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[Rp] Duché du Grand Tregor, cérémonie familiale

Eliossz
Bien qu'étant un homme public avec toutes les animations qu'il proposait, Elios a toujours gardé au fond de lui une certaine timidité et c'est parce que c'était avec une émotion intérieur très forte qu'il se voyait dans ce grand fief qu'il se sentit alors tout petit.
Au moment où il fut appelé par la duchesse, il se devait d'être le plus naturel comme il a toujours été alors il s'avança vers la duchesse et l'écouta attentivement, touché par les mots qu'elle venait de prononcer et qui lui allait droit au cœur, sensible aussi soit-il, il en était là jusqu'à en verser une larme qu'il cacha discrètement puis lui répondit avec une voix sereine et une certaine émotion


Ma chère duchesse, permettez moi d'abord de vous dire que je suis très heureux d'être là pour vous aujourd'hui, permettez aussi de vous dire que depuis qu'on s'est rencontré, j'ai tout de suite apprécié d' être avec vous. Je me rappelle lorsque je vivais à Saint Pol au côté d'Edge, je passais vous voir à Tréguier souvent, et nous dînions ensemble le soir avec ma Lili que j'ai rencontré aussi à Tréguier, Sisoue, Emeric, Imagine, Rico et bien d'autres encore... ils se reconnaitront. Ce fut un temps que je ne regrette absolument pas, même de le revivre aujourd'hui. Ces souvenirs qui restent en nous et dont nous partagerons encore beaucoup de choses;

C'est ainsi que je suis devenu très vite ton ami Zak,
Je préfère rester simple, sincère avec toi comme je l'ai toujours été. L'important c'est d'être soi même n'est ce pas? Alors si je puis me me permettre dans ce si beau lieu que tu as choisi, te parler librement en tant qu'ami.
J'ai tout de suite ressenti en toi une femme généreuse, droite, combatif mais admirable que ce soit pour Tréguier, tout ce que tu as fais, que tu fais et que tu fera encore pour notre magnifique village ou pour le duché ou que ce soit pour l'amour que tu éprouves pour chacun et chacune d'entre nous, de tes ami(e)s, ton amitié sincère, d'être là et d'aider ceux qui comptent vraiment pour toi.
Tu es quelqu'un de bien Zak!
Nous t'aimons et tu resteras toujours dans nos coeurs!
De mon côté, je te promet fidélité Zak, je te trahirais jamais et je serais toujours présent si tu as besoin de moi. Si je suis en voyage et que c'est très important de revenir à tes côté au duché ou ailleurs où que tu sois, Lili, moi et les enfants nous te rejoindrons pour t'aider et te soutenir
Je te promet conseil. Si tu as besoin d'un conseil, je te donnerais mon opinion enfin sauf si...
comment dire..... sauf si ..... j'ai bu un verre de trop mais je te promet que ça n'arrivera que très rarement hein


Elios rougissa un peu bien qu'il n'avait pas bu depuis un bon moment, il était rare qu'il soit ivre, mais sait-on jamais, ça pourrait très bien arriver accidentellement...

Oui Zak, je ferais mon possible pour t'apporter de bons conseils si tu as besoin

Enfin je te promet aide, une aide précieuse car comme je te l'ai dit même si je suis loin, je n’hésiterais pas à faire demi tour d'un voyage pour te venir en aide et te secourir .
Une aide également pour la mairie à tes côtés et au côté de toute l'équipe municipale trégorroise dans les animations afin d'apporter un peu de bonheur en Bretagne. Je trouve ça merveilleux de voir sur les visages des sourires se dessiner grâce à des petits jeux ou des petites distractions qui nous font oublier nos ennuis.
Et enfin bien entendu que je ferais d'autres petits plats, avec Lili, ma petite Boulangère et pâtissière à moi, nous devrions faire des heureux.

Hein mon coeur ?


Elios regarda son épouse adorée et lui fit un clin d'oeil puis se tourna à nouveau vers Zak

Zak je te souhaite de tout coeur d'être heureuse dans ce titre que tu mérites vraiment.

Chère duchesse, tu as toute mon amitié la plus sincère


Il lui souria
Zakarine
Le sage Eliossz avait parlé. Émue par tous les compliments qu'il venait de lui faire, Zakarine lui sourit tendrement. Elle savait qu'il était sincère et cela la touchait énormément. Elle lui prit les mains dans les siennes et lui baisa le front. Elle se mit à rire doucement.

Tu peux boire un coup de temps en temps Eliossz, ce n'est pas un péché. Boire un petit coup, c'est même agréable!Il ne faut pas se priver des bonnes choses de a vie, elle passe si vite..

Un voile noir passa dans son regard. Elle pensait à tous ses amis récemment disparus. Elle se reprit aussitôt et lui sourit à son tour..

Restons au tutoiement mar plij.. Nous sommes de vieux amis, pas de chichis ni de tralalas entre nous! Il est grand temps, qu'à mon tour, je te prête le serment de la Duchesse à son vassal. Je te promets de toujours pratiquer la vraie Justice et t'offrirai ma Protection à perpétuité. Cher Eliossz Le Gurin, Comte de Perwenan, je te prie d'accepter ceci avant d'aller chercher la patente auprès de notre Roy d'Armes. 

Elle sourit et prit quelque chose sur la table qui se trouvait derrière elle. Zakarine lui tendit la main en souriant.

Mieux qu'une récompense, je te prie d'accepter ces friandises pour tes enfants ainsi que pour Aurore qui se trouve aux côtés d'Edwige.

Elle savait les enfants gourmands. Zakarine les regarda et leur fit un petit signe de la main.

Trugarez pour ta présence auprès de nous Eliossz, tu es notre grande fierté à tous.

Elle lui fit deux autres bises amicales avant d'appeler le prochain futur titré.

