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[RP] Paradis artificiels.

Angele
Dix ans... dix ans à se taper un nombre incalculable de femmes par semaine et à réitérer tous les soirs le même manège incessant. Angèle se demanda en regardant les volutes de fumée s'envoler dans la pièce si c'était plus compliqué pour un homme ou pour une femme, sans vraiment réussir à trancher. L'Aphrodite avait dû voir passer un paquet de catins et de courtisans, avec des motivations plus ou moins compréhensibles, mais pour elle ça restait tout de même un mystère de réussir à s'y lancer avec toujours autant de constance. Alors la pie écouta sa réponse avec attention, mine de rien, car si la question avait été posée, c'est que l'explication l'intéressait. Elle le regarda, une drôle de mine sur le visage, pas forcément convaincue par ses arguments.

A la pause et son allusion, bien sûr, la brune lui offrit un sourire amusé. Le bougre savait en effet y faire avec les donzelles, et s'il jouait de son bassin aussi bien que de ses mots, elle comprenait maintenant pourquoi Ludwig avait les faveurs de la majorité des femmes qui se pressaient le soir dans le lupanar. Suivant son regard appuyé, Angèle en profita pour faire glisser le sien sur son cou et la naissance de son torse avant de se tourner en un demi-tour pour atterrir sur le dos, s'allongeant tranquillement en posant sa tête sur la cuisse de son invité du moment.


T'as même pas besoin d'un petit truc pour t'aider ? Parce que bon, penser à une autre pendant que tu baises, ça doit pas toujours marcher, hein. T'es un mec ! D'accord c'est mécanique mais tout de même...

C'était à son tour maintenant de l'interroger, et la pie mit quelques instants à trouver quoi répondre. Vider des poches et rafler tous les bijoux qu'elle pouvait trouver sur son passage n'était finalement qu'un bonus au moment suspendu que lui avait offert Flavien quelques mois auparavant. Angèle avait surtout vu en l'Aphrodite un endroit où elle pourrait se poser, manger à sa fin, dormir dans un lit pas trop dégueulasse et siffler quelques bouteilles quand elle le pouvait. Les vols n'avaient été que la cerise sur le gâteau, car en entrant, la pie n'aurait pas cru ça aussi facile à réaliser. Les doigts allèrent jouer avec une mèche de cheveux brune posée sur son épaule, tentant de trouver les bons mots sans trop en dévoiler elle non plus. Chacun ici avait son jardin secret, et tous s'acharnaient à le garder bien enfoui.

Une pause ? J'ai le cul au chaud même si j'ai dû sauver mes miches la dernière fois. Y a toujours de quoi bouffer et ça fait des semaines que j'me suis pas pris de torgnole par un gars qu'aurait pas aimé que j'lui tire sa bourse. Et contrairement aux donzelles d'ici, j'ai pas à vendre mes fesses, alors bon...

Angèle se mit à rire de la situation, se disant qu'elle avait eu le cul bordé de nouilles d'avoir croisé le chemin du gérant qui avait voulu la prendre sous son aile. Son regard brun alla ensuite chercher celui du courtisan, dont elle pouvait détailler les traits du visage et de la mâchoire vu de là où elle s'était posée.

Tu vas rester longtemps dans l'coin ?
Ludwig..
C'est un léger froncement de sourcils qui, à travers la fumée, répond à la moue peu convaincue de ton interlocutrice. Elle ne se satisfait visiblement pas de ton explication sur les techniques pour provoquer le désir quand celui-ci ne se montre pas spontanément. Toi, tu ne saisis pas cette curiosité soudaine et dénuée, semble-t-il, d'intérêt pratique. Elle n'est pas catin, pourquoi s'intéresser aux catins ? Peut-être aurait-il été opportun de lui raconter cette nuit où, au cœur d'un bordel bien moins huppé que l'Aphrodite, ta route a croisé celle d'un Evroult aussi penaud que flasque. Tu aurais pu lui dire comment, à coup de "redresse-toi" répétés, il a fallu prouver à l'apprenti courtisan que sa soif de domination et sa grandeur naturelle devaient vaincre l'inquiétude d'être mauvais autant que la faiblesse qui en découle. Mais l'anecdote est renvoyée au silence. Elle appartient à un monde dans lequel Angèle n'a pas - ou pas encore - ses entrées, d'abord parce qu'elle n'est pas galante, ensuite et surtout parce qu'elle est femme. En lieu et place du récit, c'est donc une inspiration lourde de chanvre qui est prise, tandis que tu accueilles d'un air amusé la tête se posant sur ta cuisse.

