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[RP] L'indépendance a un prix.

Lylie_blanche
Assouvir les vices, les lubies, les passions enfouies. Là était son rôle, du moins celui de Blanche. Ce surnom avait été hérité de par la teinte albâtre et la douceur de sa peau. Elle détonnait avec les putains qui avaient été cueillies au delà des murs de la capitale et dont la peau bronzée, rappelait aux clients, le dur labeur des champs et de ces efforts asservissants. Ainsi, cette peau blanche, en tout point semblable à celle des nobles, leur permettait de s'abandonner, sans retenue comme s'il était plus facile de besogner l'une des siennes que l'une de ces fermières.
Depuis, ce surnom était resté sien, même au delà des murs de ce bordel, comme pour mieux fidéliser sa clientèle et ses favoris. Certaines d'ailleurs l'avait déjà rejoint dans cet appartement et appréciait cette initiative. La passe restait plus cher mais, désormais plus libre de ces faits et gestes, Blanche n'en restait pas moins créative et appliquée. Au delà du simple contact physique, de l'effort qui conduit à la petite mort, les années avaient finit par créer certains liens, une fidélité qui s'était prolongée au delà du bordel et qui rassurait quelque peu la Blanche dans son entreprise solitaire.

D'ailleurs, être seule avait de lourd inconvénient. Aucune protection. Aucune aide extérieur et pour seul gagne pain, le bouche à oreille et son talent pour seul gage de qualité. Être indépendante était à ce prix. Aucun maquereau pour détourner les gains, aucune ardoise qui n'a de cesse de s'allonger par des consommations, le gîte, les effets et l'alimentation. A ce jour, elle restait l'unique destinatrice de ses propres gains quant aux charges annexes, son amitié avec Audrey, lui permettait de rebondir d'avantage et de s'y retrouver.

Pourtant, qu'en était-il de cette solitude au delà de cette chambre ? De ces rumeurs qui se perdent dans ce quartier huppé et qui contraignent ces hommes et ces femmes à la dévisager ? A cracher sous son passage ou à soutenir le regard en lui faisant entendre le mépris qui leur voue. Pourtant, savaient-ils ces hommes et femmes que leur époux, leur femme était déjà venu la voir ? Et si ce n'était pas cela qui les effrayait d'ailleurs...

Le travail achevé, propre et l'appartement rangé, Blanche s'estompe au détriment de Lylie et le seuil de la battisse est foulé. Les pavés sont retrouvés, tout comme cet air étouffant, oppressant. A peine sortie que les regards pleuvent. Mal à l'aise, Lylie l'est. Sans le masque de Blanche, elle se sent mise à nue par ces regards, par cette pancarte de Putain, qu'elle doit avoir affichée sur sa trogne. Parfois, elle aimerait décaper sa peau pour en retirer les lettrages..Mais à quoi cela servirait-il.

S'engageant dans une ruelle pour retrouver la route de son isoloir, elle observe malgré elle, ces deux hommes qui lui bloque le passage. La Renarde déglutie, resserre ses mains sur sa besace qu'elle plaque aussitôt contre sa poitrine alors qu'elle tire sur sa capuche pour cacher cette pancarte indélébile et pourtant invisible.

Alors comme ça, on fait le tapin chez nous..Dans nos beaux quartiers ?
Les chiennes en chaleur n'ont rien à foutre ici, tu devrais retourner à tes ruelles..A ta merde..Pour te faire trousser.
Tu penses que l'on ne t'a pas reconnu...la Putain ?
Tu sais ce qu'on fait à celles qui viennent souiller nos rues,..afficher le vice à nos familles et apporter la maladie ? On les dévisage..On leur enfonce une lame dans le con..


D'un geste, une dextre mâle vient souffler cette capuche pour avouer son visage et sa chevelure rousse dont quelques mèches lui barre le visage. Soutenir la haine, le mépris ou bien fuir..Soutenir l'intolérance, la débilité profonde ou laisser pisser, simplement. Encaisser les mots, les laisser couler sur sa carapace déjà maintes fois éprouvée.

Laissez-moi passer. Le ton se fait sec, froid alors que le museau se retrousse et que les iris azurs avouent une détermination non feinte. Elle est lasse de tout cela et tente malgré elle de contenir les battements de son palpitant. Cette situation, elle ne l'avait jamais vraiment vécue jusque là. Le Bordel l'a protégeait de ces affres. La solitude, l'indépendance avait un revers de médaille..Et celui-ci se dessinait, tel un étau. Un homme s'avance d'avantage, défait d'ores et déjà la ceinture de ses braies et à ce geste si familier, elle retient un haut le cœur. Primaire..Ecoeurant..En dehors des murs de sa chambre, ces gestes pourtant anodins, vus et accompagnés maintes fois, lui semblaient plus crasseux encore.

