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[RP] Sur le fil du cimeterre

Damisella
Semur soir du mardi

C'était décidé, ils joindraient leurs efforts à ceux de la princesse et de son escorte.

En hâte ils firent leurs préparatifs, vérifiant les ferrures des chevaux, bouclant leurs fontes.


Allons mes amis, donnons à cet hérétique ce qu'il désire, soyez vigilants.

Dami regarda avec amour le grand gaillard qui se plaça à sa dextre, tandis que leur compagne se plaçait à sénestre.

Lentement les chevaux se dirigèrent vers les portes de Semur.

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Armoria
Second jour de traque - De Tonnerre à Cosne

Une nouvelle nuit calme, et encore deux voyageurs isolées - et non des moindres... Elle eut à coeur de les prévenir en passant de bien se garder de voyager seuls.

Mais d'hérétiques, pas la queue d'un. Le seul incident avait été le demi-tour règlementaire de Snell : son cheval s'était mis à boîter et plutôt que de risquer de lui abîmer la jambe, il avait préféré rentrer à Tonnerre, dont ils étaient encore plus proches que de Cosne, en ce début de nuit.


Pfeuh, encore des rodomontades, j'en suis certaine... Il a dû se terrer en quelque trou, à coup sûr. Lion de loin, minou de près, décidément.

Après cette nuit si calme - trop calme - l'aube les accueillit à Cosne.

Ah, fit-elle en se tournant vers ses deux compagnons, ah non, son compagnon, décidément, les habitudes avaient la vie dure,il faut ce jourd'hui trouver un garçon se nommant Landry : je lui ai promis qu'il pourrait venir avec nous.

En parlant de garçon, un jeune homme se tenait à l'entrée de la ville : il était brun, et demanda à se joindre à eux. Armoria sourit, bienveillante :

Messire Landry ? Ainsi donc, vous nous avez attendus ici ?

Citation:
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé Lady_antlia et Lolotlse.
Hier, en chemin, vous avez croisé Dameverte.
Hier, en chemin, vous avez croisé un groupe composé de DamiselladePierre_de_roanne et de Cahuete.


(Edit pour cause de "pas regardé si Snell avait suivi tellement j'ai pris l'habitude qu'il suive", pardon aux familles, tout ça tout ça)
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Forrest_le_dru
Cosne :


Le Bon Forrest était des plus perplexes aujourd'hui. Tout d'abord il tenait la bannièr de Mortain ce qui était un honneur qu'on ne devait négligé. ce travail supplémentaire le comblait de bonheur mais aussi de soucis puisqu'il était peu commode de voyager avec pareil équipement.
Mais qu'importe, le devoir avant tout !

Il y a avait toutefois un malaise plus profond chez Forrest. Une hantise qui le rongeait et qu'on ne pouvait deviner. Sans cesse le valet ressassait cette scène où il fut privé du bain de la princesse devant son cet être infâme qui osait visité sa couche. La princesse c'était montré bien cruelle mais le Bon Forrest était persuadé que c'est parce qu'elle avait été mal inspirée par le borgne.
Mais qui sait, dans quelques jours la donne pourrait changer.


Le groupe s'étoffait aujourd'hui d'une nouvelle personne que la princesse nommait "Messire Landry" comme si elle le connaissait bien alors que le bon Forrest ne l'avait jamais vu. Etrange. Il s'approcha d'elle.



Que Son Altesse pardonne une curiosité peut être mal placée mais qui est donc ce messire Landry qui nous accompagne ?
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Humble de serviteur de Son Altesse Armoria de Mortain
--Reginae.




[Jardin des Délices]

Minou minou..ils sont mignons ces bourg'mignons ! comme disait Medina.

Décidemment la Nivernaise de naissance est toujours épatée par ses concitoyens. Pas étonnant avec le recul qu'elle n'ait pas hésité une seconde à quitter cette terre pour Genève, phare du monde connu et inconnue, sanctuaire de la Foy Aristotélicienne.

