amants étaient prêts à tout risquer et tout quitter lun pour lautre et éprouva la force de leur amour. Le soir, avec laide de Mechtilde, la sur dIseulte, qui avait préparé la fuite, le mariage était célébré en toute intimité et les époux partirent vers la Normandie. De leur union naquirent Catherine et Philippe qui eut pour fils Aaron. Bien sûr, le curé eu quelques ennuis et Mechtilde dut quitter sa famille, mais à Dieu rien nest impossible et les parents finirent pas reconnaître la force de lAmour. Amour dont témoignait sans cesse labbé Tise et qui appela Mechtilde à sa suite dans la vie religieuse.
La mort pieuse de Jean Tise
Le mois de décembre 1392 annonça un très rude hiver, et en effet, le mois de janvier vit la température tant baisser que la couche de glace sur lEscault mesurait plus de deux pieds. Les enfants des rues mourraient les uns après les autres et le pauvre vieux curé ne savait plus que faire. Cest en retournant chez lui après avoir tenté de secourir tel enfant et donné les dernier sacrements à tel vieillard mourrant que le prêtre tomba malade. Son agonie ne dura que deux jours et il mourut devant son bureau, écrivant à la suite ces mots : « Pitié mon Dieu dans Ton amour, souviens toi de moi au moment de ma mort. ». Jai tenu ces derniers écrits dans ma main et jai pleuré submergé par lémotion Je voyais ces lettres devenir de plus en plus tremblantes et la dernière ligne sarrêtant au e de « moment » et je compris que la foi de cet homme, sa confiance, son amour avaient été pour lui forces de vie jusquau moment de sa mort.
C'était le 10 février 1393.
L'évêque fut une pause, pour laisser méditer l'assemblée.
Mes enfants nous allons maintenant prier ensemble.
Le moment est venue d'offrir le sacrifice de toute ton Église, que ceux qui le souhaitent savancent et viennent communier. Partageons avec tous les fidèles de LÉglise Aristotélicienne. Retrouvons le sens de lamitié et laissons nous guider par elle...
Dragon_noir prit le pain et le divisa puis il invita les fidèles à la communion.
Cette messe se termine, Allez en paix mes enfants, que le Très-Haut et son fidèle serviteur Aristote vous bénisse tous !
Je vous souhaite un bon dimanche à tous.
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