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[RP] Sur le fil du cimeterre

Kannaquetil
Kannaquetil voyait déjà que ce combat allait lui échapper...
Eusaïas semblait vouloir jouer, il n'allait pas lui gâcher son plaisir. Il n'aurait pas eu envie lui-même de partager la proie, "on est pas sur un champs de bataille, ici, l'honneur et les manières ont leur place" se dit-il.

Il tira la bride de son cheval pour revenir attraper celle du frison d'Eusaïas et le tirer à l'écart, hors de portée d'Aileron.
Il détestait se battre en selle, malgré l'avantage indéniable qu'on peut en retirer, mais ne pouvait en descendre; si l'autre raclure tentait de s'échapper, il aurait besoin de cette sale bête. Aileron avait beau paraître un peu vieux pour le distancer, un vieux guerrier peut toujours avoir des ressources surprenantes.

Il attacha la bête à un arbre distant et revint plus près des combattants, replaçant son bouclier dans son dos pour se saisir de son scramasaxe. Si ça tournait mal, il pourrait toujours l'envoyer dans la gueule de l'autre...

Pour une fois, il aurait aimé avoir un arc...

Il testa l'équilibre de l'arme, la faisant tournoyer tout en se plaçant à une courte distance, de l'autre main protégeant sa jambe de son épée. Pas terrible, mais au moins était-il suffisamment lourd pour faire mal quoiqu'il arrive... Il commença à décrire un cercle autour des deux hommes, prêt à intervenir... "Un peu d'honneur ne fait pas de mal, mais pas au point de voir Eusaïas tomber..."
Aileron
Aileron s'attendait à devoir affronter les deux hommes en même temps, il s'y était préparé, mais visiblement, ils ne l'entendaient pas de cette oreille, et l'un devait avoir une sérieuse envie de mourir pour venir le combattre seul, l'épée tirée, prêt à en découdre. Parfait, il pourrait le tuer tranquillement avant de s'occuper de l'autre, qui semblait désireux de l'empêcher de s'échapper. Comme si un sicaire reculait devant le combat...

Le Primus ne quitte pas son adversaire des yeux, concentré sur chacun des mouvements de mort à venir, indifférent au résultat de son lancer de pièce. Ce n'est pas un denier qui va décider de son avenir, mais le Très-Haut, comme en toutes choses.

Brusquement, le Bourguignon se jette sur lui, frappant violemment pour le toucher au flanc. Détournant le coup de son bouclier, Aileron cherche à lui transpercer la cuisse de la sica, mais ne rencontre que la lame adverse. Cela lui arrache un sourire de satisfaction, l'homme sait se battre, le combat ne peut en être que plaisant.

Désireux d'en finir rapidement, le sicaire essaye d'être offensif, pas de côté, puis ruade en avant, la sica pointée vers les tripes de son adversaire, qui esquive aisément. Hummm... L'agilité, qui était son point fort naguère, semble ne pas être tout à fait de son côté, ce qui n'arrange pas ses affaires. Nouvelle feinte, Aileron envoie son bouclier vers l'avant, visant le visage de l'homme, tout en suivant ce mouvement d'une fente vers l'avant pour lui transpercer la gorge. Mais si cela avait plutôt bien marché lorsqu'il s'était battu contre la Garde Papale, cette fois-ci... Le bourguignon évite son bouclier et protège sa gorge, recevant néanmoins la lame du sicaire dans le bras gauche, entaillant la chair et recouvrant la sica de sang chaud.

Le Primus esquisse un sourire de contentement, sourire vite évanoui lorsque son adversaire passe à l'attaque, frappant d'estoc et de taille, rapidement, l'obligeant à protéger, plusieurs fois de justesse, son anatomie en plaçant sa sica en opposition. Chaque coup lui engourdissait le bras, preuve qu'il ne fait sans doute pas bon de vieillir, surtout quand on se bat...