Est-ce que Aotrou Fyndecano Miliner, futur Baron d'An Trevoù est dans la salle, mar plij?

Elle le regarda en riant et lui fit signe d'approcher avec sa main.

Demat et trugarez pour ta présence dans mon domaine du Kerborzh, mon ami. Ami de très longue date, nous en avons passé des soirées mémorables à rire et à chanter! Bien entendu, quoi de plus gratifiant que d'être reconnu par une amie oui mais voilà.. Toi le Prince des mers! Toi le Roy des étoiles de mers et des bigorneaux! Tu n'es pas seulement un ami de la Duchesse. Tu y as aussi des attaches avec notre blondinette Gin, la Vicomtesse de Pénestin, ainsi que notre Sisoue aux cheveux châtains.

Avec ta famille, vous avez contribué à l'élargissement de notre port en y faisant construire deux pontons. Nous vous en remercions. Vous faîtes donc déjà un peu partie du Trégor. Grâce à vos bateaux, vous rendez de fiers service à la Bretagne. Pour toutes ces raisons, je tenais à te récompenser, même si tu préférais rester roturier. Il n'est pas obligatoire que ta tête enfle, comme chez certains. Tu peux très bien rester humble, comme nous tous ici..


D'un simple geste du bras, elle montra toute l'assistance qui se trouvait là.!

Nous sommes une grande famille de têtes couronnées, à présent!

Zakarine se mit à rire franchement. Qui l'eut cru si on lui avait raconté cela il y avait un an à peine?! Certainement pas elle.. Tant de choses s'étaient passées depuis cette période!

Cher futur Baron d'An Trevoù. A ton tour de parler un peu, pas toujours les mêmes, n'est-ce pas?! Le serment que tu vas prononcer doit comporter ces trois mots pour être validé parle Roy d'armes: conseil, aide et fidélité.

Elle lui sourit en hochant la tête pour l'encourager également. Elle était passée par là, devant le Grand-Duc Lemerco, et elle connaissait l'angoisse que cela pouvait entraîner.

C'est à toi..
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Zabou
Un bruissement, une pouffade, un gloussement, bref, un rire enfantin et moqueur s'échappa des lèvres de la Zab.

Entrés en catimini puisqu"en retard, il faut dire que le couple revenait d'une escapade, mieux, un pèlerinage à Montpellier, Zab et Swo se tenaient en retrait , le dos au mur et écoutaient les derniers mots de Zak. On peut dire qu'ils arrivaient au bon moment, c'était au tour de tonton d'être appelé par la Duchesse.

Un coude partit visiter les cotes de Swo, accompagné d'un chuchot, ou de deux, ou de trois:


T'entends ça? Le Prince des mers, le Roy des étoiles de mers et des bigorneaux! Celle là, fallait oser!! j'adore Zak! décidément, j'adore cette nana!!
rho, regarde tonton avec son joli chapeau! il en a la plume qui tremblote d'émotion! dis, t'as vu Minette? l'est dans l'coin normalement....


Aussi rapides que sa langue, les yeux de la Rohannaise parcouraient l'assistance.

Oh tiens, t'as vu? y a Sisoue, et Gin! tu les connais? nan? attends, j'vais t'présenter !! viens!!

Le chevalier de la belle la connaissait, supportait habituellement ses bavardages incessants, mais comme toujours, il sut la ramener vite fait bien fait au présent et surtout à la raison de leur présence:

Mais tu vas t'taire oui! on va rien entendre de ce que ton oncle va dire!! tu me présenteras tes amies après!
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Fyndecano


Fyn attendait sagement son tour tout en zieutant l'assemblée qui venait pour la plus part se faire anoblir.
Il reconnut Elios, Rico Ed à qui fit un sourire d'encouragement tant elle paraissait fatiguée et même triste.
Il reconnut Tia et quelque autres encore.
Quand soudain, une tornade non pas blanche mais blonde fonça sur lui.

- Fyn ! je suis si contente de te voir. j'espère que l'on aura cette fois le temps de discuter longuement. On se rate à chaque fois. Hey devine qui j'ai ramené avec moi ? Si je te dis '"étoile de mer" , tu me réponds ? si...soueeee ! Gagné !

Gin? toi ici? je te croyais zozo enfin en retraite.
Et Sissoue est avec toi aussi?
Les trois étoiles et le bigorneau de nouveau réunis.
J'epère qu'on...mais attends! ne parts pas si vite j'ai encore des tas de choses à te raconter.


Bon pour ceux qui connaissent la blondinette de Treguier rien d'étonnant.
Si tôt arrivée déjà partie. Telle est la vie trépidante de son amie.

A toi!

Hein heu comment çà à moi?
Il regarda Zak avec stupeur. Déjà? Mais c'est qu'il n’était pas encore préparé dites!
Mais le sourire de la duchesse l'invita à s'avancer et à prendre la parole.
Donc acte.
Sauf qu'il restait un dernier point à soulever et pas des moindre
Il s'approcha de son amie à presque la toucher et lui murmura.

Dis Zak? on m'a dit que dans le rituel de l'anoblissement, le duc ou la duchesse devait embrasser sur la bouche le ou la futur(e) anobli(e) sur les lèvres.
On va oublier veux tu?
On est trop vieux amis pour nous permettre ce genre de fantaisie.
Pis avec Vio çà va faire des patacaisses ce soir à la maison.
Imagine, pas la blondinette hein?, ce que je vais prendre ,baron ou pas.
Alors un petit baiser sur le front histoire de rester quand même dans le contexte, et hop l'affaire est jouée. Dac?
.

