Ganwyn
Une de plus. Vassili ne se souvenait plus trop comment il lavait appris, et surtout comment il avait réagi. La petite Blanche. Lhomme à la hache rouge. Quelle idiote, et lui surtout quel idiot. Même pas foutu de soccuper de la Blanche. Quel imbécile, le vieux mourait denvie de le retrouver juste pour lui en coller une. Son fils, un imbécile de plus. Taré, mais ça, le vieux le savait davance. A savoir comment il lavait eu, ça, il ne sen souvenait plus non plus. Viol ou catin ? Sûrement catin. Oui sans aucun doute. Et la mère de la Blanche cétait qui déjà ? Encore une information qui sétait fait la malle. Bloodwen Raskovna. Cette information avait un peu changé la donne. Pas quil allait la prendre en pitié, manquerait plus que ça. Jusque-là, la Blanche avait été presque un jouet, mais maintenant quelle était de son sang, la situation nétait plus la même. Que faire de toi petite Blanche ? Que faire de toi ? Déjà la battre inutilement pour se calmer navait plus de sens. En vérité elle avait eu de la chance de linformer involontairement de cette parenté. Beaucoup de chance même. Le soir de leur rencontre, le vieux avait eu le sang assez échauffé pour légorger au terme de leur petite fête. Oui il laurait égorgé, puis lui aurait enlevé ses jolis yeux rouges. Mais il ne pouvait pas tuer son sang. Cétait une enfant, il fallait quil la fortifie un peu, quelle soit mieux que sa cousine, Valience. Cette gamine, Vassili la méprisait au plus haut point. Idiote et craintive, rien pour lui plaire, elle était jolie, enfin, elle ne faisait même pas attention à son physique. Une crétine de plus. Il aurait bien profité du physique de sa petite fille pour se faire de largent, mais son père était un Ambroise. Et le vieux nétait pas assez fou pour se mettre à dos lune des plus puissantes familles de France juste pour quelques écus.
Et la Blanche quen faire ? Le vieux se létait demandé. Il ne lui avait pas révélé ce lien de parenté. Enfin il ne le ferait pas tout de suite. Plus tard. Il aurait le temps de le faire. Mais il fallait la fortifier. La douceur ne servirait à rien, cette gamine ne comprenait que la violence. Au contact de la douceur elle ne pourrait que se ramollir encore plus. Elle était déjà assez faible comme ça, autant ne pas lenfoncer. Non le vieux se disait quil pouvait en tirer quelque chose. Déjà elle lui était obéissante, et elle le craignait, et il espérait bien quelle finirait par le craindre plus que tout au monde, si il le fallait il deviendrait réellement son cauchemar. Quelle apprenne que toute faiblesse serait réprimée dans la douleur et les larmes. Quelle sache que ce monde, elle devra le combattre. Vassili se demandait également si il devait la maintenir dans son illusion dêtre une créature du Sans Nom. Quelle idiotie. Cette gamine ne pouvait pas faire de mal à une mouche, comment pourrait-elle servir la pire créature au monde ? Elle avait juste été la victime du jeu cruel du Très Haut. Le vieux verrait, il avait le temps
Tout à ses pensées il navait pas vu quils étaient déjà arrivés. Tout autour deux, la nature reprenait doucement ses droits après le long hiver. Lherbe perçait à travers la neige. Une Blanche aurait pu encore sy perdre quand même. Le soleil sétait couché depuis longtemps, la Blanche le suivait plus ou moins. Malgré son âge il avançait plus vite quelle. En même temps. Elle était faible et affamée. Pauvre petite Blanche. Depuis quil avait d de écouvert leur lien, le vieux sétait arrangé pour la retrouver et soccuper delle comme il se devait. Il avait un plan en tête pour la Blanche. En se retournant il la regarda marcher avec peine. Il ne lui avait pas donné de quoi marcher. Elle était pied nu, dans le froid. Et comme de coutume il lavait menacé de punition sévère à la moindre plainte, à la moindre larme, à un ralentissement trop prolongé. Cette brave petite avait bien écouté. Vassili appréciait son obéissance à son égard. Il lui avait quand même promis un repas chaud si elle se dépêchait. Le vieux savait quil fallait alterner punition, menace, mais aussi promesse et récompense. Cest comme ça que ça marchait. Pour elle, ça marchera sûrement.
