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[RP] La fleur c'est fanée mais son parfum demeure.

Jenifaelr
    La fleur c'est fanée mais son parfum demeure. => Proverbe chinois, il paraît ...


      Et de la jolie fleur du Languedoc, que reste-il en dehors des traces que l'on retrouve sur ses courriers? De cette fleur dont-elle use en noir ou blanc, en fonction des humeurs, des saisons, de la période. En dehors de cette trace laisser sur les courriers, il reste cette fleur, tatouée sur ses cotes. L'oeuvre protégée, posséder ou simplement jointe à la plume de l'oiseau noir, en fonction des significations que l'on souhaite donner à cette oeuvre éternelle. Corleone s'installe, après invitation du maître des lieux, pour attendre les courtisans il paraît. Elle espère des surprises et s'attend à l'être, il serait dommage de ne pas l'être, dans un lieu charmeur. Le nez qui s'éprendra de son odeur, sentira le mélange de lavande issu de ses vêtements et la pêche, de sa peau, surement mêler à l'odeur du vin, qu'elle se plaît à boire. Celui qui se trompera sur son origine n'aura surement pas de nez, ni d'yeux, car sa peau et sa tignasse ont bel et bien les reflets ensoleillés du sud.

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Montparnasse.
    Le jeune galant avait quitté un temps la civilisation, problème de cœur, problème d’humeur, étau qui doucement se resserrer sur lui, et qui, si il n’avait pas fuit, l’aurais broyé. Mais la raison avait repris le dessus sur la folie, et c’est sans explication aucune, ni sans pardon que le jeune homme avait repris ses fonction à l’Aphrodite comme si il ne l’avait jamais quitté.
    Batifolant de femme en femme, offrant boisson et servir à la gentes masculine, Montparnasse, élégamment vêtu dans sa tenue de courtisant, s’invite en différent lieu avec grâce et complaisance.
    Un mot est glisser à son oreille, une jeune et jolie dame attend dans un des salons, voila une bel occasion de se remettre en jambe, se dit l’Androgyne.

    Faisant querir une bouteille de bon vin et deux verres, il précède le serveur dans l’écrin de douceur qu’offre l’Aphrodite et frappe doucement à la porte avant de pénétrer dans l’alcôve. Frapper permet seulement de prévenir d’une arrivé, il n’est jamais plaisant d’être surpris, même si notre posture n’a rien de gênante, il est agréable de savoir que notre solitude et brisé, aussi, pour ne jamais incommodé leur clientèle fortuné le jeune homme à pris cette délicate attention.

    Ses yeux sombres se posent sur la tignasse dorée et une étrange impression de déjà vue saisit le galant. Impression qui se confirme rapidement lorsque le regard parcourt le visage puis les courbes de la jeune femme.
    La Corleone.
    Intéressant.
    L'on ne pouvait pas dire que les rapports de Montparnasse avec cette célèbre famille soit des plus amicaux. La jeune femme devant laquel il s’incline poliment, lui offrant un sourire des plus charmant, doit surment être de ceux qui le deteste le plus. Leur dernière rencontre semble faire partie d’une autre vie pour le Galant, mais il sait d’avance qu’il n’en a pas de même pour la blonde. Si elle voulait de la compagnie, elle allait en avoir, mais celle-ci ne risquait pas d’être à son gout.
    Il se promit de demander au serveur, quand celui-ci leur apporterait le vin d’aller quémander un autre galant, savant d’avance qu’il ne ferait pas l’affaire de la jolie demoiselle.

    Néanmoins l’assurance du brun ne vacilla pas et il se comporta avec elle comme il le ferait avec une autre, il serait charmant en toute circonstance, c'était pour cela qu'il était là apres tout. Et puis, étrangement il n'avait rien contre elle.
    Aussi, une fois le sourire accordé à l’italienne, il s’approcha d’elle et la salua poliment :


    - Dame Lisbeth c’est un plaisir de vous rencontrer dans ces circonstances, et j’espère que celui-ci sera partagé si vous me laissez une chance de vous tenir compagnie quelques instants.

    Il ne lui fit pas le baise main habituelle, ne voulant pas la brusquer avant même d’avoir tenté de la charmer, il désigna simplement la place prés d’elle d’une main, attendant qu’elle l’autorise à s’y installé un instant.

