Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>

[RP] Concours de pèche du 15 juillet au 15 août

Ode...
    Le verre apporté est le bienvenu, il est vrai qu'il fait si chaud.. En l'attendant, Ode écoute attentivement les précisions apportées par Zak. Voilà des informations essentielles qu'elle n'avait pas totalement, vive réflexion, la jeune femme pèse le pour et le contre, le mieux, le moins bien et franchement elle ne sait pas. Peu lui importe au final, alors elle regarde son vis à vis et lui sourit simplement avant de lui signifier:

      Sincèrement, je n'y avais guère songé, faites comme vous pensez que ce soit le plus simple. Que les poissons vous soient réservés ou à moi, ils iront tous à la mairie au final. Si cela vous arrange, je peux me charger des achats en apportant toutes les preuves des transactions. Si vous le désirez, cela ne pose aucun problème tant que je puisse faire la maréchaussée.


    Effectivement, il ne faudrait pas qu'elle soit trop chargée et ne plus pouvoir se déplacer, mais elle a encore de la marge.
    Ode rit de bon coeur en trinquant avec la Duchesse:


      Irmat! A la gloire du Tregor et à la réussite des animations! Et je vous remercie sincèrement pour votre confiance.


    Elle boit une gorgée du chouchen, ce n'est pas sa boisson préférée mais elle n'en dit rien.

_________________
Zakarine
Des bateaux rentraient au port. Les pêcheurs déchargeaient leurs marchandises afin de revendre le fruit de leur travail. Tout à coup, elle vit un Rouquin s'approcher d'elle et lui tendre un beau poisson. La mairesse se mit à rire: c'était Blaster qui lui donnait le premier poisson du concours. Elle lui tendit une bourse avec les 16 écus promis.

Citation:
16/07/1466 14:46 : Vous avez vendu à la mairie 1 poisson pour 16,00 écus.
16/07/1466 14:39 : Vous avez acheté à Blaster 1 poisson pour 16,00 écus.


Et voilà une affaire rondement menée! Allez bois un petit coup avec nous avant de retourner pêcher, cher Blaster!

Elle plaça le poisson frétillant aux ouïes bien rouges dans un panier fait d'osier et le fit porter à la mairie.

Finalement, le plus simple est que les participants me réservent leurs pêches.

Les regardant en souriant, elle dégusta le meilleur chouchen de Bretagne, le Trégorrois...
_________________
Matouminou
Un concours de pêche! Et organisé par son amie Ode! Elle était emballée par cette nouvelle idée et s'empressa d'aller s'inscrire.

Se plantant devant le stand des inscriptions, elle lut l'affiche et elle inscrivit son nom sur la liste des participants.

Elle s'en retourna à l'auberge, où tout le monde logeait jusqu'à ce que la maison soit prête, et tomba nez à nez avec son Volcan.


- Ah mon Volcan! justement tu tombes bien! je me suis inscrite au concours de pêche!! Mais maintenant il ne me reste plus qu'une chose à faire, trouver ma tenue pour aller pêcher! Hum...une petite houppe ciré jaune...ou une houppe à rayures bleues et blanches en cotonnade...j'ai vu un beau modèle chez Coq haut Chat Nell...Il me faudra aussi un chapeau assorti...des petites chausses supportant l'eau...et...une ombrelle, bien sûr!!
Qu'en penses-tu?


Plus que de pêcher des poissons, c'est surtout la joie d'avoir une nouvelle tenue qui pour l'instant occupait tout son esprit.
Ce qu'elle avait oublié, c'est qu'elle avait du mal à garder patience sur une barque pour attraper à la ligne un poisson. Sur un plus gros bateau c'était bien plus simple, elle lançait le filet et revenait le lendemain pour constater ce que les mailles avaient retenu.

_________________
Zakarine
Autre jour de pêche. Un nouveau Roux qui lui avait vendu le fruit de sa patience sur une barque et pas des moindres! Le curé, au lieu de penser à ses pécheurs de paroissiens qui croulaient sous leurs péchés, passait son temps à pêcher du poisson. Souriante malgré le poids qui pesait sur elle, Zakarine lui acheta la belle prise et penserait à se confesser après le concours. Cela pourrait bien attendre, après tout.

Demat. Voici la preuve d'achat du poisson de notre Curé. Sur le marché, il y avait d'autres poissons que j'ai récupéré, pour le coup. Je ne pense pas que Aotrou Torchesac se soit inscrit pour le concours mais s'il continue à nous vendre sa pêche à ce prix, il aura tout de même droit à une petite compensation, n'est-ce pas Ode?