Au loin il aperçut la maison. Elle appartenait à un quelconque membre de sa famille. Il savait quil nétait pas là et quelle était juste gardé par une des filles de la famille. A savoir laquelle. De toute manière il sen fichait, au pire il la jetterai dehors si elle osait se lever contre lui. Mais en général, la plupart des membres de sa famille sen fichait complètement de ce quil faisait. Les activités du vieux ne regardaient que lui. Et dans cette famille, chacun faisait ce quil voulait un peu près. La maison. Elle était planté le long de la route de terre que le duo traversait. En face la forêt, à larrière des champs divers. A quelques centaines de mètres de lhabitation se trouvait un petit village. Il devait y retrouver une connaissance dans la taverne. Et il navait pas vraiment envie de traîner la Blanche avec lui. Au cas où le vieux traînait avec lui des chaînes. Enfin, il les avait confié à la petite. Elle avait vraiment pauvre allure, la face rougie par le vent, les vêtements en lambeaux, les pieds couverts de terre, et ses chaînes cliquetant avec ses pas. Chaque soir il lattachait fermement à un arbre ou un meuble, comme un animal. Vassili espérait quil naurait pas trop de mal à trouver un point dattache dans la demeure.
En arrivant près de la maison, le vieux saccorda un sourire en voyant la lumière à lintérieur, Dmitrov navait pas menti. Cette maison était prête à laccueil. Regardant au bout de la route il aperçut les lueurs du bourg non loin dont il avait oublié le nom. Il se tourna vers la gamine, la regardant dun air froid et sévère. Il lattrapa fermement par la nuque, comme il le faisait dans sa jeunesse avec les nouvelles portées de chaton pour les noyer à la naissance, puis se pencha pour être sur quelle lentende correctement.
Nous sommes arrivés maintenant écoute moi bien Blanche, écoutes moi bien car si je dois répéter ça se passera très mal. Je dois aller voir un ami en ville. Tu vas rester dans cette maison avec son occupant. Je te préviens de suite Blanche. Si tu tentes de tenfuir, ou dalarmer qui que ce soit, je te retrouverai et je retrouverai la gardienne de cette maison, et je vous tuerai toute les deux. Tu entends Blanche ? Toute les deux. Je suppose que tu nas pas envie davoir la mort de quelquun sur la conscience ? Donc tu resteras dans cette maison, et tu ne bougeras pas. Tu as été obéissante jusquà aujourdhui, continu comme cela, je tai promis un repas chaud et tu lauras. Allez on y va.
Puis il la poussa en avant sans ménagement. Et sans se préoccuper quelle se soit vautré ou non sur le sol, il savança vers la maison. Arrivant à la porte, il poussa celle-ci du pied sans même toquer. La chaleur réconfortante du foyer le ravit au plus haut point. Une bonne odeur de nourriture venait chatouiller ses narines, mais Vassili navait pas de temps à perdre, et de toute manière un repas lattendait aussi en ville. Il regarda la jeune femme dans le coin qui lobservait. Valience. Vassili eut une moue de dégoût mélangé à du mépris. Si cétait elle qui gardait la gamine, il navait quà limpressionner aussi, ça marcherait sûrement. Alors il attrapa violemment lenfant qui traînait derrière elle, et la balança sur le sol de la maison. Puis il regarda Valience et se mit à lui parler en russe :
Valience, je te présente notre invité, Blanche. Tu toccuperas delle, je dois aller au village. Nourris la et rhabille la. Si à mon retour elle a disparu tu me le paieras très cher tu mentends ? Ah et avant que tu me demandes, elle est de notre famille. Mais si tu lui en parles, tu es morte, et elle aussi.
Puis ne supportant pas son visage, bien quil soit beau, le vieux prit une bouteille et la balança en direction de sa petite fille. Levant son poing en signe de menace pour la seconde quil avait précédemment jeté à terre, histoire de lui rappeler ce qui lattendait en cas de désobéissance. Puis il reprit la porte et sen alla en la claquant.
Et la Blanche quen faire ? Le vieux se létait demandé. Il ne lui avait pas révélé ce lien de parenté. Enfin il ne le ferait pas tout de suite. Plus tard. Il aurait le temps de le faire. Mais il fallait la fortifier. La douceur ne servirait à rien, cette gamine ne comprenait que la violence. Au contact de la douceur elle ne pourrait que se ramollir encore plus. Elle était déjà assez faible comme ça, autant ne pas lenfoncer. Non le vieux se disait quil pouvait en tirer quelque chose. Déjà elle lui était obéissante, et elle le craignait, et il espérait bien quelle finirait par le craindre plus que tout au monde, si il le fallait il deviendrait réellement son cauchemar. Quelle apprenne que toute faiblesse serait réprimée dans la douleur et les larmes. Quelle sache que ce monde, elle devra le combattre. Vassili se demandait également si il devait la maintenir dans son illusion dêtre une créature du Sans Nom. Quelle idiotie. Cette gamine ne pouvait pas faire de mal à une mouche, comment pourrait-elle servir la pire créature au monde ? Elle avait juste été la victime du jeu cruel du Très Haut. Le vieux verrait, il avait le temps
Tout à ses pensées il navait pas vu quils étaient déjà arrivés. Tout autour deux, la nature reprenait doucement ses droits après le long hiver. Lherbe perçait à travers la neige. Une Blanche aurait pu encore sy perdre quand même. Le soleil sétait couché depuis longtemps, la Blanche le suivait plus ou moins. Malgré son âge il avançait plus vite quelle. En même temps. Elle était faible et affamée. Pauvre petite Blanche. Depuis quil avait d de écouvert leur lien, le vieux sétait arrangé pour la retrouver et soccuper delle comme il se devait. Il avait un plan en tête pour la Blanche. En se retournant il la regarda marcher avec peine. Il ne lui avait pas donné de quoi marcher. Elle était pied nu, dans le froid. Et comme de coutume il lavait menacé de punition sévère à la moindre plainte, à la moindre larme, à un ralentissement trop prolongé. Cette brave petite avait bien écouté. Vassili appréciait son obéissance à son égard. Il lui avait quand même promis un repas chaud si elle se dépêchait. Le vieux savait quil fallait alterner punition, menace, mais aussi promesse et récompense. Cest comme ça que ça marchait. Pour elle, ça marchera sûrement.