Ca cause pleutre de Lion, ça disserte sur la facilité de les éradiquer, ça tirerait presque la queue du Chat avant de l'avoir attrapé tant le fauve est innofensif. Cependant, ça part en groupe de minimum 8 contre 1, et toutes les armées sont au courant de la description de tout ce qui a pu un jour de près ou de loin, voire même très très loin, avoir une consonnance Leonine, ou une légère tendance Averroïste.

Pour des petits félidés uniquement bon à caresser, ça en fait du monde armé à leur trousse. La légende leur survivra, les Bourguignons sont des pleutres.

Reginae ne lâche pas des yeux son Aileron, le trouvant tel qu'elle l'a connu: animal sauvage traqué en forêt. C'est ainsi qu'il se sont aimés passionnement, un jour de Novembre, dans un bois Bourguignon. Le feu et la glace se sont rencontrés, pour une sublimation charnelle. Seul le Très Haut avait pu décider de cette union improbable. Elle l'admire du Jardin des Délices, dans son dévouement et sa piété.

Dans son omnipotence de morte, elle saisit un élément interessant dans l'équipage de la vanillée. Son valet de chambre, ou autre (la sicaire n'est pas calée en gueusaille au service de nobliaux), un certain Forrest. Celui ci se ronge les foies et macère dans un ressentiment aigre. Pile poil la bonne personne pour tester ses nouveaux pouvoirs de l'au dela. La Sicaire tente de lui envoyer directement dans le cerveau des pensées dirigées, un passse temps d'esprit.


- Forrest ! Forrest ! le SansNom est partout! Armoria copule avec son émissaire, le borgne! Forrest aide le Sicaire, lui pourra éclairer la Princesse de la Foy Aristotélicienne, et la rendre pieuse.

Reginae attend la réaction de celui de l'homme au bâton visiblement coincé dans le séant, à sa démarche. QU'est ce qu'on s'amuse, au Jardin des Délices.

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Sicaire du Lion de Juda MORTE, reposant en paix avec Ernestine


Pierre_de_roanne
[ Sur les routes Bourguignonnes ]

A peine revenu de retraite qu'ils repartaient déjà, les retrouvailles avaient été chaleureuse et en son absence, bien des choses s'étaient passées. A son grand damne, il était parti au moment le plus intéressant, moultes brigands avaient été rossé par ses amis.

Sa douce d'ailleurs avaient corrigé plus d'un de ces vilains, et c'est non sans fierté qu'il l'écouta lui raconter toute l'histoire.

Ils partirent de Sémur sur les routes Bourguignonnes à la recherche de derniers hérétiques, un peu à l'aveuglette il est vrai mais bon, ne dit on pas que la chance sourit aux audacieux ?

C'est ainsi qu'ils sillonnèrent des chemins assez calmes, seul deux voyageurs imprudent avaient été croisé, mais rien à se mettre sous l'épée.

Pierre aurait bien voulu manier l'épée rapidement sinon il allait s'encroûter.

Fouc le Camp II, aux côtés de Buce, avait retrouvé son étalon qu'il lui avait manqué pendant sa retraite chez les moines, et malgré le bon traitement de ceux ci, elle avait à coeur de galoper près de ce cheval à la robe noire et élégante.

Halte faite, Pierre décida de se mettre à écrire, non point ses mémoires car le parchemine fut bien petit au vu de son jeune âge, mais un poème pour sa douce. Une fois vers elle, il lui demanda de l'écouter

Ma mie, j'ai écrit cela pour vous

Il se racla la gorge et récita

Citation:
Douce tiédeur de la nuit dans vos bras
Mon corps contre le vostre endormie
Tout tremblant d’un merveilleux émoi
Dans mes rêves vous êtes là ma mie

Filent les journées passées avec vous
Sans que jamais ennuie me prenne
Complicité et rires au rendez vous
De nostre vie à deux depuis des semaines

La vie parfois est un peu surprenante
Tant je ne croyais pas rencontre cette âme sœur
Elle va ça et la d’une façon étonnante
Et me fais découvrir le fond de vostre cœur

