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Les Secrétaires d'état sont de sortie

Krystel_van_hoedezee
Pardon, pardon messires, siouplaît pardon...

Une frêle et menue secrétaire d'état tentait vainement de s'approcher des rafraîchissements, qui auraient pourtant fait le bonheur de son gosier asséché par la chaleur et le chemin qu'elle avait parcouru.

Elle tendit le bras pour essayer d'attraper une chope, qui s'éloigna malheureusement dans les mains d'un homologue masculin.


Peste ! C'est que j'ai soif, moi...

Elle fit une nouvelle tentative pour attraper une chope. Miracle ! Elle réussit à en avoir une... vide malheureusement. Perplexe devant une telle hérésie, elle demanda aussitôt de quoi lamper. Elle allait porter la chope et boire le frais liquide aux vertus connues depuis des lustres en Flandres, et ailleurs, quand elle entendit que le début de la course n'allait pas tarder.

Pas tarder, pas tarder... j'ai soif, moi !

Elle but alors d'un trait sa chope, ce qui l'étourdit presque aussitôt. N'est pas feue sa mère qui veut !
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Adrienne
Sous la tente, tandis que les hommes avaient pris d'assaut le comptoir improvisé à l'ombrage de ce soleil de plomb, la Vicomtesse avait finalement rejoint les Dames à une tablée, autour d'une onctueuse cervoise quand les dernières paroles de son Excellence lui firent arquer un sourcil :

Je vous souhaite une bonne course, encore une fois et je vous le dis, le cavalier capable de battre le montagnard que je suis n’est pas encore né.

Prenant un air offensé, elle se tourna vers ses consoeurs :

Rhooooo, qu'ouïs-je ? On nous met au défi, mes Dames !

Ces propos, innocemment prononcés par le Grand Officier de la Couronne avaient suffi à éveiller la guerrière sommeillant en elle. Faisant signe à ses petites protégées de se rapprocher, elle leur fit part de son plan d'attaque, s'improvisant meneuse de l'équipe féminine :

S'amuser, oui, les laisser gagner, que nenni ! Montrons-leur que leur force n'est rien comparée à notre inégalable charisme. Rappelez-vous que tous les coups sont permis ! Une petite oeillade par-ci, un sourire courtois par-là et ... hop ! Profitez de cette diversion pour désarçonner votre adversaire par un coup de botte bien placé. Et n'hésitez pas à jouer des coudes, serrer dans les virages ou user de tout autre subterfuge pouvant les ralentir.

Elle ponctua ses conseils avisés en martelant fermement du poing sur la table en bois :

Et surtout ! Premier secrétaire d'état ou non, pas de quartier, il en va de notre honneur ! Enfin ... ne cédons pas à la barbarie et évitons de blesser un homologue tout de même ...

Regonflée à bloc, la brune fit un clin d'oeil entendu à ses secrétaires de charme et porta haut son hanap, l'entrechoquant en signe de solidarité féminine à celui de Krystel, Brunehaut et Asterie avant de le vider d'une traite, assoiffée d'avoir tant causé. Puis elle se leva, lançant à la cantonnade :

Officiers royaux, rendez-vous sur la piste ... et que le meilleur d'entre nous l'emporte !

Enfourchant une Caprice repue de chardons, elle prit la direction de la lice et alla se placer devant la ligne de départ.
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Krystel_van_hoedezee
Alors qu'elle revenait avec sa chope plus à moitié vide qu'à moitié pleine vers la tablée, Krystel entendit la cheffe s'exclamer :

Rhooooo, qu'ouïs-je ? On nous met au défi, mes Dames !

La noble dame avait la mine offensée, et fit signe à toutes les dames dont elle avait la "garde" de s'approcher. Krystel obéit en prenant une mine de conspiratrice, et écouta le plan d'attaque de la vicomtesse, approuvant de la tête chaque idée, oeillade, sourire ou coup de pied bien placé. Ah ! C'est qu'elle avait de la ressource, sa cheffe ! Krystel l'en admira que davantage, et, entrechoquant sa chope avec ses compagnes, approuva la ruse.

Puis, Adrienne se leva, et après elle Krystel, car il était temps d'aller concourir. La jeune fille posa la chope sur la table, rejoignit Eurydice, qui broutait déjà quelque chose, lui caressa l'encolure, puis, l'enfourcha et se mit à son tour sur la ligne de départ. En cet instant, elle regretta d'avoir oublié son chapeau de paille à l'inté...


