Diego_casas
Quel que soit l'abandon
Pourvu qu'il soit le bon
Sur d'experts toboggans
Vous m'avez vu glisser
Ici.
A peine la question éteinte aux lèvres flamande, la réponse fusa à celles gitanes. Une seconde. Une seconde de trop à se perdre à deviner le goût des lèvres s'arrondissant de détermination devant lui, comme la douleur qu'elles devaient infliger quand elles mordaient, pleines de rage. Une seconde de trop à se casser la figure de divagations sur la douceur que pouvaient avoir cette main qu'il avait serrée, tout entremêlé au choc rude de ce poing matador éclatant sa mâchoire avec fureur. Une seconde de trop à voir ce visage clair se parer de la beauté immaculée de l'extase pour mieux se déformer des affres de la haine. Une seconde de trop où l'esprit gitan s'égara dans les paysages inconnus pourtant toujours repoussés avec mépris.
"Hé, ducon, arrête tes conneries tu veux bien. Qu'est-ce qui te prends, bougre d'abruti. Depuis quand tu reluques un gars ? Deux bonnes gifles pour te remettre les idées en place, ça te tente ?"
La voix paternelle hurlait à ses oreilles, si fort que la cadet recula d'un pas rapide, baissant la tête pour la rentrer furtivement dans les épaules, petit garçon soudain terrifié par le ceinturon promis. Et lorsqu'il remonta le menton, son regard se parait d'une nouvelle froideur défensive.
Je te trouverai. Trancha-t-il d'une voix un peu trop sèche qu'il regretta aussi vite dans l'amorce d'un sourire contrit. Je te retrouverai, répéta-t-il plus bas, refusant à ses yeux de se porter encore à ce visage qui annonçait sa chute. Chute bien plus vaste qu'il n'avait pu l'imaginer. Mais pour sa défense, comment aurait-il pu concevoir subir une telle attraction envers cet homme? Attraction désastre.
Se frotter à tout c'qui bouge
De palaces en bouges
Non, je n'épargnerai ni moi, ni personne
La fièvre n'est pas un don, mais un dû
Les provocs de cette foutue ville
Rendent certains hyper hostiles
Mais moi, j'avoue qu'ça m'tente
Et sans un mot de plus, à peine un hochement de tête, il se retourna et s'éloigna, retrouvant une ombre que sans doute, il n'aurait jamais dû quitter.
Avant que j'm'en aille
Avant mes funérailles
De la vie faire ripaille
Avant que j'm'en aille
Jouer à qui perd gagne
Et de la vie faire ripaille
Avant que j'm'en aille
_________________
Pourvu qu'il soit le bon
Sur d'experts toboggans
Vous m'avez vu glisser
Ici.
A peine la question éteinte aux lèvres flamande, la réponse fusa à celles gitanes. Une seconde. Une seconde de trop à se perdre à deviner le goût des lèvres s'arrondissant de détermination devant lui, comme la douleur qu'elles devaient infliger quand elles mordaient, pleines de rage. Une seconde de trop à se casser la figure de divagations sur la douceur que pouvaient avoir cette main qu'il avait serrée, tout entremêlé au choc rude de ce poing matador éclatant sa mâchoire avec fureur. Une seconde de trop à voir ce visage clair se parer de la beauté immaculée de l'extase pour mieux se déformer des affres de la haine. Une seconde de trop où l'esprit gitan s'égara dans les paysages inconnus pourtant toujours repoussés avec mépris.
"Hé, ducon, arrête tes conneries tu veux bien. Qu'est-ce qui te prends, bougre d'abruti. Depuis quand tu reluques un gars ? Deux bonnes gifles pour te remettre les idées en place, ça te tente ?"
La voix paternelle hurlait à ses oreilles, si fort que la cadet recula d'un pas rapide, baissant la tête pour la rentrer furtivement dans les épaules, petit garçon soudain terrifié par le ceinturon promis. Et lorsqu'il remonta le menton, son regard se parait d'une nouvelle froideur défensive.
Je te trouverai. Trancha-t-il d'une voix un peu trop sèche qu'il regretta aussi vite dans l'amorce d'un sourire contrit. Je te retrouverai, répéta-t-il plus bas, refusant à ses yeux de se porter encore à ce visage qui annonçait sa chute. Chute bien plus vaste qu'il n'avait pu l'imaginer. Mais pour sa défense, comment aurait-il pu concevoir subir une telle attraction envers cet homme? Attraction désastre.
Se frotter à tout c'qui bouge
De palaces en bouges
Non, je n'épargnerai ni moi, ni personne
La fièvre n'est pas un don, mais un dû
Les provocs de cette foutue ville
Rendent certains hyper hostiles
Mais moi, j'avoue qu'ça m'tente
Et sans un mot de plus, à peine un hochement de tête, il se retourna et s'éloigna, retrouvant une ombre que sans doute, il n'aurait jamais dû quitter.
Avant que j'm'en aille
Avant mes funérailles
De la vie faire ripaille
Avant que j'm'en aille
Jouer à qui perd gagne
Et de la vie faire ripaille
Avant que j'm'en aille
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