Je n'ai rien à faire de vos menaces...Je suis en règle, la maréchaussée sait où j'exerce, connait mes comptes et mes pratiques. Je suis visitée par un médecin de mon plein gré. Alors..laissez-moi tranquille, je n'ai rien à voir avec ce genre..De putain... Ferme, la voix reste de marbre alors qu'elle recule pour s'extirper de cette ruelle qui désormais revêt l'apparence d'un coupe gorge. Là, après quelques pas fait à reculons, elle entend le brouhaha, le passage de la populace. L'artère est là, grouillante de vie, de visages, d'hommes et de femmes, de potentiels témoins mais encore faut-il l'atteindre.

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Ragnar_svensson
    Le Danois s’était accoutumé en partie aux mœurs du royaume mais il continuait d’être convaincu que la femme est l’égal de l’homme.
    Fallait-il alors considérer les putains comme des mercenaires de l’amour ? Sûrement d’après Ragnar, l’inconnu venu d’un pays du nord et reconverti en homme de confiance. Comment pourrait-il cracher sur ces femmes alors qu’il était le premier à s’être vendu au plus offrant, n’étant alors qu’une main armée pour des petits règlements de compte entre grosses bourses. Était-il possible d’être aussi malhonnête alors même qu’il avait recourt à ces femmes, lui qui semblait avoir relégué tout sentiment amoureux au rang d’immondice.

    D’ailleurs, depuis qu’il était arrivé en France, il ne s’était voué qu’à la mesnie à laquelle il appartient désormais. Né fils de personne, il avait l’honneur d’être le frère de lait d’Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenburg … Celle-là même qui lui avait offert une place loin du pays où il serait probablement pendu haut et court s’il y remettait les pieds. Ici, il était libre et presque inconnu.

    Et c’est cette liberté toute récente qui l’avait poussé à arpenter les rues. Il y flânait sans but, curieux de découvrir la vie, le quotidien de ces gens à qui il devait ressembler à présent sans vraiment s’en rendre compte. Sa vie était devenue paisible -peut-être même un peu trop- sans que cela ne semble le contrarier vraiment. Il était nourri, logé, blanchi et se voyait octroyer des privilèges comme l’achat d’une nouvelle hache à la tête finement ciselée qu’il portait toujours à la hanche.

    C’est le nez en l’air, barbe au vent, qu’il observait les rayons du soleil s’engouffrer entre les toits. Cette contemplation distraite fut abrégée par une conversation singulière. Quelques mots ont suffi pour que le viking se rapproche. Quelques pas encore, et c’est son buste que le dos de Blanche heurtera. Son ombre projetée au sol engloutissait la silhouette de la jeune femme et ce n’est qu’après un temps d’observation qu’il s’exprima, dévisageant les deux hommes face à lui ; le ton était froid et l’accent très prononcé.



      Je peux aussi vous faire des promesses qui vous empêcheront de dormir.


    Il s’était figé, les deux pieds comme ancrés dans le sol, parfaitement droit et les bras détendus. Seuls les pianotages dans le vide des doigts de sa dextre trahissaient son agacement.

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S'il s'exprime dans cette couleur, c'est qu'il parle en danois.
Lylie_blanche
Le souffle se coupe alors qu'à ses pieds se dessinent une ombre qui s'étend au delà même de sa stature. Ombre avalée, surplombée, dissimulée par une carrure autre dont l'aura vient à frôler la sienne. Guet-apens ? Sans attendre, le corps gracile fait volte face pour découvrir l'imposante musculature qui s'impose à elle. Les azurs se perdent dans ceux opposés, elle lorgne, dévisage et alors que la voix à l'accent d'ailleurs se perd et raisonne probablement entre les tempes mâles, l'esprit de Lylie s'apaise. Ce visage, elle le connaît, l'a déjà vu pourtant sous le trouble, la menace qui plane, elle peine à rassembler les lambeaux, à faire le lien avec ce visage et cet accent nordique et le vice qui l'accompagne..

Vous ?... Les mots s'échappent inconscients aux delà de ses lippes pulpeuses alors qu'entre ses tempes, la réflexion poursuit son cours.

De quoi tu te mêles toi ? T'es un client de c'te pute, c'est ça ?
Manquait plus que ça, que cette catin transforme ses clients en clébard obéissant..Casse toi, Boucle d'or, on n'a pas que ça a faire..Cette merde et vous autres pervers n'avez rien à foutre dans nos quartiers..
On ne veut pas de vice chez nous..


De vice ? La blonde ? A la remarque qui vise aussitôt son client, le visage de Lylie se ferme. Les traits naturellement doux et délicats se froncent, se renfrognent comme si la réplique était de trop. Comme si, elle s'interdisait de perdre la face aux côtés de celui-Ci. Qu'avaient-ils donc à renier le vice, à cracher sur cette chair que d'autres payent pour se soulager ? Là est donc l'hypocrisie de la société..Fermer les yeux sur ce qui dérange, balayer d'un revers de main méprisant ce qui n'est pas conforme aux mœurs tout en s'y prélassant et en s'y déchargeant à l'occasion ? Si le vice était si facile à maîtriser, à contrôler et qu'il ne revêtait pas l'attrait et les contours d'une pulsion, nul doute que les putains n'auraient pas leur place ici lieu. Nul doute que ce métier ne serait pas, à ce point, nécessaire. Nul doute que bien plus de femmes seraient violées et violentées..

