[RP] Ôôôôhhhh mon Bateauuuôôôoo !

Klouska

Un jour de Juillet 1466,

Voilà quelques jours déjà que le petit groupe avaient quitté l’unique port Champenois.

Ils voguaient sur la Seine, plus ou moins rapidement, selon les vents et les courants, en direction de la Bretagne.

Cette fois Klouska n’avait pas été embauchée de force pour jouer les matelots, aussi, cette traversée était un réel moment de détente. Détente dont elle n’avait pas l’habitude et l’ennuis la pris bien vite. Elle décida donc d’y remédier.

Mais que faire à bord d’un rafiot ? Aller boire un verre en Mess ? mouais.. encore faudrait il supporter le mal de mer combiné à la gueule de bois.. Chose qu’elle n’avait pas l’intention d’essayer.

Non, elle tacherait cette fois de joindre l’utile à l’agréable, aussi tenterai t’elle de s’essayer à la pêche et, par la même occasion préparer de bons et délicieux poissons à ses compagnons.

Première étape, trouver le nécessaire.. malheureusement elle n’avait pas encore investi dans un filet, il lui faudrait donc se contenter d’une canne à pêche de fortune.
Elle farfouilla le pont, trouvant le manche d’un balais qu’elle mit de côté. Puis s’aventura dans la cale. Il y faisait sombre et l’odeur y était acre, aussi n’y resta t’elle que peu de temps.
La chasse à la canne s’annonçait compliquée..

Une idée lui vint et elle se rendit dans la salle du Capitaine. Nul doute qu’Atlas, fin collectionneur en tout genre aurait tout prévu. Et en effet, elle y trouva son trésor. Une magnifique ligne et tout le nécessaire.

Parée comme jamais, elle remonta sur le pont et s’installa.
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Torchesac

C'était bon de se retrouver en mer.

Je m'étais fais léger pour filer dans les gréements, content de m'y retrouver dans les hauteurs et sentir la bise, le soleil et les embruns, et voir les mille sourires des vagues de la mer d'un peu plus haut.

Les îles bretonnes défilaient, et, de l'autre côté, l'Océan ...

Notre Capitaine était à la barre et me faisait régler la voilure de temps à autres.

Et le Pacha était tout à son apprentissage du métier de marin, confondant encore un peu drisse et écoute, mais apprenant vite.

Le chatte du bord se prélassait sur le tillac, achevant de dévorer sa prise du matin, un rat pas plus gras qu'elle qui avait dû monter à bord en Trégor.

C'était une chatte de marins, issue de mille croisements, comme en attestait sa robe calicot. Elle n'avait pas vraiment de nom encore.

Elle était fine et agile, chasseresse indolente, et plutôt farouche.

Puis je vis Klouska monter sur le pont, armée d'une ligne magnifique.

Elle eut un geste héroïque et inconscient, arma et lança et ...

NON ! KLOUSKA ! ATTENTION AU CHAT !

Klouska

Elle était prête, bien installée sur un petit tonneau vide retourné, canne fermement tenue dans sa main gauche, ligne chargée d’une boulette de pain et d’un superbe leurre fait de plumes colorées qu’elle avait trouvé dans le nécessaire d’Atlas.

Nul doute qu’avec tout cela elle ferait de bonnes prises.

Et pour dire… concentrée sur la trajectoire choisie parmi les vagues et l’écume qui les recouvrent, Klouska ne prêta pas attention au “passager félin clandestin” qui, stimulé par la danse de la plume, se positionna en chasseur aguerri.

Et alors que Klouska lança sa ligne, une foule d'événements se produisirent au même moment…
Ce fut d’abord la ligne, sa boulette de pain et son leurre qui s’envolèrent de concert en direction du grand bleu ;
Suivi de près par le chat, aveuglé par son instinct qui, dans un prodigieux saut, s’élança à la suite.
Et pour finir, alors qu’un hurlement venu du ciel lui arracha un cri de terreur, Klouska, dans sa stupeur et peur d’avoir fâché le Très Haut qui s’adressait à elle, lâcha le tout… et n’eut pas le temps ni le réflexe de tenter de rattrapper la superbe canne à pêche, qui, à son tour, passa par dessus bord.

Il ne lui fallu qu’une demi seconde pour se rendre compte de la scène qui venait de se dérouler sous ses yeux.