Citation:
17/07/1466 06:57 : Vous avez vendu à la mairie 1 poisson pour 16,00 écus.
17/07/1466 06:54 : Vous avez acheté à Manululu 1 poisson pour 16,00 écus.


1466-07-17 06:57:02 : Vous avez acheté 1 poisson pour 16,00 écus à Zakarine.
1466-07-17 06:57:02 : Vous avez acheté 3 poissons pour 16,00 écus à Torchesac.

_________________
Ode...
    La veille, Matou est passée s'inscrire, elles en ont parlé un peu en taverne entre deux plaisanteries et des conversations plus sérieuses.
    Ce jour, Ode retrouve Zakarine au bord de l'étendue d'eau où se joue le concours de pèche.


      Hé bien voilà d'ores et déjà quelques poissons dans l'escarcelle communale.
      Effectivement, même sans être inscrit au concours nous pourrions le remercier de ses efforts s'il poursuit ainsi!
      Je ne sais combien de temps il compte rester même c'est un bon concurrent, j'en connais un qui risque de râler s'il a trouvé plus performant que lui...

    C'est au Troll qu'elle fait allusion, un brin amusée. Elle connaît son esprit de compétition et son désir de tout remporter, surtout le coeur d'une magnifique rousse qui se trouve à ses côtés.

      En attendant, ils nous offrent un beau spectacle sous ce soleil agréable.

    Elle se demande dans quelle tenue, Matou arriverait ce jour là, toujours élégante et féminine... Mais une houppe de pèche, ça elle n'a jamais vu... Alors elle est bien curieuse de pouvoir la contempler la Kerloc'h, tout en tenant les comptes...



    Manu 1
    Blaster 1
    Saphyra
    Nath
    Em
    Matou

    hors concours
    Torchesac 3
Stromboli
- Ah mon Volcan! justement tu tombes bien! je me suis inscrite au concours de pêche!! Mais maintenant il ne me reste plus qu'une chose à faire, trouver ma tenue pour aller pêcher! Hum...une petite houppe ciré jaune...ou une houppe à rayures bleues et blanches en cotonnade...j'ai vu un beau modèle chez Coq haut Chat Nell...Il me faudra aussi un chapeau assorti...des petites chausses supportant l'eau...et...une ombrelle, bien sûr!!
Qu'en penses-tu?


"Gnééé...?"

C'est à peu près tout ce que l'esprit de Stromb arriva à formuler après le passage de la tornade force 5 prénommée Matou. Pourtant Stromb n'avait pas cherché les problèmes pour mériter ça ! Allongé dans son hamac d'ancien chef de port dans le jardin jouxtant l'auberge, il s'était accordé une pause bien méritée. Il travaillait en effet d'arrache pied à la construction de la maison, aux côtés des ouvriers qui s'affairaient chaque jour sur le chantier. Avant que sa femme ne l'inonde d'un flot de paroles, il zieutait son bras qui, à l'image de tout son corps, avait noirci sous le soleil. Les longues heures passées à bord du Renovatio à manœuvrer et à faire quelques menues réparations n'avaient pas tarder à laisser leur empreinte sur son corps.

Mais revenons-en au moment présent... Stromb tourna sa tête vers Matou et ouvrit la bouche comme une carpe.


Euhhh...

Ah ouais bien joué... Ça c'est un bon début... Il se redressa dans son hamac, faisant tanguer ce dernier de droite à gauche.

Attend... Quoi ?? Une houppe, des chausses et une ombrelle juste pour aller pêcher ?? Nan mais ça va pas nan.... Tiens, j'ai ce qu'il te faut, bouge pas.

Il s'extirpa de son hamac non sans efforts, manquant de faire une rotation sur lui-même à 360 degrés et finir le nez dans l'herbe, mais qu'importe. Il se dirigeait d'un pas déterminé vers l'une des chambre et fouilla l'un des coffres. Il en redescendit quelques instants plus tard avec un filet de pêche dans les mains. Se plantant devant Matou, il le secoua afin de le déplier, et le lança autour de sa femme qui semblait ne plus vouloir ni bouger ni causer (déjà en cela, Stromb avait fait fort). Il recula d'un pas et admira la pauvre chose qui se tenait devant lui, saucissonnée des pieds à la tête dans un filet de pêche qui semblait attendre qu'une chose : qu'on la pende par les pieds la tête en bas et qu'on fasse une peinture de cette belle prise.

Ben voilà ! T'es toute mignonne comme ça ! Un rien t'habille Matoupie...