EURYDICE !

Sa monture venait de lui manger son chapeau !
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Actarius
Le Mendois avait trouvé de quoi boire et se promenait une chopine en main déambulant paisiblement, souriant au défi lancé par le premier secrétaire d'état, souriant de la petite réunion de dames aux allures de comploteuses. Pour sûr, la compétition s'annonçait belle et loin d'être pauvre en rebondissement.

Bonne chance à toutes et tous.

Puis il ajouta à l'adresse du Vicomte dauphinois d'un ton ouvertement taquin.

Bonne chance à vous également Monseigneur. Il vous en faudra assurément pour relever victorieusement le défi que vous nous avez lancé.

Il finit sa chopine d'une traite, sans sourciller, la remit à son serviteur et monta en selle. Et le Languedocien se trouva bientôt sur la ligne de départ, prêt à en découdre.
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Tchoune
Louis arriva, il avait son plus beau costume, magnifiquement orné de son étoile, accrochée sur la poitrine.
Lorsqu'il vit son frère, il se jeta sur lui pour l'embrasser.


Plop Frérot !
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Tout l'art de la guerre est basé sur la duperie.
Asterie
Asterie avait repérer quelques victuailles et de quoi se désaltérer.
Elle s’approcha se restaura puis après s’être désaltérer que cela faisait du bien.
Aller un autre verre l’air de rien.
Elle regarda un peu tout les concourants et leur montures.

Elle s’approcha de Tarkane son hongre lui chuchota quelques mots puis on le sella et monta en amazone.
Position qui n’était pas évidente au premier abord il fallait une certaine habitude mais depuis le temps qu’elle la pratiquait.
Puis elle se rapprocha de la ligne de départ.


Bonne chance à tous !

Elle inclina la tête en souriant.
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La loyauté envers une personne ne s'achète pas, elle se mérite.
Brunehautdartois
Point de galants hommes parmi cette noble compagnie qui ne prit la peine de lui remettre une boisson qu'elle enviait tant....
Elle se débrouilla seule et finit par attrapper non pas une mais deux chopes, qu'elle vida aussi rapidement qu'elle s'en était saisie, et se tint ensuite aupres de la vicomtesse et de ses autres protégées.
Elle l'ecouta avec attention, n'etant pas du tout habituée à ce type de course....Elle tenta de retenir chaque conseil avisé que cette dernière leur prodigua, puis toutes et se dirigèrent vers leur monture.


Merci beaucoup vicomtesse pour ces conseils, je tacherais d'être à la hauteur.

Se tournant ensuite vers la noble assemblée.

Je vous souhaite egalement à tous une belle course.

Elle se dirigea vers les ecuries où attendait sans aucune impatience son cheval....Un magnifique andalou à la robe grise....

Mon bon Castagnette, lui dit elle tout en lui caressant le col

Il va falloir te montrer digne, et ne pas renifler toutes les juments qui seront présentes.

Elle le détacha, et enfourcha alors sa monture pour se présenter sur la ligne de départ.
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Mic31
Mic était resté discret mais n'avait pas perdu une miette des conversations entre les autres SE. Le premier secrétaire avait lancé un défi a tout le monde s'estimant a l'évidence meilleur cavalier que tous, certaines avaient pris cela pour un défi a la gent féminine et avaient l'air remontées, le secrétaire d'état languedocien lui avait pris le parti de la courtoisie en souhaitant bonne chance a tout le monde.
Quand tous se dirigèrent vers leurs montures, Mic rejoignit son cheval ALTO, resserra les sangles de la selle et l'enfourcha puis se dirigea aussi vers la ligne de départ.
Mic était très fier de chevaucher une si belle monture, un pur sang Arabe a la robe Alezan ce qui lui ôtait toute appréhension quand au futur déroulement de la course alors en tenant fermement les rênes pour éviter tout emballement de son destrier, il regarda les autres concurrents et leur dit


Bonne chance a vous tous et n'oubliez point que dans ces épreuves, la qualité de la monture prime sur les capacités du cavalier
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Seprian59
Voilà tout le monde était là , encore quelques petits détails à régler et la course pouvait enfin commencer.
Il se tourna vers le Maistre des écuries , qui était venu le voir comme il avait demander , mais il devait s'impatienter à attendre Philippe pendant qu'il donnait ses directives.