    Elles ne sont pas toutes moches, vieilles ou ridées. Et lorsque c'est le cas, penser à une autre marche souvent. Pas systématiquement, c'est vrai. Mais, fort heureusement, on peut faire jouir sans désir. Sais-tu que j'ai des mains ? Et une langue ?

Langue que la drogue délie très clairement, d'ailleurs. Tu le sens, et d'un geste assuré tu offres le bec de la pipe à celui de la pie, t'apprêtant à reprendre la parole. Pourtant, ton élan est arrêté par le déconcertant spectacle auquel tu n'avais pas prêté suffisamment attention : Angèle vue d'en haut. Les cheveux décoiffés, la chemise dissimulant à peine les cuisses, l'insolence de l'adolescence, la moquerie pour les codes, le mépris pour les regards, et ce sourire impertinent qui donne envie de l'aimer. En d'autres termes, la désinvolture reposant sur une cuisse de courtisan. Voilà qui est plaisant.
Sourire grandit, yeux se relèvent doucement et dextre vient se poser sur le ventre à ta portée afin d'y dessiner, du bout des doigts et par-dessus le tissu, des arabesques auxquelles tu ne songes pas. Car la difficulté vient de germer et n'a besoin que de quelques phrases pour être introduite.


    Je resterai tant que j'y trouverai mon intérêt, j'imagine. Et je parlais de ce que tu fais, mon ange, pas des raisons pour lesquelles tu es là. L'argent, la réputation, la tranquillité : nous avons tous sensiblement les mêmes motivations. Mais nous ne faisons pas tous la même chose. Et il serait étonnant que l'on te laisse faire ta "pause" ici sans te demander la moindre tâche en retour, n'est-ce pas ? Alors que fais-tu ? Ou plutôt, pourquoi ne fais-tu pas ce que nous autres faisons ?

Il est dans cette ultime question, le véritable point d'interrogation. Au fond, ce à quoi Angèle peut bien occuper ses passionnantes journées t'indiffère. Ce que tu veux savoir, ce sont les raisons qui la poussent à ne pas se prostituer, et, pire, à s'en vanter, quand bien même elle a déjà embrassé le milieu des bordels. À toi qui vis de ton corps depuis bien trop longtemps, il te semble absurde que l'on puisse tourner le dos à un tel emploi, surtout lorsqu'on ressemble à Angèle et qu'on a son caractère. Et ta main, vilaine, de mettre le cap plein sud, comme pour illustrer les propos tenus.

    Tu sais que tu pourrais vendre ça ? Tu n'aurais plus à voler.

À la lisière de l'interdit et sans passer sous la chemise, les doigts fins s'arrêtent néanmoins, stoppés par une barrière dont, abrupt et impudique sans même t'en rendre compte, tu t'enquiers déjà de l'existence.

    Vierge ?

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Angele
Ah les hommes et leur faculté à s'imaginer faire grimper les femmes au rideau d'un claquement de doigts. Certes, Ludwig devait avoir un peu plus de doigté qu'un mari besognant son épouse sans se soucier des subtilités dont une femme était pourvue, mais cette assurance qui transparaissait sur ses traits avait de quoi la faire sourire. A la différence d'une épouse dans le pieu conjugal, il est vrai que les femmes passant dans les bras du courtisan n'avaient aucune raison de simuler un plaisir qu'elles ne pouvaient atteindre en temps normal. Car après tout, n'était-ce pas ça que les clientes venaient chercher à l'Aphrodite ? Payer pour trouver enfin le plaisir, c'était comme se prendre une bonne cuite ou gagner une belle somme d'argent après une nuit de jeu effrénée.