Zak, chère duchesse et non moins amie, mon aide t'es acquise comme elle l'a toujours été quand tu avais besoin de quelqu'un de costaud pour t'aider à porter ton bois, ou pour escorter quelqu'un dans un voyage ou une mission.
Mon amitié, notre amitié est indéfectible et ce depuis le premier jour où nous nous sommes rencontrés.Elle t'es donc naturellement acquise en tant que vassal à sa duchesse.
Quand à te conseiller, je ferai tout ce que je pourrai dans la limite de mes bien humbles qualités.
Et puisque nous y sommes, je vais commencer maintenant.
Le premier conseil que je te donne, c'est de rester toi même, la Zak que nous connaissons tous et que nous aimons.


Et voilà tout avait été dit, et sans trémolo dans la voie car soyons honnête, le Fyn était un tantinet ému.
Il recula d'un demi pas et attendit que la duchesse s'exprime à son tour et lui donne le foutu baiser.
Mais quelle drôle de coutume tout de même!
Sont un peu bizarre ces nobles non?








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Fyndecano Milener des Vergers d'Avalon



Baron an Trevoù
Zakarine
Alors que les gens faisaient leur vie, tranquilles, en attendant que la cérémonie se terminât, Zakarine et Fyndecano étaient face à face. Le duel allait pouvoir commencer. Mais, avant, le futur Baron s'approcha de l'oreille de la Duchesse et lui murmura des mots qui la fit aussitôt éclater de rire.

Elle lui répondit tout pareil : Ne t'en fais pas Fyn. Je ne suis pas du genre à m'approcher d'un peu trop près des hommes déjà pris et encore moins les embrasser. Surtout si ce sont mes amis. C'est dans la nature de certains mais pas dans la mienne. Vio peut dormir sur ces deux oreilles avec moi.. On se contentera du baiser sur le front. C'est promis.

Elle lui sourit malicieusement. Il la ferait toujours autant rire, celui-la! Elle écouta son serment attentivement. C'est vrai qu'il l'avait très souvent aidée, autrefois. Sa soeur Starine aussi avait profité des services de la famille et pas qu'un peu. Elle se souvint de ce que Chieuz avait fait pour la brune et ça, Zak ne l’oublierait jamais.

De tels compliments venant de la bouche-même de Fyn la touchaient au plus haut point. Elle aussi les aimait tels qu'ils étaient.


Tonton Fyn, Baron d'An Trevoù. Je te remercie grandement pour toutes ces jolies paroles. Te connaissant, je sais qu'elles viennent du profond de ton coeur et elle m'émeuvent d'autant plus.

Souriante, elle prit ses deux grandes mains velues dans les siennes et continua. Velue, équivalait à trois poils qui se couraient après. Ne surtout pas oublier que Zakarine était née Provençale et l'exagération était toujours de mise chez elle. D'ailleurs, elle s'en amusait en usant et en abusant.

Bien que tu sois devenu mon vassal et moi ta suzeraine, nos rapports d'amitié ne changeront jamais. Nous serons toujours sur un pied d'égalité toi et moi. De part ma fonction, je te dois aussi Protection et Justice. Si toi, ou un membre de la famille devait rencontrer le moindre problème, je serais là pour essayer d'y remédier au mieux de mes possibilités.

Comme il avait été dit, elle lui fit un amical baiser sur le front.

Voilà, ton calvaire est enfin terminé. Le Roy d'Armes va te donner ta patente qui prouvera que tu as bien été anobli en ce jour de 28 septembre 1466. Garde-la bien dans un coffre, on ne sait jamais.

Un petit regard à l’ensemble des invités et elle fit un signe de la main à Zab et Swo qu'elle repéra tout au fond. Emmy aussi était là, tout près de son Chevalier Pat Patawan , et Zakarine la gratifia d'un large sourire également.

Voilà, c'en est terminé pour toi... Ouf!

la Duchesse lui refit la bise en lui tapotant le dos et se dégagea doucement.

Trugarez d'être venu mon ami. Je suis très honorée que tu aies accepté un fief dans le Tregor, l'un des plus grands de Bretagne... Et oui!!!

Elle sourit encore. Purée, elle allait finir par avoir des crampes, à sourire comme ça! Mais c'est surtout que l'auteur de ce récit ne trouvait pas le synonyme adéquat. Il fallait donc s'en contenter même si cela devenait répétitif à force. Elle lorgna Ode, l'avant dernière de la journée, avant son fils, puisque trois manquaient encore à l'appel.

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Ode Kerloc’h est appelée à la barre! Non, devant la Duchesse, c'est plus agréable, enfin je crois ..

Elle souriait encore, en lui faisant signe d'approcher.

Trugarez d'être là Ode, future Baronne de Trelévern. Il n'y a pas très longtemps que tu es entrée dans notre cercle trégorrois. Contrairement à beaucoup d'autres, dont moi à l'époque où j'étais arrivée de ma Provence natale, extrêmement timide, tu n'es pas entrée par la petite porte. Tu as de suite irradié par ta présence. Tu t'es mise au travail immédiatement, courant partout dans notre halle et Tréguier, depuis, connait une seconde jeunesse.

Je vais t'avouer une chose que je ne t'ai jamais dite. Au départ, alors que je ne te connaissais pas encore, le nom Kerloc’h avait fait un petit *bip* à mon oreille. Une mise en garde.. Une espionne? Pourquoi? Peut nous chaut la raison. Toujours la même bagarre entre les clans qui ne finira sans doute jamais. Cependant, je suis plutôt du genre à dépasser ce genre d’à-priori. Les "on dit" ne m’intéressent pas. Je préfère juger les gens par leurs actes et non par ce qu'ils représentent. C'est à ce moment-là que j'ai vraiment commencé appris à te connaître et à t'apprécier.