Mais elle ne se pencha pas par dessus le bastingage, non, son premier réflexe fut de lever les yeux vers le ciel, prête pour son miracle, prête à rencontrer le seigneur qui venait de s’adresser à elle..

Sauf que …. nul ciel chargé de rayons de lumière dorée, comme elle avait souvent pu se l’imaginer, non, au lieu de cela, se trouvait simplement Torchesac, son compagnon de route, suspendu dans les cordages.

Elle posa la main sur sa bouche, un peu perdu et complètement ahuri qu’une telle chose avait pu se produire..

Il fallait agir… sauver le chat ! La canne aussi ! oui la canne, avant qu’Atlas ne remarque sa disparition et n’étrippe sa fiancée pour la lui avoir perdu si bêtement..

TORCHE !! DESCEND DE LA !! VIENS M’AIDER !!

Et c’est à ce moment seulement, qu’elle se précipita sur le bord et jeta un oeil plus bas..
Le bateau fendait la mer à vive allure, créant de hautes vagues.

A cette distance, Klouska parvint tout de même à percevoir la chatte, par ses quelques taches blanches lumineuses, qui tentait désespérément de nager/flotter.

Affolée, elle tourna sur elle même, cherchant sur le pont quelque chose à lancer à l’animal pour qu’il puisse s’y accrocher.

Elle attrapa le petit tonneau sur lequel elle avait été assise quelques instant plus tôt et le porta au dessus de sa tête, prête à le lancer.

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Torchesac

UN CHAT A LA MER !

C'était idiot. Aucun navire ne s'arrêterait pour sauver une chatte. On en reprendrait une à bord à l'escale suivante ...

Mais elle se débattait la belle, et n'en aurait plus pour longtemps.

Klouska appelant à l'aide, levant un tonneau pour le flanquer à la baille ..

UN CHAT A LA MER !

Et de me répéter pour me précipiter au bout de la vergue et m'élancer comme un imbécile vers les flots ... un grand plongeon plus ou moins en direction de la chatte ...

Atlas

Le vent juste assez fort pour nous transporter. La mer assez calme pour nous bercer. La petite embarcation italienne allait à vive allure depuis la sortie de la Seine. Heureux de voir sa belle sourire sur le petit navire, elle qui voyage plus souvent par compassion que par passion. Elle pouvait aussi profiter de son temps pour se détendre et se prélasser car un matelot en formation agissait aux manœuvres et aux ajustements de la voilure. Ce qui laissait le temps au capitaine de tranquillement gouverner le navire en sirotant un petit whisky de " voyage" bien caché à l'arrière du bateau.

Ce tranquille moment de détente fut perturbé par des cris au pont inférieure.

NON ! KLOUSKA ! ATTENTION AU CHAT !

TORCHE !! DESCEND DE LA !! VIENS M’AIDER !!

UN CHAT A LA MER !
UN CHAT A LA MER !

Ce n'est pas temps le chat ou le matelot débutant Torchesac qui retenu l'attention d'Atlas, mais bien l'objet qui flottait dernière celui-ci. Il se rendit à la rampe du pont supérieur avec une bonne idée de ce qui est arrivé... essayant de rester calme voyant Klouska se démener corps et âmes pour sauver cette vieille chatte et le mousse qui était déjà à 5 distances de navire.

Klou, j'espère que ce n'est pas LA à canne à pêche était dans l'armoire de ma cabine qui flotte derrière avec le chat et Torchesac ??
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Jujoss

Jujoss était toute à ses réflexions dans un coin tranquille qu'elle s'était dégotée dans la cale. Elle avait un peu de mal à tenir debout sur le pont au début du voyage et c'était là bas qu'elle s'était réfugiée le temps de s'habituer au roulis du bateau qui lui paraissait fort impressionnant.

La blonde n'avait pas de moyen d'envoyer des missives à ses proches, toutefois elle prenait le temps de rédiger ces missives pour les faire envoyer lorsqu'ils atteindraient le prochain port. Elle écrivait à ses enfants, à sa cousine Ingeburge mais encore à ses filleules Lhynne et Polianna.

Tout d'un coup, elle entendit du ramdam qui venait de sur le pont. Jujoss fronça les sourcils avant de souffler la bougie qui l'éclairait et de monter quatre à quatre les escaliers avant d'aviser Klouska et Atlas qui regardaient par dessus bord.

