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[RP ouvert] Au bord de l'Isle

Cleophee_laborde
Que le temps passe, défile vite, cela fait plusieurs semaines déjà qu'elle arpente les rues de Périgueux, jusqu'à présent, elle s'y sentait bien, elle était chez elle puis quelque chose s'est cassé, un malaise qu'elle ressent, une envie qui n'est plus là, un manque, un regard qui se perd sur une carte, sur un chemin, des reproches qu'elle n'a pas vus venir...

Mais elle a pris le courage il y a peu de partir voir Bergerac, plusieurs raisons pour cela, mais une seule tout au fond de son cœur étaient importantes. Voir le village qu'Adélaïde lui avait tant raconté, marcher dans ses ruelles qu'elle avait foulées, voir l'église où elle s'était mariée, ou elle avait baptisée Mathilde.Elle pense à cette mère qu'elle n'a pas connue, cette mère dont elle sait avoir les traits, le sourire.

Puis il y a Caled qui a tenu à l'accompagner, est-ce le voyage en tout cas, ils se sont rapprochés osant laisser leurs sentiments se dévoiler.

Puis cette décision de partir pour elle, à peine rentrée à Perigueux elle filait mettre une annonce pour vendre son champ, elle écrivait au prévôt pour aller là où on aurait besoin d'elle. Espérant trouver cet endroit où on ne lui dirait pas " plus tard, après, trop tôt " quand elle proposait de faire des choses.

Voilà elle arrive devant son arbre, si elle s'écoutait, elle graverait au couteau son nom, car c'est son arbre ... Son endroit, son défouloir, son refuge. Assise sur sa cape le menton posé sur ses genoux face à la rivière comme chaque fois, elle remonte le temps, pas loin dans le passé, Juste à quelques jours, juste au jour de la veille de son départ pour Bergerac quand le comte lui a demandé de faire partie du conseil pour animer, pour aider ...

Puis il y a aussi celui qui va devenir son parrain, une idée qu'elle avait de faire partie de la grande famille Aristotélicienne, mais pour ça elle voulait quelqu'un en qui elle est confiance et qu'elle respecte et cela ne pouvait être que lui ...Le comte Pertacus mais surtout celui qui lui a souvent dit de tourner sa langue avant de parler , de sortir son joker sans hésitation....
Jade.de.valdesti
Jade revient se promener au bord de l'Isle dans l'espoir de rencontrer quelqu'un, un ami peut être ?...

Elle marcha longuement le long de l'eau laissant son regard errer sur l'onde si claire, perdue dans ses pensées...

Son fiancé ne lui avait-il pas écrit hier "ne t'inquiète pas ma douce, j'arrive" or elle s'était renseignée chez les moines et il y était toujours...

Elle pensa ensuite au Comte qui lui avait quand même fait l'honneur de passer en halle, elle sourit contente qu'il ait fait l'effort de venir...

Puis son ami Sam, son meilleur ami, celui à qui elle pouvait confier ses craintes et ses espoirs, celui qui était toujours là quand il le fallait et qui savait lui redonner confiance en elle...

Au même moment elle entendit une branche craquer et releva la tête... ..

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Cleophee_laborde
Elle prend ce même chemin, ce sentier si souvent prit dans le passé, caresse l'arbre majestueux qui se tient sur le côté, écoute le chant de cet oiseau si reconnaissable, respire l'odeur si particulière de la terre humide, puis elle se baisse et prend entre ses doigts cette même terre qui lui a tant manqué .

Cléo ferme les yeux pour mieux s'imprégner de son odeur , le Périgord, son Périgord, elle ne pouvait décidément jamais rester loin de lui trop longtemps .Malgré sa fuite quand elle était sortie de chez les sœurs, malgré son séjour à Limoges qu'elle avait fini par ajourner, elle était rentrée avec tout ce que cela allait entraîner, et c'est la peur au ventre qu'elle franchissait à nouveau le PA ...

Pour beaucoup elle était morte, pour d'autres disparue depuis longtemps , en réalité peu savaient ce qui s'était réellement passé ce 29 janvier jour où elle avait tout simplement disparu...
Seul Gaston savait et Gaston n'avait rien dit...Peut-être que s'il l'avait prévenu mais avec des peut être on n'avance pas ..

La voilà devant l'Isle, rien n'a changé ici, pas comme dans le village ou elle ne reconnaît plus personne et pourtant elle est accueillie avec gentillesse , elle a même prit plaisir la veille au soir à discuter avec le tavernier de la municipale et Arwene .