Si tu te trouves aujourd'hui, à cette place, c'est que tu as pu prouver que je pouvais avoir confiance en toi. La mairie ne s'est jamais aussi bien portée. Tu te donnes à fond dans tout ce que tu entreprends, comme si tu avais éternellement habité ici. Tu as des idées plein la tête. Ta bonne humeur fait plaisir à voir et remonte le moral de bien d'entre nous quand il se trouve au plus bas. Et j'ai remarqué que nous étions bien souvent en accord, toi et moi, ce qui n'est pas négligeable. Bien que assez récente, mon amitié t'est toute acquise.


Cela faisait longtemps, té! La Zak qui se remit à sourire..

Ai-je été convaincante, au niveau des compliments ou bien dois-je t'en faire encore pour être crédible?!

Ah! Cette fois, elle allait changer!!! La Rousse lui fit un clin d'oeil amusé

Pour être valide, ma chère future vassale, ton serment doit comporter ces trois mots: conseil, aide et fidélité.

Nooooon!!! Elle recommençait!!! Nooooooooon! La Duduche se remit à sourire!!! Help! Help!

Je te laisse la parole.
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Ode...


    Kaëlig dans ses bras est câline en restant attentive à tout ce qui se passe, la cérémonie se poursuit, Ode ne peut s’empêcher de sourire en écoutant les échanges, merde, aucun discours de préparé, rien de rien, mais pas grave au moins ça sera spontané et viendra du cœur… Toutefois, la jeune femme remarque que sa Two semble ne pas aller très bien, elle la sait fatiguée depuis un moment déjà, et est ravie de voir Titi la retrouver pour l’envelopper de toute son amitié.

    Chacun est attentif à autrui, c’est ce qui fait la force de Tréguier, c’est ce qu’elle a aimé en arrivant au sein de ce village, l’Amitié, la Famille, une ambiance particulière… Elle a été séduite, c’est rapidement prise d’amitié pour plusieurs personnes à même trouver l’Amour comme elle ne l’aurait jamais imaginer possible. Aussi est-elle attentive à chaque mot prononcé, à chaque regard, à chaque connivence qu’entretient Zakarine avec ses vassaux. C’est au tour de Rico, suivi d’Edwige qui elle-même est suivie d’Elios, puis vient l’anoblissement d’un homme qu’elle ne connaît pas encore, si prise par ces spectacles et déclarations qui se font devant témoins, la jeune femme sursaute presque en entendant son prénom avant de rire :


      Ode Kerloc’h est appelée à la barre! Non, devant la Duchesse, c'est plus agréable, enfin je crois ..

    Cette entrée en matière est des plus amusantes et agréables, la jeune Kerloc’h passe à Nathaniel Kaëlig qui tend les bras vers son père en comprenant que c’est au tour d’Ode. Un échange de regard, un sourire avant que cette dernière rejoigne la « barre » ou plutôt la Duchesse qui l’invite à s’approcher. Arrivée face à elle s’est respectueusement et à la fois taquine que la jeune femme se fend d’une révérence à l’attention de son amie. Puis, elle l’écoute avec la plus grande attention, ses joues se chauffent à ses mots, pas genre à rougir la Ode mais c’est la toute première fois que Zakarine s’adresse à elle de la sorte.

    Elles s’entendent bien certes, mais ne se sont jamais dit ce qu’elles pensent l’une de l’autre, même si les deux savent que l’Amitié est présente, que la connivence s’est installée… Jamais elles n’ont exprimé clairement ce qui fait partie des sentiments et émotions.

    Puis l’aveu qu’elle reçoit sans en prendre ombrage, un patronyme est donné à la naissance par les parents, mais ne fait pas l’Homme ou la Femme. Zak a comme beaucoup à Tréguier, cette intelligence de se faire sa propre opinion sur l’être et non sur le qu’en dira-t-on , Ode ne sait pas trop comment est perçu son nom en Bretagne ou ailleurs et ne s’est jamais posée la question, ayant tendance à vivre sa vie sans se soucier de tout cela. Cette cérémonie a des allures de confessions, mais pas n’importe lesquelles , des compliments et de cela la jeune femme n’a pas l’habitude aussi une légère déglutition s’opère avant de prendre la parole qui lui est donnée.


      Votre Honneur ou plutôt Votre Grâce n’en jetez plus, ou je risquerai de ne plus pouvoir ôter mes bottes ce soir.

    Il fait subitement très chaud, Ode lui sourit amicalement, ses noisettes se plantent dans les amandes ducales.

      J’abandonne d’ores et déjà le vouvoiement qui ne fait plus partie de nos échanges depuis quelques semaines déjà. Depuis exactement ce jour du vingt-neuf juillet où j’ai rejoint les rangs du clan du Kerborzh. C’était déjà un honneur que tu me faisais, en me faisant confiance pour la mairie puis m’invitant à vous rejoindre dans ton clan.

      Toi et d’autres m’avez laissée trouver ma place au sein de votre communauté, avez su me prendre et me considérer pour ce que je suis comme le fait une famille de cœur, et nous savons tous que le cœur a ses raisons que la raison même ignore. C’est la raison pour laquelle c’est à moi de vous et te remercier, de m’offrir l’opportunité d’être une des vôtres.
      J’admire ta dévotion et ton abnégation, ta force et ta droiture, ton franc parler, ton humilité et ta bonté, tes sourires et tes rires.

      Tu es un modèle pour moi, je te l’ai dit une fois et je vais me répéter. Zakarine, je suis tes traces car tu es mon mentor dans ta façon d’être. Sans jamais avoir eu l’ambition ni la prétention d’être anoblie.

    Elle lui sourit, l’instant solennel suit ces mots qui ne peuvent traduire tout ce qu’elle ressent en cet instant.

      Aussi en ce jour, où tu me fais une fois encore un immense honneur, je te promets de rester moi-même.
      De toujours être à l’écoute, d’échanger avec toi en te donnant mon opinion et te porter conseil.
      Mon aide et ma fidélité te sont pleinement acquises depuis que nous sommes amies et même avant, je te promets qu’elles sont indéfectibles.