Ah Vicomte ! vous voilà.
J'aimerai que vous vous occupiez du bon déroulement de la course , faites bien attention à ce que personne ne vienne ici perturber la course , s'il y a des spectateurs laissez les donc admirer le spectacle , mais ils ne doivent pas approcher sans mon autorisation ou celle du Grand Escuyer.


Il ne voudrait pas que quelqu'un vienne gâcher cette ci belle journée , qui lui avait mander du temps d'organisation.
Il laissa donc Flex s'en allait accomplir sa tache , pendant qu'un ami orléanais venait le saluer.

Bien le bonjour Silfiac !
Je vais bien , je te remercie , j'espère que tu es prêt pour la course , parce que mesme si vous travaillez ensemble je ne pense que pas qu'ils vont te laisser gagner , enfin c'est l'esprit de la course !
Aller je te laisse te préparer , et tu devrais aller voir Kleg , pour t'assurer qu'il est en pleine forme .


Il alla saluer les autres secrétaires , qu'il ne connaissait absolument pas...cette course allait permettre de faire connaissance avec les deux offices , ce qui ne ferait de mal à personne.
Il allait annoncer le début de la course lorsqu'il entendit une voix qu'il connaissait bien.

Plop Frérot !

Il se tourna donc vers la personne qui avait prononcer ces paroles et voilà qu'un petit garçon qui se jette sur lui pour l'embrasser.
Il l'éloigna de lui d'une main , il avait horreur de ça...


Louis , quelle joie...non surprise de te voir ici !
Dis moi qui t'a laissé venir jusqu'ici ? tu sais que c'est réservé aux officiers royaux ?
Enfin je ne peux pas te renvoyer comme ça...te connaissant tu vas encore aller voir notre père et faire comme si j'étais un monstre avec toi !
Tu as bien de la chance qu'il soit occupé et qu'il te crois parce que tu es petit...il devrait d'ailleurs commencer à distribuer des taloches , ou je devrais m'en occuper , qu'en penses tu ?
Enfin je discuterai bien avec toi petit frère , mais là...j'ai une course à annoncer , va donc te mettre un coin , et restes discret , je ne veux pas te voir t'amuser.


Il était certes plustot froid avec son petit frère mais on ne pouvait pas estre toujours doux , ce n'est pas comme ça qu'il deviendra une personne respectée.
Il le laissa donc dans son coin , en espérant qu'il n'allait pas en faire qu'à sa teste , pour une fois.

Il alla donc comme prévu annoncer le début de la course.

Vos Excellences , veuillez vous préparer la course va bientôt commencer !

Il indiqua l'espace où devaient se placer les cavaliers avant que le bruit d'une trompe donna le départ de la course.

Voilà les cavaliers qui s'élancent , deux cavaliers , Archybald et Maathis , partirent tardivement , surement surpris par le départ rapide de la course.
Maathis essaye de rattraper son retard et arrive au niveau Krystel .
Ils tentent de rattraper Mic31 qui s'achappait avec le reste des cavaliers , mais surpris de voir la flamande et le bourguignon s'approcher de lui rapidement , il tomba de son cheval effrayant ainsi les chevaux de Silfiac , Archybald , Maathis , Krystel , Argael nerveux et font tomber à leur tour leur cavaliers , qui s'empressent de remonter sur leur monture.
Pendant ce temps quatre cavaliers avaient pris de l'avance sur leur adversaires , Adrienne et Brunehaut étaient au mesme niveau suivis de très près d 'Actarius.
Quant a Astérie , elle avait pris la teste de la course , qui était divisée en quatre groupes maintenant.

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Brunehautdartois
Elle faisait avancer difficilement sa tête de mule qui lui faisait office de monture, dire qu on lui avait certifié que c etait un pure race Andalou...Elle se demandait si il avait jamais vu un champ de course, mais bon tant pis contre mauvaise fortune bon coeur, l'important etant de participer.
Le premier escuyer vint au devant d' eux les saluant toust, elle etait plutot impressionnée, et lui repondit simplement par un sourire, et fit comme il leur demanda et s'avança jusqu'à la ligne de départ.

