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Première Course - Premier prix : chiot des Amahir

Le_petit_veneur
𝕻𝖗𝖊𝖒𝖎𝖊̀𝖗𝖊 𝕮𝖔𝖚𝖗𝖘𝖊




Approchez, approchez ! Venez positionner votre chien sur la ligne de départ, donnez , donnez les chiens aux petits veneurs ! Approchez ! Venez présumer du chien qui mettra le nez au leurre!

Tels étaient les mots de Côme, juché sur sa jument, leurre en main au bout d'une baguette qui excitait déjà les premiers chiens tenus au collier par les petits veneurs qui les retenaient. Bottes de cuir rutilante, plume au chapeau, ses grands yeux bleus allant des uns aux autres, là dans les gradins .


Premièèèèèèèèèèèèèèère course du Cynodrome ! Première ! Premier prix de la course : Un chiot lévrier tout juste né au Cynodrome! Pur race, lignée Amahir !

Les chiens inscrits, et les chiens du cynodrome empruntés pour la course par les concurrents qui s'entichaient plus de l'adrénaline d'une course que des Galgos eux-mêmes s'alignaient deux par deux au bout des petites mains entraînées. Piaffant, jappant, quel joli spectacle de queues battant l'air et de museaux à la langue pendante, tirant de concert. Côme, une main en porte voix, se fit petit crieur, pour qu'aucun des spectateur n'ignore que la course allait commencer.


Les participants qui auront préalablement inscrit un chien au cynodrome sont priés de poster pour annoncer leur chien au départ. Départ de la course dans trois jours. On me dit qu'il n'y aura pas de coupure dans la course finalement ! Les lancés de dés se feront via un dé IG et nous écrirons les résultats dans le rp afin que vous puissiez poster en conséquence. Bon jeu !

Météo pour toute la durée de la course :
1- grand soleil

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Shawie
Sha mit un temps infinis à faire venir son clébard jusqu'au point de rendez vous. La cause était simple : Crockdur était con et dès qu'il voyait d'autre chien, il se foutait sur le dos. Allez savoir pourquoi. Sa fierté en prenait un coup mais elle espérait qu'il se montre un peu pratique en remportant la course. Ou au moins, qu'il ne finisse pas dernier.

Elle confia son toutou au premier petit veneur qui lui tendit la paluche, d'un air soulagé. Grand mal lui fasse, le clébard se mit à marcher en arrière, regardant sa maîtresse s'éloigner sans scrupule ! Elle chercha du regard d'autres participants, parce que oui, finalement le seul intérêt de cette course était de se faire du blé.

Elle accostait les participants comme si elle avait de l'herbe à vendre, souriant non naturellement pour essayer d’appâter quelques joueurs.


Hep toi ! Oui toi ! J'te paris un petit tas d'or qué ton chien finit derrière lé mien. Hein alors ? Tu topes pour le marché ?
_________________
Klouska
La chienne devait sentir que quelque chose se préparait, elle était tendue et raide comme un piquet. Sa Maîtresse commençait meme a s’inquieter, comment réagirait elle pendant la course ? Ficelle etait pourtant habituée à vivre en petite meute, elle partageait le chenil avec 4 autres canins pour le moment, dont 3 d’entre eux étaient de vrais chasseur, les Beagles, race préféré de la Vicomtesse. Et c’est sur cet instinct de chasseur, transmis par les canidés ainés que Klouska comptait. Car une fois que ficelle aurait apperçu le leurre, elle foncerai telle la foudre. Du moins, la encore, elle l’esperait.. les conditions étaient bien diférentes. Pas de petits bois, pas de sombre forets, pas d’accolites du chenil, non, cette fois Ficelle serait seule parmis des étrangers.


De toute façon, plus question de renoncer.. L’inscription etait validée, Klouska se présenta donc sur les lieux, accompagné de Burrich qui tenait fermement la chienne.


Le maître chien s’occupa de placer Ficelle sur la ligne de départ. Klouska se placa aupres des autres propriétaires, sur l’estrade qui leur permettrait d’avoir une meilleure vue sur l’ensemble de la course.


Occupée à surveiller de loin la chienne, une voix l’interpella.


Hep toi ! Oui toi ! J’te pari un petit tas d’or qué ton chien finit derrière lé mien. Hein alors ? Tu topes pour le marché ?