Il sourit en grand, s'avança et déposa un baiser sur ses lèvres avant de lui tapoter l'épaule.

Très bonne idée ce concours de pêche ! Je vais aller m'inscrire moi aussi té, j'irai pêcher dans le plus simple appareil avec mon hameçon perso.

Content de son idée, fier de sa connerie, il alla chercher sa barque à grandes enjambées pour se mettre à l'eau.
_________________
Zakarine
Citation:
18/07/1466 07:59 : Vous avez acheté à Matouminou 3 poissons pour 16,00 écus.
18/07/1466 07:59 : Vous avez acheté à Matouminou 1 poisson pour 16,00 écus.
18/07/1466 07:59 : Vous avez acheté à Matouminou 3 poissons pour 16,00 écus.
18/07/1466 07:59 : Vous avez acheté à Matouminou 1 poisson pour 16,00 écus.
18/07/1466 07:59 : Vous avez acheté à Matouminou 3 poissons pour 16,00 écus.
18/07/1466 07:59 : Vous avez acheté à Matouminou 1 poisson pour 16,00 écus.
18/07/1466 07:59 : Vous avez acheté à Matouminou 3 poissons pour 16,00 écus.
18/07/1466 07:59 : Vous avez acheté à Manululu 1 poisson pour 16,00 écus.
18/07/1466 07:58 : Vous avez acheté à Blaster 1 poisson pour 16,00 écus.
18/07/1466 07:58 : Vous avez acheté à Matouminou 1 poisson pour 16,00 écus.


1466-07-18 08:04:02 : Vous avez acheté 18 poissons pour 16,00 écus à Zakarine.

_________________
Matouminou
Ne jamais troubler la sieste d'un volcan! Voilà ce que disait Matou, parée d'un filet de pêche de la tête aux pieds.

Elle n'avait même pas eu le temps de dire ouf que la réaction de son mari - à la liste verstimentaire qu'elle lui récitait -ne s'était pas faite attendre.
Certes, il avait été un peu décontenancé, mais c'était mal les connaitre, lui et son imagination débordante.
Et en plus, fier de lui, il avait, sur son visage, ce sourire qui faisait perdre tous ses moyens à Matou, à savoir tenter au moins de se débattre.

Non, elle était belle et bien saucissonnée comme...ben comme un saucisson, de ceux que Stromb, lorsqu'il était boucher, savait réussir à merveille. C'est dire s'il connaissait son affaire et si cela avait été facile de la mettre dans un tel état.

Elle râla, pesta, mais cela ne fit qu'augmenter le rire de Stromb accompagné d'un constat:


Ben voilà ! T'es toute mignonne comme ça ! Un rien t'habille Matoupie...

Elle ne put s'empêcher de rosir, et finalement de rigoler. Quelle étrange allure elle devait avoir. Il lui déposa un baiser sur les lèvres et comme à chaque fois, elle sentit son coeur battre un peu plus fort.
Il avait l'art et la manière de la faire rire, mieux encore de faire de leur vie un tournoiement de fantaisies qui jamais ne les avaient fait tomber dans la routine. Et même aux moments les plus bas, car, ils en avaient connus aussi, ils ne pouvaient ni l'un , ni l'autre, se résoudre à se faire la tête bien longtemps.

Elle fut heureuse de l'entendre dire qu'il allait, lui aussi, s'inscrire au concours de pêche.
De son côté, la plaisanterie de son époux lui avait fait germer une idée dans sa tête.
Sautillant plus que marchant - pas simple quand on est emmêlée dans un filet de pêche de se mouvoir - elle rejoignit la chambre de l'auberge. Bien sûr le tenancier de l'établissement la regarda d'un air goguenard, puis continua d'essuyer ses choppes, comme si de rien n'était. Sans doute, en avait-il pris son parti: ce couple qu'il hébergeait depuis des mois, n'était pas banal, et son fonctionnement lui échappait souvent.

Elle rigola et entreprit de sauter chaque marche pour arriver à l'étage. Là, bien sûr, elle rencontra Dame Oiselle, une pimbêche qui avait réservé une chambre non loin des leurs - il en avait 4 - et qui passait son temps à tout critiquer. Elle était énorme et toujours habillée de plusieurs couches de vêtements, même au plus fort de la chaleur estivale. Cela la rendait encore plus énorme.
Les yeux de la dame s'écarquillèrent quand elle vit Matou dans cet accoutrement, et elle lui dit, en pinçant le nez et en mettant sa bouche en cul de poule:


- Il semblerait, Dame Matouminou que vous soyez emmêlée dans un filet de pêche....