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Jenifaelr
    Perdu dans ses pensées, la tête à ses rêveries, elle sursaute lorsqu'au coin de l'oeil apparaît une silhouette, elle ne réalise pas à qui celle-ci appartient, loin d'être Féline alerte, elle est juste jolie Rose. C'est la voix qui l'interpelle, une voix qu'elle connaît et qui lui tire un pincement violent. Une voix, qui a violé la petite Etoile, tête blonde qui oscille dans son coeur, entre amour maternelle et amour envers une petite soeur. Une voix qui a aussi mis enceinte Vivia, qu'elle protège depuis un moment maintenant, elle a vu l'enfant mourir au sein même de sa cousine, tuer par le déchet humain qui sert de paternelle. La jolie Corleone en est dégoutté et aimerais hurler, mais il l'interpelle. En premier lieu, il ose. Il ose venir, lui parler et c'est de grandes aigue-marines étonnées, qui sont levées vers Montparnasse. Ce qui l'interpelle aussi c'est l'utilisation de son second prénom. Lisbeth. Par le passé, rares, sont ceux qui l'ont utilisé délibérément et cela avait toujours eu le don d'intriguer la blonde. En silence elle reste presque choquée, yeux levés vers le courtisan, avant que la langue ne se délie.

      "- Montparnasse ... "


    Elle y ajoute, prenant alors une attitude entre les deux distinctes, qu'on lui connaît, haussant le menton et dépliant les épaules, elle semble plus en alerte, mais elle ne prend pas cet air froid, elle reste calme et surprise de cette rencontre.

      "- Installe..ez-vous. J'accepte votre compagnie. "


    Enfin elle se reprend et s'affaisse un peu à nouveau, reprenant son air légèrement affable et doux. Elle lisse sa robe à l'italienne noire, se trouvant presque ridicule, se rappelant dans quelle robe, le courtisan l'a vu. Puis la main est tendue, vers la chaise, qu'il s'installe, qu'il soit divertissant, sur lui est posé la bleuté claire, qui n'attends que d'être divertie, curieuse de cette rencontre. Il a eu le cran de venir, alors que désarmée, elle pourrait le tuer ou au moins essayer, il a le cran de venir, malgré les sentiments qu'il lui inspire. Et surtout, il se distingue, pour tout cela, le galant à une chance, car la tête blonde aime les gens qui ont du cran.

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Montparnasse.
    La surprise se lit dans les yeux de la jolie blonde et cela Montparnasse le comprend, il est vrai que l’on vient dans ce lieu pour prendre du bon temps, pas pour se retrouver face à un homme qu’on arbore au plus haut point, mais Montparnasse est là, devant elle, et il ne ressent aucune honte.
    Son regard se promena légèrement sur le corps de la tenue de celle à qui il tenait compagnie ce soir et il la trouvait vraiment charmante dans cette tenue, le noir lui aller à ravir.


    - Vous êtes très en beauté ce soir. Vous avez un réel don pour faire ressortir votre charme naturel Lisbeth.

    Ces mots n'étaient pas que flatterie, il les pensait réellement. Si ce lieu était propice à la duperie et aux cachoteries, Montparnasse avait pris le parti de jouer franc jeux avec l’italienne, il ne pouvait se permettre le moindre faux pas. Quant à l’utilisation de son deuxième nom il n’était pas anodin de la part du galant. Mais la raison de celui-ci ne lui sera dévoilée seulement si elle lui demande.

    Un léger frappement se fait entendre à la porte et Montparnasse se dirige vers celle-ci pour ouvrir. Il s’agit du vin dont il avait fait la demande. Prenant le plateau des mains du serveur il le remercia d’un signe de la tête avant de lui glisser quelques mots à l’oreille que seul lui entendit et referma la porte derrière lui.

    Le plateau fut apporter auprès de l’italienne et le vin déboucher avec grâce. Il remplit deux verres finement ouvrager et tendit le premier à la belle italienne accompagné d’un petit signe de tête gracieux, comme cela se fait devant les personnes de la haute société.


    - Je me suis permis, avant de vous rejoindre, de faire commander cette bouteille, du vin d’Italie, dont je pense que vous saurez en apprécier toute la saveur.