Qu'est ce que vous faites ?

Elle les rejoignit et avisa la chatte, la canne à pêche, le tonneau et.. mon dieu et Torchesac !

Sous Pacha ! Que faites vous donc à l'eau ? Tenez bon !

Ni une ni deux, elle se mit en quête d'une corde assez longue qu'ils pourraient utiliser pour le ramener au plus près du bateau. Elle trouva plus ou moins ce qu'elle cherchait. Elle du d'abord demander à Atlas de faire un noeud marin solide pour mettre bout à bout deux cordes. Elle attacha une extrémité au bateau avant de jeter le reste à la mer, vers Torchesac et la chatte qui semblait ne plus en avoir pour longtemps tant elle se débattait. Nul doute que le courageux soldat s'en sortirait avec de nombreuses griffures si il parvenait à attraper l'animal effrayé.

Mais qu'est ce qu'il s'est passé bon sang ?
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(blason en réfection)

Torchesac

Arriver jusqu'à l'eau n'était pas un problème. Pas une excellente idée, même franchement idiot pour sauver un chat, mais pas un problème en soi ...

Mais maintenant que j'étais au "jus", je ne voyais pour ainsi dire plus la chatte.

Je vis le tonneau qui flottait un peu plus loin, et tentai de le rejoindre, en nageant comme une grenouille ... vite ... vite ...

La chatte était un peu plus loin, s'accrochant désespérément à la canne à pêche comme un naufragé à son espar.

Encore un effort ! Vite sinon notre féline se perdra .... vite ... vite ...

Elle me vit et devint plus fébrile encore, pour tenter une nage pataude jusqu'à moi et, en un tour de patte effarouché, se jucher au sec sur ma tête, s'y tenir, toutes griffes dehors, en m'empêchant d'y voir goutte, comble au milieu des flots !

Euh ... OHE DU BATEAU ! OU ÊTES-VOUS ?

Klouska

Alors que Klouska lança le tonneau, elle entendit Torchesac arriver à sa rescousse. Nul doute qu’il aura une meilleure idée et qu’ils sauront, ensemble, sauver la pauvre bête.

Sauf que… dans son élan, il s’élança et plongea à son tour.

Le chat.. la canne à pêche, le tonneau et maintenant Torche…

A qui le tour ?!

Mais …. !! TORCHE !!!! TU ES FOU !!

et alors qu’elle s'inquiétait pour son ami et guettait sa progression dans les eaux déchaînées, voilà qu’Atlas la grondait pour.. la canne !

Elle aurait pu en rire, mais la situation était bien trop dangereuse.

Oui Atlas, pardon, je me suis servi sans t’en parler, c’est bien ta canne qui flotte la bas..

Mais pour le moment, aide moi plutôt à trouver de quoi remonter Torchesac à bord.

Et justement, alertée par le brouhaha, Jujoss vint à la rescousse. Efficace comme on la connaît, elle trouva rapidement une corde, Atlas s’occupa du noeud. Aussi Klouska les laissa gérer cette partie. Pour sa part, elle ne quittait plus Torchesac des yeux, craignant qu’il ne disparaisse nous les eaux.

Il avait réussi à rejoindre la chatte qui, à présent, trônait sur sa tête.

Tableau des plus loufoque qu’elle ne risquait pas d’oublier !

Jujoss et Atlas s’occupèrent de lancer la corde, bien visée, elle n'atterrit qu’à quelques brassées de lui.

Comprenant qu’il n’y voyait plus à cause du chat, elle tenta de le guider au mieux.

A GAUCHE TORCHE !! ENCORE UN PEU ! GARDE LE CAP !! TU Y ES PRESQUE !!

Elle le vit chercher la corde à taton et finalement, il réussit à mettre la main dessus et à s’y accrocher fermement.

ATTACHES TOI SI TU PEUX !!! ON VA TE REMONTER !!

Mais alors qu’ils l’avaient presque sauvé, le stress à son comble, c’est à ce moment que son mal de mer la reprit, une nausée plus forte que les précédentes s’empara d’elle et elle ne pu y résister…

Par dessus le bastingage.. elle rendit les quelques fruits ingérés pendant le petit déjeuner..
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Atlas

Oui Atlas, pardon, je me suis servi sans t’en parler, c’est bien ta canne qui flotte la bas..
Mais pour le moment, aide moi plutôt à trouver de quoi remonter Torchesac à bord.