Cette bonne blague! Matou hocha la tête et lui dit en prenant un air très sérieux - si, si, Matou avait cet air en stock -:

- En effet, Dame Oiselle, c'est bien un filet de pêche! Je sens en vous la connaisseuse !! En réalité, mon époux et moi envisageons d'ouvrir une échoppe de pêche... mais pas la banale échoppe de pêche ... non! non! Nous, nous avons décidé de nous spécialiser dans la pêche aux gros...

Elle laissa un ange passer et poursuivit:

- ... aux gros poissons bien sur!! Genre les baleines, les requins, les pieuvres... Et j'expérimente la solidité des filets, par exemple là, je peux vous dire que ce filet a des mailles très serrées et c'est ce qu'il nous faut pour empêcher les poissons d'arriver à se libérer.
Mais peut-être seriez vous prête à nous aider? Nous n'avons pas encore expérimenté le filet pour les baleines!!


Bien sûr Dame oiselle, imperméable à toutes formes d'humour, haussa les épaules, serra un peu plus ses lèvres et passa son chemin. Matou pouffa et parvint à la chambre. Suzon l'aida à se sortir de ce piège de cordelettes et lorsqu'elle voulut saisir le filet pour le jeter, Matou l'arrêta:

- Non, non, je vais en avoir besoin. Je vais mettre une houppelande bleue, pour rappeler la mer et tu me coudras dessus le filet, avec une traine... si je pouvais trouver quelques crabes et étoiles de mer... parce que le poisson mort, ça risque de sentir mauvais, surtout avec cette chaleur.


Suzon acquiesça. Il y avait bien longtemps qu'elle ne prêtait plus attention aux idées farfelues de ses maîtres. Elle se contenta de dire:

- Oui, et pourquoi pas des algues en guise de chapeau?

Matou la regarda et hocha vivement la tête:

- Excellent Suzon!! tu as saisi ce que je voulais renvoyer comme image... nous sommes dans le monde de la pêche! Des algues!! c'est exactement ce qu'il me faut! Une couronne d'algues tressées!!

Il fallut toute l'après midi pour confectionner ce costume. Matou avait envoyé Luna et Antoine à la recherche d'étoiles de mer et de crabes. Les enfants ne s'étaient pas fait
prier, ils adoraient toutes les occasions de pouvoir aller au bord de la mer. De plus ils avaient bien rempli leur missions, remportant ce qui qui avait été demandé.
Et c'est en fin d'après midi, que Matou se représenta au stand tenu par Ode. Elle avait à son bras un panier dans lequel elle avait disposé pas moins de 10 poissons.
Justement Zakarine était là aussi. Matou lsalua les deux jeunes femmes en les bisant fort.


- Bonjour Zak, voici quelques poissons pour la mairie, mais je ne veux pas qu'is soient comptabilisés pour le concours, car je les ai pêchés sur le bateau avec un filet... enfin... pas celui qui orne ma houppe, un autre... d'ailleurs faut vite les mettre dans du gros sel ou les cuisiner, car ils commencent à sentir un peu fort.

Elle se tourna ensuite vers Ode:

- Coucou Ode!! Que penses-tu de ma nouvelle tenue? Je l'ai appelée " Drapé d'embruns estivals". C'est une houppelande unique!

_________________
Ode...


    Quelques heures avant en taverne...
    Des retrouvailles! Chouette ça se fête!
    Une nouvelle entrée, Tif, présentations en bonne et due forme faites, arrive un ami. Rebelote, ça papote, ça échange, ça picole.
    Ode a le sentiment que sa chopine ne se vide jamais, avec le recul elle pensera que les filles n'y sont pas pour rien... A tous les coups, elles la resservaient dès qu'elle avait le dos tourné et elle l'a eu un paquet de fois à se lever pour servir les verres en bonne tavernière intérimaire.

    Donc les chopines s’enfilent, elle pense que la sienne lui suffira grandement c’est qu’entre la mine et la garde, Ode n’a que peu le droit aux écarts. Alors elle fait gaffe ! Jamais être ivre ! Non ô grand jamais. Mais c’est sans compter sur les farces et petit à petit ses déplacements se font titubant, elle trouve même que la taverne tangue.
    Ça ne l’empêche pas de profiter pleinement de l’instant, les discussions amusantes vont bon train, ça rit, ça boit, ça discute, ça se lance des défis… Enfin surtout à elle, la Lune la défie de se taire cinq minutes… Cinq malheureuses minutes !

    C’est quoi cinq minutes dans une vie ?
    Rien !