Mouvement trop lent de sa part, ou trop rapide de son adversaire... Quoi qu'il en soit, une vive douleur irradie le cerveau d'Aileron, douleur provoquée par l'épée qui vient de s'enfoncer dans son biceps droit, lui faisant lâcher son arme et pousser un grognement. Il titube de quelques pas en arrière, la main sur la blessure, les doigts poisseux de sang, sans cesser de regarder le Bourguignon fixement. Le sicaire sait que la lame qui vient de le blesser peut très bien achever de suite le travail. Désarmé, blessé, et à un contre deux, ça commence à faire beaucoup d'handicaps, et la mort n'a pas besoin de tout ça pour venir participer à la fête. Ou bien alors, d'autres réjouissances sont au programme...

Il lève légèrement les yeux, contemplant le ciel d'un air indéchiffrable, ayant pour seule pensée : Reginae...

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Primus Inter Pares

Eusaias
Le combat vient de trouver une pause, l'hérétique désarmé fixe le ciel, le Mauvais quant à lui regarde bêtement sa propre blessure. La douleur est vive, voilà plusieurs mois qu'il n'a pas senti le fer dans sa peau. La dernière fois remonte à l'attaque des Drasniens sur son épouse et lui. Un carreau s'était figé dans son ventre et lui avait arraché des cris de douleurs sur plusieurs jours.

Le sang coule sur son bras, perle aux bouts de ses doigts et tombent sur le sol. Il regarde un moment, il bouillonne et explose.


"BORDEL ! ça fait un mal de CHIEN !"

Le mot "chien" est ponctué d'un revers de la garde de Victoria dans le visage du sicaire. La pommette vient d'éclater sous le choque parsemant le visage du sémurois de fines gouttes de sang.

Eusaias le tient toujours en garde, pointe en avant à hauteur de la gorge du Lion.


" Tu as de la chance que j'ai promis de t'amener à la petite tête blonde en vie. "

Il le fixe, son double néfaste réclame la vie d'Aileron. Il frissonne. Il souffle puis reprend :

" Kan peux-tu ligoter ce maraud. Nous devons le conduire à Menessaire."
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Kannaquetil
Lorsque la lame du vieux mordit le bras d'Eusaïas, Kannaquetil sauta au bas de son cheval, armant son bras pour attaquer l'hérétique.
Mais le Drasnien, semblant ignorer la douleur, réagit sans délai et sa propre intervention sembla en devenir inutile.

Curieusement, sa première pensée n'est pas pour son ami, mais pour sa protégée. Lui pardonnera-t-elle d'avoir laissé son maître être ainsi blessé ?

Il range ses lames, se saisit d'une corde roulée sur sa selle, et vient se saisir du bras valide d'Aileron. Le diable ne craint pas la mort, ou il ne se serait pas lancé dans cette entreprise.
Tordant le bras dans son dos pour éviter toute mauvaise surprise, Kan le met sur les rotules d'un coup derrière les genoux et lui attache les mains, ignorant la douleur que peut ressentir l'hérétique lorsqu'il se saisit de son bras estropié.

D'un coup de botte il le jette face contre terre, avant de s'en retourner à son cheval. Il prend dans sa besace un linge et une bouteille de gnôle et les tend à Eusaïas.


"J'ai que ça... Vous voulez que je m'en occupe ? J'ai du fil aussi, si ça peut pas attendre."

Puis, regardant Aileron

"Et lui ? On fait quoi ? Il a besoin de ses deux bras pour rencontrer la princesse ?"
Eusaias
Eusaias regarde Kanaquetil entraver soigneusement l'hérétique. Victoria est de retour au fourreau, il est persuadé de l'entendre rager, lui réclamant une dîme de sang à prélever sur Aileron. Il en est certain, elle peste contre lui, elle peste contre le fait de ne pas pouvoir finir le travail.

Il est là, ses pensées vont vers Zhaïa, sa ravissante épouse. Il espère qu'elle sera fière de lui, fière de son panache. Il reporte son attention sur son ami qui vient de lui poser une question. Il acquiesce de la tête.