Malgré le fait que son matelot flottait dans le sillage du bateau, la seule chose qui préoccupait Atlas était sa fameuse canne à pêche.

Celle-ci lui avait été remit il y a quelques années par son altesse Actarius d'Euphor lors de la cérémonie d'hommage comme cadeau. Une attention particulière qui avait marqué et touché Atlas. Le grand sentimental voyait aujourd'hui son magnifique présent au large et compagnie d'une vieille chatte et un marin d'eau douce.

C'est en se passant la au visage en signe de découragement qu'il lança un regard assassin en direction de Klouska.

Le capitaine commença les manœuvres pour récupérer la cargaison qui flottait. Il s'éloigna calmement de la rampe du port supérieur, prit sa hachette d'une main et termina son gobelet de whisky avec l'autre main. D'un geste adroit et vif il coupa la corde qui reliait la voile arrière au mât... une fois ce petit voile libre de vent il tourna rapidement la barre pour forcer le navire à revenir dans son sillage. Une manœuvre assez brusque par temps orageux, dans une mer calme rien pour déranger les passagers.

En un rien de temps les naufragés étaient à quelque distance de bateau. La grande voile remontée rapidement, Atlas aida Jujoss pour la corde avec le noeud . Pendant ce temps que Klouska s’époumonait dans ce sauvetage à l'arracher.

Torchesac !! mon brave essayez d’attraper la canne devant vous s'il vous plait
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Jujoss

Tandis qu'Atlas était entrain de se tracasser pour la canne à pêche, Jujoss se boucha les oreilles pour éviter les cris de Klouska. Quel capharnaüm !
On allait y arriver tout de même, hors de question de laisser Torchesac dans la mouise.

La blonde, plus qu'inquiète, regardait par dessus bord pour voir la trajectoire du pauvre soldat qui en voyait de toutes les couleurs. Ceci dit, c'était lui qui s'était mis dans ce pétrin. Dire que la chatte ne sera surement pas reconnaissante. Les chats avaient cette particularité d'être bien indépendants et de réclamer les caresses quand ils l'ont décidé, de fuir les humains quand ils l'ont décidé. En bref, ils font ce qu'ils veulent, quand ils veulent.

Et puis elle entendit un drôle de bruit à sa droite. Elle se retourna toute surprise pour découvrir Klouska entrain de rendre son repas. Jujoss se rapprocha d'elle pour lui tenir les cheveux tout en n'oubliant pas de garder un oeil sur les péripéties de Torchesac.

Il ne manquait plus que ça. Je ne savais pas que tu avais le mal de mer Klous... Pourtant tu as déjà voyagé plusieurs fois en bateau il me semble
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(blason en réfection)

Torchesac

Je pataugeais, guidé par les cris de Klouska, couverts de temps à autres par les miaulements effrayés de la chatte.

Ma jambe droite s'était prise dans une algue ou quelque chose.

... et ma main rencontra un bout bienvenu.

Je sentis l'ombre du navire venir au vent.

...

ATTACHES TOI SI TU PEUX !!! ON VA TE REMONTER !!

... belle idée, qui me fit redouble d'efforts des jambes pour passer le bout sous ma taille et faire sortir le serpent du puits, le faire passer sous l'arbre et le faire rentrer dans le puits ...

Je ne parvenais pas à dégager ma jambe droite de l'algue ...

C'EST BON, VOUS POUVEZ HISSER !

Et d'entendre Altas.

Torchesac !! mon brave essayez d’attraper la canne devant vous s'il vous plait

L'avant ... l'avant ... je tâtonnai pour mettre la main sur la canne et tins bon.

JE L'AI !

Je sentis le bout se tendre, la chatte miauler son triomphe quand nous nous élevions dans l'air quand quelque chose de liquide, visqueux, chaud et odorant nous tomba dessus ...

J'avais appris aux dames la différence entre "au vent", quand on avait le vent en face, et "sous le vent", quand on l'avait de dos sur un navire ... je jamais avoir des récifs sous le vent, sinon nous risquions de drosser, et toujours vomir, entre autres choses, sous le vent, sinon ça nous revenait en pleine figure.