      Je suis touchée et honorée de servir la Suzeraine que tu es, je t’épaulerai du mieux possible et ferai en sorte de ne jamais te décevoir. Je suis et resterai la Ode fraichement arrivée à Tréguier, des idées et envies pleins la tête comme tu es et resteras à mes yeux Zak, la belle rousse pleine de ressources sur qui on peut compter.
      Plus bas, malgré l’émotion perceptible dans sa voix, elle ajoute taquine. Ma Zak, Ma Duduche, mon amie…

    Elle lui sourit, nouvelle déglutition, son regard toujours planté dans le sien.

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Zakarine
Zakarine avait bu les paroles de Ode en essayant de ne pas trop sourire, pour une fois. Punaise! Mais c'est, qu'à force, elle allait se mettre à pleurer à présent! Pas question! Elle prit une grande inspiration et reprit la parole après s'être saisie des deux mains de la Baronne.

Ma très chère Baronne de Trelévern. J'ai bien entendue tout ce que m'a dit et j'en suis fortement touchée. C'est un honneur pour moi, pour nous, te t'avoir recueillie à Tréguier. Grâce à tes rires et tes fleurs, tu égayes notre quotidien et je t'en remercie humblement. Mais comme tout ce qui a trait à la nature, les fleurs sont fragiles et ont besoin de protection. Aussi, si une tempête venait à surgir dans ta vie, je te promets de te défendre contre vents et marées, bien que je te connaisse un peu plus maintenant. Tu es le roseau qui plie mais ne rompt pas. Je te garantis également que la Justice sera toujours dans le vocabulaire trégorrois. Et oui, nous sommes comme ça, ici! L'Injustice, nous n'aimons pas!

La Duchesse lâcha les deux mains de la Baronne et lui fit deux bises amicales bien sincères.

C'est au tour du Roy d'Armes de travailler un peu en te fournissant la patente te garantissant que tu as bien été anoblie en ce jour de septembre..

Regard amusé vers le Duc, Elorn de Guerande.

A plus tard, Ode. Rendez-vous près de la buvette!

Zakarine observa chaque visage des personnes présentes. Elle nota qu'il en manquait toujours trois. Elle s'adressa à Elorn.

Ce sera la dernière personne, Votre Grâce. Trois ne sont pas là..

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Elle grimaça, de plus en plus inquiète pour sa perle noire, en espérant qu'il ne lui fut rien arrivée de fâcheux. Ses yeux s'arrêtèrent un instant sur Cira puis se posèrent sur son fils. Un long soupir sortit de sa gorge.

Le futur Chevalier de Plounevez-Moedeg, Robin de l'Etoile Bleue est attendu auprès de sa Môman adorée.

Zakarine se tenait toujours très droite, bien que la fatigue commençait à la gagner sérieusement. Elle était soulagée que la cérémonie fut presque terminée. Elle fit signe à Robin de se rapprocher un peu plus et lui sourit, comme d'hab quoi..

Mon cher fils. Que vais-je bien dire sur toi....

La Rousse fit mine de réfléchir en hochant la tête.

Tout le monde sait bien, ou alors, ceux qui ne savent pas le sauront très vite alors. Tu n'es pas mon fils de sang. Je t'ai adopté officiellement il y a peu de temps. Et pourtant, il y a très longtemps que tu es entré dans ma vie. Je ne sais pas pourquoi, malgré ton air bougon, j'ai toujours eu besoin de te protéger. Je percevais le petit être fragile qui est caché en toi. La vie ne t'a pas épargné. Ceci explique peut-être cela.

Elle lui montra la paume de sa main avant qu'il n'ait la sombre idée de vouloir la faire taire. Et bien, il marronnerait. Ce n'était pas bien grave: un peu plus, un peu moins...

La cicatrice sur ton visage que tu essaies de camoufler avec ta capuche n'est pas aussi profonde et douloureuse que celle que tu as au fond de ton coeur. Je le sais.. Seulement, je pense qu'il serait temps, pour toi, pour nous, que tu regardes vers l'avenir tout en conservant le bon côté de ton passé.

La Duchesse leva son index et montra Sisoue, puis Cira.

Paix à son âme! Esmeira, ton épouse et mère de Cira que voilà, n'aurait sans doute pas voulu que vous soyez brouillés tous les deux. Tu as élevée cette enfant comme la tienne. Suite à l'accident qui a coûté la vie à ton fils et à ta femme, tu t'es tellement senti coupable de leur décès, que tu as négligé la pauvre Cira qui a dû s'exiler à l'étranger. Tu en as conscience et elle aussi. Vous vous êtes éloignés tous les deux mais elle est là, aujourd'hui. Pour elle, je suis tatie Zak mais je pourrais être bien plus, si vous pouviez l'accepter, tous les deux.

Et puis, il y a aussi Sisoue et la fille que vous avez eue ensemble, suite à vos épousailles. Elle est encore petite. Il ne faudrait pas que tu recommences les mêmes erreurs avec elle qu'avec Cira.


Elle stoppa un instant puis reprit lentement.

Je sais que tu es plein de qualités mais que, par pudeur, tu t'ingénies à les cacher aux autres. J'espère qu'un jour tout le monde connaîtra le vrai Robin, tel que je le connais avec sa sensibilité à fleur de peau.

Maintenant, ce sont les fleurs. Ode, Robin.. après les sourires, la végétation! Elle va nous sortir quoi, la prochaine fois?