Au loin il aperçut la maison. Elle appartenait à un quelconque membre de sa famille. Il savait quil nétait pas là et quelle était juste gardé par une des filles de la famille. A savoir laquelle. De toute manière il sen fichait, au pire il la jetterai dehors si elle osait se lever contre lui. Mais en général, la plupart des membres de sa famille sen fichait complètement de ce quil faisait. Les activités du vieux ne regardaient que lui. Et dans cette famille, chacun faisait ce quil voulait un peu près. La maison. Elle était planté le long de la route de terre que le duo traversait. En face la forêt, à larrière des champs divers. A quelques centaines de mètres de lhabitation se trouvait un petit village. Il devait y retrouver une connaissance dans la taverne. Et il navait pas vraiment envie de traîner la Blanche avec lui. Au cas où le vieux traînait avec lui des chaînes. Enfin, il les avait confié à la petite. Elle avait vraiment pauvre allure, la face rougie par le vent, les vêtements en lambeaux, les pieds couverts de terre, et ses chaînes cliquetant avec ses pas. Chaque soir il lattachait fermement à un arbre ou un meuble, comme un animal. Vassili espérait quil naurait pas trop de mal à trouver un point dattache dans la demeure.
En arrivant près de la maison, le vieux saccorda un sourire en voyant la lumière à lintérieur, Dmitrov navait pas menti. Cette maison était prête à laccueil. Regardant au bout de la route il aperçut les lueurs du bourg non loin dont il avait oublié le nom. Il se tourna vers la gamine, la regardant dun air froid et sévère. Il lattrapa fermement par la nuque, comme il le faisait dans sa jeunesse avec les nouvelles portées de chaton pour les noyer à la naissance, puis se pencha pour être sur quelle lentende correctement.
Nous sommes arrivés maintenant écoute moi bien Blanche, écoutes moi bien car si je dois répéter ça se passera très mal. Je dois aller voir un ami en ville. Tu vas rester dans cette maison avec son occupant. Je te préviens de suite Blanche. Si tu tentes de tenfuir, ou dalarmer qui que ce soit, je te retrouverai et je retrouverai la gardienne de cette maison, et je vous tuerai toute les deux. Tu entends Blanche ? Toute les deux. Je suppose que tu nas pas envie davoir la mort de quelquun sur la conscience ? Donc tu resteras dans cette maison, et tu ne bougeras pas. Tu as été obéissante jusquà aujourdhui, continu comme cela, je tai promis un repas chaud et tu lauras. Allez on y va.
Puis il la poussa en avant sans ménagement. Et sans se préoccuper quelle se soit vautré ou non sur le sol, il savança vers la maison. Arrivant à la porte, il poussa celle-ci du pied sans même toquer. La chaleur réconfortante du foyer le ravit au plus haut point. Une bonne odeur de nourriture venait chatouiller ses narines, mais Vassili navait pas de temps à perdre, et de toute manière un repas lattendait aussi en ville. Il regarda la jeune femme dans le coin qui lobservait. Valience. Vassili eut une moue de dégoût mélangé à du mépris. Si cétait elle qui gardait la gamine, il navait quà limpressionner aussi, ça marcherait sûrement. Alors il attrapa violemment lenfant qui traînait derrière elle, et la balança sur le sol de la maison. Puis il regarda Valience et se mit à lui parler en russe :
Valience, je te présente notre invité, Blanche. Tu toccuperas delle, je dois aller au village. Nourris la et rhabille la. Si à mon retour elle a disparu tu me le paieras très cher tu mentends ? Ah et avant que tu me demandes, elle est de notre famille. Mais si tu lui en parles, tu es morte, et elle aussi.
Puis ne supportant pas son visage, bien quil soit beau, le vieux prit une bouteille et la balança en direction de sa petite fille. Levant son poing en signe de menace pour la seconde quil avait précédemment jeté à terre, histoire de lui rappeler ce qui lattendait en cas de désobéissance. Puis il reprit la porte et sen alla en la claquant.