    C’est sans compter les pics et les propositions faites et la demande en mariage de la part d’une amie… Bien obligée de réagir la demoiselle, d’un NON qui vient du plus profond de son être et qui fait rire tout le monde évidemment. Mais ça ne s’arrête pas à ça…
    Elle boit, gorgée par gorgée, mais ce n’est pas une ou deux chopines qu’elle s’est envoyée mais des dizaines au moins, sans même le savoir.
    Sauf que son corps le lui indique, qu’elle a le sentiment de les voir tous en double, voire en triple… Que la taverne entière tourne autre d’elle.
    Elle est faite la jeune Kerloc’h, totalement même !
    Les filles signifient qu’elles ont des choses à faire !

    Cela tombe bien, lui aussi et Ode ? N’en parlons pas, elle doit se rendre à la mine, au concours de pèche, à son bureau d’animation et tant encore.
    Sauf qu’elle n’est pas en état…
    Qu’elle titube au point qu’il lui propose de l’accompagner jusque la mine, galant homme qu’il est.
    Jusque là ça peut presque encore aller…
    Sauf qu’arrivés à l’entrée de la mine, le contremaître en la voyant lance un « Non ! Gné ? Pas potible ! Pas travailler ! » et il lui fait signe d’aller voir ailleurs si elle y est.
    En gentilhomme, l’ami la rassure, lui signifiant qu’elle va se reposer un moment le temps qu’il péche.

    Soit, sans trop remuer la tête, elle accepte mais ne se sent pas franchement en état de faire des kilomètres faut avouer.
    Lui la soutient, l’aide à avancer, si c’est pas gentil ça hein !
    Il tient parole, la guide tant bien que mal jusqu’à l’endroit du concours.
    Il l’aide à s’installer à l’ombre d’un grand arbre en bord de l’eau.
    Il lui intime de ne pas bouger le temps qu’il attrape quelques poissons.
    Puis il la laisse seule , allongée, sous cet arbre où les oiseaux se remettent à gazouiller.
    Ode s’endort, malgré qu’en fermant les yeux elle ait le sentiment d’être sur un bateau naviguant sur des eaux déchainées.

    L’après midi passe, la jeune femme dort comme une bien heureuse avant de s’éveiller avec un grand, énorme mal de crâne. Le Sire Riwall croisé la veille lui aurait sûrement indiquait que cela tapait au casque et il aurait eu bien raison.

    Ode se pose sur ses avant bras et coude avant de se redresser et se rend compte que la journée et bien entamée.. Elle grimace en grognant, et parvient à se relever grâce au tronc de l’arbre.
    C’est légèrement titubante qu’elle s’approche du stand avant que n’arrive Zak et peu après Matou.

    Ode observe Matou arriver, se frotte vivement les mirettes en se disant « P’tain ! Je suis encore bourrée… Ou ? »
    Mais oui, elle est encore ivre mais elle ne rêve pas la tenue de son amie Matouminou, elle a bien une couronne d’algue sur la tête, une belle robe bleue agrémentée d’un filet de pèche. Ode éclate de rire en repensant à ce que lui a dit la veille Strom en taverne, en lui annonçant sa participation au concours. Elle se tient la tête qui tape, tape, tape…

    « Aurait-il osé ? » Certes, elle ne posera pas la question, non, discrétion oblige. L’amitié c’est sacré hein !
    Une bise qui claque à Matou en la détaillant plus encore, laissant ses doigts longer la traine filet.


      Coucou *Hips* Matou ! Tu es *Hips* magnifique ! " Drapé *Hips* d'embruns estivals" *Hips* Wouah, c’est ori*Hips*ginal, j’adooore !

    Ode rit légèrement mais pas de trop, à cause de sa tête toujours, mais admire le travail et ne peut s’empêcher de mettre sa main devant sa bouche pour poursuivre tentant d’éviter d’ébruiter de trop son état avancé d’alcoolisme.

      Sans rire *Hips* ça claque Matou *Hips* ! Oh mais tu as même des coquillages,*Hips* des crabes et des étoiles de mer ! Wouah *Hips* !