Puis il y a d'autres rencontres qui ne lui laisseront pas de souvenirs impérissables
Mais d'autres souvenirs étaient remontés à la surface et elle commençait à penser qu'il faudrait peut-être mieux pour elle partir pour oublier...Pour l'oublier lui...Il lui semble presque entendre Adelaïde ...


Arrête de te lamenter et avance au lieu de geindre !

Oui c'est ce qu'elle doit faire et va faire..
Elisabeth_de_serra
Comme chaque jour... La blonde vint remplir son seau d'eau au bord de la rivière...
Comme chaque jour... La blonde s'assombrit en voyant le cours d'eau...
Comme chaque jour... La blonde fût prise de nostalgie et de souvenir...

Mandature à la Mairie de Périgueux, recréation de sa taverne qu'elle avait autrefois brûlée de rage et de désespoir quand leur Roy avait été tué si...
Puis retour à la vie civile, monotonie, douleur de nouveau...
Le liquide lacrymal emplie ses yeux une nouvelle fois... Si douce blonde sensible à ce qui l'entourait... Voilà ce qui l'avait brisée en plein coeur... Elle le savait...

S'asseyant sur sa pierre fétiche, elle laissa quelques perles lacrymales s'échapper de leur prison, un faible souffle douloureux lui échappant...
L'homme était si destructeur... Mais pouvait être si bon... Pourquoi la vie n'était-elle pas plus simple ?
Pourquoi Aristote ne permettait pas cela ? Au lieu de laisser toutes ces horreurs se passer...

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.mathilde.
Mais ce jour, serait différent ! Car ce jour, une brune, viendrait rencontrer la blonde.

Par un heureux hasard, Mathilde se baladait au bord de la rivière, libérée de ses obligations, elle pouvait désormais passer son temps à flâner et se ressourcer en pleine nature. Son mari était toujours loin, mais son moral allait mieux.
Afin de se trouver une nouvelle occupation, elle cherchait des fleurs colorées et vives pour faire des pigments, qui serviraient alors pour peindre. Le printemps était une vraie source d'inspiration en la matière.
Munie d'un panier, comme bien souvent ces temps ci, elle cueillait ici et là, toutes sortes de fleurs. Et c'est en se penchant sur un joli coquelicot d'un rouge vif flamboyant, qu'elle aperçut Elisabeth.

Souriante et enjouée, elle alla pour la saluer, jusqu'à déceler sur son visage, à mesure qu'elle avançait, des traits peinés et tristes. Compatissante et intriguée, elle continua d'avancer.
Une fois proche d'elle, elle pu constater les larmes fraîchement libérées de ses jolis yeux.

Elle s'approcha doucement, se mit à croupi près d'elle et la regarda quelques longues secondes, silencieuse. Elle attendait ainsi une sorte de signe, l'autorisant à venir partager le chagrin de la jeune femme, et autant que faire se peu, tenter de la consoler, ou à défaut, lui changer les idées. Elle fini par lâcher un doux :


Bonjour Elisabeth ...
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Elisabeth_de_serra
Et d'entendre des pas se rapprocher du lieu où elle se trouvait... La blonde inspira profondément, essayant tant bien que mal de refouler ses émotions. Mais cela n'arriva pas, elle était après tout à son petit sanctuaire, son petit nid... Eli se sentant tout simplement en sécurité, et ne retenue finalement pas le tumulte qui voguait en elle sur les vagues sauvages de son âme blessée.

Inspiration longue, battements de cils... La brune volcanique était présente près d'elle, lui soufflant deux mots, un faible sourire se dessinant alors sur ses lèvres.
Quel lien étrange les étreignait toute deux... Quel mal y aurait-il à être elle même en cet instant ? Lui laisser... Entrapercevoir un bout de son âme qu'elle cache si précieusement d'habitude.

Nouvelle inspiration de l'air frais du matin, elle souffla doucement dans le calme ambiant et apaisant que formait les bruits de la nature.


Bonjour Mathilde...

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Arwene_lawrence
En cette fin d’après midi, le soleil était encore haut dans le ciel et caressait de ses rayons brulants les berges de l' Isle et la campagne environnante.