Ses sentiments si forts à vostre égard
Croissant jour après jour accordé par le très haut
Font de ma vie aujourd’hui un hasard
Que je goûte avec délectation et qui me rendent beau

A vos yeux chaque jour je serai respectueux
De ce désir si fort de vous avoir épouse mienne
Ce respect retiendra mes ardeurs de fougueux
Et entretiendra cette flamme diluvienne

Ce beau jour enfin arrivera pour tous deux
Ce jour où entourés de nos amis seront
Famille présente également dans un même lieu
Tous présents pour sceller nostre union


Il la regarda les yeux pleins d'amour, et puisqu'il n'y avait aucuns brigands à se mettre sous la dent, autant laisser allez son coeur en cette douce soirée d'été.
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La bravoure n'attend pas le nombre des années.

Damisella
Le trajet avait été sans histoire, si ce n'est la rencontre d'une dame brune toute vêtue de blanc (quelle drôle d'idée de voyager avec des habits aussi visibles la nuit, sûr qu'elle serait beaucoup moins nette à son arrivée, c'est salissant, c'est bien connu ) accompagnée d'un homme armé qui devait transpirer ferme sous son beau mantel d'un rouge vineux.
Ils se saluèrent brièvement, puis chacun reprit son chemin.


Au petit matin et ils décidèrent plutôt que de se rendre en ville, de rester bivouaquer auprès d'un ruisseau.

Pas de feu, il faisait assez chaud comme cela, ils se contentèrent de partager des miches fraiches et un pâté faisant passer le tout d'un vin léger.

Dami pensait qu'ils ne tarderaient sans doute pas à rejoindre la princesse, mais imprévisible comme elle l'était.... Elle ragea de ne pas avoir pensé à emporter un de ces pigeons qui plus rapides qu'un chevaucheur permettent d'échanger les nouvelles.

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Landry
Cosne, encore et toujours... mais plus pour longtemps !


Que la journée de la veille avait été longue... Autant l'activité intense de la matinée avait fait que le jeune homme ne l'ai pas vu passer, autant l'après-midi, et ce qui avait par conséquent suivit tous les préparatifs auxquels il s'était livré en prévision du voyage qui l'attendait, avaient paru lui sembler être une éternité.
En effet le matin il s'était rendu au marché pour y faire quelques achats, notamment des provisions, mais il avait aussi eu l'espoir de trouver un bouclier qu'il aurait pu acheter avec le peu d'écus qu'il possédait, peine perdue, à moins d'attendre quelques jours qu'on le lui confectionne. Toutefois il avait eu l'intuition qu'il n'aurait pas à attendre si longtemps avant de prendre la route et avait différé sa commande.
Il est donc enfin prêt à prendre la route. Il n'a plus qu'à être patient et attendre l'arrivée de la Princesse.
Ce sont là les plus longues heures de sa vie...

Tout d'abord le soir même il va se poster devant les portes de la ville, et y reste jusqu'au crépuscule. Puis lorsque la nuit tombe enfin, il décide d'aller attendre à l'auberge la plus proche, d'où il est sûr de ne manquer aucun voyageur venant de l'est. La nuit passe, et Landry finit par s'endormir à la fenêtre de la chambre qu'il a loué à crédit, se résignant à dormir un peu en prévision de la journée du lendemain.
Lorsque le soleil pointe à l'horizon il est déjà réveillé, le brunet a effectué une rapide toilette, pris un petit déjeuner et s'est rendu de nouveau à l'extérieur de l'enceinte de la ville.
Il s'était préparé à passer une nouvelle journée relativement longue, mais la vision d'un étendard flottant au loin lui provoque soudain une accélération de cet organe communément appelé cœur. Lui ne sait pas ce qu'est exactement ce cœur, mais là il aimerait bien qu'il ralentisse, et plus le groupe se rapproche, plus les battements sont rapides. Et lorsque enfin il reconnaît les couleurs du GMF il a l'impression que l'organe précédemment cité va sortir de sa cage thoracique (il ne sait pas non plus ce que c'est, mais c'est pour que tout le monde comprenne bien). Une boule se forme également dans sa gorge, lui donnant quelques difficultés à respirer. Bref, il n'est pas dans un état enviable.

