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[RP ouvert] Au bord de l'Isle

--Shame.
Du côté de chez Ari, Paradis Inanimé

Si un jour, on aurait dit que la Terre se secouerait presque dans une tempête modérée due à l'éclat de rire d'Aristote, genre l'Arche de Noe, personne ne l'aurait cru. Pourquoi pas ? Parce que tout est cyclique mais personne n'y tend l'oreille. Et même si, Ari s'ennuie et il l' entrevoit très bien perdu dans un rire presque démoniaque....Si, si. Tout est possible. Laissez-vous guider! Fermez les yeux, imaginer...

Autour d'eux, tout semble se mettre en branle pour le vaste projet d'Ari. Et Lotx, vient de lui offrir l'opportunité de le concrétiser. L'automne justifiera soudain des branches, des feuilles au vent, des petites vagues sur le lac, du vent immodéré dans les cheveux. Bref.

Il se lisse sa longue barbe blanche, sous son visage, fripé. Une mode, la friperie. Il doit y remédier, et les aveux de Lotx ne font que confirmer:


Ouais bon, j'avoue que sur ce coup-là, je me suis fourvoyé! Prendre l'enveloppe charnelle de Shame, pas ce que j'ai fais de mieux....Un ange avec le Diable au Corps! Pfiouuu...Du mal à suivre, complètement insomniaque pour couronner le tout!

Il toise d'un air faussement choqué Lotx:

C'est dans les plus vieux pruneaux qu'on fait....Les Meilleurs...Vous voyez ce que je veux dire.

Qu'il se calme le Shame, j'ai eu des plaintes à son sujet, parait qu'il s'en prend à Morphée toutes les nuits. M'est revenu l'autre jour, avec le visage tout fripé lui aussi, plutôt genre figue, marmelade. La trace de la botte en travers de la face.


Les yeux levés au ciel:

Parait que Morphée tape trop l'incruste dans ses longues nuits blanches. Histoire d'Ô. Histoire d'Hommes. Je fais comment, tellement amoché, que je me retrouve sur le dos avec des insomniaques de partout.

Je ne peux pas être partout, surtout pas dans le corps de Shame, j'ai eu une ingénieuse idée que de le choisir, chaste qu'il est aujourd'hui, grâce à moi.


Il hausse les épaules:

En bas sur terre, il fait ce qu'il veut. Il en fait bien assez comme ça. Dites, Monseigneur Lotx, tant que je vous tiens!

Le tien bien d'ailleurs, à la Etienne:

J'ai en projet de relancer l'Arche de Noe mais qu'avec des couples d'Humains ? Seriez-vous de la Party ?

Un regard long, chaud, volé à une Italienne et imité à la Shame. C'est ce qu'il apprend vite sans perdre le mouvement corporel en osmose, histoire de réveiller la sensualité, le désir du tout est possible sans oublier que cela puisse être une réalité, bien évidemment:

Dites-moi oui....Imaginez-vous, main dans la main avec lui, deux Adams à la Yves, 'fin, je veux dire plein d'Adam et Eve du Jardin d'Eden, tout à l'Est*.

Ari en a les yeux brillants de malice.

Du côté de chez Shame

C'est le vide Levanesque. Oups, mea culpa. Non, pitié, ne lui parlez plus de vide, il serait bien capable de se joindre à la tempête, et de vous secouer, toutes les saisons pour jongler et en inventer une où elles y seraient réunies toutes en une seule journée et nuit. 24h /24h de folies climatiques.

Il sort de sa léthargie avec difficulté, il est plutôt bien là. Loin de reprendre encore ses esprits, le Rose envahit son décor. Et c'est l'image de Monseigneur, de Procureur, de Juge qui lui reviennent. Il se sent soudain telle une amende infligée lors d'un verdict, pfiouuuu....Envolé dans les airs. Oui, oui, Levan, je te lâche!

De retour, vers les volontés simplissimes au final, de ce petit bout d'homme, qu'il avait toujours adoré dans le fond. Pourquoi ? Parce qu'il aime, les différences. C'est ainsi et pas autrement. Une main vient frotter son regard penché sur ses deux corps étalés, affalés, l'un sur l'autre, à s'alanguir. Pour une fois, il profitera du hasard, si rare, que les rencontres le soient. Profiter. Le peuvent-ils ? Il joue le jeu. Parce que jouer, c'est dans l'Âme de la plus tendre enfance quand rien ne vient vous voler vos plus belles années, votre innocence.