Arwene avait un besoin impérieux de calmer son esprit, de faire en sorte de chasser les pensées qui avaient hanté sa nuit, jusqu'à l’empêcher de trouver le sommeil.
Il y a bien longtemps qu'elle ne s'était pas sentie aussi désemparée, aussi révoltée, aussi perturbée et il fallait absolument qu'elle retrouve son calme et sa joie de vivre.

Foulant les herbes hautes de ses pieds nus, son regard se perdait dans l'infini comme si elle souhaitait que la quiétude des lieux envahisse tout son corps.
Les reflets du soleil sur l'eau laissaient apparaitre des nuées d'alevins, alors que les libellules flirtaient dangereusement avec les vaguelettes.

Complètement absorbée par la beauté du paysage, elle s'assoie sur un rocher à fleur d'eau laissant négligemment tremper ses pieds dans l'onde fraiche.
Alors que sa peau commence à subir les assauts du soleil, elle se se déshabille complétement, s'assurant que personne ne pourrait la voir, et se laisse glisser dans la rivière.

La sensation de plénitude qui s'empare d'elle, à cet instant, est quasi indescriptible comme si cette eau claire avait sur elle un pouvoir magique.
Elle se laisse porter par les clapotis, les bras en croix, les yeux noyé par le l'azur du ciel.

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Charline.
Charline avait passé une journée compliqué à débattre de ses sentiments avec elle même, en fin d'après midi elle décidé d'aller nagez pour se changer les idée et faire le vide un moment avant de retrouver le joyeux bordel des fin de journée à la Taverne.

Comme à son habitude elle se déshabilla sans la moindre gène persuadez d'être seul, alors qu"elle ne fut quand elle entendit le bruit de quelqu'un qui se déplace dans l'eau !

Elle s'approcha doucement et regarda les jolie brune qui lui tourner le dos et semblait en extase comme hypnotisé par l'eau fraîche.

Alors il lui semblât reconnaître une amie et d'une vois faible, presque un murmure, de peur de briser le silence elle appela :

Arwene ?
Arwene_lawrence
Perdue dans de délicieuses pensées, Arwene semble percevoir une voix connue.

Elle se retourne lentement et, oubliant qu'elle ne sait que très peu nager, manque de boire la tasse.
Elle esquisse quelques brasses mal assurées jusqu'à ce que ses orteils foulent les pierres et lui assurent une stabilité toute relative.

Elle observe Charline en souriant qui entre dans l'eau telle une nymphe, sans aucune vergogne.
Elle se surprend à prier le Très Haut pour qu'il ne vienne pas à l'idée de sa chipie d'amie de s'amuser à la faire couler.

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Shame
[ Faire Comme si de Rien...Il devait y aller...Il Irait...]

Il en avait eu envie. Il s'y était fait une joie de sortir la tête du Conseil du PA, pour profiter d'un Bal en l'Honneur de La Lorraine. Et il s'y ferait un grand plaisir d'y être. Non point pour retrouver ce qui fait son quotidien. Pour élargir son champs de connaissances. C'est ce qu'il apprécie, ses derniers temps. Il a été touché par la Lumière. Il n'en parle pas trop de cet état de chose, peu comprendrait, qu'à la suite d'une blessure mortelle, il aurait pu trépasser, s'il avait suivi cette Lumière emplit de grâce. Par chance, ce ne fut pas le cas. Il prit patience. Le plus commun avec les fêtes, c'est qu'elles mettent trois plombes pour les entrées, les présentations. Tout autant pour que tous les convives soient présents. Et pas loin de la même durée, de l'apparition de la Reyne si elle y fait office. Il avait songé à se faire escorter pour le soutenir dans sa convalescence. Mais à qui en faire la demande ? Au bras d'une belle femme, histoire, d'avoir le loisir et le plaisir, pour un bal, une danse, l'ivresse d'un peu de sollicitude. Ces derniers temps, il prend méfiance. Son bras en écharpe, le rappelle à l'ordre, inexorablement, un avertissement douloureux et marquant. S'il n'en a aucune idée de la raison de son agression, à juste titre, l'une d'entre elles, lui avait été révélatrice mais tout aussi peu probable, que bien d'autres. Aurait-il eu des vue sur certains femmes qu'il n'aurait pas du ou que cela n'aurait pas plu. La jalousie des Hommes serait-elle aussi stupide ?De forte chance. M'enfin, faut arrêter de se prendre pour l'éternel.Aurait-il été irrespectueux ? Aurait-il eu des actes ou paroles pouvant mériter ? Non. Il en est bien loin. Tout est possible. Est-ce la vérité ? Tout le monde s'en fou. En principe, quand on fait un duel, on ne passe pas par autrui pour affronter son soi disant rival ou adversaire.