Son coeur battait à tout rompre, elle jeta un coup d'oeil aux autres secretaires d'etat qui semblait tous tres surs d'eux, et semblaient rompus aux courses de ce genre, elle faisait pâle figure et se demandait si elle n'allait pas trop se ridiculiser, trop tard pour y réflechir le bruit d'une trompe annonça le départ, les cavaliers s'elancèrent, sans trop savoir quoi faire, elle choisit une allure pas trop rapide, n'etant pas encore trop sure d'elle, elle se décida de copier son modele, la vicomtesse Adrienne qui avant le départ leur avait prodigué de si bons conseils...

A sa surprise, à la sortie du premier tronçon, les dames menaient la course...Tournant legerement la tete pour regarder où pouvaient être les autres cavaliers, elle pu distinguer que l'un d'entre eux les talonnaient...serait il temps peut etre pour elle de cravacher un peu plus sa monture afin de garder cette avance qu'elle avait prise sur les autres secretaires...Elle tentait de se remémorer ce qu'avait dit Adrienne..
Elle avait parlé de coups....mais ne savait plus à quel moment il etait possible d'en donner...

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Adrienne
Un jeune écuyer fit sonner la trompe pour marquer le signal de départ et notre cavalière n'eut même pas besoin de talonner sa fougueuse haquenée pour que celle-ci, trop longtemps privée d'escapades, démarre tel un boulet de canon.

Furtif regard en arrière pour constater qu'elle avait on ne sait trop par quel miracle échappé à une bousculade heureusement sans gravité causée par l'imprévisible étalon arabe du Secrétaire Mic. Sa protégée Krystel semblait avoir opté pour une prise de risque minimale mais elle ne doutait pas que la jeune flamande parviendrait à rattraper son léger retard.

Un sourire carnassier se dessinant sur ses lèvres, elle arriva à hauteur de l'artésienne dans le peloton de tête, talonnée de près par le Vicomte languedocien, seul rescapé de l'équipe masculine qui, s'il persistait dans son entêtement à vouloir rattraper nos impétueuses cavalières, aurait bientôt droit à un des nombreux subterfuges dont elles avaient le secret pour déstabiliser leurs adversaires.

Profitant de la mêlée de départ, Dame Astérie venait de prendre une considérable avance au grand contentement de la Vicomtesse. Ne ménageant pas Caprice, elle l'exhorta à prendre encore davantage de vitesse, chevauchant à en perdre haleine, allongée sur sa monture, ses longs cheveux châtains ondulant dans le vent, les deux semblant faire corps et glisser sur la chaude brise estivale.

Une sensation grisante de liberté la submergea mais il lui fallait rester concentrée sur la suite du parcours. Le second tronçon approchait et il serait moins aisé à négocier que le premier alors que leur vitesse ne cessait de croître ...

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Krystel_van_hoedezee
La jeune fille, saluant le Premier Escuyer d'une inclination de tête (ce qui était un minimum tout de même !), attendait le départ de la course avec la plus grande impatience. Quand arriva enfin l'heure de la course, tous s'alignèrent sur la ligne de départ (un peu courbe après quelques bières et le cagnard comme on en fait qu'au mois de juillet) et...

Ga ervoor Eurydice !

Mais Eurydice ne comprenant que le français (et encore, avec l'accent athois), elle se mit... à marcher au pas. Pas cadencé, certes, pas qui aurait rendu fou de jalousie un cheval à la parade, mais pas quand même ! La douce flamande grogna, trépigna sur sa selle... mais avança toujours au pas.

Un des chef de cabinet (pas le sien, car Adrienne était déjà loin) arriva à sa hauteur. Krystel, prenant très au sérieux les recommandations de sa Vicomtesse préférée, décocha à son concurrent d'un jour son plus beau sourire. Heureusement qu'elle avait de belles dents (Eurydice aussi, mais bon, on avait à ce moment-là plus l'impression que la monture se curait les dents avec les restes du chapeau de paille qu'elle ne participait à une course), car on aurait alors pu croire que ce sourire-là était une grimace de douleur. En effet, au moment où la jeune fille se mit à sourire, un type, ou un cheval, fondit tellement vite sur elle que la flamande tomba dans la poussière, les quatre fers en l'air, laissant apercevoir le temps d'un instant un jupon blanc brodé d'épis de maïs. Elle se releva bien vite, cracha un peu de poussière (tout en conservant son sourire, ce qui était un peu idiot vu les circonstances), épousseta ses vêtements, se frotta les cheveux, attrapa la bride de sa jument (qui attendait patiemment que sa cavalière ait fini son exhibition) et sauta sur la selle.