Il est préférable de recoudre de suite, sinon une vilaine boursouflure va apparaitre. Il prend la bouteille d'une main et enlève le bouchon avec les dents. Le bruit caractéristique l'amuse comme toujours, il recrache le bouchon et avale une longue lampée du breuvage. Du feu coule dans sa gorge jusqu'à son sternum. Recule d'un pas et s'appuie contre un arbre pour s'asseoir sur le sol.

C'est avec un morceau de bois entre les dents et une forte envie de se plaindre, qu'il regarde son ami le recoudre. Kanaquetil est visiblement habile de ses doigts et le crin ne lâche pas lorsque celui ci tire dessus pour resserrer la plaie.

Mauvais recousu, bouteille refermée, il se relève.


"Aide moi à le hisser sur mon cheval, s'il te plait. Nous allons à Menessaire, mais avant nous devons récupérer mon écuyer et Jusoor."
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--Reginae_




[Jardin des Délices]


Morte Couille ! le Forrest ne semble pas réagir à l'envoutement par la feu Sicaire, qui du coup va devoir trouver une autre occupation. Le Jardin des Délices, y'a rien à dire, c'est le top question bien être, mais ça manque cruellement d'action.

Regard vers Aileron, qui s'est fait attrapper.

Hein?
Quoi?
Ca va pas?
Et la Vraie Foy Aristotélicienne, qui va combattre pour elle?

Si le fils avait pu naître, si il avait pu vivre, si il avait pu boire le lait de Reginae, si il avait pu grandir et s'éveiller dans la lumière de Genève, alors oui, Aileron pourrait s'en aller. Mais le fils est mort, Loren n'a pas eu le temps de sentir ses poumons se déployer, dans un cri de découverte, sur le ventre de sa mère. Loren n'a pas joué avec sa première Sica, ne s'est pas endormi sous les lectures de Kirkwood, n'a pas rit aux spectacles d'Andrew et n'a pas tiré les moustaches d'Izaac. Platon, le chat de Sanctus, n'a pas eu à se plaindre de maltraitance.

Reginae saisit le regard de son Tendre, à travers l'immensité, et donnerait tant pour qu'il entende


- Bats toi Aileron, pour que les Aristotéliciens sachent, pour que la lutte continue, pour nous, pour Loren. Le Très Haut, on l'a suffisamment rencontré tous les deux, dans tous ces moments d'absolu: les chemins, le confessional de la basilique de Berne, le clocher de Pontarlier, la chariotte de Gromukus, la caresse buccale dans le campement du Lion..et tant de fois encore. Mon Amour, je t'aime, l'éternité attendra. Et égorge ces suppots du SansNom ! Tu es Sicaire du Lion de Juda Aileron. Primus Inter Pares. La mort n'est pas pour toi.

Mais elle ne veut pas entrer dans les pensées de son âme soeur, le risque est trop grand. Depuis son départ du monde des vivants, elle ne souffre pas de son absence, mais si elle devait ressentir cette douleur, la torture serait au delà de celle du bûcher. La peau qui rougit, qui cloque puis qui noircit...c'est intense, mais rapide. Un instant d'atrocité, puis la félicité.

La feu Bourguignonne assiste impuissante à la scène, partagée entre son amour passionnel pour Aileron, et le combat de sa vie, celui des Sicaires.

Un vent violent se lève en Bourgogne, courbant les arbres, apeurant les animaux. Une légère odeur de brûlé se répand dans les bois, la même que celle émanant de l'incendie de la taverne à Lausanne. Le seul signe qu'elle envoit.




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Sicaire du Lion de Juda MORTE, reposant en paix avec Ernestine, l'ânesse de Zarathoustra


Kannaquetil
Pas un cri, pas une plainte, et surtout pas d'hésitation de celui qui lui sert de tapisserie au moment de planter l'aiguille...
Tant mieux, il aime pas quand l'ouvrage se rebiffe. C'est pas la première fois qu'il fait ça, et visiblement pas la première non plus pour Eusaïas.


