Torchesac
La tête sous l'eau ... quand tout s'agite, on fait des bulles.
A peu de choses près, c'est ce que je fis de plus utile sans doute, avec la tenue ferme de la canne à pêche.
Je me fus hissé la tête en bas, sentis plus que ne vis la chatte prendre sur moi un élan magnifique qui la projeté à bord, et les mille tentacules d'un poulpe audacieux m'enserrer la jambe.
Il eût pour moi ce regard curieux que l'on lance à des êtres difformes, tout à fait étrangers à son environnement, en ayant l'air de se demander "Comment ça s'appelle ? Est-ce que ça parle ? Est-ce que ça se mange ? Peut-être pourrions-nous devenir amis ?"
Ils étaient tous là, Klouska qui s'essuyait la bouche, le capitaine hiératique, et Jujoss qui me tendait une main secourable, le reste de l'équipage qui se gaussait.
La main fut prise, et mon aventure picaresque prit fin de retour sur le tillac, trempé, penaud et amusé à la fois.
La chatte avait disparu sans demander son reste ... et reviendra sans doute après pour réclamer pitance et caresses.
Le Poulpe était là, accroché à ma jambe, tout à sa tentative d'entrer en contact à explorer ce nouveau monde étrange, à découvrir de nouvelles vies, une autre civilisation, et, au mépris du danger, reculer l'impossible ... en d'autre termes, faisant ami-ami, tentacule dans la main, le regard attendri, un grand sourire au bec.
Le capitaine Atlas mit fin à cette velléité de rapprochement inter-espèces, il lui prit le poulpe et le lança au cuistot en disant :
Allez maître cuistot nous auront de la soupe de Kraken pour le souper !
Je me mis plus ou moins au garde à vous, pour tendre avec respect sa canne à pêche au capitaine Atlas, avec cette parole qui passera certainement à la postérité :
O Capitaine ! Mon Capitaine !
La chatte de l'équipage est sauve !
Voici votre canne à pêche !
A peu de choses près, c'est ce que je fis de plus utile sans doute, avec la tenue ferme de la canne à pêche.
Je me fus hissé la tête en bas, sentis plus que ne vis la chatte prendre sur moi un élan magnifique qui la projeté à bord, et les mille tentacules d'un poulpe audacieux m'enserrer la jambe.
Il eût pour moi ce regard curieux que l'on lance à des êtres difformes, tout à fait étrangers à son environnement, en ayant l'air de se demander "Comment ça s'appelle ? Est-ce que ça parle ? Est-ce que ça se mange ? Peut-être pourrions-nous devenir amis ?"
Ils étaient tous là, Klouska qui s'essuyait la bouche, le capitaine hiératique, et Jujoss qui me tendait une main secourable, le reste de l'équipage qui se gaussait.
La main fut prise, et mon aventure picaresque prit fin de retour sur le tillac, trempé, penaud et amusé à la fois.
La chatte avait disparu sans demander son reste ... et reviendra sans doute après pour réclamer pitance et caresses.
Le Poulpe était là, accroché à ma jambe, tout à sa tentative d'entrer en contact à explorer ce nouveau monde étrange, à découvrir de nouvelles vies, une autre civilisation, et, au mépris du danger, reculer l'impossible ... en d'autre termes, faisant ami-ami, tentacule dans la main, le regard attendri, un grand sourire au bec.
Le capitaine Atlas mit fin à cette velléité de rapprochement inter-espèces, il lui prit le poulpe et le lança au cuistot en disant :
Allez maître cuistot nous auront de la soupe de Kraken pour le souper !
Je me mis plus ou moins au garde à vous, pour tendre avec respect sa canne à pêche au capitaine Atlas, avec cette parole qui passera certainement à la postérité :
O Capitaine ! Mon Capitaine !
La chatte de l'équipage est sauve !
Voici votre canne à pêche !