Allez hop Eurydice, on y va cette fois !

La bête prit alors une allure légèrement plus rapide, et alla au trot.

C'est presque ça ma belle... Tu y arriveras... un jour...

Mais si Krystel grondait sa monture, qui n'allait pas vite, elle en revanche ne semblait pas en mener large. Le trot n'était pas sa chope de bière... ça allait trop vite pour elle.
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Actarius
Acte I ou seul contre toutes

Scène I - Voyage dans le temps

Alors que le Vicomte se concentrait sur sa monture en vue d'offrir une belle course, pas forcément victorieuse, une belle course simplement dont il n'aurait pas à rougir, le narrateur ne résiste pas à voyager dans le temps pour rebondir aux terribles propos relevant de la plus basse lutte des sexes. Plus revenchard et narquois que jamais, il s'échappe du monde médiéval, enjambe l'Ancien Régime, force la porte de la révolution industrielle, esquive les années de guerres mondiales et pose son séant à la fin du XXème siècle, plus précisément sur un fauteuil. Il ouvre alors un livre au titre pour le moins approprié "L'immortalité". Sourire aux lèvres, il dévore un passage tout à fait intéressant sur la voracité du genre féminin. Une phrase dans ce petit bijou de Milan Kundera l'interpelle, il la retient et se lève, puis court jusqu'à la Renaissance carolingienne.

Il jure évidemment devant sa terrible erreur et reprend son voyage jusqu'en 1457, à Vincennes précisément dans une parenthèse uchronique que s'est accordée l'histoire. Plus vindicatif que jamais, il insuffle dans un murmure divin cette pensée piochée bien des années plus tard à sa marionnette.



Scène II - Le murmure divin

La course était lancée. L'Eclair du Vicomte s'était lancé au trot sur le parcours. Fort heureusement, le genêt espagnol avait pu échapper à une drolatique chute collective et son cavalier n'en était pour le moins pas mécontent. Le léger détour occasionné l'avait néanmoins privé de la tête de la course et ce fut dans la peau du suiveur ou du chasseur qu'il lança la poursuite aux Secrétaire d'Etat de la gente féminine. Comble du hasard, il reconnut là quelques conspiratrices et se souvint de son sourire en apercevant ces dames murmurer avant la course. Il s'était alors pris à penser qu'elles avaient des allures de comploteuses, mais il n'avait pas imaginer avoir alors raison.

Mais l'instinct - il est admis que l'instinct est l'apanage des hommes - masculin et le sourire carnassier qu'il devina sur une de ses meneuses lui firent comprendre qu'il était sur le bon chemin. Les femmes... il en avait trois au Castel, il était fondu à l'art de les supporter, il se montrait courtois et serviable, d'une rare gentillesse afin de désarmer la furie de son épouse et de ses filles. Pour sûr, les Languedociennes avaient le sang chaud et le caractère bien trempé. Mais il fallait bien avouer que le Vicomte, aussi redoutable guerrier et compétiteur qu'il était, n'avait que rarement le dernier mot et que sa courtoisie le faisait trop souvent plier devant les caprices du sexe faible de sa Maison.

Néanmoins, dès lors qu'il s'engageait dans une compétition, il n'était jamais sujet aux tentatives de déconcentration de la gente féminine. D'une part, il était d'une fidélité à toute épreuve et d'autre part, dès lors qu'une femme s'engageait dans un match de soule, une joute ou encore une course, elle devenait un adversaire comme un autre. Des souleuses avaient bien tenté de l'aguicher, en vain. Un coup bas ou un coup du sort, voilà ce qui pouvait désarçonner le Vicomte languedocien.

La poursuite prenait de plus en plus de vitesse, il talonnait désormais un duo de choc et de charme. Mais alors il fut saisi d'une sensation étrange, une sorte de malaise de l'âme, une sentiment terrible de méfiance qui lui indiquait la prudence. Une phrase lui vint à l'esprit comme si quelqu'un la lui avait insufflée.

"C’est une chance énorme que les guerres aient été faites par les hommes. Si les femmes avaient fait la guerre, elles auraient été si conséquentes dans leur cruauté qu’il ne resterait aucun être humain sur la planète."