"Si ça vous dérange pas, je préférerais le mettre sur le mien, de ch'val. Votre bras a pas l'air trop mal en point, mais je serais plus à même de le retenir si il glisse. faudrait pas qu'il se brise le cou"

Kannaquetil se saisit d'Aileron et le pousse vers sa monture sans attendre de réponse.

"Et si vous vous en faites pour votre arrivée triomphante devant la princesse, je vous rendrais votre proie avant qu'on soit en vue du domaine..."
Armoria
Pendant ce temps, à Vera Cr... Euh nan, sur les routes de Bourgogne :

Elle avait inventé une autre chanson, qu'elle faisait alterner avec la première. D'autant qu'elle se lassait de chanter toujours la même.

Car j'étais sur les routes toutes les saintes nuitées,
Je n'ai pas vu le lionceau nous attaqueeeeeer,
Or j'étais sur les routes toutes les saintes nuitéééééés,
Si seulement j'avais pu liiiiiiiire
Dans ses pensééééées oh oh oh, ma Doué,
J'aurais vu le douhouhouhouute
En luiiiiiiiiii
S'immisceeeeeeeer...


Dieu qu'il lui était rude de cacher son désappointement. Bredouilles, ils étaient bredouilles, nuit après nuit.

Si jamais c'est Eusaias qui met la main dessus, nous allons en entendre parler pendant les trente prochaines années, assurément, soupira-t-elle.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Aileron
Non... La mort ne viendra pas de suite visiblement. Le Primus s'y était pourtant préparé, il s'y attendait même depuis les tout débuts de son engagement au Lion, mais jamais la mort n'avait voulu faire davantage que venir le frôler. L'autre homme s'approcha de lui, lui saisissant le bras sans ménagement avant de le lui tordre dans le dos, amenant une légère grimace sur le visage du sicaire, qu'il s'empressa de réprimer. Ne pas montrer le mondre signe de faiblesse était une règle qu'il s'efforçait de suivre autant que possible.

Il ne s'attendait évidemment pas à la plus infime dose de douceur de la part des deux bourguignons, mais le coup derrière les rotules le surprit, et lorsque l'on lui lia les mains dans le dos, Aileron ne put retenir un grognement de douleur. Si son adversaire pouvait prendre le temps de soigner sa blessure, ce n'était pas son cas et elle le lançait dans tout le bras, le sang continuant de couler, imbibant la manche de sa chemise, rendant le tissu poisseux. Le coup de botte qui suivit le projeta vers l'avant et il sentit le contact de l'herbe fraîche sur son visage, contact plus brutal qu'il ne l'aurait espéré, restant là immobile, les yeux fermés, attendant la suite.

Il entendit son adversaire parler d'aller à Menessaire. Qu'est-ce que c'était encore que ce trou paumé ? Le lieu à la mode pour les exécutions sommaires ? Bref, peu importe, il le saurait sans doute bien assez tôt.

Un instant, un très court instant, comme une image fugace envoyée par le Très-Haut, tous les merveilleux moments vécus au Lion, et en compagnie de sa douce Reginae, lui reviennent en mémoire, amenant une esquisse de sourire sur son visage froid. Le vent qui se lève lui rappelle légèrement le climat des régions helvètes, là où il faut bon vivre, où la liberté fleurit... Aucun regret dans chacun de ses actes, aucun hormis un. Un manque, qu'il ne pourra jamais combler...

Voilà, le moment de félicité est déjà fini, on le relève, toujours aussi brusquement, avant de le pousser vers une des deux montures. Bof... Le sicaire n'a jamais apprécié être à cheval, c'est bon pour les nobliaux ça, qui ne savent pas se servir des jambes que leur a faites le Très Haut. Retenant une nouvelle grimace de douleur en sentant la corde s'enfoncer dans la chair de ses poignets, Aileron se tourne vers son geôlier et lui dit à voix basse.