Lentement, la main se porte sur le torse étranger comme pour mieux savourer le contact et se rassurer. Quelle le veuille ou non, elle ne pouvait refuser cette aide, peu importe ce qu'il lui en coûterait à l'issue. Prendre des risques inutiles ou jouer les fortes têtes inconscientes n'était pas son genre. Elle connaissait le goût du sang, ce goût de fer qui se perd en bouche, le poids des bleus qui jonchent le corps et rende difficile et insupportable le moindre geste..La pression étouffante d'une main perdue à sa trachée..Cela lui avait suffit une fois. Et vu les menaces proférées, elle ne comptait nullement jouer les héroïnes effrontées au risque de perdre plus que son gagne pain..au risque de crever comme une merde, une lame dans le con et la gueule tailladée.

S'il vous plait..Mieux vaut ne pas répondre à tout cela...J'en parlerai à la maréchaussée demain..Voir s'ils connaissent ces deux individus. Ils feront peut être quelque chose. Discret, le murmure se perd alors que le minois se relève pour augmenter la portée de ce dernier. De toute sa vie, Renarde ne s'était retrouvée qu'une fois en fâcheuse posture, au sein même du bordel et le client avait été congédié et brisé sans autre forme de procès avant que la vie ne lui soit ôtée. Pourtant là, elle le sait, sans l'intervention et, elle l'espère, la protection de ce client, elle aurait connu le même dessein que ces autres consœurs, que celles qui s'exposent dans les ruelles aux fous, aux dagues et aux coups..

Voyant les deux haches que le client porte à sa ceinture, l'un des deux hommes s'empresse de sortir un couteau de sa poche, celui-là même qui doit servir à trancher sa barbaque de temps à autre. Quant à l'autre, peut être plus réfléchit, se ravise et invite son compère à revoir sa position.

On est deux contre un...Ferme là. Porte tes braies, bordel ! On s'occupe de Boucle d'or..Le reste sera plus facile après.
Sous l'injonction, le second emboîte le pas et s'empare d'un son opinel. Le pas se fait plus pressé, la distance avalée et sous la menace qui se profile, Lylie étouffe une plainte de surprise alors que la pogne danoise se pose sur son épaule gracile pour l'éloigner brusquement du combat.

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Ragnar_svensson
    Le sourcil est arqué, les lèvres pincées. Ils se connaissaient sûrement, elle l’avait reconnu au moins vaguement. Mais le Danois n’avait pas le temps de la réflexion, tout absorbé qu’il était par les injonctions des deux hommes. Plus les mots fusaient, plus ses jambes s’allégeaient, comme si leur poids n’était plus perceptible, comme si toute la vie de ce corps n’existait plus que dans cette poitrine et cette tête où le sang bouillonnant propage les battements de cœur effrénés.

    De quoi tu te mêles toi ? T'es un client de c'te pute, c'est ça ?
    Manquait plus que ça, que cette catin transforme ses clients en clébard obéissant..Casse toi, Boucle d'or, on n'a pas que ça a faire..Cette merde et vous autres pervers n'avez rien à foutre dans nos quartiers..
    On ne veut pas de vice chez nous..


    On pouvait deviner l’envie de rétorquer à ses lèvres entrouvertes et pourtant Ragnar n’en fit rien. Saisi par ce contact qu’il n’avait pas anticipé malgré la lenteur du geste féminin, il déglutit lentement avant de crisper ses mâchoires. Elle l’avait touché. Pourquoi le touchait-elle ? Ne se souvenait-elle plus ?
    Cette caresse eut l’effet d’une brûlure, il étira alors son buste avec une légère fuite en arrière comme pour s’extirper. Bien évidemment, la main délicate accompagnerait ce mouvement tant il était lent et futile.

    Il lui accorda un regard trop bref pour être déchiffré avant de l’écarter des coups à venir. Bien conscient qu’ici, il ne pouvait pas tuer il lui faudrait jouer au paon, se montrer impressionnant pour faire fuir ses opposants. La stratégie reposait sur la mise au sol du plus hargneux des deux corniauds et sur l’usage d’une hache trop émoussée pour infliger d’importantes blessures. Ragnar se saisit donc de cette hache dans sa main droite et se mit en garde, son bras libre servant de protection sommaire.



      Une seule hache suffira, lança-t-il sur un ton méprisant.


    Le premier des assaillants, le plus enhardi, fendait l’air de sa lame de manière si désordonnée qu’il était impossible d’anticiper ses gestes. Le second, en arrière et plus sceptique, tenait son couteau à bout de bras sans grande conviction. Ils n’étaient plus qu’à quelques pas du Danois qui, après un curieux haussement d’épaules, se rua sur le premier au risque de se voir lacéré.