    Son état ne s’arrange nullement malgré sa sieste à l’ombre et peu de chance que ça passe inaperçu pour le coup !
    Par contre, elle est admirative de la créativité dont à fait preuve son amie.
    Elle regarde Zakarine pour avoir son opinion, n’osant plus ouvrir la bouche. Mais marmonnant


      Tif et Lune *Hips* je vous aurai un jour…


    Avec un peu de chance, ni Zak,ni Matou ne feront de remarques sur son état d'ébriété!
    Espoir quand tu nous tiens! Oui hein!
    Ode esquisse un fin sourire en cherchant du regard les pécheurs sur l'eau ou dans l'eau selon s'ils ont ou non une barque!
    Surtout qu'elle a entendu dire qu'un se baigner torse nu et un autre avait une tenue Olé Olé, ne sachant si cela est vrai, sa curiosité la pousse à scruter l'onde.
    Bon déjà, elle ne voit plus en double, c'est une bonne chose!
    Elle peut aussi se déplacer seule... Enfin sur quelques mètres... Reste à voir la suite!

_________________
Zakarine
Citation:
19/07/1466 08:08 : Vous avez vendu à la mairie 1 poisson pour 16,00 écus.
19/07/1466 07:47 : Vous avez acheté à Manululu 1 poisson pour 16,00 écus.


Un nouveau jour du concours était passé. Extrêmement occupée, Zak n'avait juste eu le temps que de déposée les preuves d'achat des poissons. Cette fois elle revont avec le poisson du Curé en riant en voyant les filles papoter. Enfin, ce n'était pas tant de les entendre parler qui la faisait rire mais les *hips* qui se mêlaient à la conversation de Ode.

Demat à vous! Et ben, je vois qu'on fête la victoire avant l'heure!

Elle se mit à rire de plus belle en prenant un godet à la main et le tendit.

Et ... Hum... La Duchesse n'aurait-elle pas droit de boire aussi?

Elle leur fit un clin d'oeil appuyé et montra le godet vide.

Comme disait mon père: un godet plein, je le vide et un godet vide, je le plains!

La rousse se mit à rire volontiers.

Peuchère, on ne va pas lui faire ça... Non?!

Elle regarda Matouminou et lui répondit en dégustant son breuvage favori.

Ne t'en fais pour la pêche en mer. Il n'y aura que des gagnants, de toute façon. C'est bien aimable de ta part de nous avoir vendus les poissons à ce prix. Trugarez. Es-tu bien installée dans ta nouvelle demeure?

_________________
Matouminou
Quelque chose clochait. Elle regarda attentivement Ode. Celle-ci avait une drôle de tête, les yeux brillants, un peu trop même. Matou comprit mieux en l'entendant lui répondre. Elle éclata de rire. La voix de son amie était pâteuse et ponctuée de "hips".
Cependant elle réussit tout de même à la féliciter pour sa tenue maritime. Matou riait toujours en lui disant:

- Et bien!! On dirait bien que tu es ronde de chez ronde!! Car foi de Matou, ces hips ne sont point des hoquets!!

Elle riait encore lorsque Zakarine arriva. Une tournée, des chopes qui s'entrechoquent, une Ode dont le teint vire à une couleur indéfinissable et qui se tient comme elle peut, stoïque, drapée dans son rôle d'animatrice. Zakarine qui rit et la remercie pour les poissons.
La vie est belle, il ne manque plus que son Volcan. Il lui manque terriblement mais la construction de la maison lui prend beaucoup de temps. Il faut être auprès des ouvriers afin de les guider. Elle a de la chance de l'avoir. Elle sait que la maison sera belle et conviviale. Elle sait aussi qu'il râlera à ses demandes, mais qu'il s'y pliera finalement volontiers.
Elle aussi est bien occupée, il y a les enfants et l'aménagement de son nouveau moulin et si elle passe un peu en taverne l'après midi, en revanche le soir, la chaleur et la fatigue ont raison d'elle.

Elle sourit à Zakarine qui lui demande s'ils sont bien installés:


- Pas encore tout à fait, nous avons trouvé un joli terrain avec vue sur la mer et le port...les plans sont faits, les travaux sont lancés. On espère pendre la crémaillère avant la fin de l'été.
_________________
Ode...
    C’était à prévoir, évidemment son état ne passe pas inaperçu mais il amuse grandement les deux femmes, elles ont bien raison, Ode en aurait tout autant dans le cas inverse alors elle accepte bien volontiers les petits mots la concernant bien qu’elle espère qu’elles cessent de parler si fort. Quand ça tape au casque, un murmure ressemble déjà à un cri alors un parlé ordinaire devient presque un enfer, sans compter son rire qui lui donne l’impression que son cœur bat en son crâne et la sensation est franchement désagréable.