Il parvient tout de même à se calmer un peu, suffisamment pour pouvoir avancer à leur rencontre, mais aussi pour ne pas gâcher ce qu'il considère à l'instant comme le plus beau jour de sa vie. En effet, il est sur le point d'adresser la parole à Armoria, et ce n'est pas rien pour un homme de son rang, le plus bas qu'il soit rappelons-le.
Landry ne veut pas faire mauvaise impression, il sait qu'il doit se comporter de manière tout à fait normale, bien entendu avec tout le respect et la politesse qu'il doit à la princesse, s'il veut qu'elle le considère à sa juste valeur.

Et puis enfin, l'instant fatidique, elle lui adresse la parole. S'il ne faisait pas tout pour contrôler sa respiration et empêcher ses tremblements de jambes, il se serait effondré, sa tête aurait sûrement percuté un rocher et il aurait dû rester à Cosne, achevant ainsi son beau voyage auprès de la princesse.
Mais rien de tout ceci n'est arrivé, et heureusement. Luttant toujours pour que s'estompe cette fichue boule coincée dans la gorge, il prend une grande inspiration et se prépare à répondre à la femme blonde qui se tient devant lui.


« Son Altesse est bien trop bonne avec moi, sa voix a quelques ratés alors qu'il entame la discussion, que vous me nommiez 'messire' est injuste vis à vis du rang qui est le mien. Puissiez-vous seulement m'appeler Landry, je vous en serais déjà grandement reconnaissant. »

Le brunet prend un peu plus d'assurance au fur et à mesure que les mots s'échappent de ses lèvres, rendant son intonation pratiquement normale lorsqu'il poursuit.

« C'est bien moi en effet, et ça ne fait pas si longtemps que je vous attends... du moins pour aujourd'hui. »

Les yeux se baissent d'instinct, cherchant dans les cailloux à ses pieds un quelconque intérêt, en vain. Il finit enfin par les relever et de nouveau son regard azur trouve celui d'Armoria, affichant un sourire réservé aux coins des lèvres.
Puis soudain il se rend compte d'une chose et se fend d'une maladroite révérence en direction du GMF.


« Pardonnez-moi, j'en ai oublié de vous saluer comme il se doit, du regard il s'adresse ensuite à Forrest, le bonjour à vous également. »

Il se redresse, plante ses yeux bleus dans ceux, émeraude, de la princesse et poursuit :

« Que Votre Altesse me pardonne, comme vous pouvez le constater je n'ai comme arme que ce bâton, mais il est, ma foi, très solide, et je le manie avec un peu d'adresse... L'art du maniement de l'épée m'étant totalement inconnu, j'ai préféré éviter de me lester inutilement... Et mes finances ne m'auraient pas permis un tel achat. »

Il a conscience de beaucoup parler, peut-être est-ce dû au léger stress qu'il ressent, toutefois il se force à arrêter là son discourt de peur de mal faire.

Est-ce qu'on a le droit de parler autant en présence d'une princesse ? Qu'est-ce qu'elle va penser ?
C'est d'elle que provient cette douce odeur qu'il ne reconnait pas, senteur qu'il a déjà remarqué lorsqu'il avait ouvert les lettres d'Armoria ?



Edit : petite modif, on s'était mal compris ^^
Damisella
Sur les chemins, le mercredi

Temps de repos avant le départ, elle s'allonge regardant les nuages qui courent dans le ciel, s'égayant de leur chercher ressemblance avec des amis ou des animaux, tandis que Pierre allongée à plat ventre rédige un mot sur un parchemin.

Parchemin qu'il lui tend tandis qu'il le déclame de mémoire.

Elle en reste silencieuse, savourant chaque phrase, les yeux fixés sur ses lèvres qui égrènent ces tendres mots.

Une larme coule silencieusement le long de sa joue, le bonheur peut -il être douloureux dans son intensité?

Dami a la gorge trop serrée pour parler, mais pourtant elle répond, de la seule manière qui lui soit possible, lui offrant ses lèvres avec passion tandis que son cœur bat la charge .