Reconnaissez la Réforme pour ce qu'elle est, pour la Vraie Foy, et vous avez une chance de sauver votre âme. Sinon, c'est l'enfer lunaire qui vous accueillera pour une éternité de tourments.

Le Primus se doute qu'il ne sera pas écouté, mais peu importe. Le message doit se faire entendre, et petit à petit il fera son chemin dans les esprits, les coeurs et les âmes. Mais lorsqu'il entend l'homme parler de la Princesse, un léger rictus se forme sur ses lèvres. Armoria... Quelle excellente nouvelle que voilà...
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Primus Inter Pares

Eusaias
Reconnaissez la Réforme pour ce qu'elle est, pour la Vraie Foy, et vous avez une chance de sauver votre âme. Sinon, c'est l'enfer lunaire qui vous accueillera pour une éternité de tourments.

Oh... j'en tremble déjà.

Le Mauvais s'approche du lion et place son visage à quelques centimètres de celui de son adversaire.

Bouh !

Il se met à ricaner comme un dément. Une folle envie de passer Victoria à travers Aileron se fait sentir. Il caresse la garde de "sa maitresse de fer" et paradoxalement tente de contrôler ses pulsions meurtrières.

Mon brave Kannaquetil je pense que tu as raison, mettons le sur ton cheval... je serai trop tenté de lui planter un stylet dans le dos durant le voyage.

Ni une ni deux, les sémurois poussent Aileron sur le cheval du jeune Kan et montent en selle. Demain ils seront à Sémur.
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Armoria
Et le lendemain...

Eusaias : Altesse * arrive avec un sourire d'une oreille à l'autre*

Armoria de Mortain : *lève le nez de ses documents, puis lève un sourcil* Eusaias ? Eh bien, on ne chasse plus ?

Non le gibier n'etait pas interessant

Humpf
Je ne sais pas ce qu'il vous faut

Vous n'avez rien d'autre pour que je me mette sous la dent

La Duchesse a quelque chose à vous proposer, il me semble : vous devriez aller la voir

*hausse les épaules*
je ne la connais pas mis à part qu'elle m'a refusé un baiser
Bon votre minou vous le voulez où ?


Mon quoi ? *perplexe*

matou... minou... lion
ce que j'ai du ramasser en route


Vous l'avez eu ?

ben ça vous étonne ?
Ne suis je pas le meilleur traqueur de Bourgogne ?
La Légende vivante Bourguignonne?


*fronce le nez* Et évidemment, c'était trop simple de me le dire de suite ?

ben... j'ai dit qu'il n'etait pas de taille
je pensais que vous êtiez capable de comprendre... me serai je trompé ?


Humpf
Servez-nous donc à boire au lieu de dire des bêtises, *désigne du menton pichet et verres*

* tend la main vers le pichet et s'empare de deux verres *
Dois je le conduire à Dijon ?
* remplit un verre puis l'autre. En tend un verre à son Altesse *


Merci *réfléchit*
A Dijon... Après, oui... En attendant
*sourit*
Si nous le voulons chatouiller un peu, cela se doit faire en un endroit discret
Le peuple n'aime guère la torture

quel idiot ce peuple
* secoue la tête *


Pourtant, il le faut faire abjurer, cet hérétique, n'est-ce pas ?
Chez moi, il serait très bien : qu'en dites-vous ?

oui et lui fournir encre et papier
Comme vous voulez


Le Duc Asdrubael et vous y seriez fort bien, et ma cave a récemment été garnie à neuf

je vois.... et cette cave contient toujours le vin dont vous m'avez parlé ?

Celui-là et d'autres encore

alors cela me semble parfait !
Dites * se penche en avant pour se rapprocher d'Armoria * cet homme a des amis ? Ils comptent venir aussi ?