Mais quel accent à trancher au couteau, Klouska la regarde, mi amusée, mi outrée. L’on trouvait vraiment de tous les types dans ce genre de ‘jeu’.


C’est celui ci votre chien ?


lui demanda t’elle en désignant le molosse qui se roulait par terre.


Petit sourire qui devient grand.


Sérieusement vous voulez parier sur lui ?


prend une seconde pour reflechir et finalement se lance. et pourquoi pas ?! Elle etait en vacances non ? Temps de toutes les folies.


C’est entendu. J’en propose une bourse d’ecus d’argent.


Ajouta t’elle en tendant la main et en précisant tout bas.


C’est que je ne me risque pas à me trimballer plus pour ce genre de ballade voyez vous.


et plus haut.


A prendre à ou laisser.
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Wayllander
___
___Une main sur le pommeau de sa canne, et l'autre au bout du bras proposé à la Princesse, Leffe parvenait au lieu de la course.
C'était bien là la première fois qu'il se rendait à un évènement de ce type, n'appréciant pas même les courses de chevaux, et la foule dense qui s'y trouvait. Ce n'était pourtant pas faute de disposer de montures d'exception, gratifié gracieusement d'un frison des Haras royaux l'an passé. Mais, la nouveauté du lieu, et la volonté de détourner Chevreuse du contentieux qui les opposait depuis quelques semaines, avaient su le convaincre.
Le duo revenait à l'instant de l'inscription de leurs chiens respectifs, tandis que ces derniers étaient menés sur la ligne de départ par leurs gens ; un timing de haute précision. Tant que le Comte répondait à peine à la question posée par son accompagnatrice du jour.

-Évidemment, que nous devons parier. Pour la première espérance princière, c'était raté. Le Flamand, l'air très emprunté, tourna la tête vers Zoyah. Une attestation signée et scellée de mon irréprochable hospitalité et affabilité, si je l'emporte. Cela me semble approprié, étant donné l'affront qui fût vôtre.

Comment cela, il ne fallait pas remettre d'huile sur le feu ?
Se montrant toutefois rassurant quant au sérieux avec lequel il prenait ledit affront, il esquissa un léger rictus -il ne serait plus dit que Leffe était totalement dénué d'humour- et reprit.

-Et si vous l'emportez ?
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    L'accent de Wayllander ? Une petite idée là.
Shawie
Bha ouai, c'lui mon chien. C'est une technique comme une autre hein. Il n'est pas très intelligent mais bon, ça se saurait si c'était les intelligents qui gagnaient hein.

Elle haussa les épaules. Parier, c'était une seconde nature chez elle, elle aimait tant se vanter de sa richesse, qu'elle en jeté par les fenêtres sans aucune raison. Elle acquiesça de la tête pour la bourse d'écus en argent parce que finalement ce n'était pas le lot qui était important, mais simplement le fait de gagner.

A prendre bien sur.

Plissant les yeux.

Faut payer directement après la course hein, pas dé crédit ma belle !
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Samsa
Nouvelle lubie de Shawie, faire courir Crockdur, ce chien aussi grand que pataud -et baveux- qu'elle lui avait offert à son départ en Valachie pour la protéger de tous les dangers. Seulement le chien avait quelques vices cachés, comme sa couardise, sa stupidité -néanmoins très obéissant- et sa tendance à ne pas répondre au nom de "Crockdur" mais de "Pardi". Rien d'étonnant quand on savait que Samsa l'avait dressé. Pour le caractère en revanche, ce n'était pas de sa faute, on ne changeait pas une poule en taureau.

Elle vint sur le cynodrome pour voir courir cette grosse bête bringée sombre qui, à tous les coups, enverrait une petite levrette italienne -la race de chien, hein- dans le fossé avant la fin de la course. Ça ne pouvait pas finir autrement quand une patte de Crockdur égalait presque deux fois la tête de ces petits chiens et qu'il avait l'adresse d'un éléphant en fin de vie. Son seul avantage, il était là, c'était sa taille : une foulée du croisé mastiff-matin-bulldog-dogue et les autres devaient en faire trois. Ce chien, elle y croyait sans y croire.

Quand elle arriva près de Shawie, elle ne s'étonna même pas de la voir en train de marchander -parier- sur le résultat des courses. Samsa leva un bras pour le poser sur l'épaule de Shawie -plus grande, cela n'avait donc aucun sens de s'accouder sur elle-, offrit un sourire à l'Espagnole et regarda la parieuse en face qu'elle salua avec un sourire aimable avant de s'incliner quelque peu.