Il fait voeu de silence. Oui, oui, se taire, cela lui arrive. Il laisse le rêve prendre part. La dualité entre Shame et Aristote, c'est le summum. Y a pas à dire.


*A l'Est d'Eden: James Dean.
Lotx
À ce stade de la narration il convient de rappeler que Lotx est un truchamchinchosiste et que, à ce titre, il considère que l'esprit divin ne peut être approché qu'en se plongeant de l'éther de l'éthyl. Une formule un peu surannée pour dire, en substance : en se bourrant la gueule. Et, de ce qu'il avait en face des yeux, il apparut qu'il avait profondément raison. Il ne savait pas ce qu'Aristote avait consommé mais il voulait la même chose.

Une arche de Noé ?

Le prêtre ne se rappelait absolument pas d'avoir lu une quoi que ce soit à propos de ce Noé et de cette arche dans le livre des vertus. D'un autre côté, son exemplaire lui avait davantage servi comme cale-meuble que comme ouvrage de chevet.

'Voulez dire cette histoire de déluge ? Mais spa du paganisme s'truc ?

Il tâcha de visualiser ce que cela donnerait appliqué à la vraie vie.

'Voulez m'enfermationner avec Shame pour qu'on repeuple le monde s'ça ? Vous voulez donc qu'on fasse des trucs à but procréatif ensemble ?

Il se gratta la tignasse et puis haussa les épaules.

Ouais mais alors s'lui qui porte les enfants hein, moi j'ai la peau qui marque alors les vergetures non merci hein ?!
_________________
--Shame.
Le Goût d'Etre Ensemble

Une sauterie mi ange mi démon, l'image d'une telle invitation, cela lui sied à merveille. Sur un air de musique pacifique où la lumière et les ténèbres se mèlent, dans une ambiance de barbecue revisité, c'est un cri de l'estomac. Combien de temps qu'Aristote se complaît dans la peau de Shame. Pourquoi ne pas profiter de l'aubaine:

Une arche de Noé, oui. Mais volante. Imaginez-vous, flotter, autour d'un bon feu, aux flammes dansantes, deux danseuses du ventre enflammées par la passion, deux peaux de bête à même sur un tapis volant pour s'enrouler au chaud, au grand damne de cette fraîcheur tardive.

Une main d'Aristote, remue dans les airs, telle une feuille au vol au dessus du visage de son partenaire de procréation:

Laissez-vous porter, paganismez, paganismez...Noé vous, Noé vous! C'est la grande mode

Et de faire aller venir sa main, elle disparaît soudain, pour tendre un flacon au liquide transparent:

Une gorgée, et vous voilà transporté,tentez! Je me porte garant de cet Elixir. Pis en ce moment, grande réduction de prix, le thème: Les Mille et une Nuits.

Life Extention

Gratuit. Si vous êtes accompagné! Suffit de demander et d'un claquement de doigt, j'exauce votre voeu! Mais serez-vous prêts pour le grand voyage initiatique ?

Il se penche en avant, les yeux en amande, le sourire niais encore entouré d'étoiles qui tournent manège autour de sa tête, après une longue lampée d'Arak, et entouré d'une fumée épaisse de Sativa:

J'ai faim, pas Vous ? Vous proposez un Spa, Monseigneur ? Et Aristote, un voyage à la Icare...Suis partant.

Shame attrape au vol:

Porter l'enfant ? Les enfants!!!???

Il lorgne Lotx, lui colle le flacon transparent d'Arak dans les mains:

Les vergetures...Je suis si efféminée que ça ?

Il commence à se parcourir, relever les pans de ses braies, se tourner sur les côtés pour vérifier sur ses cuisses musclées, un peu sur son séant ferme, le tout halé, d'une véritable couleur d'origine.
Eli_za_beth
Fitz était assez agressif. Il essayait de mordre Elizabeth en plus de lui mettre des gros coups de tête. Il refusait catégoriquement de la suivre alors qu’elle avait tout essayé : les pleurs, les cris, le chantage affectif, la bière, les carottes, les poireaux, la force, les cailloux. TOUT. Mais rien ne semblait marcher avec cette saloperie de bête.

