Aileron
[HRP : Ce RP est en relation avec l'IG. Ceux qui veulent participer à la traque d'Aileron y sont bien entendu invités, avec grand plaisir, à condition de respecter les évènements IG. Si quelqu'un ne respecte pas le cadre de ce RP, je me réserve le droit de demander à la censure la suppression de son post. Merci d'avance, et bon jeu à tous !]
Marcher, marcher, toujours marcher... Aileron avait quitté le campement du Lion de Juda, pour la dernière fois sans doute, y déposant sa sica. Désormais, il n'utiliserait plus que sa toute première sica, à la lame usée mais encore tranchante, son compagnon le plus fidèle depuis bien des années, elle ne l'avait jamais trahi. Désormais, son temps touchait à sa fin. Ses réflexes étaient encore vifs, même si moins que par le passé, et sa Foy le brûlait toujours comme un feu inextinguible. Vaincre ou mourir, il n'existait pas d'autre issue, et quand bien même la seconde option semblait être la plus probable, cela n'empêchait pas de combattre, encore et encore, même conscient de l'impossibilité de la tâche à accomplir.
C'est encore plus beau quand c'est inutile... Le Primus secoua la tête, jetant un coup d'oeil aux environs. Personne, pas un chat. Même pas Platon, le matou de Sanctus. Parfait, il allait pouvoir déposer par ici ses quelques affaires, des armes, de la bière, des jeux de cartes, et de la nourriture pour un certain nombre de jours. Ce chargement lui avait pesé, mais au moins, il pouvait rester autonome, sans avoir besoin de passer en ville, ce qui aurait sérieusement compromis son projet. Dissimulant tout ça autant que faire se peut, il ne garda sur lui que quelques miches de pain, pour se sustenter lors des quelques jours de marche qu'il prévoyait.
Plus qu'un dernier détail à régler, avant de se mettre en route. Aileron sortit une plume et un parchemin, rédigeant une missive qu'il envoya à la Princesse Armoria. Plus qu'à espérer que le pigeon était bien dressé, comme le lui avait assuré le vendeur. Son instinct lui disait qu'il s'agissait d'un escroc et fieffé menteur, mais il n'avait malheureusement pas le choix. Et trancher la gorge du dit vendeur n'aurait pas servi à dresser son pigeon. Il se relut rapidement, puis attacha la missive à la patte du volatile et le laissa s'envoler dans l'éther bourguignon.
Citation:
A la Princesse Armoria de Mortain,
Les armées de brigands et d'hérétiques qui faisaient si peur à la Bourgogne n'existent plus, la plupart de ses membres sont morts ou estropiés. Vous pensez que cela vous met à l'abri et que désormais plus personne n'osera s'attaquer à votre puissant Duché.
Je vous affirme qu'il n'en est rien. La Bourgogne était incapable de vaincre un rassemblement, non pas de brigands ou d'hérétiques, mais d'hommes et de femmes libres, combattant au nom du Très-Haut, pour propager la Vraie Foy et l'idéal de République. La Bourgogne a imploré l'aide de ses alliés, se retranchant derrière les remparts de ses villes, prouvant ainsi aux yeux de tous sa lâcheté et la couardise de chacun de ses dirigeants.
Mais la Bourgogne et les Bourguignons auront-ils cette fois le courage de se battre contre un homme seul ?
En ce jour du 19 juillet de l'an 1457, moi Aileron, Primus Inter Pares du Lion de Juda, exige que vous proclamiez la Réforme comme religion officielle en Bourgogne et que chaque évêque soit empalé puis brûlé. Tant que ceci ne sera pas effectif, je m'attaquerai chaque nuit aux voyageurs parcourant le territoire bourguignon, leur expliquant le pourquoi de leur mésaventure, et désignant ainsi le seul coupable : l'aveuglement, ou l'incompétence, de la Bourgogne et de ses dirigeants.
Je sais que vous allez envoyer vos valets, c'est à dire la noblesse bourguignonne, pour me faire rendre gorge, et j'espère pour eux qu'ils seront plus efficaces que par le passé, ou bientôt les chemins de votre duché seront parsemés de corps sans vie.
Au plaisir d'assister à votre lente agonie,
Aileron
Primus Inter Pares du Lion de Juda
Les armées de brigands et d'hérétiques qui faisaient si peur à la Bourgogne n'existent plus, la plupart de ses membres sont morts ou estropiés. Vous pensez que cela vous met à l'abri et que désormais plus personne n'osera s'attaquer à votre puissant Duché.
Je vous affirme qu'il n'en est rien. La Bourgogne était incapable de vaincre un rassemblement, non pas de brigands ou d'hérétiques, mais d'hommes et de femmes libres, combattant au nom du Très-Haut, pour propager la Vraie Foy et l'idéal de République. La Bourgogne a imploré l'aide de ses alliés, se retranchant derrière les remparts de ses villes, prouvant ainsi aux yeux de tous sa lâcheté et la couardise de chacun de ses dirigeants.
Mais la Bourgogne et les Bourguignons auront-ils cette fois le courage de se battre contre un homme seul ?
En ce jour du 19 juillet de l'an 1457, moi Aileron, Primus Inter Pares du Lion de Juda, exige que vous proclamiez la Réforme comme religion officielle en Bourgogne et que chaque évêque soit empalé puis brûlé. Tant que ceci ne sera pas effectif, je m'attaquerai chaque nuit aux voyageurs parcourant le territoire bourguignon, leur expliquant le pourquoi de leur mésaventure, et désignant ainsi le seul coupable : l'aveuglement, ou l'incompétence, de la Bourgogne et de ses dirigeants.
Je sais que vous allez envoyer vos valets, c'est à dire la noblesse bourguignonne, pour me faire rendre gorge, et j'espère pour eux qu'ils seront plus efficaces que par le passé, ou bientôt les chemins de votre duché seront parsemés de corps sans vie.
Au plaisir d'assister à votre lente agonie,
Aileron
Primus Inter Pares du Lion de Juda
Puis, un peu las, mais le regard toujours déterminé, il prit sa sica, regarda une fois de plus autour de lui pour constater qu'il était toujours seul, et se mit en route, afin de tenir la promesse qu'il avait dans sa missive.
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Primus Inter Pares