-Saluté Dame pardi.
Samsa Treiscan, dicte Cerbère, je suis la co-propriétaire du gros chien là-bas té. Lequel est le votre pardi ?

Puis en regardant Shawie.

-Tu lui as donné une carotte avant de le laisser sur la ligne de départ té ?
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Garance.de.cheroy
Garance faisait route vers Orléans afin d'y retrouver sa famille lorsqu'elle décida de faire un "petit" détour par la case cynodrome. Elle n'avait pas de chien à présenter, pas pour le moment. Une fois auprès des siens, elle comptait bien s'en faire offrir un. Elle qui ne se voyait pas, à terme, chevaucher un destrier et s'élancer dans le fracas des armures, pensait trouver là une occupation qui saurait la divertir.

Emmitouflée dans une robe trop encombrante pour la saison, elle déambulait, mains croisées contre le ventre. La blonde admirait les différents canidés que les veneurs s'empressaient, tant bien que mal, de préparer pour une course qui ne tarderait probablement pas à débuter. C'était là une merveilleuse occasion pour la Chéroy de se familiariser avec un milieu qu'elle découvrait. Ses mirettes se paraient de mille feux devant l'effervescence et l'adrénaline qui semblait embraser tout ce petit monde.

D'une démarche lente et étudiée, elle se dirigea vers les tribunes et prit place avec pour objectif de garder le meilleur point de vue possible sur l'ensemble de la piste. Il lui sembla avoir déjà entendu parler de ce genre de folklore. Elle ne put s'empêcher de se demander si on utilisait un lapin vivant ou un stratagème quelconque afin de faire illusion auprès des canidés.
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Klouska
Oh mais ça n’est pas un soucis, j’ai l’argent sur moi. Mais je compte bien gagner de toute façon, alors, même raisonnement, l’appoint se fera de suite.


lui sourit et scelle l’accord d’une poignée de mains.


c’est à ce moment qu’une amie de son interlocutrice arrive à son tour.


Enchantée, Klouska d’Hauterroche pour ma part.

Mon chien ? Vous voyez le grand type costaud un peu bourru, et bien il tient ma chienne, celle aux couleurs fauve et aux oreilles poilues.
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Gendry.
Jörgen, page de son état avait été missionné par son maître pour emmener Désiré courir. Evidemment, sur le coup il avait flippé, assommant son maître de questions "Mais je fais comment ?", " Et puis faut être habillé comment ?" ou bien " Et donc j'y vais, je dis que c'est pour toi et c'est tout ?". Assommant.

Alors il avait prit un bain. Bon ça ne changeait pas de tous les jours, mais là, il avait un but précis, il s'était démêlé les cheveux, habillé de ces vêtements habituels et avait prit la route.
En chemin il s'était perdu une ou deux fois, mais avait finalement réussit à trouvé le Cynodrome. Si le chien était comme le page, ils étaient mal barrés. Il trouva rapidement la ligne de départ de la course et Jörgen, la femelle sur les talons s'y installa.

Le petit était mine de rien un peu gaga du chien, c'est que les animaux lui, il adorait ça. Alors après le maître, c'était Désiré qu'il assomma de " Mooh... Mais elle va gagner ! C'est qui la plus belle hein ? C'est qui ? C'est Désirééé !"

Puis il se tourna vers une personne.

Bonjour, J'amène Désiré. Je suis Jörgen, page de Faust Nicolas de Monfort Toxandrie.

Puis il attendit, planté là.
Perceval_aelis
Au page, une silhouette noire se retourne, un peu surprise qu'on l’apostrophe pour lui remettre un chien.
Grande, émaciée, l'allure ambiguë des béjaunes de cour dont la finesse des traits fait ressembler aux filles et dont la posture pressente le mâle, le roux écourté venant couronner un museau altier.
Le bleu d'un regard l'avise, l'englobe d'une oeillade.
Ainsi voici le page de Nicolas.
Le coeur s'emballe : est-il ici ?

" J'crois qu'c'est par là. "

Lui désigne le coin soupçonné d'un geste du menton.