On va pas être copains toi et moi… Avait-elle méchamment lancé au poney alors qu’il la regardait d’un œil méprisant. Elle était à deux doigts d’aller l’échanger ou de se faire rembourser. Cependant, lorsqu’elle avait exigé d’avoir Fitz, on l’avait prévenue qu’il était plutôt agressif et qu’il mordait. On lui avait aussi dit qu’il était jeune et que c’était probablement pour cette raison qu’il était ainsi. Blondie avait donc pensé qu’il n’était peut-être pas trop tard pour le dresser et le faire devenir un bon petit poney. Sauf que plus les minutes passaient et moins elle y croyait…
    #JaiLePoneyLeMoinsMignonDuMonde


Fitz, c’était un cadeau pour Svan à la base. Cadeau qu’elle voulait lui offrir aujourd’hui même sur les berges de la rivière qui bordait la capitale Périgourdine. Sauf que ce foutu cadeau à la con ne voulait toujours pas bouger.

Mais alleeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeez ! Disait-elle tout en tirant sur les rênes du poney. Et elle tirait de toutes ses forces la blondinette, en vain. Elle aurait pu en chialer tellement elle était vénère. Elle avait juste envie de l’abattre pour en faire de la viande hachée et qu’elle cuisinerait à Ork juste pour se venger de ne pas l’avoir dissuadée de prendre cette saloperie de bête.

Maaaaaaaais ! Booooooouge ! On va être en retaaaaaaaaaaaard.

Oui, l’heure du rendez-vous approchait. Rendez-vous donné à Svan par l’intermédiaire d’une lettre.

Oowh mais stôplait ! Bouge !

Et à force de patience, Elizabeth arriva à faire bouger Fitz. Il sembla un peu réticent à la suivre au début mais s’habitua néanmoins très vite à sa présence. ‘Rôs’ment qu’elle était hyper patiente et qu’elle gardait un calme olympien en toute situation, hein ?
Svan
Promettre à Elizabeth de ne plus s'énerver se révélait compliqué quand on était marié avec elle. Svan est une personne très carrée, elle aime les choses exactes, elle apprécie que tout soit bien fait, chaque chose à sa place et tout va pour le mieux dans le monde maniaque de la danoise. Sauf qu'avec Eli, ce n'était pas tellement ça ... Elle était plutôt du genre YOLO comme nana ! Mais bon, sa femme lui avait donné rendez-vous pour une surprise alors elle prenait sur elle pour ne pas s'agacer. Par chance, des cailloux sur une berge, c'est la norme. Donc depuis plusieurs minutes, elle s'amusait à faire des ricochets. Elle était à deux doigts d'aller se baigner mais bon, l'eau risquait d'être encore un peu froide.

En pleine après-midi, la ville faisait la sieste. Alors quand sa femme arriva en grognant, elle l'entendit de loin.


Mais qu'est-ce qu'elle fout encore ?

Elle la voyait trainer un truc derrière elle en galérant sévère.
Dans sa grande mansuétude, elle s'approcha d'elle pour l'aider.
En allant à la rencontre de sa femme, celle-ci eut deux oreilles qui apparurent au-dessus de sa tête. Puis elle doubla de volume au niveau des fesses ... Le soleil dans les yeux lui faisait voir n'importe quoi. Svan se frotta les yeux et sa femme difforme devint sa femme et un ...

Un ... ?
Un poney ?


Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan !

Petite Svan avait toujours rêvé d'en avoir un.
Mais jamais, son père n'avait cédé. JAMAIS !
Honteux, n'est-il pas ?

Elle courut à la rencontre de l'animal et du poney. Oh ça va, on rigole ! Donc elle alla à la rencontre de sa femme et du poney en sautillant comme une petite fille
.

Il est trop mignooooooon !

Sa voix montait dans les aigus comme quand son frère s'extasiait devant à peu près tout. Le petit poney ne semblait pas content d'être tiré comme un vulgaire âne. Elle prit la tête de l'animal entre ses mains et commença à le bisouiller partout sur son museau.

T'es trop mignon toi hein ! C'est qui le plus mignon des petits poneys d'amour ? Hein, c'est qui ? Hé ouiiiiii, c'est toi !