    Malheureusement, si la hache avait permis de parer quelques coups, la lame avait entaillé la chair par endroit sans que les blessures ne soient trop graves. Ce n’était qu’un moindre mal compte tenu du risque qu’il avait pris. Il avait eu la chance de voir le second homme s’enfuir au lieu de profiter de la situation. Toujours au sol, Ragnar écrasait le poignet de son adversaire sous son genou, prêt à le rouer de coups. Cette fois les menaces qu'il proférait ne pouvaient être comprises que par ceux parlant le danois.

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S'il s'exprime dans cette couleur, c'est qu'il parle en danois.
Lylie_blanche
Il avait suffit d'un regard, d'une désapprobation cinglante sous l'audace de ce contact pour se souvenir de ce client-ci ou plutôt de son originalité, voir son intolérance. S'il est important pour Lylie de se souvenir du minois de ces clients, se rappeler leurs principes et leurs vices, l'était d'avantage. Aussitôt, la main est ramenée à son jupon et comme une femme que l'on vient de prendre sur le fait, elle se ravise. Mêler sa vie privée à celle de ces clients, n'était pas son fort, voir même une interdiction et Lylie se ravise, se fait discrète, Blanche quant à elle, aurait su tirer partie de cette situation.

Restant à quelques pas du combat qui s'engage, elle observe le Blond s'emparer de sa hache et tenter de dissuader, une dernière fois ces gueux. Peine perdue, les mâles se percutent, se retrouvent au sol et si l'un vient de prendre ses jambes à son cou, l'autre plus inconscient, vient d'entailler son client. Devait-elle le considérer comme tel d'ailleurs ? Après tout, en dehors de son appartement, elle reste Lylie et lui, Danois.

Loin de vouloir rester à attendre que peau soit dépecée et sang versé, elle se recule encore de quelques pas, pénètre l'artère et alerte la populace. Les azurs cherchent rapidement un membre de la maréchaussée. Là, à quelques pas elle en reconnaît un. L'un de ses clients d'ailleurs, l'amateur de fessée si elle ne se trompe pas. Quoiqu'il en soit, elle lui fait signe, le presse et sous son souffle qui se perd, cette appréhension que Ragnar puisse être blessée d'avantage, elle lui désigne ce qui se déroule dans la ruelle.

Il ne faut pas longtemps avant que le soldat s'empresse et intervienne, qu'il inflige un coup de botte dans la tignasse du gueux et l'extirpe de force, sous le corps danois. Malgré l'Interdit, Lylie se rapproche du Blond et aussitôt, presse la plaie à son flanc à travers les tissus. Si Blanche aurait pu recevoir une baffe pour cette offense, réitérée, Lylie elle en a que faire. Au délà d'un client, Ragnar reste quelqu'un qui loin d'être obligé venait de l'aider et qui en avait fait les frais.

Le passage à tabac du gueux se poursuit et aussitôt, quelques regards entendus s'échangent entre Lylie et le garde. Il n'aura droit à aucune remise, aucune passe gratuite en revanche, c'est bien son estime qu'elle remporte. Chose rare.

Renarde reste donc aux côtés du Danois, compressant cette plaie, entachant ses phalanges d'un sang qui n'est pas le sien et dont elle reste néanmoins la cause. Ne vous avisez pas de lever la main sur moi..Pour l'heure, je ne suis pas Blanche. Suivez-moi juste à mon appartement, Ragnar, s'il vous plait. J'ai de quoi vous soigner... Les bases posées, les limites entre Lylie et Blanche rappelée, bien qu'aucun client d'ailleurs ignore son véritable nom, la rousse range une mèche sauvage avant l'inviter à se redresser.

Il ne leur faut que quelques pas, quelques ruelles pour regagner son appartement. Mécaniquement, elle ouvre de nouveau la porte et l'invite. Les lieux, il les connaît, les a déjà testé, inauguré, baptisé de ses râles et ses envies, elle ne se fait donc aucun soucis pour lui. Pourtant, une fois le seuil franchit, l'esprit de Lylie se trouble. Ici lieu, elle avait l'habitude de n'être que la Pute, la femme de joie et inconsciemment, elle ne souhaite pas mêler les deux mondes, les deux sphères..

Maladroite donc, elle relâche la main qui se presse à son flanc et l'observe avec retenue.

Vous allez bien ? Je suis vraiment désolée..Pardonnez ma maladresse mais, je n'ai pas pour habitude d'être moi en ces murs et encore moins d'être en compagnie d'un homme qui ne me paye pas pour assouvir un vice.