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Pierre_de_roanne
[ sur les chemins, mercredi ]

Allongés dans l'herbe, elle ne peut sortir aucune paroles, il lit dans ses yeux son émotion et en a confirmation quand elle lui offre ses lèvres, ses yeux clos elle s'approche, Pierre ne se fait pas prier et les prends en un baiser à la fois tendre et passionné.

Savoir qu'elle sera bientôt son épouse le comble de bonheur, une fois cette traque fini, il espère pouvoir la ramener au Castel de Roanne pour la présenter à ces gens, sur qu'ils vont l'adorer, il entend déjà Carmella, sa cuisinière, s'exclamer

*bienvenou dame Damichella, vouch êtes ichi chez vouch *


Avec son accent Espagnol qui enchante les discussions le soir à la table du castel.

Il la regarde, elle est merveilleusement belle, fier de ce qu'elle vient d'accomplir face aux brigands, ses yeux pétillent de malice quand ses lèvres se détachent enfin des siennes.
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La bravoure n'attend pas le nombre des années.

Thoros
[quelque part en Bourgogne, en pleine nature]


Pour cette nuit leur campement rudimentaire avait été dressé dans une clairière au milieu d’un bois, celui çi se trouvait un peu plus loin de la route principale, celle sur laquelle ne manquerait pas de passer Armoria..

Helas les alentours était beaucoup trop degagés, un homme se reperait de loin, impossible d’espere quoi que se soit à cet endroit..
Elle lui echappait pour le moment mais le brigand ne desesperait pas..
autant se reposer un peu..à l’abri des regards..Une fois de plus leur repas ne serait guère fameux, il ne fallait songer à faire de feu ; la fumée s’eleverait par-dessus la cime des arbres et serait visible depuis la route..Ils se contenteraient donc de graines de legumes et d’un peu de pain sec..

La rage de Thoros était redescendue, suffisament pour lui faire garder son sang froid..pas assez pour le faire abandonner..
Ne supportant pas de rester la à regarder les mouches voler et afin d’occuper un peu ses mains tremblantes à force de rester inactives
Il cru que ce moment d’accalmie serait idéal pour se preparer efficacement en vue du moment fatidique. Le soleil était encore haut dans le ciel il fallait profiter de cette luminosité pour s’exercer.

Il avait l’arc en main, du bel ouvrage, il était parfaitement bien entretenu, quoiqu’un peu vieux peut etre..
Cela lui fesait quelque chose de se retrouver avec une telle arme dans les mains, de nouveau..
Des souvenirs enfouit emergeaient de nouveau..la derniere fois qu’il avait du se servir d’une arme de ce type..oh cela remontait au temps ou il s’attaquait à des couvents, dans lesquels on propageait la foi Aristotelicienne..
Oui bruler ces batisses l’amusait beaucoup,
Le feu était propre, pur..Il nettoyait l’ame humaine de ses pechés..belle connerie inventé par les inquisiteurs pour justifier leur crimes..

L’esprit toujours envahit par mille songeries il prit pour cible un chène assez massif, pour s’echauffer ce serait parfait..

Il fut heureux de constater que ses tirs n’étaient pas trop mauvais, la plupart des flèches se fichait dans l’arbre, rares étaient celle qui allaient se perdre dans les sous bois.

Voyant qu’il s’était sous estimé, que les gestes et les automatismes revenaient plus vite qu’il ne l’avait pensé, il abandonne la chene pour lui preferer un bouleau fierement dressé au milieu de la clairiere..


Celui la est parfait..Armoria doit à peine avoir la taille plus fine..

Cette constatation le fit sourire tandis que d’une main sure il levait son arc et le bandait, concentré sur l’objectif.

si je parvient à transpercer cet arbre à cette distance..Alors rien ne s’oppose à ce que je parvienne à la transpercer elle aussi..

Il decocha, et entendit la flèche siffler à ses oreilles.
La suivant des yeux, elle filait droite et sans devier vers le cœur de l’arbre.
Thoros en eu le souffle coupé..Un tir magnifique, d’une grande precision..


