Krystel_van_hoedezee
[Tagada Tagada... voilà les SE !]
Un coup de talon, et Eurydice allait au trot. Il était temps tout de même, car Krystel voyait à peine les concurrents, ou plutôt les concurrentes, qui étaient déjà loin.
Mais la Flamande était prudente. Heu, la jument, hein ? Non, parce que Krystel, c'était autre chose... Alors que les amies de son âge se piquaient les doigts sur leur ouvra... ah ben non, elle n'avait pas d'amies de son âge, alors, forcément, elle n'avait pas de bons exemples.
Mais ne nous attardons pas, vous fidèles lecteurs, et moi, pauvre narratrice, sur la pénible histoire de la demoiselle. Déroulons ensemble, si vous le voulez bien, le fil de la course. Où en étions-nous déjà ? Ah oui...
Après la gamelle monumentale de la jeune fille, et sa remontée en selle plutôt énergique, monture et cavalière continuèrent leur chemin en trottant. La poussière aveuglait la jeune fille et faisait tousser le cheval, et, tandis que d'autres concurrants tombaient en essayant de les rattraper, tandis que certains les dépassaient (et ce, malgré les appels souriant de la demoiselle), le Premier Secrétaire d'Etat en personne la rejoignit d'une allure tout aussi prudente que la sienne.
Déterminée à ne pas se laisser dépasser par le Montagnard, Krystel serra les dents, joua des brides et regarda droit devant elle. Encore un coup de talon, et il serait bien près, trop près. La jeune fille serra les coudes, prépara une parade à l'éventuelle attaque. Sourire ou coups de pieds ? Douces paroles ou gifle cinglante ? Nul n'aurait pu savoir quels arguments elle allait développer au Grand Officier afin de le retarder. Encore un mystère tout féminin, sans doute. Quoi qu'il en soit, nous en saurons plus plus tard. Mais, pour cela, il faudra revenir. Vous reviendrez, hein ?
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Un coup de talon, et Eurydice allait au trot. Il était temps tout de même, car Krystel voyait à peine les concurrents, ou plutôt les concurrentes, qui étaient déjà loin.
Mais la Flamande était prudente. Heu, la jument, hein ? Non, parce que Krystel, c'était autre chose... Alors que les amies de son âge se piquaient les doigts sur leur ouvra... ah ben non, elle n'avait pas d'amies de son âge, alors, forcément, elle n'avait pas de bons exemples.
Mais ne nous attardons pas, vous fidèles lecteurs, et moi, pauvre narratrice, sur la pénible histoire de la demoiselle. Déroulons ensemble, si vous le voulez bien, le fil de la course. Où en étions-nous déjà ? Ah oui...
Après la gamelle monumentale de la jeune fille, et sa remontée en selle plutôt énergique, monture et cavalière continuèrent leur chemin en trottant. La poussière aveuglait la jeune fille et faisait tousser le cheval, et, tandis que d'autres concurrants tombaient en essayant de les rattraper, tandis que certains les dépassaient (et ce, malgré les appels souriant de la demoiselle), le Premier Secrétaire d'Etat en personne la rejoignit d'une allure tout aussi prudente que la sienne.
Déterminée à ne pas se laisser dépasser par le Montagnard, Krystel serra les dents, joua des brides et regarda droit devant elle. Encore un coup de talon, et il serait bien près, trop près. La jeune fille serra les coudes, prépara une parade à l'éventuelle attaque. Sourire ou coups de pieds ? Douces paroles ou gifle cinglante ? Nul n'aurait pu savoir quels arguments elle allait développer au Grand Officier afin de le retarder. Encore un mystère tout féminin, sans doute. Quoi qu'il en soit, nous en saurons plus plus tard. Mais, pour cela, il faudra revenir. Vous reviendrez, hein ?
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