Continuant les bisous sur le museau, elle lui gratouillait derrière les oreilles et il secouait sa tête de plaisir en fermant les yeux. Elle ne croirait jamais Elizabeth si celle-ci lui racontait qu'il n'en avait fait qu'à sa tête et qu'il avait essayé de la mordre !

Tu l'as eu où ?
Il s'appelle comment ?
Il est à toi ?
On le garde combien de temps ?
Il va falloir lui trouver un grand pré !
Et tu as des carottes ?
Donne-moi des carottes pour que je le nourrisse !


Svan était incontrôlable.
Elizabeth venait d'ouvrir la boîte de Pandore qui transformait sa femme en son frère.


#OnVaAvoirLePoneyLePlusMignonDuMonde
Eli_za_beth
    #JeSuisTropLaMeilleure


Sur la route, le poney avait plusieurs fois essayé de mordre la blondinette. Il lui avait filé des coups de tête, tout en croquant les pans de sa bure qu’il avait abîmée.
Une heure de plus avec Fitz derrière elle et elle serait arrivée à poil au lieu de rendez-vous. Un peu comme la fois où elle avait été seule avec Svan en taverne et que celle-ci s’était amusée à mettre sa bure en lambeaux. Et…

Oh mon dieu ! Tu vas TEEEEEELLEMENT t’entendre avec ta nouvelle maîtresse ! J’suis sûre qu’c’est un complot ! UN COMPLOT ! J’aurais dû prendre Scrat et ses noisettes au lieu d’m’encombrer avec toi.

Et bien sûr, alors qu’Elizabeth recommençait à s’énerver sur lui, il s’arrêta de nouveau.

Mais tu vas veniiiiiiiiiir sale bêêêête !

Heureusement pour Elizabeth et surtout pour le poney, Svan arriva, toute contente. Qu’elle était mignonne ! Une véritable gamine devant le cadeau de ses rêves.

Nan, c’pas l’mien ! C’est LE tien ! A TOI ! TON !

Là-dessus, elle lui fourra les rênes entre les mains et s’éloigna de cette maudite bête.

Et il s’appelle Fitz.

Elizabeth ajouta tout de même sans grande conviction qu’il avait une addiction à l’alcool, qu’il mordait et qu’il avait une furieuse envie de bouffer sa bure. Mais bien sûr, Fitz était tout mielleux avec Svan. Il fallait s’y attendre…

J’aurais pas pu prendre un chien ? Marmonna-t-elle entre ses dents en regardant Svan et son poney, un chouïa jalouse qu’elle ait plus de considération pour lui que pour elle.
Eli_za_beth
- Tu dors avec moi ?
- J’suis toujours ton garde du corps.



Un peu vénère, déçue, triste et tous sentiments ressemblant aux trois précédents, la blonde quitta sa couche lorsque Svan s’endormit.
Putain ! Elle avait reçu des « je t’aime » et « tu me manques ». Puis les retrouvailles furent froides, voire glaciales. Ni étreintes, ni baisers. Il y eut des questions, des réponses lapidaires, de l’agacement, quelques rires tout de même et enfin un timide câlin, suivi d’une tape sur les fesses. Et cette foutue situation crevait le cœur de la blondinette qui ne pouvait s’empêcher de dire à Svan ce qu’elle ressentait et comment elle ressentait les choses au moment présent. Du coup, et sans le vouloir, elle repoussait son « garde du corps » qui devenait de plus en plus son garde du corps que sa femme. Elles s’éloignaient encore et toujours ! Elizabeth faisait tout pour lui plaire et pour sauver leur couple. Elle avait la désagréable sensation qu’il n’y avait rien à faire ! Pourtant, la blondinette y croyait. Par contre, sa conscience, un peu moins.

Putain !

Elizabeth envoya valser un caillou qui alla taper contre un mur. Et elle marchait. Elle marchait encore. Elle marchait toujours. Elle sortit de l’enceinte de la ville et se dirigea vers la rivière. Le ciel s’éclaircissait. Elle n’eut aucun mal à trouver sa route. Et une fois au bord de l’eau, elle vira chemise, braies, bas et bottes pour se mettre à l’eau. Ranafout’ si c’était froid ; ranafout’ si elle risquait de choper la crève ; ranafout’ de tout cela. La blonde s’immergea totalement dans l’eau et ne revint à la surface que lorsque ses poumons n’en purent plus. Puis elle frappa dans l’eau encore et encore en maugréant dans la barbe qu’elle n’avait pas, se retenant d’hurler comme un putois.