La bonne nouvelle était que, pour vomir, c'était acquis ...

La chatte appréciait ce succès avec beaucoup moins de philosophie que moi.

Le bout se tendit à nouveau. Je me levai dans les airs. Je serrai fermement la canne à pêche.

Quelque chose la retenait.

Je tirai un bon coup dessus pour la dégager.

L' "algue" se tendit à son tour autour de ma jambe droite.

Et je basculai la tête la première vers les flots pendant que la chatte remontait vers les parties de mon anatomie qui étaient à l'air libre.

"l'algue" pourrait être la ligne de la canne à pêche, ou autre chose que ma poupée ne voit pas - amusez-vous !

Klouska

Alors que ses hauts-le-coeur commençaient à se calmer, Klouska entendit Atlas crier et s'inquiéter encore pour sa fichue canne. Il aurait mieux fait de s'inquiéter pour sa douce plutôt que pour un vulgaire bout de bois taillé.. M’enfin, Jujoss eut vite fait de venir prendre soin de la brune. Et les paroles de la blonde eut pour effet de bloquer les dernières nausées.

Klouska s’essuya les lèvres du revers de la main et se tourna vers son amie pour lui répondre.

Tu as raison.. des voyages en bateau j’en ai fait des dizaines.. c’est bien la première fois que je suis malade comme ca….

Froncement de sourcils, méninges qui moulinent, mais son regard fut happé par la vue de Torche qui, accroché à la corde tirée par Atlas, quittait doucement les eaux.

Mais quelques chose sembla le retenir.. Atlas tira plus fort, Torche tira également sur la fichue Canne qu’il avait réussi a repêché.. 180° .. le voilà jambe en l’air.. tête à l’eau. Cette fois encore la situation aurait pu être comique, mais Klouska aperçu, juste au dessus de la chatte fermement agrippée sur le fessier de leur ami, une longue et visqueuse tentacule enroulée sur la jambe droite de Torchesac.

Par ses divers et nombreux voyages en bateau avec son homme, Klouska avait eu l’occasion d’entendre les légendes des marins croisés et fréquentés, et justement, l’une de ces histoires revint en sa mémoire, elle poussa un cri perçant.

HIIIIIIIIIIIIIIII !!! LE KRAKENNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!

Il fallait sauver leur ami, elle se précipita sur Atlas et l’aida de toute ses forces à tirer sur la corde

Ho Hisse !

En quelques instants, le ‘paquet’ fut à bonne hauteur, la chatte, en un bond, quitta son sauveur et regagna le pont ou elle fila se planquer.

Torchesac quant à lui, toujours tête en bas, canne en main et ….

et non, évidemment ce n’était pas le Kraken, mais bien une pieuvre, de bonne taille tout de même, qui s’était agripée à lui.

Eurk…….
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Jujoss

Quelle histoire mes amis quelle histoire ! C'est un chat, un brun et une canne à pêche - non qui n'entre pas dans un bar comme toutes les mauvaises blagues - qui sont à l'eau. Ou encore : une brune, une blonde et deux bruns sont sur un bateau, un brun tombe à l'eau. Bon bon j'arrête là.

Bref, en plus de tout ceci, il y avait aussi une brune patraque. Décidément, c'était un enfer cette journée.
La malade se remit vite sur pied en criant au Kraken. Jujoss s'écarta, c'est que son amie pouvait crier fort dis donc.

Mais la situation semblait se débloquer pour le pauvre Torchesac qui s'était retrouvé la tête sous l'eau, les griffes du chat dans la peau. Mais ils avaient vendu la peau de l'ours/poulpe avant de l'avoir tué. Quelque chose retenait le valeureux soldat dans les flots. Jujoss se mit avec Atlas et Klouska pour tenter de tirer le malheureux. Quoiqu'elle fut un peu inutile en fait parce qu'il n'y avait pas vraiment de place pour tirer à trois. Mais c'est qu'elle voulait le récupérer en vie son Torchesac ! Et en un seul morceau si possible.

Une fois qu'il fut arrivé à une distance atteignable par leurs bras, Jujoss se précipita sur le bord tandis que les deux autres maintenaient la tension dans la corde.