" J'suis Perceval, tente, Nicolas est là ? "

Dans sa main, la laisse est fermement maîtrisée, le chien est grand, athlétique et ressemble en ces points à sa maîtresse, qu'il montre jà un peu les dents dans un grondement sourd. Le noir et le blanc se dispute allégrement la robe de l'animal.
Elle l'accompagne jusqu'au point où de petites mains viennent prendre les chiens pour les mener à la course.
A eux, elle indique en toute simplicité, le seul nom du chien "Khan "avant de se retourner vers Jörgen.

" Dites ? Z'auriez pas croisé une fille 'vec un hibou mort sur la tête ? J'cherche ma soeur d'puis t'aleure. "

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Gendry.
La grande rousse se retourne et le regard glisse sur la laisse qu'elle tient. Le jeune page s'empourpre, mal à l'aise.
Le Poulet est fin, maigre, probablement encore trop, le poignet gauche en écharpe, un bleu restant sur le nez, il observe la dénommée Perceval.
Elle est impressionnante, grande et semble appeler au respect.
Déjà, Jörgen l'admire.

Je.. Pardon... Je me suis trompé..

Il suit du regard et hoche la tête.

Jörgen... Et non, il n'est pas là, je le représente ce jour.

Pause. Réflexion.

Mais... Perceval... Vous êtes l'Abeille ? La fille au caillou ?

Sagement il suit, la rousse a probablement déjà sa confiance et il se déleste du chien en la présentant " Voici Désiré".
Et puis vient la question. Un animal mort ? Mais... Le pauvre !

Hein ? Je ... Non.. Désirez vous que nous la cherchions ensemble ?
Zoyah
Accrochée au bras du Pair de France, marchant contre lui, Zoyah regardait son saluki se faire guider par un valet jusqu’à la ligne de départ. C’était un homme râblé, aux manières rustres et au visage taillé à la hache qui portait la livrée de Chevreuse. Sous son chaperon bleu le dur faciès affichait un air sérieux et concentré. En dépit de ses dehors rustiques, ce valet de chien composait assez aisément avec la vie de cour de Chevreuse et son activité auprès du veneur. De plus, il s’y entendait plutôt bien pour se faire obéir, surtout d’une bête pareille. Aussi, il maintenait l’insupportable lévrier d’une main ferme, l’empêchant d’aller chiquer quelques jarrets voisins. Une bonne chose, le lévrier persan semblait en pleine forme. Il trépignait déjà et hélas, montrait aussi des dents. Ces chiens nés pour courir après le gibier faisaient souvent à l’altesse l’effet de tréteaux avec leurs pattes trop grandes, leur corps trop mince, voire maigre. Aussi, elle partageait rarement l’engouement des gens pour ce si noble animal. De fait, elle leur avait toujours préféré les dogues mais quand il s’agissait de courir, c’était une toute autre histoire. Les légers lévriers bondissaient du sol, allongeaient leurs longues pattes et prenaient une vitesse folle. Quel bonheur de les voir ainsi évoluer dans l’effort. Qu’allait donc faire son insupportable Kash ? Résolue, pour ne pas dire déjà résignée à perdre, l’altesse l’imaginait déjà tenter d’agresser les autres au lieu de filer droit vers l’arrivée. Probablement qu’il se heurterait à plus fort que lui, comme le gros chien bringé et se ferait envoyer valser dans le décor à la façon d’une crêpe qu’on fait sauter mais qui retombe malencontreusement au sol. Elle chassa cette insupportable idée en replaçant un pli de son surcot bleu quand la voix de Wayllander la ramena à lui.