Eh eh je n’ai pas perdu la main moi..Il ne pourrons rien faire..Une pluie dementielle guidée par mon bras vengeur va s’abattre sur eux, les dechirer et les réduire à néant..bientot..très bientôt..

C’est qu’il s’y croyait déja le bougre, son optimisme sans borne ne causerait il pas sa perte ?
Heureusement il lui resta assez de presence d’esprit pour un nouvel essai.
Une fleche dans le vide..puis deux..puis trois..
Exasperé il n’osait penser que sa prime reussite était uniquement due à un coup de chance..

Il persevera, persevera encore et encore inlassablement, jusqu’à ce que les dernieres lueurs du jour disparaissent, jusqu’à en avoir les muscles tout raidis, mais il progressait tant et si bien
Qu’il parvint bientot à faire mouche dans la quasi-totalité de ses tirs..

Fier de lui mais épuisé par tout ses efforts, et ayant grand faim, il allegea sa besace d’une pomme et d’une miche de pain gris, fade mais nourrissant,
puis rejoint sa paillasse.
Allongé, il contemplait l’apparition des premières étoiles dans la voute celeste, songeant encore aux évenement passés et à ceux à venir..

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Mon passé ne regarde que moi...et la moitié des policiers du royaume..
Armoria
Cosne, toujours au petit matin : (à la bourre, moi ? Bande d'esclavagistes !)

Vous nommer Landry ? Ma foi, je tenterai, mais j'avoue qu'user du seul nom m'est en général assez ardu - sauf en cas de diatribe, et dans ce cas, s'il s'agit d'un noble, je prends même un malin plaisir, contre l'étiquette, à n'user que du plus bas fief, ou bien encore à déformer ledit nom...

Elle examina le bâton qu'il lui présentait, attentive.

S'il est de bon bois, il est assurément plus dur qu'une tête... Et Sn...

Elle se tourna vers sa droite. Humpf, vrai, il n'était pas là. Que voulez-vous, les réflexes...

Quand Snell nous aura rejoints, il vous donnera sans nul doute de bons conseils. Mais pour l'heure, autant gagner une auberge : il nous faut prendre un peu de repos, et j'ai une visite à rendre. Et un bain à prendre, ajouta-t-elle pour Forrest, lui démontrant par là qu'il était pardonné. Nous partirons après la criée de la mi-nuit. D'ici là, tâchez de prendre du repos, vous aussi. Si mes ordres ont été suivis, un cheval a dû vous être mandé de mes terres.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Forrest_le_dru
Cosne, le 22 juillet

Le bon Forrest était aux anges. Son visage se fendait d'un large sourire alors qu'enfin sa maistresse lui avait confié la mission la plus exaltante qui soit. Le valet était sur le point de partir à toute vitesse vers la première auberge qu'il trouverait pour préparé le bain ainsi qu'il l'avait toujours fait.

Son savoir vivre le força toutefois à patienter quelques temps afin de se présenter au jeune homme qui avait eu l'aimable obligeance d'en faire de même. Cela ne l'empêcha pas de le prendre de haut comme à son habitude quand il rencontrait un autre gueux qui désirait se mettre au service de sa maistresse. Jalousie quand tu nous tiens ...

Relevant le menton et abaissant le regard vers Landry, le Bon Forrest déclama.





L'on me nomme Forrest et je suis le serviteur de premier ordre, le valet au pieds légers, de Son Altesse. Heureux de vous connaistre Landry


Le style était sans doute un peu trop ampoulé mais le bon Forrest était content de lui. Il avait fait traîner le "heureux" de manière assez suspecte pour que le destinataire comprenne que le valet n'en pensait rien.

Il tourna les talons, partant immédiatement en quête d'une taverne correcte. En chemin, il repensa à cette voix qui avait murmuré dans son esprit.



Citation:
Forrest ! Forrest ! le SansNom est partout! Armoria copule avec son émissaire, le borgne! Forrest aide le Sicaire, lui pourra éclairer la Princesse de la Foy Aristotélicienne, et la rendre pieuse.