Attrapez ma main et montez

Tellement concentrée sur le sauvetage, elle en avait oublié le poulpe. Elle ne put retenir un rire nerveux

Et en plus vous avez rapporté le dîner. Vous êtes un chef !
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(blason en réfection)

Atlas

Après l'habile manœuvre du capitaine et la menace du Kraken écarté, il ne restait plus qu'à hisser le brave Torchesac.

La corde était rude, usant la paume de la main comme si on passait sa main dans un feu de bois. Il avait l'impression d'être seul à tirer le pauvre matelot lorsque Jujoss alla aider le naufrager sa enjamber le bastingage. La belle Klouska avait de nombreuses qualités mais la force et la puissance musculaire ne faisaient pas partie de celles-ci.

Atlas était bien heureux de voir que Torchesac allait bien. D'une main il prit le poulpe et le lança au cuistot qui assistait impuissant à la scène.

Allez maître cuistot nous aurons de la soupe de Kraken pour le souper dit-il avec un sourire moqueur en direction de Klouska. Ce qui fit bien rire le petit équipage et mit mal à l'aise la Vicomtesse au mal de mer.

Malgré son aversion pour la navigation, sa belle n'avait pas l'habitude d'avoir le mal de mer. Surement le stress et l'énervement de cette mésaventure.
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Klouska

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Ôôôôhhhh mon Bateauuuôôôoo !

Klouska

Torchesac

Klouska

Torchesac

Atlas

Jujoss

Torchesac

Klouska

Atlas

Jujoss

Torchesac

"l'algue" pourrait être la ligne de la canne à pêche, ou autre chose que ma poupée ne voit pas - amusez-vous !

Klouska

Jujoss

Atlas

Klouska

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Torchesac

La tête sous l'eau ... quand tout s'agite, on fait des bulles.

A peu de choses près, c'est ce que je fis de plus utile sans doute, avec la tenue ferme de la canne à pêche.

Je me fus hissé la tête en bas, sentis plus que ne vis la chatte prendre sur moi un élan magnifique qui la projeté à bord, et les mille tentacules d'un poulpe audacieux m'enserrer la jambe.

Il eût pour moi ce regard curieux que l'on lance à des êtres difformes, tout à fait étrangers à son environnement, en ayant l'air de se demander "Comment ça s'appelle ? Est-ce que ça parle ? Est-ce que ça se mange ? Peut-être pourrions-nous devenir amis ?"

Ils étaient tous là, Klouska qui s'essuyait la bouche, le capitaine hiératique, et Jujoss qui me tendait une main secourable, le reste de l'équipage qui se gaussait.

La main fut prise, et mon aventure picaresque prit fin de retour sur le tillac, trempé, penaud et amusé à la fois.

La chatte avait disparu sans demander son reste ... et reviendra sans doute après pour réclamer pitance et caresses.

Le Poulpe était là, accroché à ma jambe, tout à sa tentative d'entrer en contact à explorer ce nouveau monde étrange, à découvrir de nouvelles vies, une autre civilisation, et, au mépris du danger, reculer l'impossible ... en d'autre termes, faisant ami-ami, tentacule dans la main, le regard attendri, un grand sourire au bec.

Le capitaine Atlas mit fin à cette velléité de rapprochement inter-espèces, il lui prit le poulpe et le lança au cuistot en disant :

Allez maître cuistot nous auront de la soupe de Kraken pour le souper !

Je me mis plus ou moins au garde à vous, pour tendre avec respect sa canne à pêche au capitaine Atlas, avec cette parole qui passera certainement à la postérité :

O Capitaine ! Mon Capitaine !

La chatte de l'équipage est sauve !

Voici votre canne à pêche !

Atlas

O Capitaine ! Mon Capitaine !

La chatte de l'équipage est sauve !

Voici votre canne à pêche !

Il n'y avait pas de mot qui aurait pu exprimer la joie d'Atlas de voir que ça canne à pêche en saine et sauve et surtout en 1 seul morceau. Il ne put s'empêcher de laisser un petit ricanement discret quand il vit le jeune moussaillon en herbe droit comme un piquet et le torse bombé.

Atlas mit la main sur l'épaule de Torchesac qui essayait de contrôler ses tremblements.

Merci mon ami je te suis grandement reconnaissant des risques que tu as pris récupérer cette canne à pêche.