Il se perd le temps des valeurs et principes. Lâches...Pauvre Garde Royale, elle aussi, elle se retrouve au milieu d'un noeud de vipères. Et elle y a laissé bien plus que lui. Un point obscur sur elle, le fait, tiquer. Est-elle Garde Royale, en service, lorsqu'elle l'a agressé ? Plus il a de questions, plus il en a peur. Il s'est résolu à se mettre en veilleuse pour les deux mois à venir s'il est au Conseil.

Et tandis que de sa tête, il réfléchit à qui pourrait le conduire à ce bal, il se glisse lentement sur le bord de la rive, pieds nus trempés dans la fraîcheur d'un courant assez mouvementé pour claquer contre ses mollets, mouiller un peu ses cuisses. Braies remontées, assit, bras en bandoulière, il ferme les yeux de bonheur. D'une main, il s'asperge exprès de partout sur lui, pour être mouillé, et ne pas cuir sous ce soleil de plomb. Non point que cela le dérange, juste, qu'il peut en profiter moins, vu son état. Franchement, venir dire, que c'est une affaire personnelle ce qui lui est arrivé, c'est suspect, en tout la beauté du mot, c'est suspect. Un Conseiller agressé par une Institution Royale, c'est une affaire personnelle. Porter plainte ? Et contre qui ? Pis vu pendant ce mandat, les plaintes traitées n'ont jamais vu vie ou eu de suite. Alors il risquait fort d'attendre des plombes. Et un Prévôt qui annonce qu'il enverra du monde, contacter et savoir ce qu'il en est, alors qu'il n' a rien fait. Ca donne à réfléchir. Le temps ferait son oeuvre.

Tout se sait.

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Si Vous Pensez que l'Aventure est Dangereuse - Je Vous Propose d'Essayer la Routine...Elle est Mortelle.
Lotx
Maître le juge, sur un arbre perché, tenait en sa main une bouteille. Juché sur une branche de noyer, il surplombait le conseiller et balayait son regard sur l'onde, scrutant depuis plusieurs heures les baigneurs. Étrangement, compte tenu du caractère absolument peu discret de sa bure rose dans les feuillages, personne ne l'avait encore surpris. Qu'importe, il avait déjà une réponse toute prête. En tant que Très Saint Prêtre de la Toute Aussi Sainte Église Administrativotélicienne, et juge de surcroît, il était son devoir que de veiller au respect des bonnes mœurs. Car il était bien connu que la chaleur était souvent propice à la perte de vêtements et donc au stupre et au vice. Sa mission sacrée était donc de s'assurer qu'aucune chose à but procréatif ne survienne en dehors des mariages. C'était crédible ça non ?
Après bon, effectivement, il se trouvait que, de par sa position géographique, il était aussi, et de manière très accessoire, aux premières loges s'il voulait simplement se rincer l'œil. Mais il était prêtre, et donc pur, innocent et chaste, et si observer des baigneurs était son sacerdoce alors, courageusement, héroïquement même, il se sacrifierait. Car tel était sa mission divine. Ça va, c'est toujours bon niveau crédibilité ?
Il était vrai, également, que son entreprise n'avait, pour l'heure pas été d'une efficacité redoutable. Oh, de nombreux individus s'étaient mêlés aux eaux. Mais il n'avait nullement jugé opportun d'intervenir, considérant que les limites de la décence n'étaient pas franchies. Il se contentait de ses observer en détail, ne pouvant les déshabiller du regard davantage que ce qu'ils étaient déjà, laissant parfois un léger filet de bave suinter de ses lèvres jusqu'au sol. Mais entendons-nous, bien, il était ici uniquement pour le bien de la société.
Pour l'heure le nabot, ne s'était pas rendu compte que la personne qu'il suivait du regard n'était autre que celui qu'il croisait quotidiennement au château. Il fallait dire aussi qu'il ne s'était pas franchement posé la question. Il en était à évaluer la comestibilité de l'individu lorsque ce dernier eut la fantaisie de se décaler très légèrement sur le côté, sortant du champ de vision clérical à la faveur d'une branche aussi garnie en feuilles que mal placée. Pestant contre le monde végétal dans sa globalité, le prélat entreprit de s'avancer sur sa branche, doucement, tout doucement. Lorsque soudain...