Quelle était donc cette diablerie qui habitait son âme. Entendait-il des voix comme la Pucelle en son temps ? Cela ne pouvait être le divin Aristote car le Bon Forrest savait qu'Il ne pourrait recommandé d'aider un assassin hérétique.

Ou bien cela n'était que son imagination. Il est vrai qu'il haïssait le Borgne et il était tout aussi vrai qu'il avait secrètement tenter d'aider cette assassin hérétique dans l'espoir de le voir transpercer de ce lame le maudit Snell. Mais nul n'était au courant de cela. Il n'existait aucune preuves et, pire encore, le Sicaire ne lui avait toujours pas donner signe de vie. Lui-même ignorer de qui provenait la missive.
Impossible que quelqu'un connaissent ses secrets les plus enfouis et les plus sombres. Cela n'était donc que les restes de son sens moral qui se manifestait.

Ou bien le Sans Nom en personne avait perçue la noirceur qui naissait dans son âme et avait décidé de l'utiliser à son insu ... le Bon Forrest en avait des sueurs froides. Mais il ne pouvait en parler au risque de perdre la tête, au sens propre du terme. Il fallait qu'il poursuive dans sa voix. Il y était trop engagé.

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Humble de serviteur de Son Altesse Armoria de Mortain
Landry
Cosne, le même jour.


Snell ? Qui c'est celui-là ? Le jeune homme se dit qu'il le saura bien assez tôt. Et euh... le bonhomme à côté d'elle c'est ...? Moui, il faut croire que les présentations se feront plus tard.
Néanmoins, il est compréhensible qu'Armoria veuille abréger pour rapidement aller se reposer, s'ils ont fait route de nuit ils doivent tous deux être fatigués.
Elle suggère au brunet de prendre également du repos, peut-être devrait-il l'écouter, la nuit a été courte pour lui aussi et s'il veut être opérationnel il serait bon qu'il suive ses conseils.
Mais, ah ! L'homme à côté d'elle semble vouloir prendre la parole à son tour, pour achever les présentations, c'est fort aimable de sa part, pour sûr.
Forrest a-t-il dit, serviteur de son altesse, bien. Il a tout de même l'air spécial, la fatigue surement, mêlée à une pointe d'hypocrisie, Landry aura bien tout le loisir de faire plus ample connaissance avec lui plus tard. Là il a compris que ce n'est pas le moment, et puis il est déjà parti.


« Dans ce cas, je vais m'en retourner chez moi afin de ne point vous importuner plus longtemps. Je vous rejoindrai à la nuit tombée à l'auberge dans laquelle vous serez. »

Le jeune cosnois a bien entendu que la princesse a fait allusion à un cheval, et si ses oreilles ne lui pas joué de mauvais tour, ledit animal semble lui être destiné. Sur le moment il n'ose pas lui avouer qu'au cours de sa courte vie il n'a dû monter que deux ou trois fois sur un cheval et que ses talents de cavalier sont tout aussi peu développés que ces talents d'épéiste. Peu importe, il a la journée pour trouver une personne susceptible de lui enseigner les bases de l'équitation afin de ne pas sembler totalement inutile.
Bonne chance !

La route se fait dans un silence gêné pour le jeune homme jusqu'à l'auberge où Armoria doit se rendre, puis une fois arrivé devant la porte de l'établissement il reprend la parole.


« À bien tôt alors, dit-il dans une nouvelle révérence. La bonne journée à vous deux. »

Il les quitte ensuite et se rend chez lui.
Bilan de la rencontre : pas trop mal... espère-t-il. Cependant, il ne fallait pas s'attendre à ce que la princesse lui fasse la causette toute la matinée, elle a bien d'autres choses à faire, des trucs de GMF et de princesse, voir même de femme, que des choses qui sont étrangères à Landry
La première étape est franchie, le plus dur est fait. Maintenant il n'y a plus qu'à !

Pour l'instant, il lui faut trouver un cheval et un professeur d'équitation... il devrait arriver à trouver ça à Cosne, ou pas.
--Reginae.