C'est bien, tu sais donc qu'une femme ne fonctionne pas qu'avec des coups de reins ! C'est clairement pas l'cas de tous les drôles qui lutinent les filles.

Car beaucoup des hommes qu'Angèle avait pu fréquenter s'imaginaient le contraire, bien malheureusement. Aussi, la jeune pie n'avait pas vraiment connu la félicité dans les bras d'un homme, bien loin de là. Voire même pas du tout. La pipe revenue au creux de ses lèvres, la fumée âpre alla s'infiltrer dans ses poumons à nouveau avant d'en ressortir pour aller chatouiller le visage du brun. Dextre retint le bois pour qu'il ne tombe pas sur le lit, tandis qu'en un léger sursaut, son ventre accueillit la valse des doigts naviguant sur le tissu de la chemise. Le sourire s'étira un peu plus, regard tourné vers les arabesques se dessinant et faisant naître quelques frissons dont elle ne se cacha pas. La brune laissa cependant quelques instants avant de répondre aux questions qui fusèrent, cherchant la bonne manière pour distiller ce qu'il fallait d'informations sans en dire trop.

Un lupanar n'a pas besoin que de catins, lâcha-t-elle avec un accent du sud prononcé. Je réalise les missions que l'taulier veut bien m'confier, pas plus, pas moins. Je vends autre chose que mon cul, ce qui me rapporte un peu de blé.

Évasive, Angèle le restait forcément, il ne s'agissait pas de dévoiler en un instant de confidence son rôle en ces murs, même si Ludwig devait commencer à se douter à force de creuser ainsi. A la main qui dévala les courbes de son ventre pour aller se nicher à la frontière qu'il ne franchit pas, la pie afficha un drôle de sourire, avant d'apposer la sienne par dessus.

J'crois que j'aurais l'impression de plus maîtriser mes propres choix. Quand je vole, je choisis qui j'vais pouvoir choper. Si j'étais putain, faudrait que je me tape des hommes dont j'ai pas envie. Tu vois la différence ?

Quant à sa question suivante, la pie ne put retenir le rire qui naquit dans sa gorge, tant elle la surprit vu le lieu où ils se trouvaient.

Une vierge ferait pas long feu ici...

Une ombre passa pourtant sur son visage, et l'espace d'un instant ses pensées vagabondèrent quelques années auparavant. Une grimace faucha ses lèvres, la pipe allant s'y lover pour tirer une bouffée de cette drogue déliant par trop les langues. Les petits picotements habituels du chanvre commencèrent à prendre possession de ses doigts et ses jambes, et les paupières lourdes, doucement, se mirent à se fermer légèrement. De là, Angèle continua à observer Ludwig, relevant le bras pour lui confier à nouveau la pipe, révélant par la même la naissance d'un sein dont la pointe s'était dressée à la pression de sa main si près de son intimité.

Y a bien longtemps que j'le suis plus... On va dire que l'gars qui m'a récupérée quand j'étais gamine m'a rapidement fait comprendre que j'devais être gentille si j'voulais pas finir dans un sale état. J'ai vite appris à faire vagabonder mon esprit vers d'autres choses qui m'faisaient oublier qu'il me soufflait comme un porc à l'oreille.

Les mots sortaient à un rythme lent, évitant un flot trop rapide qui l'aurait poussée à en dire beaucoup plus que ce qu'il n'aurait fallu.