Contrairement à Fyn, je ne t’appelai jamais mon petit Prince des mers, vu que tu es allergique à l'eau. Je me souviens d'un mémorable voyage en bateau où tu allais mourir, la faute à un chef de port françois un peu trop zélé qui nous empêchait de débarquer. Tu voulais revoir la terre ferme au plus vite et lui tardait à nous donner son autorisation. Tu ne seras donc jamais un bon marin. Il te faut les deux pieds bien tanqués dans le sol. C'est pourquoi, en ce jour de septembre, je te nomme Chevalier de Plounevez-Moedeg. Tu pourras m'accompagner partout où j'irai en compagnie de ton compère le Chevalier d'Ar C'houerc'had.  

Elle fit une pause et lui sourit maternellement.

Ce n'est pas un sermon que je t'ai fait. Je souhaite seulement que tu ne vives plus comme un mort-vivant. Il y a des tas de gens qui t'aiment mais tu ne les vois même pas tant tu es soumis à ton passé.

Mon fils chéri. C'est à ton tour de me prêter serment en utilisant les trois termes suivants: conseil, aide et fidélité.


Elle attendit les mots de Robin, avec un peu plus d’appréhension que pour les autres titrés.
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Ode...


    Ses mains dans les siennes, suspendue aux lèvres de la Duchesse, la jeune Kerloc'h l'écoute touchée par ses mots, voir les autres passer lui a fait ressentir émotions mais pas autant que celles ressenties lorsque son tour est arrivé, ce qui est ma foi bien logique. Ses lèvres s'étirent légèrement lorsqu'elle l'entend lui signifier ses arbres et ses fleurs, Un peu plus encore quand elle la comparer à un roseau, quelle belle image que celle-ci, une déglutition accompagnée d'une montée humide aux coins des yeux qu'elle retient en souriant plus largement quand les lèvres amies prennent le relais de deux bises amicales.
    Ses noisettes suivent le regard de Zak, se dirigeant vers le Roy d'Armes qu'Ode gratifie d'un sourire plus discret mais sincère avant de revenir se poser sur Zak.


      A bientôt autour d'un verre, trugarez Suzeraine.

    Laissant la place au suivant, qui est le fils de l'amie, laissant le Roy d'Armes s'affairer, la jeune femme retourne près de Nath et ses enfants, accueillie d'un sourire de chacun, Gwenn lui fait une bise sur la joue en glissant sa main dans la sienne, pendant que Kaëlig mime un applaudissement silencieux ce qui amuse la jeune femme qui incline la tête en guise de remerciements.
    Ronan l'observe en lui souriant, quant à Nathaniel... Ahem... Une profonde inspiration, son pouce caresse la peau douce de la main de l'aînée en se concentrant sur la suite des événements.
    La cérémonie touche à sa fin, mais s'en suivra festivités partagés, son regard balaie l'assistance avant de se poser sur Son Éminence qui avait su avant elle la raison de sa présence en cet endroit, elle lui adresse un sourire amical puis reporte son attention sur Zakarine.
    Si Ode regrette l'absence de sa jumelle, elle ne lui en veut pas et profite de chaque instant aux côtés de sa famille de coeur, se souciant pour Ed, écoutant l'histoire de Robin...

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Cira
L'adolescente ne disait rien, elle attendait dans son coin, observant les allégeances et tentant à chaque fois de relier un nom à un souvenir. Peine perdue, à part Gin elle ne connaissait ou ne reconnaissait personne.
Il y avait Lui aussi qu'elle avait capté du coin de l'oeil. Comment ne pas reconnaître un tel visage même après tant d'années d'absence ? Elle ne s'était pas approchée, n'avait pas laissé son regard s'attarder et s'était évertuée à fixer la maîtresse de cérémonie jusqu'à ce qu'elle L'appelle. Elle avait vu le regard que Zak lui avait lancé et par réflexe, la jeune Comtesse avait redressé le dos et les épaules. Sa fierté lui causait parfois quelques soucis mais aujourd'hui pour sûr qu'elle l'aiderait à tenir le choc.

Le discours commence et elle inspire en grand, serrant ses doigts de la main droite autour de ceux de la main gauche à s'en faire blanchir les phalanges.
Les mots claquent à ses oreilles comme des coups de fouets pourtant elle ne dit rien, ne bouge pas, figée sur place telle une statue, trahie seulement par ce regard qui s'assombrit de plus en plus.
Ne rien dire, ne rien faire, ne rien gâcher. Elle est là pour sa tante, pas pour Lui, certainement pas pour Lui. Peut être qu'il n'y a que lui qu'elle ait un jour appelé papa et qu'il restera le seul à avoir eu ce droit mais ça ne change rien et la mention du nom de sa mère ne fait qu'attiser la colère de l'adolescente.

Oh oui sa mère et son frère sont morts, oui elle se hait chaque jour pour en avoir été la cause mais si Lui se croit responsable ça n'excuse pas tout. Combien de nuits a t-elle pleurait de ne plus avoir de mère, de frère et d'être éloignée de son père parce qu'il était partit faire la guerre en espérant y trouver la mort et les rejoindre ?
Combien d'heures a t-elle passé derrière une fenêtre à attendre désespérément qu'il vienne la chercher, refusant toute petite balade qu'on lui proposait de peur de le louper ? Combien de fois s'était t-elle fait battre alors qu'il aurait dû être là pour la protéger ? Combien d'années avait-elle attendue en vain ? Trop beaucoup trop pour qu'elle puisse dorénavant pardonner et tout ça pour quoi ? Pour apprendre en plus que s'il n'était pas près d'elle c'est parce qu'il se vautrait dans le lit d'une autre et lui faisait une gosse au lieu de venir chercher la fille qu'il avait déjà ?
Alors lui peut passer à autre chose, voir et construire un avenir avec sa nouvelle famille s'il le souhaite mais pas elle. Il n'a pas été épargné soit, mais elle non plus. Elle en a chié, s'est fait abandonner à de multiples reprises, a été battue, humiliée, rejetée, est devenue rancunière et méfiante. Son innocence est morte à l'âge de 4 ans, à 9 elle était déjà blasée et aigrie de la vie, à 15 elle essayait de rejoindre sa mère et son frère et si elle est encore là maintenant, à retrouver le goût de vivre et une certaine insouciance c'était seulement dû à celui qui est dorénavant son mari et qui veille sur elle comme du lait sur le feu.