*Crac* Ouaaaaaaaaaaaaaaaah... !

Météo du jour : un grand soleil était à prévoir sur tout le Périgord, le comté n'est néanmoins pas à l'abri, sporadiquement de quelques précipitations soudaines. Et c'est en l'occurrence une pluies humaines qui se dirigeait dangereusement et bruyamment vers le crâne de Shame.
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Shame
[ Umbrella *? Quand le Temps se Gâte ]

Et sans réellement prêter attention au ciel. Lentement, il se lève. Il ne touche pas à ses braies levées jusqu'aux genoux. Il tente de son mieux, de pas perdre équilibre. Et tandis qu'il arpente la rive à peine un peu. Le temps s'assombrit d'un coup. Perdu dans ses pensées, plus à faire attention où il met les pieds pour ne pas glisser, le jeune homme ne vérifie pas d'où l'ombre soudain vient s'abattre sur lui. Un crack sans l'inquiéter.Seul le cri des Cieux, le fait relever la tête vers une Constellation, que sais-je, un météorite, mais quoi encore, une autre vie d'un autre univers, rose dans son élan, dans sa queue de comète, fusion intempestive, d'une réalité encore plus frappante, de se le prendre en pleine figure:

*Crac* Ouaaaaaaaaaaaaaaaah... !

Non mais vous pensez qu'il se serait bougé, de ne pas être dans son champs de télescopage? Lui qui avait comprit la leçon, que dans la vie, il a bien assez de son fardeau à lui de porter sans porter tous ceux du Monde. Celui-là, plus sa bouche reste ouverte en choeur, s'agrandissant en étant certain au fur et à mesure, que c'est sur lui, que le cadeau de la vie tout de rose, lâché du ciel, par une cigogne inconsciente, tombera dans ses bras, enfin, s'il veut bien réagir, d'un pas en avant en arrière.

Bon sang, pourquoi lui. Pourquoi lui, n'est-ce pas, la stupéfaction ne lui fait que sortir les mots de sa bouche:


Oh Mon Seigneur...


Plus de doute, la Foy d'Aristote lui a permit de toucher la Lumière Divine. Et toutes ses actions ne seront que pour faire connaitre la Voix de la Sagesse. Non mais c'est qu'il y croirait par dessus le marché. Un souffle violent, une chute des plus humaines. Une branche qui lui tape sur le coin du visage, le réflexe des bras pour secourir même s'il ne doit pas. Mais...Il ne va pas le laisser s'écraser...Surtout encore moins, quand il reconnait l'homme volant en bure rose. Souffrir le moins possible. Pense-t-il à sa blessure, à ses 31 points de suture qui risquent de sauter sous l'effort Herculéen? Non il voit surtout la tête de la Comtesse, si elle voit Lotx dans les bras de Shame: " Lâchez mon Juge! Lâchez-le!". Il aurait beau lui dire qu'il était du tombé du ciel, que le destin avait choisit, non point par hasard, de les faire se rencontrer en ses circonstances "Taisez-vous Shame!"

Mouais, il aurait dû passer son chemin, le laisser s'écraser le nez en premier dans le gazon maudit. Cela aurait été pire "Shame, votre jalousie vous rend moche, c'est moche ce que vous n'avez pas fait". il lui aurait répondu: " Ah bah, si maintenant, que je ne fasse pas, c'est moche aussi". D'un autre côté, non assistance à personne en danger, parti prit, il s'en sortirait davantage avec les Honneurs d'être moche et méchant que bouche trou, gentil et sois beau et tais-toi.

Clair qu'il préférerait s'il était une femme être une LWorld. Et pourquoi pas en homme. Tout n'est qu'une question d'osmose.

Alors quoi. Tête un peu brutalisée par la branche. Toujours les tempes qui trinquent chez lui. Il protége sa tête comme il peut. Par chance, le choc en couleur n'est pas sur son épaule, son côté gauche, amoché, en convalescense. Et la moitié de son corps qui se heurte en une chute en arrière, dérapage d'une de ses bottes sur la rive entre boue et herbe humide, roulade entre deux corps, prétant à confusion. In extrémis arrétés avant le grand plouf dans l'Isle. Allongé de tout son long dans la boue, un peu à l'ouest, sous cette nouvelle douleur, lancinante relancée. Et de chercher du regard où peut être Lotx.
Il ne lui serait jamais pardonné d'en avoir fait perdre un Conseiller, Juge de surcroit, sous le regard bienveillant de la Comtesse. Non, pendu! Pendu Shame! Pendu pour quoi ? Osef....Osef...Pendu, c'est tout!