    C’est d’abord Matou qui marque un point en se jouant de son non hoquet, tout en riant de bon cœur, l’animatrice dodeline au ralenti de la tête tout en souriant. S’en suit la petite taquinerie sur la victoire avant l’heure la fait largement sourire et c’est d’un geste instable et un air patibulaire qu’Ode demande à ce que les soient rempli bien qu’elle n’est pas prête de boire une seule goutte d’alcool pour le moment, d’ailleurs rien qu’à y penser, elle en aurait presque la nausée. Sans déconner, c’est pas le moment, aussi elle se tient la tête légèrement en se sentant changer de couleur, ce doit être un sacré spectacle et elle n’en est pas fière. Si certains boivent pour oublier qu’ils se sont eux-mêmes oubliés, elle boit à son insu… Tssss !
    . Malgré tout, la Kerloc’h parvient à dire sans presque pas hipser après un longue inspiration :


      Votre père n’avait pas tort… Irmat ! *Hips*

    « Zut ! Merdouille ! J’y étais presque… » pense-t-elle en s’entendant avant de se concentrer sur l’échange entre Matou et Zak. Au moins, elle peut ainsi omettre son alcoolisme latent l’espace d’un moment.
    En écoutant le mot « crémaillère » , Ode a un nouvel haut le cœur car elle n’imagine pas ce genre d’événement sans boisson alcoolisée et là, pour l’instant n’étant pas capable d’aligner trois mots sans hipser, imaginer boire ne l’enchante guère.
    Aussi, un pied devant l’autre, ou plutôt zigzaguant un peu, elle va noter les poissons de chacun ainsi que la participation de Stromboli, le tendre époux de Matou.




    Manu 3
    Blaster 2
    Saphyra
    Nath
    Em
    Matou 16 ?
    Stromb

    hors concours
    Torchesac 3

    Progressivement, son velin en main, Ode revient vers les deux jeunes femmes. C’est hyper concentrée sur ses pieds qu’elle effectue les quelques pas qui les séparent d’elles, essayant de ne pas perdre l’équilibre ni plus ni moins, le ridicule ne tue pas mais quand même !
    Un sourire taquin à Matou en lui lançant doucement et pas trop vite :


      Tu comptes jeter ta traîne dans l’eau *Hips* pour attraper plus de poissons ?

    C’est taquin évidemment mais c’est une idée comme une autre après tout rien dans le règlement n’indique qu’il faille utiliser uniquement la canne à pèche. L’essentiel pour le village étant de gonfler son stock de poissons, comme le dit si bien la Duchesse, tout le monde sera gagnant bien qu’Ode ne soit pas en état de réfléchir au comment pour l’instant. Elle a presque envie d’aller piquer une tête mais se demande si sa respiration sous l’eau pourrait souler les habitants océaniques.
    Puis à Zak, soucieuse de n’avoir rien vu de la part du Troll…


      Je me demande ce que nous prépare Emeric, *Hips* Oups… Je ne l’ai pas aperçu encore…

    Certaine également d’avoir des surprises avec lui quant à sa tenue ou sa manière d’attraper le poisson, un Troll doit avoir une technique Trollesque et il lui tarde de le constater. Pourtant, elle trouve étonnant qu’il ne soit pas là et souhaite qu’il se porte bien…

_________________
Nathaniel89
Ramène le première prise de la partie de pêche, prenant son temps pour voir un peu comment se débrouillent les autres. Un rapide coup d'œil et il grimace.

*Je vois que certains ont décidé de faire très fort sur ce coup.*

Cette pensée le fait sourire, il voit Ode qui a du mal à se déplacer. La veille avait été arrosée et peu de sommeil, du moins selon lui.


Voilà mon premier poisson. J'y retourne tout de suite.
_________________
Stromboli
Stromb avait toujours aimé l'eau.

Ils avaient traversé des mers, des océans, et même des fleuves déchaînés (si si !!) et Stromb n'avait jamais crains ni les tempêtes ni la profondeur des abysses au-dessous d'eux. Même après son accident dans le port de Tréguier, où l'eau avait rempli ses poumons et manqué de le tuer, il n'avait pas cessé d'aimer cette étendue bleutée si fascinante. Une passion qui s'était éveillée en lui à Fécamp et qui avait grandi avec les années. Tant et si bien que le bruit du ressac lui manquait les nuits où ils bivouaquaient dans les terres, lors de leurs innombrables voyages. Matou était pareille. Du moment qu'elle avait la mer devant sa fenêtre, elle était heureuse et sereine.