Le regard toujours fixé sur Zak, la quasi copie conforme d'Esmei attend, toujours droite, toujours fière, toujours silencieuse.

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Linya
Linya suivait un peu de coin de l’œil la cérémonie tout en surveillant ses enfants, un tantinet turbulent en ce jour, peut-être l'excitation ou l'émotion pour leur papa, mais la mère de famille veillait au grain.

Le tour d'Edwige arriva, elle en avait le cœur qui battait fort pour son amie, elle devait une vicomtesse, elle le méritait amplement voir largement, au vu de tous les événements qu'elle avait passé, mais le petit bout de femme était très forte au fond d'elle et Linya la vénérait pour cela.

Le tour de son Elios chéri arriva, elle faillit défaillir quand il s’avança près de la duchesse Zak, elle vît qu'il était très ému et touché par cette attention que son amie de longue date avait pensé à lui pour le faire comte, il avait beaucoup réfléchi et avait la bonne décision, car il faisait le bien de Tréguier mais aussi de la Bretagne qu'il chérissait.

Son nom fût citer à plusieurs reprises, Linya s'empourpra à chaque fois, elle était gênée qu'on la cite ainsi mais elle était l'épouse d'Elios, donc des honneurs lui étaient rendus.

Elle fît un clin d’œil et un large sourire à Zak ainsi qu'à son époux, son cœur tapait fort dans sa poitrine, elle mit sa main pour le sentir encore plus.
Linya serra ses enfants dans ses bras pour se sentir apaiser, mais bientôt les bras de son tendre et cher la prendraient et là son corps serait en paix.
Marikani
Mais si, la voilà, la seconde fille Kerloc'h, elle s'est glissée dans la foule et admire avec émerveillement la cérémonie d'anoblissement de sa sœur. Ode sait se faire aimer, elle est si à l'aise en société que Mari n'est même pas étonnée de la voir si tôt se faire une place dans le beau monde. Point d'envie de son côté : sa petite vie simple à elle lui suffit tout à fait, et elle fuit les foules et les responsabilités. Tout de même elle s'est faite belle ce jour, et les yeux brillants, suit sans rien manquer le déroulement des événements.
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Mari Kerloc'h
Robin....
La vie semble t-il s'amusait fortement de l'Homme qu'il était. Robin était malgré tout heureux pour sa mère en ce jour. Zakarine était une femme forte et était appréciée de tous et de toutes. Son titre lui revenait de plein droit. Elle avait tellement œuvré pour Landreger, pour ses habitants. Il l'observait, elle était droite, fière, forte. Bien qu'une pointe de fatigue commençait à se faire ressentir. Il l'a connaissait depuis tellement longtemps. Depuis son arrivée en Terre de France pour lequel il eu tant de mal à s'intégrer, la terre de ses ennemies. Il était Anglois, et la guerre comme pour tout jeune n'épargnait pas les âmes. Il avait trouvé refuge au sein de la ville Bretonne de Landreger. La vie était douce, accueillante, les habitants de ce village étaient droits, honnêtes, et bons. Loin de ce qu'il avait pu apprendre en son pays d'origine.

Gin sortie Robin de ses pensées en le faisant sursauter:

-Bouh ! t'as eu peur hein ! Devine qui j'ai ramené avec moi ? tu ne devineras jamais.... la sisoue ! Ca va toi ? on se parle plus tard Robin ? j'ai encore du monde à saluer. A plus tard.

Une bise et la voilà partie. Elle ne changerait jamais cette Gin. Il avait été ami avec son compagnon Kiarna. Pour lequel dès son arrivée au village il éprouva une sympathie presque fraternel. Ils firent les quatres cents coups ensemble. Cette partie là de sa jeunesse fût plutôt apprécié.

Loin de toutes guerres, de toutes injustices il venait de trouver la paix. Il fit aussi la rencontre de Bloodie, Nabou, Sisburg, Numphea, Pelotine, Ame, et bien sûr Esmeira...

Retournant dans ses funestes pensées, il jeta sans attention un regard à l'assemblée. Il l'a remarqua rapidement, dans un premier temps il crut qu'il rêvait une fois de plus éveillé comme à son habitude. Il était perdu entre rêverie et vie réel, par moment il ne savait plus différencier la réalité de la vie. Mais semble t-il que la personne en robe rouge soit elle bien réel. Elle ressemblait trait pour trait à sa femme. Esmeira...

La suée lui monta rapidement à la tête, le souffle court, il avait intérêt de reprendre rapidement contenance. Il se força à respirer lentement, il ferma les yeux et reprit conscience de la réalité qui l'entourait.

- Le futur Chevalier de Plounevez-Moedeg, Robin de l'Etoile Bleue est attendu auprès de sa Môman adorée.

Son tour ? Déjà ? Robin marmonna quelques mots dans sa barbe, pour l'occasion il était vêtue très sobrement, sa mère rayonne quant à elle. Il lui adressa un léger sourire, un des rares qu'il peut accorder. Cependant la suite le fit beaucoup moins sourire. Son regard s'assombrit à chacune de ses paroles. La plupart des présents n'était que des inconnus qu'il n'estimait pas, ou peu. Personne n'avait à savoir. Il se ferma au monde extérieur, au discours, aux sombres souvenirs. Le regard cependant de Zakarine envers Cira ne lui échappa pas... Il comprit alors... La fille d'Esmeira... était ce possible ? Depuis tout ce temps ? Il n'avait pas été mis au courant, il prenait des nouvelles par le biais de Zakarine, mais il ne s'attendait pas à la voir venir au village...