Quitte à être pendu, autant s'envoyer en l'air. D'un arbre, est-ce très prudent, résistant. D'ailleurs, que faisait-il perché là-haut:

Lotx ?

[ *Umbrella: parodie et reprise de Rhianna, par Vanilla Sky ICI

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Si Vous Pensez que l'Aventure est Dangereuse - Je Vous Propose d'Essayer la Routine...Elle est Mortelle.
Lotx
[C'est fou tout s'qu'on peut voir tomber...]

Il y avait eu la chute puis un grand choc et puis... plus rien. Instantanément, ses sens s'étaient brouillés pour laisser place à une étrange vacuité. Il resta en stase durant une durée indéterminée avant de se sentir remonter, comme tiré par le nombril vers un endroit incertain. Terminant son ascension il prit une grande inspiration. L'air était frais tandis qu'il sentait son corps se réchauffer. Était-il ?
Il tâtonna, craignant d'ouvrir les yeux. Sa vue était toujours noyée et il ne percevait rien d'autre que l'ombre et la lumière des reflets du soleil. Il s'avança. C'est alors qu'il aperçut, parmi les masses brumeuses, une qui semblait plus grande que les autres. Son regard vaporeux ne pouvaient lui indiquer qu'il s'agissait de celui sur lequel il venait de choir. Aussi prit-il parti pour la solution la plus évidente qui lui vint à l'esprit.


Aristote ? Est-ce vous ?

Courte pause.

J'voudrais ma chambre avec vue sur la Terre et très loin des gueux j'vous prie. Et dépéchationnez vous un peu, j'ai pas toute l'Éternité !
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Shame
[ Aristote, va falloir sortir de ce Corps ]

Aristote, parfois, semble focaliser sur certaines âmes. Bonne ou mauvaise. Un malin Plaisir a tomber dessus. C'est bien le cas. Tu tombes, encore et encore, pour mieux te relever. Le fera-t-il encore une fois. Telle est la question. Pas la première fois qu'il lui fait miroiter qu'il est au Paradis et que nenni. Il lui avait fait enfiler une soutane pour faire peur à une bonne cinquantaine de tête. S'il avait pu savoir qu'un habit de Foy , des prières en taverne, fait partir en courant d'une ville. S'il avait pu s'imaginer qu'au-delà des brumes de l'alcool, qu'au petit matin, penché au dessus du visage d'une jeune femme, celle-ci laisserait échapper " Oh Aristote." Clignement de paupières sous l'ombrage de cet arbre. Il revoit la Lumière blanche, celle qui n'a pas su l'attirer à elle, vers un bien-être absolu. Pour le propulser encore une fois vers ce Monde qui fait son quotidien. Il doit bien y être pour refouler l'instant de repos, de Paix absolu. Maso.

Maso est à nouveau sous le poids de ce qui lui tombe sur le poil. Le museau en l'air, à moitié dans les vapeurs du choc et du contre choc. Une question dans le vide qui lui offre, un écho soyeux proche de lui:

Aristote ? Est-ce vous ?

C'est la voix de Lotx. Mais est-il sur lui ou sous lui ? Sur, sans équivoque, sinon, il ne pourrait avoir une voix aussi audible. Mince alors, il le compare à Aristote ou bien l'est-il et pourquoi ? La tête relevée, il plisse des yeux, sonné. Le voilà. En travers de son torse, rivés les yeux rivés sur lui:

Me fait pas ce regard, Lotx...

Aux louanges, il semble être. Ne pas gâcher un rêve. Il prend parti de jouer le jeu, sur le point de le rassurer "Mon fils, soit le Bienvenu". Mais bientôt, les critères de confort font irruption avec une exigence et une impatience, qui ne peuvent être que ce Grand Homme qui transforme tout en rose partout où il passe. D'un coup, se croyant vraiment dans la peau d'Aristote, Shame ouvre des grands yeux, imaginant soudain tous les nuages roses et le Paradis tout autant. Il resterait les arc en ciel, pas touche. Il lève une main dans les airs, en disant:

Hop Hop et qu'on se remue, vous avez entendu, Shame, libérez votre chambre!

