--Dantes
Les portes de l'Aphrodite.
S'il s'y était aventuré autrefois pour savourer quelques plaisirs éphémères contre quelques poignées d'écus, le Dé n'aurait jamais cru que cette fois-ci, il aurait été contraint de s'y présenter non pour goûter au stupre mais pour en être un acteur. Addict aux jeux, en tout genre, qu'il s'agisse de dés, de cartes, de jetons ou autre, Dantes avait finit en être un vil serviteur. Avide de cette sensation, de ce frisson, de cet interdit qui vient saisir ses tempes et interrompre son palpitant, le Tatoué se trouvait en manque de sa dope. Si la fortune avait été faite autrefois, ce vice l'avait conduit à jouer, encore et encore, au delà de toute logique et raison, jusqu'à perdre tout ce qui avait dûment acquis. Le jeu avait ce pouvoir-ci, celui transformer la miche de pain rassi d'un gueux en un met de qualité ou bien de vider de tout son luxe et de son raffinement, un
des appartement hérité. Fier, Dantes n'en reste pas moins lucide, du moins sur ce lien simple qui existe entre stupre et écus, qualité et monnaie.
Avait-il déjà vendu ses charmes ? Oui. Après tout la chance n'était pas toujours au rendez-vous et si celle-ci lui faisait défaut, il avait choisi la facilité, échangé sueur et coups de reins tantôt donné que reçus pour une poignée d'écus, une poignée de chance..une poignée de dés. Visage fermé, froid, le quasi trentenaire n'était pas à son premier coup d'essai et sa capacité à se muer voir se mouvoir dans les hautes et basses sphères, lui avait permis de s'adapter à sa clientèle éphémères.
Pourtant, celle-ci ne suffit plus et pour cause, la dernière partie de dés eut raison de sa fortune et de ces économies. Seul un bien avait été épargné, une promesse faite à laquelle son vice et sa dépendance ne s'était jamais attardée. Ultime recours qu'il n'oserait jouer au risque de perdre ce qui lui reste de dignité et de décence.
D'un geste, il ajuste son mantel, effleure sa mâchoire saillante pour vérifier la qualité de son rasage. Hume discrètement son haleine et rajuste la ceinture de ses braies jusqu'à venir épouser le « V » de son bassin. La chemise blanche est lissée, cherchant ainsi à mettre en valeur la musculature saillante dont il fût naturellement dotée. Les iris sombres scutrent alors que le heurtoir qu'il finit par saisir et solliciter.
S'il s'y était aventuré autrefois pour savourer quelques plaisirs éphémères contre quelques poignées d'écus, le Dé n'aurait jamais cru que cette fois-ci, il aurait été contraint de s'y présenter non pour goûter au stupre mais pour en être un acteur. Addict aux jeux, en tout genre, qu'il s'agisse de dés, de cartes, de jetons ou autre, Dantes avait finit en être un vil serviteur. Avide de cette sensation, de ce frisson, de cet interdit qui vient saisir ses tempes et interrompre son palpitant, le Tatoué se trouvait en manque de sa dope. Si la fortune avait été faite autrefois, ce vice l'avait conduit à jouer, encore et encore, au delà de toute logique et raison, jusqu'à perdre tout ce qui avait dûment acquis. Le jeu avait ce pouvoir-ci, celui transformer la miche de pain rassi d'un gueux en un met de qualité ou bien de vider de tout son luxe et de son raffinement, un
des appartement hérité. Fier, Dantes n'en reste pas moins lucide, du moins sur ce lien simple qui existe entre stupre et écus, qualité et monnaie.
Avait-il déjà vendu ses charmes ? Oui. Après tout la chance n'était pas toujours au rendez-vous et si celle-ci lui faisait défaut, il avait choisi la facilité, échangé sueur et coups de reins tantôt donné que reçus pour une poignée d'écus, une poignée de chance..une poignée de dés. Visage fermé, froid, le quasi trentenaire n'était pas à son premier coup d'essai et sa capacité à se muer voir se mouvoir dans les hautes et basses sphères, lui avait permis de s'adapter à sa clientèle éphémères.
Pourtant, celle-ci ne suffit plus et pour cause, la dernière partie de dés eut raison de sa fortune et de ces économies. Seul un bien avait été épargné, une promesse faite à laquelle son vice et sa dépendance ne s'était jamais attardée. Ultime recours qu'il n'oserait jouer au risque de perdre ce qui lui reste de dignité et de décence.
D'un geste, il ajuste son mantel, effleure sa mâchoire saillante pour vérifier la qualité de son rasage. Hume discrètement son haleine et rajuste la ceinture de ses braies jusqu'à venir épouser le « V » de son bassin. La chemise blanche est lissée, cherchant ainsi à mettre en valeur la musculature saillante dont il fût naturellement dotée. Les iris sombres scutrent alors que le heurtoir qu'il finit par saisir et solliciter.
- Une page se tourne, au rythme de ce hasard qui s'échappe, tantôt bienveillant et fourbe.
Une page se tourne, au rythme de ce frisson qu'il n'aspire qu'à retrouver, étreindre...
Une page se tourne, au rythme de ces coups de bassins et de ce stupre qui marque les lieux d'une empreinte indélébile...