La douleur fût t-elle qu'il ne put rien prononcer, montrer ou dires dans un premier temps. Les plus proches apercevront peut être des yeux luisants de douleur, de deuil, de souffrance infinie, la torture ne l'ayant jamais quitté. La peur, le doute, le remords. Il avait abandonné. Il ne se battait plus depuis temps d'années, il attendait à bras ouvert la Mort qui ne venait pas. Il n'était pas un homme bon. Il était tout l'inverse du descriptif de Zakarine... Pourquoi avoir accepté d'être titré ? Un chevalier est un homme d'honneur... Et il n'en avait aucun... Personne n'attendrait de lui une longue tirade de mots. Personne ne l'appréciait et cela lui convenait. Il n'aimait pas être bousculé, ni heurté.

Trois mots à prononcer et il serait libéré... Il se racla la gorge pour avoir un semblant de voix, les gens penseraient qu'il était émue du discours de Zakarine, mais il était surtout en proie à une trop grande douleur, et destructrice celle ci.

– Il me faudrait beaucoup de temps pour dire ce que je pense. Je te jure conseils, je te donne mon aide en toute circonstance, et ma fidélité qui te sera à jamais acquise.

Il leva les yeux sur sa mère pour croiser son regard. Il ne pourrait rien dire de plus. Ne pourrait plus se retourner non plus envers un être qu'il aimait tant. Mais ne pourrais jamais aimer comme le père qu'il aurait dû être.

La vie jouait... Et jouera encore avec lui.
Cira
Les doigts se tordent et la gorge se serre à en être douloureuse. Elle était en colère depuis des années, étouffée par la rancune qui s'était installée mais cette voix éraillée qui s'élève dans la salle c'est celle de son père, son papa. Celui qui ne s'est pas jeté dans le brasier pour sauver sa mère et son frère parce qu'il gardait sa fille en larmes et terrorisée dans ses bras. Celui qui l'avait serré fort, l'empêchant de regarder, protégeant sa bouche et son nez pour que la fumée ne l'intoxique pas davantage.
Elle le détestait encore quelques secondes plus tôt mais cette haine s'était vu alimenter pendant des années par la déception, la rancune, l'incompréhension et le sentiment d'abandon et d'injustice et pourtant elle semblait disparaître peu à peu.

Elle avait rencontré son grand père paternel, avait eu un nom sur l'identité de celui qui lui avait donné la vie mais il n'était qu'un géniteur, un homme qu'elle n'appellera jamais papa, pas parce qu'il était mort mais parce que ce n'était pas ce qu'il était, parce que ce n'était pas lui qui l'avait un temps soit peu aimé et élevé au contraire de l'homme debout devant sa tante.

Les mains se délient et les bras viennent se croiser sur sa poitrine par instinct, instaurant ainsi une barrière de sécurité entre elle et le reste de la salle. Manquerait plus qu'elle ait envie de pleurer maintenant...

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Hermine.
Non, Hermine n'était pas dans le coin, coincoin. Il fallait bien, pendant que tout ce beau monde s'amusait que quelqu'un tienne la boutique à Rohan,
Pendant que certains se gargarisaient de compliments, souvent mérités, cependant, ou pensaient déjà à se gavaient de mets délicats, la mère de famille nombreuse s'échinait au lavoir, aux champs, ou dans la taverne familiale.
Surtout que sa bonne à tout faire l'avait laissé tombée et qu'étonnement , aucune autre jeune fille ne se présentait à sa porte pour prendre l'emploi.

Toutefois, impatiente de revoir son oncle, elle mit toute sa marmaille à l'arrière de la charrette, le soir de la cérémonie afin d'aller à la rencontre du baron tout neuf !
Zakarine
Ah.. Robin avait enfin prêté son serment à Zakarine. La Rousse avait craint un moment qu'il ne s'enfuit après qu'il eut aperçu Cira. Le visage blêmi par l'émotion il avait réduit à l'essentiel ce qu'il avait à dire à sa mère. Le connaissant, elle s'en contenta aisément. Elle lui prit les deux mains et le serra bien fort dans les siennes, tremblante de le voir si mal. Elle regarda Cira également qui n'avait pas l'air d'en mener plus large également.

Robin de l'Etoile Bleue, Chevalier de Plounevez-Moedeg. Je te remercie pour ton serment que je sais sincère. Depuis que nous nous connaissons, tu n'as jamais failli envers moi. Des conseils, tu m'en a donnés plusieurs dont un lequel je n'ai pas tenu compte. Il se trouve que tu avais raison... à la longue. Je promets d'être plus attentive à tout ce que tu me diras, à l'avenir.

Je te promets de vous protéger, toi et ta famille.. Et de faire régner la Justice en toute circonstance.

Je t'aime, mon fils...


Zakarine prit Robin dans ses bras et le serra très fort. Elle lui chuchota: Bon courage Roby... Tu vas en avoir certainement besoin.. Elle se détacha doucement de lui et lui donna un baiser maternel sur le front. Elle regarda ensuite le Roy d'Armes.

C'est terminé, votre Grâce. C'est avec mon fils que la cérémonie d'anoblissement se clôture. Avant que nous allions tous festoyer, vous pouvez donner les dernières patentes, mar plij. Bien entendu, vous restez avec nous...

Elle lui sourit doucement. Monseigneur Cathelineau avait été très discret, jusqu’à maintenant. Il avait promis à la Duchesse de faire une petite prière pour le Tregor et tous ses habitants: nobles ou pas.

Si son Éminence veut bien dire quelques mots...
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