‘Tin qu’elle était vénère ! Mais elle finit par se calmer, par sortir de l’eau et par remettre ses fringues. Elle se laissa tomber au sol et resta assise, le regard fixant la rivière. Elle resterait ici quelques heures, le temps de décompresser et de retrouver son « garde du corps » comme si de rien n’était. Ouais parce qu’elle n’était pas en colère contre sa femme mais plutôt contre elle-même. Elle avait le don de tout foutre en l’air.

    #PasDouéeDeLaVie
Cleophee_laborde
Hier encore elle était à Angou et ce matin la voila à Périgueux , le voyage c'est bien passé . Elle doit avouer que ses compagnons de route sont agréable et qu'il est plus amusant de voyager en groupe que seule comme elle a fait durant des mois.
Puis aujourd'hui elle a décidé de profiter de la journée qui s'offre à elle et c'est ainsi qu'elle se retrouve à prendre ce chemin , à longer la rivière qu'elle connaît si bien à force de l'avoir tant emprunté par le passé . Elle retrouve son coin , son arbre , elle pose sa main sur le tronc. C'est ici même qu'elle trouvait les réponses à ses questions , c'est ici qu'elle soignait aussi ses peines , qu'elle laissait éclater ses colères.

Elle s'installe à même le sol, dos appuyé contre le pin , visage offert aux premiers rayons du soleil en attendant la venue d'Ogier . Que de chemins parcouru pour la petite paysanne qui munie de sa besace arrivait de son village natal dans l'espoir de se faire une petite place à Périgueux, puis découvrait les premiers émois , premiers baisers , premières taquineries , premiers projets qui n'aboutiront finalement jamais. Mais elle a pour cette période un arrière-goût de nostalgie.

Elle range la missive reçue un peu plus tôt , quelques explications auront été nécessaires , il est trop tôt pour décider de redonner confiance en cette amie . Et pourtant elle sait de quoi son ex mari est capable...
Cael.
Il a posé ses affaires dans le Périgord il y a quelques semaines déjà, si on lui demande " pourquoi Angoulême ? " il répondra qu'il en sait fichtrement rien . Le village est un village qui brille par l'absence de ses villageois , le marché il a vu mieux, les tavernes sont désertes, finalement on choisi l'endroit si on veut faire retraite sans pour autant aller chez les moines et ainsi éviter la prière du matin, du midi et du soir . En un mot Angoulême a tout pour plaire ou déplaire .
Mais il s'y sent bien , il a sa taverne attitrée, la tavernière lui a fait gouter les spécialités de la région . Et s'il se régale avec sa mique légendaire, son tourin par contre il n'a pas osé lui dire que son vin ressemble à de la pisse d'âne et qu'il prefere l'hypocras ou alors une bonne cervoise même si celle-ci est plus souvent tiédasse .

Et s'il est à Périgueux c'est qu'il fallait un tireur de charrette et plutôt que rester seul il a accepté mais en contrepartie elle doit lui faire découvrir son comté et visiter les villages qui le composent .La première visite est une balade au bord de l'Isle. Il sait la retrouver la bas et si elle lui fait un croquis du chemin il se méfie un peu mais en fin de compte c'est sans plus de problèmes qu'il arrive à sa hauteur .

Alors c'est ici l'endroit que vous m'avez parlé .

Il s'approche de la rivière et tout en portant son regard sur elle .

De ce que je vois de Périgueux, j'avoue que je comprends pas que vous l'ayez quitté pour Angoulême .
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Cleophee_laborde
Périgueux fallait remonter loin pour savoir pourquoi elle l'avait quitté .. Un jour de colère c'est plus que certain car la Périgourdine a le sang chaud et elle part au quart de tour et en plus comme elle est fière elle ne revient jamais en arrière même si au fond elle sait qu'elle a tort.

Périgueux ? Bonne question !

Elle semble chercher dans sa mémoire à se souvenir quoi qu'en réalité elle n'a pas oublié les raisons du départ , elle a apprit depuis à être un peu moins impulsive malgré son jeune age et comme lui disait Adelaide
" Avec le temps on apprend de ses erreurs " et elle n'avait pas tort .