Ça doit sans doute être ça, être putain... suspendit-elle dans l'air, avant de ponctuer, les yeux à nouveau ouverts, senestre tenant toujours la pipe contre les lèvres masculines. Non ?
Ludwig..
L'heure tardive, la soirée chaotique, le chanvre fumé trop vite, trop fort et trop longtemps, l'immense fatigue et la tête brune allongée contre toi, tout contribue à balayer la maîtrise de chaque mot et de chaque geste que tu entretiens en temps normal. Garder le contrôle n'est plus qu'une préoccupation très lointaine. Au contraire, tu aspires seulement à te laisser fondre, à suivre le mouvement de ta tête lourde et de ton dos écrasé contre le mur. Dernière résistance : tes yeux qui demeurent entrouverts dans un effort surhumain et qui matent sans réserve la petite voleuse et la façon qu'elle a de ne chercher à dissimuler ni ses frissons, ni son corps à ta merci. Dans bien d'autres circonstances, tu aurais davantage entrepris, t'amusant à descendre plus bas, à voir ce qu'elle te laisserait faire. Ce soir, il te semble qu'une enclume d'épuisement pèse de tout son poids sur tes épaules, et la dextre installée se contente d'entrelacer ses doigts à ceux de sa jumelle posée au-dessus, refusant désormais de bouger.

Pas de nouvelles interrogations sur la nature de ses fonctions. Tu ne t'y intéresses finalement pas : elle obéit aux proprios et exécute leurs missions, c'est tout ce qu'il y a à savoir. Et elle ne se vend pas, parce qu'elle ne voudrait pas se vendre à n'importe qui. Tu hoches docilement la tête à ces mots, avant d'y apporter ta conclusion :


    Tu veux être libre, en somme. C'est compréhensible.

Et toi, Ludwig ? Les mensonges que tu sers généralement à autrui et à toi-même pour justifier de ta liberté malgré ton métier sonneraient faux ici. Angèle est libre, pleinement libre, et toi, tu ne peux que dire "oui" si tu tiens à te nourrir et à dormir sous un toit : c'est un fait. Pour autant, ton sort ne te semble pas plus enviable que le tien, et tandis que la confidence est livrée, l'ombre qui passe sur ses yeux fait disparaître ta mine vaguement amusée. Tu te tais un instant, fatalement attendri par les passés douloureux et les gamins gâchés, cherchant tes mots. À l'oreille malmenée, tu finis par te pencher et, après l'avoir embrassée, tu y murmures un secret d'enfant, aussi sérieux qu'il est précieux :

    Les adultes sont des connards.

Éloignant ton visage, un fin sourire désolé est esquissé en guise d'excuse pour cette vérité désagréable, avant que ton regard ne se perde dans l'obscurité de la chambre. Les adultes de ton enfance étaient des chiens, et il est trop tard pour y songer. À la place, tu prends une grande bouffée à la pipe offerte, la laissant entre les mains de sa propriétaire, habité d'une paresse si gigantesque que l'idée de lever le bras gauche est tout à fait inconcevable. Tu t'entends simplement articuler une réponse à l'ultime question posée :

    Je ne sais pas vraiment ce que c'est qu'être putain, tu sais. Je n'ai pas la moindre idée de ce qui a poussé mes collègues à faire ça, et je m'en fous. Ce que je sais, c'est que, moi, tout m'ennuie. Les autres m'indifférent. Et la normalité m'effraie. Alors il me faut aller vers ce qui excite un peu mon intérêt. L'agitation des bordels m'attire. Jouer avec les femmes m'amuse, et j'ai grand besoin d'être amusé. Vous voir jouir. Ça, ça ne m'ennuie pas, et je n'ai aucune envie que mon esprit vagabonde ailleurs à ce moment-là. Il n'y a rien de plus satisfaisant que de regarder un corps se tendre de plaisir, non ? Tant pis si je ne suis pas libre. Être libre de s'ennuyer, à quoi ça sert ? Une légère pause est marquée, alors même que tu n'attends pas une quelconque interruption. Toi non plus, ange, tu n'avais aucune importance, avant. Maintenant, il me plairait de te voir jouir.

Pensées décousues s'il en est. Tes yeux ont finalement cédé aux paupières trop lourdes et un pouce vient nonchalamment caresser le ventre. Il devient évident maintenant que tu ne fais que réfléchir à haute voix.