    Les mets et les alcools à l’Aphrodite étaient délicats, raffinés, loin de ces piquettes que l’ont trouve dans les bordels de bas étage. La bouteille elle même devait valoir bien plus que la vie du galant qui le servait.
    Il attendit qu’elle prenne le verre dans ces mains avant de s’assoir à ces cotés comme elle l'avait autorisé à le faire.
    Il plongea son regard dans le siens avant de poser la question qui lui bruler les lèvres depuis qu’il l’avait aperçu dans ces lieux.


    - Mais dites-moi, que fait une Dame comme vous en ce lieu ? Vous avez de nombreux atout et assez de bas gout pour que d’aucun vous tienne compagnie sans que vous n’ayez à venir ici lieu.

    Avec d’autre il n’aurait jamais posé cette question, mais son passif avec l’italienne le forcer à garder une certaine méfiance et a bien comprendre ces attentes afin de la satisfaire au mieux.

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Jenifaelr
    Les mots prononcés par le courtisan? Elle le croit, il lui a déjà fait un semblant, ou presque, de compliment et cela a pour effet de lui tirer un sourire. Puis il use du Lisbeth, encore, cela l'interpelle une nouvelle fois. Néanmoins, qu'importe. Lui-même use bien d'un faux nom, non? Puisque Vivia l'a appelé Enguerrand, le même prénom donc, que le Mussidanais. Où est l'époque des poèmes soufflés, dans son oreille? Celle, où ses fesses étaient sujet à discussion, pour savoir qui les méritaient, ou non. Un sourire se glisse jusqu'aux lèvres. Puis voilà venu le temps du vin, le précieux liquide carmin dans lequel le petit Rubis est presque née et qu'elle se plaît à boire en toute occasion.

    "- C'est parfait. Absolument parfait, sincèrement. "

    Et maintenant le verre est pris, renifler, puis avec délice la langue s'en va goûter la boisson. L'oeil se ferme et pendant ces petits instants, elle se retrouve un peu moins petite fleure timide et un peu plus la jolie Féline, qui aime séduire, bien que ce soir, elle n'usera pas de ses charmes, du moins, elle n'a pas prévu de la faire. Elle va de surprise en surprise, Montparnasse ayant réussi à éliminer la tension présente chez la jeune femme, la voilà détendue et disponible, pour une conversation. Puis voilà une question, la question de sa venue ici. Elle laisse traîner les yeux vers son verre, en observant le fonds. Se sentant pitoyable, comme elle l'avait prévu en venant ici. Corleone tente de reprendre de l'aplomb de son mieux, se donnant du courage avec une gorgée de vin.

    "- L'amant ne tiens pas compagnie, il occupe. "

    C'est ce qu'elle parvient à articuler. Lequel, des hommes avec qui elle avait passé du temps, dernièrement avait réussi à la distraire suffisamment, pour que le pirate ne lui reviennent pas en tête, au premier instant de flottement.

    "- Ici ... tout est fait pour distraire les clients, pour plaire. J'aimerais pouvoir me laisser aller à de la distraction, sans me torturer. Je recherche de la compagnie, pas un amant. Comme vous le dites, je suis assez bien loti pour me trouver moult amants. Combien, en revanche, possède le savoir nécessaire pour me distraire réellement? "

    Le vin est déjà fini, par une nouvelle gorgée. La main reste sur le pied de la coupe, dans un mouvement de flottement.

    "- Tout cela est ridicule, n'est-ce pas? "

    La réponse, elle la connait déjà. Il ne s'agit pas d'une question réelle, mais d'une affirmation de sa part, elle se sent ridicule ainsi vêtue et dans ce lieu, avec de pareilles intentions.

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Montparnasse.
    Les yeux de Montparnasse ne la quittent pas. Il observe tout, ces geste, sa posture, ses yeux. Il ressent son embarra, ressent sa peine, sa tristesse. Il découvre une facette qu’il ne lui connaît pas encore, loin de la femme forte et déterminé, il découvre une fleur fragile qui, comme tous, cherche à être écoutée, comprise, épaulée. Le regard de Montparnasse s’adoucit. Il n’a en effet pas à faire à Jenifael, mais bel est bien à Lisbeth ce soir, il ne s’était pas tromper sur ce point.