Il clape des mains comme pour faire avancer le voeu souhaité:

Shame, activez-vous, vous n'en avez pas besoin! Vous fumez bien assez! Vous voyagez déjà, la tête dans les nuages...

Et pour que cela soit bien réel, il lance:

Bien parfait, votre chambre est prête! Shame, allez ouste, le service d'ordre, invitez tous les gueux en votre taverne. Ils apprécieront vos Gueuses bien fraîches de votre cru...

La main tombe sur lui. Le rêve est réalité. Le Voeu, exaucé. Il tente de se mettre sur ses coudes. Perturbé par l'état de santé de son squatteur de torse. Un oeil pour déceler un signe de mieux. Mieux ? Hein, c'est passager ...

Des galipettes aussi renversantes risquent d'attirer le prochain numéro du journal local. Que glandouille deux Conseillers au bord de l'Isle dans un bain de boue sur la rive. Pouvez-vous me dire?Seuls les Anges peuvent se reconnaître. Bah quoi, ils n'ont pas le droit ? C'est bien nouveau, qui trahiraient-ils s'ils en viennent à se pencher sur leurs vertus. Une ne peut se perdre sans l'autre. Et si ils ont envie de se faire un épisode à la Rome et Juju* ?


Non je n'ai trahit personne
Je ne veux pas qu'on me pardonne...


Cela n'a pas l'air de le faire revenir dans le monde des vivants. L'Hidalgo d'y a des mois est-il enterré lui aussi, alors, il faut tout tenter pour le sortir de sa léthargie Aristostatique. Les mimes, c'est son dada. Alors on s'y colle, osmose et symbiose entre le corps et le chant. Mouvement de bassin langoureux, pieds qui martèlent le sol, le côté droit valide chaloupe à se déhancher, vivement, bras droit en l'air tel un rodeo en cadence, un rythme soutenu, une danse hyspanique à la verticale et le coup de rein par deux ou trois, secousses martelées:

Livin' La Vida Loca... Houuuuuuuuu....**

Bah ça y est, quoi. Bah oui la danse hyspanique est très suggestive. Et difficile de faire autrement avec cette chaleur pour ne pas avoir le sang chaud.

(*Romeo et Juliette... - ** Ricky Martin )

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Si Vous Pensez que l'Aventure est Dangereuse - Je Vous Propose d'Essayer la Routine...Elle est Mortelle.
Lotx
Ah il le savait ! Après tant d'années de relativement bons et quelquefois loyaux services, l'ancien évêque allait vivre son apothéose. Un peu plus aurait-il invité l'ancien archevêque de Reims, son ennemi juré qui ne lui prédisait qu'une apocoloquintose. En l'occurrence la citrouille c'était bien le Réré !

Nan ! Loin des gueux j'vous ai dit ! Ah le petit personnel hein ? Même aux cieux !

Il se retourna alors que l'on semblait s'activer autour de lui. Ou bien était-ce la tête qui lui tournait et faisait ainsi s’accélérer le monde ? Il s'était toujours demandé quelle sensation cela faisait d'être mort, la réponse était simple : une grande nausée.
Alors qu'il commençait à retrouver quelque peu la vue, il lui sembla qu'Aristote était à présent en train de se déhancher sur une chanson hispanique.


Oh ben ça alors, moi qui croyait qu'vous chantiez que des cantiques ici, du genre "Ari reviens" ! S'vachement mieux !

Afin de marquer le coup et de ne point vexer son hôte -éternel qui plus est, autant dire que s'il faisait mauvaise impression ce serait long de devoir être en froid avec lui- il entreprit à son tour de danser quelques pas. Se dandinant ainsi, il vint fatalement le moment où son pied en vint à heurter une caillasse au sol. Trébuchant, il fut contraint de retourner de nouveau à l'eau. Lorsqu'il émergea pour la seconde fois, il advint que l'épisode avait au moins eu l'intérêt de lui faire s'éclaircir les idées. Enfin, au moins un peu...

Maintenant que j'y pense c'est fou quesque vous ressemblationnez à Shame ! Enfin j'comprends hein, quitte à prendre l'apparence de quelqu'un, il est vachement mieux gaulé que le pape ou l'archévêque de Bordeaux hein ? M'enfin tout même, z'avez pas peur qu'on vous reconnaisse pas sans votre barbe blanche et votre visage tellement ridé qu'on dirait un pruneau ?
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