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Ragnar_svensson
      Assez ! Ca suffit ! Ne me touchez pas ! Je n’ai pas d’Autre derrière qui me cacher moi…


    Rageur, il s’était montré hargneux sur les premières exclamations. Et cette agressivité contrastait avec l’angoisse qui imprégnait la dernière phrase. D’une main, de cette force que la colère empêche de mesurer, il l’avait repoussée. D’un pas, il s’était reculé, négligeant la plaie, le sang, la douleur. Il était obnubilé par ce toucher, par cette présence non désirée qu’elle lui avait imposée. Encore.
    Grimaçant, il avait cette respiration caractéristique des situations d’angoisse, celles où un être déborde d’émotions qu’il ne peut plus contrôler. Et tandis que ses mains glissaient dans ses cheveux, les ramenant en arrière comme s’il avait l’intention de les attacher, il releva un regard menaçant sur Lylie. Elle était là, et elle était de trop, elle devait disparaître de son esprit.

    Hors de lui, il s’était rapproché d’elle d’un pas trop vif et rapide pour lui laisser la moindre chance. Il l’avait saisie au col de sa main gauche, la poigne était assez ferme et le bras assez haut pour la contraindre à reculer sur la pointe des pieds à mesure qu’il avançait. Et à la seconde où le dos de la jeune femme heurta le mur, le poing du Danois s’écrasa contre ce même mur non loin du visage délicat.



      NE ME TOUCHEZ PLUS ! Pas sans que je ne l’ordonne.


    Étonnamment, il la vouvoyait. Comme s’il estimait que le tutoiement devait être acheté, au même titre qu’il pouvait se payer sa chair pour quelques heures.
    Il s’était figé là, le regard vide, contemplant le vide alors même qu’il semblait regarder la catin qui n’en était pas une pour cette fois. Subitement, il l’avait relâchée, il s’était redressé puis éloigné. Comme dépourvu de la moindre émotion, du moindre sentiment, il avait marché bras le long du corps, jusqu’à trouver un coin où s’adosser pour se laisser glisser au sol. La plaie était trop minime pour le tuer, et la douleur ne paraissaient pas avoir d’emprise sur lui. Ragnar était absent.


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S'il s'exprime dans cette couleur, c'est qu'il parle en danois.
Lylie_blanche
Le toucher. Imposer un contact. Une brûlure auquel le corps ne peut répondre que par la violence pour éloigner la source de cette offense. Maladroite, elle l'a été à n'en pas douter lorsque sa main s'est posée sur son flanc pour en contenir le carmin, plus encore lorsqu'elle s'est imprimée à son derme tout le long du trajet. Ragnar avait cette particularité et si Blanche savait s'en accommoder, Lylie, dans l'urgence avait fait fit de ce trouble qu'elle lui imposait.

Alors lorsque les mots fusent, que le corps se rapproche brusquement pour la saisir par le col, la soulever et la plaquer contre le mur de son appartement, Lylie ne réagit pas. Les mains restent interdites, là où il serait plus aisé de contenir les poignets et y imprimer une nouvelle brûlure, plus ferme, plus brutale. Le cri se heurte à ses tempes, lui arrache un frisson qui vient se greffer à son échine et paralyser sa nuque pourtant, malgré la menace, elle sait que cette dernière n'est que passagère. L'écho sourd et intense d'un trouble qu'elle lui a imposé et qu'il ne maîtrise pas.

Non, elle ne le touchera plus sans autorisation.

Finalement, lorsqu'il la relâche, Lylie se redonne contenance et le suit du coin de l'oeil alors qu'il se replie et s'isole. Bienveillante, elle cherche dans le tiroir de sa commode, ce bandage propre, cet alcool et son nécessaire à couture. A ce stade, elle ignore si la plaie n'est que superficielle ou bien plus profonde mais ce qui est sûr c'est qu'elle va devoir se rapprocher de lui, se faire docile pour espérer le soigner et le rétablir.

Le matériel est rassemblé et la rousse s'avance jusqu'au Danois. A quelques centimètres de lui, elle s'immobilise avant de s'agenouiller face à lui et déposer les éléments sur ses propres genoux. Une main vient s'emparer de sa tignasse rousse qu'elle dompte et cale sur une épaule pour mieux dégager son visage et finalement, elle l'observe. Interdite et pourtant, obligée.

Je ne vous toucherai plus sans votre autorisation. C'est promis. Mais votre blessure peut être importante et j'aimerai que vous preniez ceci ou à défaut que vous m'autorisiez à vous soigner. Je ne vous imposerai plus le contact comme je l'ai fait. Cela vous convient-t-il ?..

Douce, Lylie l'était tout autant que compréhensive et ces qualités étaient par ailleurs essentiel tant pour elle que pour Blanche. Ragnar était un homme, un client à part et s'il avait su l'intriguer par sa façon de procéder, de se brûler sous les contacts qu'elle conservait par mécanisme, il avait su lui avouer une faiblesse, un trouble unique qu'elle respectait.