Au comte vers qui elle releva le museau, et retroussa légèrement son nez, faisant mine de céder à une immense faveur… « Hum humm… vous êtes très exigeant tout de même, vous placez la barre haute. Un tel document entre vos mains, vous pourriez devenir insupportable »… ses lèvres s’étirèrent laissant poindre une mimique amusée sur sa bouche … « Mais je serai bonne joueuse et l’attestation sera signée », l’assura-t-elle. La princesse avait accroché ses mirettes au rictus qui avait étiré un sourire fugace sur le faciès du Flamand et elles s’y étaient attardées longuement puisqu’il était si rare de le voir ainsi. Après tout, c’était le dieu incontesté du tirage de gueule. Le roi des bourrus. L’austère prince des rabat-joie. Un sourire chez lui .. c'était un cadeau. Une idée lui vint. « Si je gagne, vous devrez m'accompagner à une cérémonie quelconque, et surtout vous devrez sourire en public au plus de personnes qu’il sera possible. Et un vrai sourire, pas une grimace ! »… et il y en a un qui devait déjà regretter … Toutefois, le doute la prit… « Nous parions sur une victoire à la course ou bien si mon chien se classe mieux que le vôtre ou inversement ? »
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Shawie
Poignée de main avec Klouska. Le pacte était fait. Le chien aux oreilles poilus serait l’adversaire à abattre. Crockdur n'avait jamais chassé, d'ailleurs, Sha était obligée de lui pré- mâcher sa nourriture pour que le clébard daigne se nourrir. Alors tuer un biche ou un lapin, n'y comptait pas. Elle aurait largement le temps de devenir végan si elle devait compter sur les talents de chasseur de Crockdur. Elle salua donc d'un signe de tête Klouska avant de se retourner vers son autre Chien.


Ah Samy, quand on parle dé chien.


Elle se tapa la tronche parce qu'elle perdait toute crédibilité devant Klouska. Elle répondit tout bas :


Mais chuttt ! Bien sur qu'il a eu sa carotte. J'ai du lui peler ... putain d'merde, cé chien est un vrai fléau !


Elle prit la main de sa Secrétaire en alla poser son cul plus loin, admirant la course qui à tout moment, pouvait se transformer en désastre.
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Amelliane
C'était sa première fois, la jeune femme avait assisté à pas mal de chose mais jamais à une course de chien. Autant elle avait pu se rendre à des joutes ou a des matchs de soule mais aujourd'hui elle était novice.

Afin de rejoindre les tribunes, Amelliane déambula parmi les personnes ou d'autre concurrents, tous autant impatient que la course débute donc il ne fallait pas qu'elle s'éternise à regarder les alouettes sinon elle louperait tout ce qui pourrait être intéressant.

Son regard balaya les alentours, elle ne connaissait personne à première vue mais cela ne la dérangeait guère. Quelques pas et elle était enfin dans les tribunes proche d'une femme blonde.

- La course n'a pas débuté ? lui demanda-t-elle tout en gardant les yeux sur la piste.

La brunette repoussa une mèche de cheveux rebelle qui s'était échappé de sa natte.
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Perceval_aelis
Cache sa déception, ce qui n'est guère difficile, exprimant généralement peu ses sentiments sauf en de rares exceptions, que cela passe aisément pour une légère contrariété.

Mais... Perceval... Vous êtes l'Abeille ? La fille au caillou ?

La fille au caillou ?
La fille au caillou !!!?
Fichtre de diantre, c'était bien la peine d'avoir vaincu le Khan - bon d'accord, elle ne l'a pas touché, mais elle y était, c'était pas sa faute si les autres ne se poussaient pas -, c'était aussi bien la peine de posséder une copie rarissime du traité de poliorcétique d'Enée -non rien à voir avec une maladie - et finalement d'être réduite à " la fille au caillou ".

Non, en fait, c'est que cela lui plaît foutrement, la Montjoye espère même d'en faire son épitaphe.

" Ici gît Perceval, la fille au caillou. "

'tain tellement classe qu'elle s'y voit déjà, au boulevard des allongés, une fleur glissée entre ses doigts.
Revenue de sa rêverie, elle confirme finalement du bout des lèvres.

" C'est je. J'ne m'savais point si célèbre. "

A nouveau l'acier se pose sur le poulet, avec cette austérité qui lui est coutumière, curieuse un peu de ce qui a pu été dire sur elle.
Kasia lui avait fait le même genre de réflexion, ainsi que Magdelon, comme si son nom était chose couramment évoqué lors de conversations, chuchotés tout bas entre deux pintes.
Peut-être se moquait-on d'elle, de cette grande gigue qui ne paraît ni vraiment femme, ni totalement garçon.

" Minah ? Tend son cou et laisse traîner son regard aux alentours, ne trouve rien de probant. J'crains qu'à la chercher, nous rations la course. C'serait dommage. "

Revenant sur lui.

" Allons-y, on aura tôt fait d'la r'trouver. "

En général, c'est plutôt Minah qui la retrouve à son grand dam !

" Z'avez pas parié, hein ? C'péché, vous savez. "

En tout cas, apparemment pas pour la tripotée d'autres propriétaires.
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