Pourtant malgré cet amour de l'eau, Stromb n'avait jamais été fan de la pêche. Une fois ou deux, son grand-père avait bien tenté de lui faire lancer la ligne dans quelques rivières poissonneuses, là-bas en Rouergue. Mais l'enfant turbulent qu'il était n'avait jamais pu tenir en place, gesticulant, parlant à tort et à travers, courant ici et là, clapotant la surface de l'eau avec ses mains, jetant des cailloux dans de grands éclats de rire... Il avait eu beau être grondé, sermonné, rien n'y faisait, et son aïeul avait vite compris qu'il était inutile de continuer. Et les années n'avaient pas développé chez lui une passion pour cette activité...

En fait, la seule façon qu'avait trouvé Stromb pour supporter la pêche, c'était d'aller faire non pas la sieste dans son lit ou son hamac, mais dans sa barque. Après avoir calé la canne fabriquée par ses soins, il s'installait confortablement dans la petite embarcation qu'il avait aménagé exprès pour ça. Il était abrité par une petite tonnelle en tissus qui pouvait faire office de voile lorsque l'occasion s'y prêtait. Il suffisait de la faire pivoter grâce à un ingénieux système de sa conception.

En cette chaude journée, Stromb avait laissé de côté le chantier qui tournait pourtant à plein régime un peu plus loin. Allongé dans sa barque sur un matelas fourni et bien abrité par l'épais voile de tissus, il se laissait aller à une détente incroyablement délicieuse. Les mains croisees derrière la tête, les yeux clos et le visage détendu, il se laissait porter par le léger mouvement des vagues qui faisait à peine tanguer la barque. Une goutte de sueur s'était formée sur son front et avait roulé le long de joue, parcourant à vitesse d'escargot sa peau bronzée qui avait fini couleur caramel à force d'exposition. Tout son corps semblait être en train de bouillonner, des gouttes perlant ici et là entre les muscles dessinés de son torse nu. Une légère brise vint effleurer son corps et le fit frissonner, dressant quelques poils au dessous de son nombril. Complètement nu sur la barque, son corps ne souffrait d'aucune zone épargnée par le soleil. Lorsqu'il avait l'impression de cuire, il se retournait, histoire de cuir de l'autre côté. Par moments, il ouvrait les yeux et guettait sa ligne. Aucune prise. Ce qu'il ne savait pas, c'est qu'à force de somnoler, il ne voyait pas s'agiter l'hameçon, et les prises fuyaient.

Pour la troisième fois cette après-midi, il se redressa pour aller jeter un coup d’œil à sa ligne. Toujours rien. Soupire du principal intéressé. Au moins, il aura essayé... Quelle connerie la pêche !

La soif se manifesta et il avala quelques gorgées de sa gourde. L'eau avait chauffé mais qu'importe. Il guetta les côtes non loin et la position du soleil dans le ciel. Bientôt, il devrait rentrer s'occuper des petits. Encore quelques minutes... Soudain debout sur ses guibolles, il mit un pied sur le rebord et se jeta dans l'eau dans un "plouf" éclaboussant. L'eau fraîche -presque froide d'ailleurs - lui fit un bien fou. Il nagea un moment avant de regagner son embarcation. Assis à l'ombre, ruisselant d'eau de mer, il inspira une grande bouffée d'air frais. Il se sentait bien là. Il passa la main dans ses cheveux indisciplinés pour en faire sauter les gouttes et resta un moment à admirer les côtes bretonnes. Ce paysage était beau, il devenait peu à peu familier. L'eau était froide et le temps par moments capricieux. Le soleil ne brillait pas aussi fort qu'à Narbonne mais il s'en fichait. La chaleur était dans les cœurs. C'est tout ce dont ils avaient besoin et tout ce qu'ils recherchaient.

Le temps avait passé et il fallait se décider à rentrer. Après avoir enfilé une chemise et des braies, Stromb ramassa les rames au fond du bateau et entreprit de rejoindre le large. Encore une énième journée de pêche improductive. Quoi que....



Citation:
19/07/1466 17:30 : Vous n'avez strictement rien foutu de la journée, vous n'avez pêché aucun poisson, vous êtes la honte de l'amicale des pêcheurs de Tréguier. Mais qu'est-ce que vous foutez là ??

_________________
Zakarine
Vendez-moi vos poissons bien frais mar plij! J'achète, j'achète!

Et deux pêcheurs qui arrivèrent avec leurs prises et qui repartirent presque aussitôt.

Citation:
19/07/1466 21:37 : Vous avez vendu à la mairie 2 poissons pour 16,00 écus.

19/07/1466 21:14 : Vous avez acheté à Nathaniel89 1 poisson pour 16,00 écus.
19/07/1466 21:14 : Vous avez acheté à Manululu 1 poisson pour 16,00 écus.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)