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Ragnar_svensson
    Ragnar n’était plus qu’un amas de vide, en boule dans son coin, les jambes repliées comme un dernier rempart et les avant-bras posés sur ses genoux pour offrir un creux où nicher son museau d’animal sauvage. Il avait écouté Lylie, il l’avait observée et jaugée pendant de longues secondes comme tapis derrière une enveloppe charnelle. Dans son regard qui n’avait accroché jusqu’alors que d’infimes imperfections sur le sol, le vide avait fait place à la défiance et on pouvait encore déceler une respiration haletante qui secouait le buste du Danois.

    Ragnar venait de briser cette respiration imparfaite par une profonde inspiration. Finalement, il déplia une jambe, la laissant lentement glisser face à lui, prenant soin de ne pas toucher Lylie. Il était encore nerveux, tentant d’un geste trop sec et brusque pour paraitre naturel de recoiffer sa barbe qui n’en avait pas besoin.



      Allez-y. Touchez-moi.


    Bien plus que sa plaie, bien plus que les soins, qui n’étaient que des détails, il fallait qu’il anticipe et accepte ce contact. Il fallait qu’il apprenne son toucher pour le tolérer.
    Sans vraiment quitter sa posture, il s’était incliné sur le côté, tirant sur sa chemise pour dévoiler la blessure qu’il n’avait toujours pas daigné regarder. Il continuait de surveiller la jeune femme qui lui faisait face, comme si elle représentait un danger réel.

    Il fallait qu’il s’apaise, qu’il occupe son esprit. Alors il réfléchissait à la dette qu’elle avait envers lui à présent. Le sujet avait l’air de le rendre plus accessible, et surtout, un peu plus bavard.



      N’estimez pas que nous serons quittes après ça … ça ne sera pas le cas.


    Là où d’autres auraient eu l’intention d’échanger l’acte de bravoure – à moins que ce ne soit que de la folie – contre les services reconnus de la catin, lui comptait bien la garder en joue autant de temps que nécessaire. Elle devait lui être redevable pour lui être utile à bon escient. Il le savait pertinemment ; il pouvait acheter son corps, pas sa culpabilité.

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S'il s'exprime dans cette couleur, c'est qu'il parle en danois.
Lylie_blanche
Le jambe mâle se déplie. L'autorisation est accordée. Le corps mâle ploie sur le côté, offrant son flan à la Renarde. Pourtant, l'atmosphère est pesante, lourde, lente. Tout autant que ce regard que le Danois lui offre, comme si l'offrande allait de paire avec cette méfiance. Sans un mot, elle avance alors d'avantage et s'agenouille au plus près de ce côté qu'il offre. Les genoux restent néanmoins loin de ses étoffes, de ce contact qui a défaut de brûler le derme, souillerait ses tissus.

Compréhensive, elle abandonne un soupire et finalement annonce la suite des événements d'une voix posée. Elle ne souhaite pas le brusquer, le provoquer ou darder cette méfiance qui risquerait à nouveau de s'échouer à son col.

Je vais regarder si la plaie est profonde..Nettoyer et si nécessaire...recoudre. A la fin, je poserai un bandage. Voilà, tout est dit, définit, comme si préciser les gestes Lui permettrait de mieux les appréhender et l'inviter ainsi à canaliser cette tension qui transpire de son être.

Doucement donc, la main s'empare de l'alcool qu'elle appose contre un bout de tissus et nettoie la plaie pour observer ce qui se niche au delà du carmin. Lylie se fait délicate, légère dans ses gestes, la plus éphémères possibles jusqu'à suspendre son geste à sa dernière réplique.

Ne pas être quittes ? Etait-ce une plaisanterie ? Lui avait-elle ordonné de s'en prendre à ces gueux ? A se nicher dans son dos et à se faire chevalier servant ? Nullement. Alors oui, elle se sent intimement redevable car sans son intervention, elle serait peut être à cette heure, gisante dans une marre de sang, la gueule en lambeau et le con pénétré d'un poignard. Dans quel ordre, ça elle l'ignore.

Interdite durant quelques secondes, le minois se relève pour lui faire face et chercher à noyer l'azur dans le sien. Les sourcils se froncent, le museau se retrousse et la main pourtant, continue de nettoyer la plaie avec douceur. Contraste détonnant, déconcertant entre ce clame olympien et ce mépris qui lui emporte la gorge au point de l'enserrer. Le Bougre.

Ragnar, je ne vous ai pas contraint à m'aider. Moins encore à vous faire empaler à ma place. Je ne vous doit rien et quand bien même vous souhaiteriez qu'il en soit autrement, il vous suffit de payer pour obtenir les services de Blanche. De moi, vous ne tirerez rien car je n'ai rien à offrir..

Les mots étaient posés, qu'importe les conséquences. Lylie n'était pas du genre à apprécier le chantage et moins encore les doléances. Les iris le quittent pour se concentrer sur le flan et la plaie enfin mise à nue est inspectée. Vous allez devoir supporter deux points de suture. Souhaitez-vous quelque chose pour vous distraire alors que je planterai l'aiguille dans votre chair pour en rapprocher les berges ?..Je ne vous fait pas la liste des alcools, vous en connaissez certains..