*fin sourire* Tant pis pour eux, si c'est le cas

Non c'est pas ça....
... s'ils décidaient de venir se venger, pourriez vous leur donner mon adresse
ça m'évitera bien des déplacements inutiles


*rit et lève son verre*
Promis

* rit *
Santé Altesse et à la Bourgogne
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Oxy
Combien on prend pour meurtre à votre avis ? Quoi que si je me débrouille bien je peux égorger le Puant en toute discrétion, le lester puis le jeter dans une rivière et inventer une histoire à tomber debout. Car j’ai appris une chose, plus le mensonge est gros, plus les gens y croient.

Oh mais ça suffit avec vos remontrances d’aristolochien ou je ne sais quoi ! Vous avez vu comment il me traite l’Eusaias ! A croire que je suis son…. Arf… son écuyer ! Par tout les couards et les canards ! Je crois que je me suis faite avoir ! J’ai pas dit oui à sa proposition mais les faits sont là et il a réussi à me faire faire le sale boulot d’écuyer ! J’ai envie de le tuer, le massacrer, le piétiner et pour finir le dévorer !

Chutttt ! Vous allez vous taire un peu ! J’entends pas ce qu’ils disent ! Quoi ?! C’est moi qui vous parle depuis tout à l’heure ?! Vous ne manquez pas de toupet !

BOUM !!!!!!!!!!!!!

Aïe !!!


Et ça vous fait rire en plus que je me sois ramassée dans un fracas pas possible derrière la porte où se déroule la conversation de la princesse et du Puant !

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Eusaias
Le Mauvais allait pour se retirer de son entrevue narquoise quand un BOUM !!!!!!! s'embusqua derrière la porte.

D'abord, un coup d'oeil interrogateur à son Altesse, puis une main rapide qui se saisit de son stylet. De sa main valide il attrape la poignée de la porte et ouvre celle-ci d'un geste brusque. Son regard se pose alors sur... celui qu'il a surnommé "La mornifle". Oxy, un jeune garçon à la silhouette frêle et forgé de la même noblesse d'esprit que le Mauvais. Il avait croisé le jouvenceau dans une taverne sémuroise, son esprit contradictoire et son audace incroyable l'avait fait aimer du Sémurois. Amour qui s'était incarné dans quelques coups de pieds au fessier du jeunot, une oreille douloureuse et rougissante ainsi que quelques injures.

Eusaias se penche et saisit le petit par le bras. Sans aucune douceur il le relève et le remet sur pied.


Altesse, je vous présente Oxy, c'est un cousin éloigné.

Pourquoi ce mensonge ? Le Mauvais n'en sait rien et d'ailleurs s'en contre-fiche.

Ses parents sont morts de la grippe et je me retrouve avec ce mal-appris sur les bras. Je m'excuse, pour lui, d'avoir écouté à votre porte. Il ne le refera plus sinon je lui coupe une oreille. Mais pardonnons-le... le pauvre n'a pas toute sa tête.

Il regarde Oxy avec une parodie de sévérité.

Je vais le mettre au travail et aussi il est depuis quelques jours mon écuyer. Vous comprendrez qu'un homme de mon envergure et avec une telle superbe à besoin d'un écuyer.

Il réprime un rire avant de retrouver un peu plus de sérieux.

Petite tête blonde, prendrons nous la route de Menessaire ensemble ?
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Armoria
Elle avait laissé Eusaias gérer l'intrusion auditive. Une fois le fautif remit sur pied, elle se leva, sans un mot, se rapprocha et le regarda avec beaucoup d'attention. Pas la peine de faire un signe à Eusaias, elle savait qu'il comprendrait de suite et enchaînerait.

Long silence, donc, étudiant le jeune homme.


Nous nous sommes déjà vus, devant l'église de Sémur.

Elle plaça un doigt en crochet sous le menton d'Oxy, de façon à lui faire lever la tête pour pouvoir le regarder dans les yeux.