Vous savez quand vous avez des projets il vaut mieux ne rien en dire sinon on vous coupe l'herbe sous le pied .


Tout en montrant du doigt la rivière

Je n'ai pas osé tremper les pieds , il ne fait pas encore assez chaud . Et donc pour revenir à Périgueux , un jour j'ai tout vendu et je suis partie pour Angoulême mais mon intention n’était pas de m'installer la bas mais à Bergerac . Les circonstances ont fait que je suis resté à Angou .
Cael.
Et croyez pas que je vais aller tester pour vous j'en ai pas l'intention.

Cette reaction ne l'etonnait meme pas . il avait remarqué le caractere de la Périgourdine . Le matin de son retour elle disait prendre ses affaires et partir et deux heures plus tard elle remettait en état la taverne , ouvrait une échoppe et si elle n'avait pas racheté de champs c'est tout simplement qu'elle n'en avait pas trouvé .
Elle semblait avoir remit a un jour prochain son idée de voyage , de voir d'autres contrées comme elle disait.

Et des projets vous en avez d'autres en dehors de ce voyage que vous aviez prévu?
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Cleophee_laborde
Des projets bien sur qu'elle en avait et pas qu'un . Elle se releva et tout en prenant le temps d' épousseter sa jupe et lui répondit .

Alors oui , je me suis renseigné pour faire mon baptême , cela me tiens toujours à cœur surtout maintenant que nous avons un curé à Angou. Ensuite je me suis aussi renseigné auprès du recteur pour des cours de navigation

Petit sourire avant de s'approcher de l'endroit ou il se tenait

Car mon voyage je dois le préparer, si le premier je l'ai fait à pied , le second se fera par la mer.

Elle regarda le ciel s'assombrir et passa son bras sous le sien

Je crains que nous devions rentrer avant que les premières gouttes ne tombent
Cael.
En bateau ? Ca va vous prendre des mois le temps de faire les études et le bateau vous l'avez où il est à construire ? Un jour j'ai failli embarquer, le manque d'écus m'en a dissuadé . Mais c'etait pas aussi loin que vous jusqu'aux terres Angloises .

IL ne put qu'être d'accord avec elle, il était plus que l'heure de rentrer s'abriter en attendant le départ .

En tout cas merci pour cette après-midi.


C'est bras dessus, bras dessous qu'ils haterent le pas.
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Claude_lawrence
Claude a eu envie de venir se rafraîchir avec son fils.

Rafraîchir est le bon mot.
Il se dit qu'ils reviendront pique-niquer en famille

Il se met à l'aise et entre dans l'eau jusqu'aux hanches.

Avec sa main il amène quelques goûtes d'eau sur les jambes de Caël qui se met à pleurer.

Hep hep hep!
Ce n'est pas chaud comme le bain, c'est sûr!


En tapant la surface de l'onde il dit:

Plouf!

Il regarde le petit qui est stoïque.
Il recommence avec une tête de clown.

Plouf!?

Le nourrisson éclate de rire.
Il remet ça plusieurs fois en riant avec lui.

ça ira pour cette fois mon fils.

Il sort de l'eau, récupère ses affaires,avant de rentrer chez eux.

On reviendra avec maman.
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https://www.youtube.com/watch?v=mBAuIXdmWhQ
Arwene_lawrence
De retour du marché, où elle avait commandé de la farine, Arwene emprunte le chemin qui longe les berges de l'Isle.

Le soleil est déjà haut dans le ciel et la chaleur écrasante ne va pas tarder à jeter sa torpeur méridienne, sur le village.
Alors qu'elle se laisse aller à marcher lentement, les pieds baignant dans l'eau fraiche, elle aperçoit, au détour du chemin, les deux hommes de sa vie.

Ehooooooooo, messires Lawrence, attendez moi!!!!!!


Elle court vers eux, laissant sa longue robe blanche, trainer à la surface de l'eau.

Quelle excellente idée tu as eu mon tendre d'amener Caël ici.
Il fait si bon....


Elle embrasse tendrement son époux et dépose un doux baiser sur la front de son fils.

Rentrons vite avant que le soleil ne vienne rougir sa peau de velours.

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