    Le Galant pose son verre et vient récupérer celui la blonde dans sa main qu’il effleure doucement dans un geste que l’on aurait pu croire involontaire. Il le remplit à nouveau de ce breuvage délicat puis se penche vers elle en le lui rendant, parlant d’une voix plus douce, plus intime, loin de la méfiance qu’il lui portait quelques secondes plus tôt.


    - Cela n’est pas ridicule non, au contraire cela a bien plus de sens que vous ne le pensez. J’espère que je me montrerais à la hauteur de vos attentes.

    L’Aphrodite n’est pas un lieu de combat, c’est un lieu de plaisir et d’enchantement, Montparnasse baisse les armes devant l’italienne, ils auront bien d’autre occasion de s’affronter loin de ces murs. Ici ils sont dans une parenthèse dorée ou toutes les rancœurs et autres griefs n’ont pas leur place. Il est ici pour la distraire, lui apporter ce réconfort qu'elle cherche, cette distraction, cette oreille attentive.
    Il s’adosse de nouveau contre le fauteuil capitonné puis, ne la lâchant pas des yeux, il poursuit.


    - L’Aphrodite n’est pas un bordel, dans le sens classique du terme, et si parfois les chaires s’échauffent légèrement ce n’est que la continuité de l’état d’apaisement et de bien être que l’on procure ici. Ne vous sentez pas ridicule de venir chercher ce bien être, c’est ce que l’on recherche tous, un lieu où l’on peut être sois même sans être jugée. Un lieu où les tracas, les soucis et autre vicissitude de la vie n’ont pas leur place. Un lieu où l’on n’a pas à craindre les conséquences du lendemain. Un lieu où les fantômes du passé n’ont pas leur place.

    Reprenant son verre il but une gorgée en la regardant, lui adressant un sourire charmant.

    - Laissez-vous aller Lisbeth, je ne suis pas là pour vous juger, je serais d’ailleurs bien mal placé pour le faire. Accordez moi votre confiance, au moins pour cette soirée, et laissez-moi apaiser les tourments de votre cœur.

    Montparnasse peut être un homme vil à l’extérieur, mas jamais il ne servirait des secrets prononcés dans ces alcôves, jamais il ne pipait mot sur ces clients, même sa douce Vivia avec qui il était proche ne saura jamais rien de cette rencontre.

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Jenifaelr
    Le brun crée une intimité en s'approchant ainsi et elle observe le vin à nouveau servi, alors que l'ouïe, reste attentive aux propos du galant, à tous ses mots. Les sentiments contraires qui s'affrontent en elle l'oblige au silence, jusqu'à retrouver ses mots, pour enfin acquiescer aux mots. Se rendant compte qu'il parvient à lui faire dire des choses, que jamais elle n'aurait dit. Peut-être était-ce le vin, ou le lieu. Surement le lieu.

    "- Pour ce soir, vous aurez ma confiance. "

    La sentence tombe, elle peut continuer ses mots, nuançant ainsi ses propos, pour éclaircir la situation et se justifier. Depuis quand doit-elle justifier à quelqu'un, quelque chose?

    "- Vous semblez savoir de quoi il est question et tout cela me prouve que vous connaissez votre métier. Vous n'aurez rien à craindre de moi, je suis entièrement disposée ... "

    Elle se coupe, pour prendre entre les lippes, un peu de vin. Laissant sa gorge de détendre, alors que les miellées, termine la phrase enfin.

    "- A vous laisser faire. "

    Le visage se relève vers le galant, adossé contre ce fauteuil, qui semble si à l'aise en ces lieu, il lui fait penser à un reflet d'elle-même, aussi charmant que monstrueux, connaissant certains des crimes de celui-ci. Elle aussi, sais se montrer discrète, mais il peut être certain qu'en dehors de ces murs, elle ne sera pas "Lisbeth" si facilement. En vérité, elle n'est même pas une Lisbeth, comme il semble le penser. La Corleone a été élever dans l'optique de mentir, de cueillir la confiance d'autrui et de s'adapter aux divers milieux qui s'imposent à elle. Ce changement n'est là que là résultat de cette éducation, bien plus discrète, lorsqu'elle adopte un comportement noble et propre aux Vitalis da Roma et bien plus imposante, lorsqu'elle adopte le comportement moins policée des Corleone.