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Ragnar_svensson
    Sous son regard attentif, la rousse s’était approchée, à genoux, la main tendue épongeant déjà le sang avec ce qui semblait être toute la délicatesse du monde. Ragnar avait détaillé chacun de ses mouvements, étudié et décomposé les enchainements pour qu’ils ne soient plus ce tableau brouillon de signaux sociaux indéchiffrable. Malgré toute sa volonté, au premier contact du tissu la pointe de sa botte s’était redressée et l’ensemble des muscles de sa jambes s’étaient crispés, si bien que l’on aurait pu croire à une jambe de bois tant elle était raide. Le Danois grinçait des dents, et la douleur n’y était pour rien.

    Ces mots, ces explications, il les avait entendus et pourtant, il y resterait sourd. Lylie eut tout juste le temps de finir son couplet sur ses offres limitées qu’il laissa brusquement tomber sa tête en avant, comme si celle-ci était devenue trop lourde. Son silence laissa place à un rire, ce rire dérangeant de celui qui rit pour lui, par lui, étriqué dans sa bulle de pensées. Le rire est doux mais il secoue les épaules et la tête du Danois.


      Vous n’entendez pas. Vous êtes redevable.


    Il avait relevé la tête et cherchait son regard. Sa voix était posée et son expression était des plus neutres. Il n’était pas question de l’impressionner ou de l’effrayer. Il exposait simplement ce qui pour lui était un fait.

      Blanche ne me doit rien. Je n’ai rien payé.


    A l’annonce de la couture à venir, il s’était relevé. Sans empressement, sans grimace ou plainte. De toute sa hauteur, il la regardait toujours à genoux devant lui. Et … Rien. Elle ne lui inspirait rien de malsain. Objectivement, il s’agissait d’un homme face à une putain à genoux, situation sans équivoque pour bon nombre de mâles qui ne manqueraient pas une remarque cinglante, mais Ragnar se contenta de pencher la tête sur le côté, les sourcils froncés.

      Vous n’allez pas me recoudre. Je ne me fais pas recoudre là où je baise.


    Encore une fois, il ne s’agissait que de l’énonciation d’une évidence dénuée de toute forme de condescendance ou de moquerie. Pour lui, il n’était pas concevable que celle qu’il payait pour en disposer se permette de rafistoler sa plaie.

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S'il s'exprime dans cette couleur, c'est qu'il parle en danois.
Lylie_blanche
Un rire. Glauque. Sournois. Ce genre de rire qui vous met mal à l'aise car loin d'être communicatif, il n'inspire rien de bon. Cet éclat secoue le corps et la tête mâle et sous cette vision, les sourcils de Lylie se froncent. Dubitative, elle continue de l'observer alors que ses gestes s'interrompent à la première sanction.

Redevable. Son regard se port au sien avec un aplomb et un sérieux qui la déstabilise. Loin d'être une interrogation, il s'agit là d'une affirmation qui ne laisse pour seul convaincu que le Blond. Certes, en son fort intérieur, elle sait qu'elle lui doit la vie mais connaissant que trop bien les vices et les mâles, affirmer le contraire était tout aussi sage que réconfortant. Après tout, c'était lui seul qui avait décidé de l'aider, d'intervenir dans cette ruelle et d'en assumer les conséquences. Au mieux, elle était là pour le rafistoler et au pire des cas, c'est lui qui aurait pu être redevable vis à vis des soins prodigués.

Mais ce qui l'incommode d'avantage c'est que cette dette ne s'impose pas à Blanche mais à Elle. Lylie. Étrangement, si les deux femmes partageaient le même corps, que celui-ci pouvait être souillé par la clientèle, la Renarde faisait la part des choses entre la putain qui exerçait entre ses murs et qui assouvissait bien des vices sans être regardante pour autant, et la femme qu'elle est au quotidien. Comme ces libertins qui font la part des choses entre baiser et faire l'amour, Lylie préférait dissocier au mieux ces deux entités, protéger l'une des affres de l'autre.

Perdue dans ce mélange d'inconfort et de méfiance qui lui saisit le palais, Lylie observe le Danois qui se dresse devant elle. A genoux, la scène pourrait lui sembler familière surtout dans cette chambre et pourtant.

La réplique tombe, lui arrachant un léger ricanement. Elle aurait pu s'en offenser mais préféra y voir une porte de sortie, un avantage. Ainsi, le corps se relève, les effets pris avec soin pour être reposés sur la commode alors qu'elle se rapproche d'une vasque pour nettoyer ses mains de ces quelques gouttes de carmin. Dos à lui, l'échine droite, Lylie ne daigne même pas se retourner pour lui avouer le reste.

En ce cas, vous n'avez plus rien à faire ici lieu. Pour vos soins, vous pourrez toujours aller à l’Hôtel Dieu de la capitale. L'endroit est plus approprié. Au mieux, dites leur de m'adresser la facture de vos soins...Je m'en occuperai.