Eusaias, est-ce que votre... écuyer sait ce qu'il en peut coûter d'espionner la bru du Roy, celle qui l'aide dans la gestion du Royaume, celle dans le bureau de laquelle, fût-ce en une auberge, se disent et font des choses qui relèvent du secret d'état ?

Le ton était neutre, le visage, de marbre, et les yeux verts ne se détachaient pas de ceux du garçon.
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Oxy
Déglutition… Me voilà maligne relevée sans aucune précaution par le Puant, enfin, le « Mauvais » comme certains l’appellent…

Regard étonné à l’Eusaias… voilà que je suis son cousin maintenant et que j’apprends que mes parents sont morts de la grippe… Enragement lorsqu’il dit que je n’ai pas toute ma tête… et d’un pied d’écureuil qui vient écraser de tout son petit poids le pieds de celui qui a osé ! Non mais vous croyez qu’il aurait ne serait-ce qu’une petite grimace ?! Rien du tout ! Il a rembourré ses chausses avec quoi celui-là ?!

Roulement d’œil face à la Puanteur du Mauvais… alors si il y a une personne imbu de soi-même c’est bien celui-là !

« Petite tête blonde » ? Ohhhhhhhh bin dis donc, c’est la princesse qu’il appelle comme ça et moi qui me demandait depuis le départ de Sémur ! Tout s’éclaire maintenant !


Et d’un coup, voilà que je me liquéfie sur place… je sens que ça va barder sérieusement pour moi… plus bouger… ne sachant pas si je dois tenir le regard de la princesse… écouter… puis…

Petite voix se fait entendre… oui je sais qu’elle s’adressait pas à moi mais que voulez-vous on ne se refait pas, puis vu dans quel pétrin je me suis mise encore une fois, autant tenter le tout pour le tout !


Votre altesse…

Petit regard en coin à l’Eusaias… pour revenir vers celui de la princesse…

Veuillez excuser mon… oncle… qui, bien trop préoccupé à se flatter a omis de m’apprendre la bienséance. Par conséquent, si une personne icelieu doit être châtiée, cela ne devrait point être moi…

Petit sourcil se lève avec un regard non équivoque au Puant.

D’autant plus qu’il se trompe quant à l’analyse de la situation…

Regard à nouveau vers la princesse… prendre son air innocent et fichtre que je sais bien le faire celui-là !

Je ne me serai point permis d’écouter à votre porte car si mon… oncle manque cruellement d’éducation, mes parents eux n’en manquait pas et m’ont appris les bases avant de…

Et voilà que j’en rajoute un peu en prenant un air accablé

De… trépasser… et me laisser entre les mains de ma brute d'oncle

Esquissant une grimace comme si ce dernier m'avait fait mal en me relevant. Bein oui, je ne lui épargne rien au Puant ! Si vous saviez comme je le déteste ! Pourquoi je le déteste ? C'est une évidence pourtant non ? Quoi c'est pas une réponse ! Et si je n'ai pas envie de vous répondre d'abord ! Quoi tête de mûle ?! Mais vous allez prendre mon pieds dans votre derrière si ça continue ! ohhh et arrêtez, faut que je continue ma petite mise en scène !

J’ai juste malencontreusement trébuché devant votre porte… si fatigué par les excès de zelle de mon oncle durant la route nous menant jusqu’à vous, Votre Altesse. Il croit qu’un écuyer n’est bon qu’à nettoyer et nettoyer encore et encore son écu, en plus il m’oblige à le faire même lorsque je devrai dormir, je ne suis qu’un enfant encore, j’ai besoin de sommeil mais allez donc le lui faire comprendre !

Vous croyez que j’ai été crédible ? J’en sais trop rien… faut dire que la Princesse a un regard difficile à analyser…

ahhh et ne me regardez pas comme ça ! Je sais que j'ai menti, mais je mens avec classe non ? Et puis de toute façon, je ne suis même pas baptisée donc que je mente ou pas, c'est pareil, je n'irai pas au côté du Tout Puissant ! Alors cessez votre regard réprobateur !

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