[Jardin des Délices]


Ouiiiiiii! expérience réussie!!! Ca marche !


- Ernestine, viens voir, appelant l'ânesse, on peut hanter l'esprit de certains vivants.


Quoi que.. est ce bien nécessaire d'expliquer tout cela à une ânesse? Reginae a comme un doute, d'autant qu'elle ne lui a toujours répondu que par hénissement.

Par contre, pour la première fois depuis son arrivée au Jardin des Délices, la Sicaire ressent un sentiment différent que celui du bien être. Oh, c'est léger, mais elle n'a pas oublié la sensation: la tristesse. Fugace moment, où elle songe à la perte de son enfant, encore en elle. Pourtant en ces lieux, rien ne devrait la troubler.

Pourquoi alors? serait ce l'essai de manipulation d'une âme? sans doute..le Très Haut ne doit pas vouloir qu'on relie ainsi deux mondes. Mais la feu Sicaire reste entière, même carbonisée: elle n'a jamais de limites. Même si elle sent que le risque est grand, elle va continuer à jouer, juste pour le plaisir. Finalement, pourquoi faire en sorte de repousser la mort d'Aileron? tout ce à quoi elle aspire, c'est sa présence à ses côtés. Ses manipulations sur Forrest sont donc insensés..mais tellement amusantes.

Allez à nouveau quelques envahissement craniens pour le Forrest, afin qu'il courre vers sa destinée. Verset 3 du Livre du Lion, ça ne peut pas faire de mal.
:



Des Trois Messagers, Aristote est le premier. Que son nom soit loué éternellement. Il enseigne la Connaissance pour la plus grande gloire du Très Haut. Christos est le second, grâce lui soit rendu. Il apporte le Pardon. Averroes est le dernier, béni soit-il. Il est celui qui clôt le cycle et qui offre le substantiel.




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Sicaire du Lion de Juda MORTE, reposant en paix avec Ernestine


Armoria
Troisième jour de traque - De Cosne à Tonnerre : le 23 juillet 1457

Sensation agaçante d'être épiée... Alors quoi ? On provoque et on reste caché ? Elle se méfiait de ce genre d'impressions, si vite survenues sur les routes, surtout la nuit, où le silence amplifiait tout.

Par la malepeste, nous allons finir par nous croire hiboux, à ce rythme - même si les hiboux ne sont pas ce que l'on pense - marmonna-t-elle.

Alors, comment faire ? Titiller l'orgueil de sa proie ? Le provoquer ? Voilà une chose qu'elle savait faire à merveille. Les sous-bois longeant le chemin retentirent bientôt d'une voix chaude, un rien rauque et surtout, moqueuse.

Promenons-nous dans les bois
Zut, le lionceau n'y est pas
Si Aileron y était,
On l'attraperait
Et le jour viendra
Où on l'occira !

Lion y-es-tu ?
M'entends-tu ?
Que fais-tu ?


Et sa voix, prenant des accents mâles, répondait alors :

Je me cache au fond de mes braies...

Malgré ces sarcasmes, rien... Quelques voyageurs, sitôt prévenus :

Prenez garde, ne voyagez point seul ! Gagnez la ville la plus proche et trouvez des compagnons de route, pour votre sauvegarde !

Une jeune femme blonde, de rose vêtue. Un homme en vert, dont le crâne était moins velu que les mains : croisé deux fois, il avait dû se tromper de route. Une brunette portant bustier noir et braies rouges.

Pas d'hérétique, pas un seul à se mettre sous l'épée.


Citation:
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé Loulabee, Blaireau, et Arya.
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé Blaireau.



(Message envoyé IG aux personnes croisées :

(bonjour, cette nuit ton perso a croisé un groupe de trois personnes, dont Armoria, la blonde vanillée, qui lui a dit en passant :

"Prenez garde, ne voyagez point seul ! Gagnez la ville la plus proche et trouvez des compagnons de route, pour votre sauvegarde !"

Le RP est affiché en gargote bourguignonne, et ouvert à tous, sous le titre "sur le fil du cimeterre". Bon jeu !)
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