Édouard le second du capitaine arriva quelques instants plus tard avec une couverture et une bouteille d'eau de vie. Atlas prit la couverte pour mettre sur les épaules du héros du jour.

Édouard laisse faire cette piquette et va chercher ma bouteille de whisky qui se trouve dans mon armoire personnelle et apporte le journal de bord avec de quoi écrire.

En marchant vers le pont supérieur Torchesac commençait à reprendre des couleurs plus normales et les tremblements étaient plus espacés. Une fois sur le pont supérieur Atlas fit face au petit équipage au pont inférieur.

Huumm huuummm un moment d'attention.

Il prit un ton solennel

Nous venons d'assister à un geste exceptionnel qui est trop rare de voir dans ce triste monde.

Aujourd'hui cet homme à risquer sa vie pour venir en aide à Klouklou la vieille chatte du navire et par-dessus tout il m'a rapporté un objet qui m'est très précieux.

Aujourd'hui homme vient de mettre bien haute la barre de mes attentes que j'ai envers vous cher membre d'équipage.

Chaque erreur doit être punie et chaque acte d'héroïque doit être récompensé.
Noté bien Édouard au journal de bord ce que je vais dire.

En ce 26 juillet 1466 maître Torchesac passe de simple matelot à Maître d’équipage. Que son courage et sa détermination puissent inspirer tous les matelots de ce navire.

Voilà un bien bel honneur et une ascension fulgurante pour un mousse débutant qui en était à ses premiers jours sur la mer. Le maître d'équipage est la 3e personne la plus importante sur un navire.

La première était le capitaine... la seconde personne était, comme son nom l'indique le second et ensuite le Maître d'équipage.

Celui-ci à la charge d'assurer le lien entre les hommes et le commandement. Il est chargé de la mise en œuvre des ordres du second. C’est aussi lui qui motive les hommes, organise les groupes et coordonne leurs actions. Il sert aussi de médiateur lors de litiges entre marins. Le maître d’équipage doit souvent faire appel fouet pour faire régner la discipline. Il est aussi le représentant de l'équipage.
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Klouska

Ils avaient réussi ; Torchesac, sain et sauf, avait regagné le pont et fut rapidement affublé d’une couverture.

Atlas prit la parole, remercia Torche pour son courage et … à l’appellation de la chatte, Klouska s’en décrocha presque la mâchoire. Il avait osé.

Elle le laissa finir, et sur le même ton de la taquinerie qu’ils avaient récemment l’un pour l’autre, elle lui déclara, pas trop fort mais suffisamment pour que chacun entende distinctement ses mots.

Klouklou la vieille chatte hein ? le mystère est donc résolu, je sais à présent qui réchauffe ta couche pendant les voyages que je refuse de faire avec toi.

et de rire franchement.

Elle s’approcha ensuite de Torchesac et posa une main amicale sur sa main qui maintenait la couverture bien refermée sur lui.

Félicitations Torche, tu as été très courageux, un peu fou, mais très courageux.
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Jujoss

Jujoss était restée plutôt muette pour le coup. Elle était un peu l'anxieuse du groupe pour certaines choses, notamment en ce qui concernait la sécurité et la vie de chacun. Notons que Klouska n'est pas mal non plus. Atlas dirait plus tard que la gente féminine a peur de la guerre.
Quand même un comble pour celles ayant participé à plusieurs batailles, dont la plus récente était lors de la guerre contre l'Empire, à Reims.

Du coup le rapport avec l'anxiété ? Simplement qu'un idiot avait sauté du pont pour sauver une malheureuse chatte et une canne à pêche. Elle s'avança vers "l'idiot" en question, qu'elle affectionnait énormément

Pauvre bougre ! vous nous faites de sacrées frayeurs tout cela pour sauver un chat... Ne me refaite plus jamais ça !

Bon d'accord, elle dramatisait un peu. Ils avaient connu bien pire et ils connaitraient à nouveau bien pire probablement. Tout le monde était sain et sauf, le capitaine avec une canne à pêche et un maître d'équipage

Félicitations pour votre promotion

Elle s'autorisa un sourire. Puis elle vit Klouska s'approcher d'Atlas pour lui parler du nom de l'animal. La blonde n'avait même pas tilté avant. Elle rit de bon coeur. KlouKlou... quelle idée !
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(blason en réfection)

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