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Ragnar_svensson
Au fond elle avait raison. Comme trop souvent il s’était laissé emporter par sa soif de justice et aveugler par sa compassion exacerbée. Ragnar n’était pas de ces grands méchants loups qui dévorent votre âme et mutilent votre corps. Il était de ces rêveurs toujours en décalage par rapport à un monde qui n’avance jamais assez vite pour leurs esprits. Alors certes, cela n’enlevait rien à son étrange phobie du contact spontané. Certes, sur cet altruisme inné commençait à s’entasser une couche d’aigreur et de lassitude qui rendait l’homme moins idéaliste. Mais s’il devait être honnête, il vous dirait qu’il trouve les gens fades et le monde trop lent, et que c’est pour ces raisons qu’il n’est plus si bienveillant.

Bienveillant pourtant, il l’était encore à l’égard de la rousse, planté là debout au milieu de la pièce. Cette ambiance pesante, cette phrase cinglante semblèrent glisser sur lui. Il était resté immobile quelques instants encore avant de se redresser parfaitement, posant machinalement une main sur sa plaie qui commençait à se rappeler à son bon souvenir. Lentement, son regard quitta son point d’ancrage sur le mur pour venir scruter la jeune femme. Il la ne connaissait pas, pas cette facette.
Brisant le silence, ses bottes foulèrent le sol dans un bruissement et quelques craquements jusqu’à ce qu’à nouveau, l’imposante carrure de Ragnar ombragea la frêle silhouette.


    Ne vous montrez pas aussi … cynique. Le mot qu’il cherchait et qu’il ignorait en cette langue c’était « cynique ». Ça.


Il ne lui laisserait pas le temps de réagir. Déjà une main empoignait sa taille pour la contraindre à un demi-tour, s’exposant délibérément à une gifle qui de toute façon ne l’impressionnerait pas plus que deux sottards armés.
Et puisqu’ils se faisaient face, il posa les mains sur la vasque, de part et d’autre des hanches féminines. Le Danois s’était penché légèrement sur elle, l’obligeant à reculer le buste ou à tenter de le repousser. Il scrutait son regard en silence, y cherchant sûrement des réponses, espérant y découvrir Lylie. Les secondes s’égrainèrent sans qu’il ne s’exprime. Puis finalement …


    En ce cas, Lylie, je pars.

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S'il s'exprime dans cette couleur, c'est qu'il parle en danois.
Lylie_blanche
Douceur

Dos au Danois, les esgourdes s'éveillent lorsque le planché craque sous le poids du mâle. Les pas s'avancent et l'échine gracile se fige, se raidit. Les mots se perdent, l'enveloppent tout comme cette main qui se porte à sa taille pour l'inviter à lui faire face. Pourtant, aucune baffe, aucune violence ne vient barrer le visage danois. Peur d'en recevoir une plus forte ? Non. Lylie ne levait pas la main sur qui que ce soit sauf si elle se sentait menacée. Réflexe animal de montrer les crocs et les griffes lorsque l'on est acculé et que l'échine est saisit d'un frisson alerte. Pourtant, là face à lui et cette posture, alors que les bras mâles l'entoure de part et d'autre et la contraigne tantôt à reculer tantôt à le repousser, elle se contente d'un regard posé.

Inconsciemment, elle aimerait poser une main à sa joue, en effleure le derme, la mâchoire saillante pour laisser finalement la pulpe de ses doigts filer au grès de quelques mèches. Elle aimerait par ce contact doux, avouer celle qu'elle est mais avec Lui, elle ne peut. Le contact lui est insupportable, pesant, brûlant, violent et lui imposer pareille offense serait également rompre cette promesse.

Ca, c'est ce que je suis Ragnar si l'on me prend de haut. Oui, cet endroit est dédié au stupre mais voyez-vous, je sais faire la part des choses. Soigner un Homme et contenter un client. Les mains qui vous soigneront ne seront pas les mains de la putain. La suture qui sera posée à votre flan, sera celle d'une Femme qui veut simplement veiller sur vous et vous remercier de ce geste que d'autres, n'auraient pas eu.

Doux, le regard azur l'est alors qu'il quitter le regard mâle pour se porter sur le flan endolori.

Si vous ne pouvez être soigné ici-lieu, ce que je peux entendre alors oui, vous devriez partir pour vous rapprocher d'un milieu dédié à cela.¨Pourtant je gage que vous avez devinez que je n'étais point Blanche..Que vous faire venir ici lieu en tant qu'Homme et non client est difficile pour moi. Alors, faites fit de cela au même titre que moi et laissez-moi vous soigner..S'il vous plait.

Doucement la main se lève pour rester en suspens la joue mâle. Elle ne le touche pas, retient cette douceur candide et bienveillante par respect...par obligation et parce que pour espérer savourer sa chaleur, il faut avant tout, une autorisation.

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