    J'aime cet endroit. Il faudra que j'y vienne plus souvent.

Et est-il réellement utile de préciser que ce n'est certainement pas de sa piaule à l'Aphrodite dont tu parles ? La dextre si près de l'endroit en question, pourtant, s'en éloigne pour aller chercher plus haut sur le corps féminin un lit plus confortable. Puis de poursuivre, d'une voix faible et terriblement lente :

    J'ai trop fumé, je vais retourner dans ma chambre.

Le silence se fait et aucun mouvement augurant d'un départ ne vient troubler la quiétude des lieux. C'est que, paupières closes, paume alanguie sur un sein, l'esprit plein de fumée, de sourire aux dents écartés, d'accent chantant et, bien sûr, d'un peu d'Axelle, l'indolent courtisan s'est endormi.
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Angele
Plongeant tous deux avec délice dans les bras du chanvre qui les accueillait, Angèle se laissait porter par les sensations parcourant son corps et son esprit. Leurs deux mains réunies semblaient peser plusieurs livres sur son ventre alors que les doigts s'entremêlèrent en un instant suspendu. Les lèvres posées à son oreille lui firent fermer les paupières plus longuement qu'auparavant, et le chuchotement glissé lui arracha un drôle de sourire.

Je sais, et j'en suis une aussi, lâcha-t-elle en une vérité crue. Car à son âge, la pie était censée en être une, pleinement. Avec son je m'en foutisme en guise de credo, sans doute que ce détail pouvait être oublié par ses interlocuteurs, et pourtant...

Son bras redescendit d'un geste mou, bec de la pipe allant une dernière fois chercher ses lèvres pour y rendre son dernier soupir. Le corps immobile de la brune se laissa bercer par les premiers signes de l'endormissement et la pipe atterrit au sol en un bruit mat. De son bras libre, elle entoura la taille du courtisan pour ancrer sa position, main se posant au dos et contre la peau. Elle songea silencieusement que cette dernière était douce, et que si le chanvre ne lui avait pas autant monté au cerveau, Angèle aurait sans doute parcouru bien plus. Les paroles lâchées par le brun se mirent à la bercer, complétant cette irrépressible envie de dormir. Elle ne savait plus trop si elle devait y répondre ou pas. Voguant déjà dans son propre monde, ses lèvres laissèrent échapper une flopée de mots sans réfléchir.


C'est pour ça que j'vole, parce que c'est excitant, et que ça fout la trouille en même temps. Ça doit être ça de jouir, alors... j'sais pas, j'ai jamais joui dans les bras d'un homme. C'est tous des connards...

Méli-mélo de pensées qui s'entrechoquèrent pour venir mourir à sa bouche. La pie se livrait sans honte et sans filtre, embrumée dans les effets du chanvre. Un dernier soupir fut rendu à la caresse du pouce à son ventre, laissant ensuite la main se poser sur un sein rond et réactif. Ses mains la troublaient assurément, et surtout ses gestes lents, rendus lourds et appuyés par la drogue. Oui, qu'il vienne plus souvent à cet endroit, Angèle saurait s'en accommoder.

Tu viendras...

La respiration de Ludwig ralentit en un rythme calme, signe du sommeil profond qui venait de le prendre. La pie allait faire de même, se laissant emporter par le flegme ambiant. Mais un dernier réflexe vint lever sa main pourtant amollie, et ce sont les poches du courtisan qui furent parcourues à la recherche d'un éventuel petit trésor. Les doigts rencontrèrent une forme reconnaissable entre toutes, celle d'un bracelet qui fut sorti de sa cachette pour être observé quelques instants. La dernière vision qu'eut la brune fut le A s'y trouvant, avant de le faire glisser sous les draps pour le planquer. Puis, coupable sans ressentir pour autant aucune culpabilité, sa main retomba sur le lit, endormie, rejoignant Ludwig au pays des rêves.
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