Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >>

[RP] Ils se marièrent et... Isaure & Octave

Sancte
[Je te fais embrocher comme un poulet si tu n'y vas pas, chez les Gaulois !!!]
Centurion Caïus Bonus - Mise à l'épreuve de la latinité en territoire celte.


Il fut heurté de recevoir directement les salutations d'une inconnue pendant qu'il faisait le gros dos au bras de Zoyah. Sous des dehors de bienveillance civile, il rendit la politesse alors même qu'il ne savait absolument pas qui le saluait, bien qu'il reconnut sans peine Alphonse. S'il était habitué depuis longtemps maintenant à recevoir les hommages impudiques de foule d'admirateurs (mais surtout d'admiratrices) anonymes désireux de se heurter à lui pour, au choix, poser pour un selfie express ou pour une dédicace de lance de cavalerie (ou de petite culotte), ce cas de figure ne lui arrivait pourtant que très rarement dans un cadre aussi guindé. À sa connaissance, c'était même là un fait nouveau Était-ce l'âge qui lui faisait grimper les enfléchures de la sénilité ? Cela devenait passablement inquiétant. Mais il était dans l'impossibilité de faire taire cette angoisse naissante. Pour lui, c'était là le début de la fin si bien qu'à l'approche du Salut, il se sentit raffermi dans sa foi. Puis il imagina le sourire radieux et niais d'Isaure au-devant de cette nouvelle ô combien ex-tra-or-di-nai-re, et son regain de foi repartit aussi vite qu'il était venu dans le tout-à-l’égout.

« Zoyah ... savez-vous qui est cette personne ? »
_________________
Zoyah
La princesse, engoncée dans son beau velours gris, avait bien trop chaud pour faire le planton sur le parvis sous un pareil cagnard. Et pourtant, elle était là ! Elle étouffait sous sa coiffe dont les voilures transparentes lui offraient une ombre légère mais salvatrice. Toutefois, le soleil tapait dur sur ce parvis qui semblait recevoir fort peu d’invités pour le moment. Seul point positif d’ailleurs, car l’effet de foule lui aurait immanquablement été fatal à cette femme qui composait bien mieux avec l’hiver. Le regard bleu et long de l’altesse en surchauffe s’était, quant à lui, inévitablement souligné de garance qui saupoudrait également ses tempes et ses joues. Ajoutez lui deux nattes noires de chaque côté, et voilà une jolie petite esclave Tatar.


Était-ce possible qu’on les fasse poireauter aussi longtemps à l’extérieur ? S’il n’y avait pas les bans encore placardés sur la porte ouverte de l’édifice, s’il n’y avait pas la décoration de la nef, ni même l’officiant présente, Zoé aurait commencé à s’imaginer que le mariage avait été tout simplement annulé. Un soupire déjà las souleva sa poitrine. Elle humecta ses lèvres car elle avait soif. Tirant ce constant du trop chaud et du trop soif, elle soupira de plus belle, soufflant légèrement le voile qui encadrait son visage un peu trop rose. La fraîcheur de l’édifice l’attirait et si elle n’avait pas été distraite par le prince de Clichy à qui elle tenait toujours le bras, Zoé aurait probablement ramassé son velours pour filer en toute hâte à l’intérieur. Elle orienta son visage vers une femme qui venait de leur sourire, la considéra un court moment afin de la restituer au milieu des souvenirs qui peuplaient son esprit. Et le sourire de courtoisie fût rendu.


A l’oreille du « Resplendissant », elle murmura : « Oui, elle était présente lors du Bal de Cristal de Lafa et vous l’avez croisé à Montauban en taverne. Une fois, je suis arrivée alors que vous étiez en pleine conversation. C’est … ah cela va me revenir…. un nom à consonance bretonne et son prénom me faisait penser à un présent… Don ou Dôn, mais je crois que ses amis en taverne l'appelaient Dana, non ? ! »… difficile à oublier cette étrange rencontre la nuit du bal, mais entre les danses et la taverne montalbanaise, tout cela demeurait bien confus.
_________________
Martin.cv
        Toujours à Clarens – Chambre d’Ishtara et son gigolo.



Après ma pièce de théâtre, la parole revient à Octave qui nous offre une prestation digne des plus grands acteurs. Il tient son rôle de prude à la perfection et cela ne peut que me tirer un sourire narquois. La porte se referme derrière lui, m’offrant ainsi en pâture au couple dans l’illégalité la plus totale. Les mots du Beaupierre raisonnant encore dans mes oreilles : Respectable. Comme si c’était moi qui était dans le plume avec Ishtara. Le nez se plisse et je me redresse dans le fauteuil légèrement boudeur. Adieu blague, bonjour le ronchon. Je vais mettre ça sur le compte qu’il se marie et qu’il est stressé. Voilà, c’est une bonne idée ça…

Hélas pour moi, le spectacle continu. Le jeune homme face à moi annonce qu’il n’est autre qu’une catin. Je le détail du coup sans vraiment lui accorder de l’importance avant de porter un regard curieux sur la Comtesse. Je ne pipe rien, je les laisse parler affaire et lorsqu’on m’invite à quitter les lieux, je ne trouve rien à redire. Après tout, Ishtara fait bien ce qu’elle veut et je suis le dernier à juger ce genre de comportement.


    Amusez-vous bien Ishtara et soyez gentille de ne pas ameuter tout le castel…


Le sourire se fait en coin tandis que je quitte les lieux à la recherche d’Octave. Le petit salon qu’il a dit… Heureusement que ce n’est qu’un petit château de seigneur et qu’il n’y a pas une centaine de pièces à faire pour trouver l’heureux élu. La porte se referme dans mon dos et je m’approche d’un petit meuble pour prendre de quoi boire. L’armagnac est servi et je m’approche de lui pour tendre un verre.

    Buvez, vous êtes blanc…


Je m’installe dans un fauteuil et je baille.

    On doit être à l’église à quelle heure ? Ishtara n’avait pas totalement terminé de faire mumuse avec sa catin…

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)