Scène III - Le défi

Mais voilà, la prudence instinctive que lui dictait cette phrase ne plut pas à l'ancien Comte du Languedoc. Au grand dam du narrateur, il claqua ses talons sur les flancs de sa monture et défia la prudence en accélérant encore la cadence. Le caractère compétiteur du Seigneur l'avait emporté sur la méfiance et la prudence auxquelles voulait le contraindre son marionnettiste.

Les dés étaient jetés, sans le savoir, le Vicomte s'obstinait sur la voie de la poursuite et devenait de plus en plus une gêne pour les comploteuses. En d'autres termes, il se jetait dans la gueule des louves bien décidé à remporter cette course. S'il eût raison ou tort de ne pas tenir compte de la mise en garde divine de son marionnettiste, seul l'avenir le dirait. Et de toute manière, il était par trop orgueilleux pour imaginer qu'une autre personne dirigeât ses moindres faits et gestes du futur, trop têtu pour le croire quand bien même on le lui dirait.

A l'amorce du second tronçon, le Mendois se maintenait toujours sur les talons de ces dames et demeurait bien décidé à les dépasser de que faire se pourrait.

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Asterie
Le départ était proche les chevaux un peu nerveux du surement à l’atmosphère qui régnais ici .Si il n’y avait que les chevaux a vrai dire …
Mais, Asterie n’était pas très à l’aise pourtant ce n’est pas faute qu’elle soit timide loin de là on la trouvait même parfois un peu expansive.

Mais là, elle se trouvait en présence de personnes qui manifestement avait l’habitude de se genre de compétition quoi que en observant bien tout le monde ne l’était pas. Elle sourit à cette pensée.
On l’avait aidé à monter en amazone sur son magnifique hongre .
Tarkane
Une fois installer car il ne fallait pas qu’elle tombe la n’était pas le but .Elle s’avança devant la ligne de départ.
Elle se pencha vers Tarkane tout en lui caressant l’encolure elle lui chuchota à l’oreille.


Aller mon beau Tarkane il va falloir te montrer digne .Je sais que tu le peu on ne va pas y aller très fort au début que tu sentes un peu la piste mais après …

Elle se redressa la trompe venait de résonner annonçant le départ de la course.
Tous les cavaliers s’élancèrent sur la piste dégageant de la poussière. Elle jeta un regard en arrière aperçue dés cavaliers à terre.
Elle ne s’attarda pas la dessus .Tarkane avait bonne allure il doubla tout le monde elle sourit en voyant la vicomtesse et une autre Dame trois femmes en tête du peloton... Elle se mit à sourire de plus belle,se doutant bien que l'homme juste derrière n'allait pas en rester là .
Asterie se retrouvait avec de l’avance regardant de chaque cotés personne.


Très bien mon beau Tarkane attention ça va devenir plus difficile .

Elle lui donna un coup dans le flanc pour le donner un peu plus d’allure.

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La loyauté envers une personne ne s'achète pas, elle se mérite.
Seprian59
Voici maintenant que les cavaliers se dirigent vers le second terrain qui est moins facile que le premier , mais était loin d'estre le plus difficile.
Astérie qui était toujours en teste , arriva donc la première sur le second terrain , et chuta donc la première , mais grâce à son avance , elle arriva à remonter très vite sur sa monture avant que les autres cavaliers arrivent et en profita pour prendre encore une plus grande avance car ce terrain allait donner plus de mal aux suivants...
De nombreuses chutes forte heureusement sans gravité , cela doit provenir du fait que c'est la première vraie course pour tous ces chevaux et que les cavaliers ne connaissent pas le terrain.
Actarius eu plus de mal avec ce second terrain , et se fait dépasser par Brunehaut et se trouvait maintenant en troisième position , suivi de très près d'Adrienne qui avait laissé filer Brunehaut , alors qu'elles étaient au coude à coude.
Et spectacle très intéressant allait venir avec le reste des participants , en effet , Archybald à abandonné la course , son cheval n'avait pas l'air très bien...surement qu'il n'était pas assez reposé du voyage depuis la Guyenne.
Mic31 arriva à faire la différence en laissant loin derrière lui Silfiac qui était suivi de Maathis , Argael et Krystel qui , quant à eux étaient presque au mesme niveau.
Les spectateurs ainsi que Philippe avait hâte de voir la suite de la course qui semblait tout aussi intéressante...Maathis a fait un grand effort pour rattraper son retard et dépasser deux cavaliers , va t il conserver cette avance?Et est-ce qu'Astérie restera en teste ?

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