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Montparnasse.
    Le laisser faire. Montparnasse hoche la tête à ces mots. Il connaît l’italienne avide ces jeux, ou la boisson se mélange a des paris plus fou et des vérités parfois lâché contre son grès, il sait que cela lui plairait de jouer à ces petits jeux, aussi, après avoir fini son verre le galant se lève pour contourner le fauteuil dans laquelle elle est assise et se permet d’être plus tactile avec la belle. Après tout elle venait de lui donner son consentement et sa confiance, et il comptait bien la distraire à sa façon.
    Il se place derrière elle, debout, les cheveux qui tombent sur sa nuque sont retirés d’une main douce et sa peau effleurer délicatement.

    Il se penche à son oreille, murmure, susurre, comme on le fait à l’oreille de son amante lorsqu’on lui procure mille plaisirs avec le reste de son corps.


    - Je vous sais friande de jeux, je ne me permettrais pas de vous proposer de jeux érotique, vous n’êtes, après tout pas, ici pour cela, sauf si vous me le demandez mais je pense que votre « action ou vérité » auquel vous aimez vous adonnez en taverne pourrait prendre un tout autre aspect en ce lieu, qu’en pensez-vous ?

    Il savait que son souffle viendrait réchauffer sa nuque, et il en profita pour humer le doux parfum de sa peau, un mélange subtile de pêche et de lavande, des senteurs du sud bien loin de relent parisien.

    Ces mains se posèrent sur sa nuque, et avec douceur il se mit à la masser. Qu’elles femme n’apprécient pas qu’on prenne ainsi soin d’elle ?

    Il fit rouler ces doigts sur sa peau fine, doigt qu’il avait sur garder délicat et doux, n’étant pas vraiment du genre à faire lui même les basses besognes, mais préférant déléguer cela à d’autre contre quelques pièces.
    Se penchant à nouveau sur elle, sourire au coin des lèvres. Il poursuivit.


    - Alors Vous préférez me dévoiler une vérité, ou me laisser le choix d’une action ?

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Jenifaelr
    Elle hocha la tête doucement, à la proposition de Montparnasse, bien qu'elle redoute légèrement de jouer avec lui, s'étant trouvé d'après elle, un adversaire de taille à ses jeux. L'épiderme se couvre de boules de chaire, au souffle, les yeux se ferment un peu, c'est qu'elle apprécierait la belle, la présence du galant. Et d'une certaine façon, il lui rappel même elle. Un miroir, peut-être? Non, pas tout à fait, mais quelqu'un bien plus à la hauteur qu'elle ne l'aurait cru en réalité. Là, les yeux fermés, dos au brun, elle se sent démunie, mais aussi bien. Oui oui, elle se sent bien. Drôle de sensation dans ce lieu et avec ce personnage. Quand au massage, il lui tire un sursaut, surprise et les aigue-marine se rouvre, pour penche la tête en arrière et sourire à son homologue masculin.

    "- L'idée est bonne. Je vais y ajouter autre chose. "

    Redressant sa tête, elle tire de sa petite besace un dé et le fait rouler entre ses doigts, avant de l'envoyer un peu sur la table.

    "- Paire, action. Impaire, vérité. "

    Le résultat est constaté d'un coup d'oeil.

    "- Je vous dois une vérité. Vous souhaitez en choisir le sujet ou, je lance une vérité au hasard? "

    À nouveau, elle penche la tête, sourire aux lèvres, trône sous sa robe la chevalière d'homme, retenue par le lien de cuir autour de son cou, la main va trouver l'objet pensive, pourrait-elle s'imaginer passer la soirée avec lui, au lieu de Montparnasse? La douceur des mains dans son cou, lui donne la réponse rapidement. Non, elle ne pourra pas, celles-ci, sont trop douces et non pas caleuses, comme celles du marin. Tant pis, la soirée promet quand même d'être agréable et à la hauteur des attentes de la Florentine.

    [01/09/1466 18:03 : Vous avez défié Montparnasse. aux dés et vous avez obtenu le résultat suivant : 3.]

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Montparnasse.
    Ces doigts continuent à parcourir la gorge de l’italienne tandis que le sourire de Montparnasse s’agrandit aux propositions de la belle. Un dé pour qui décide pour eux, voilà une bien charmante manière de pimenter un peu ce jeu.
    Le dé est lancé, ce sera une vérité.
    Elle penche de nouveau la tête en arrière, lui sourit. Il se penche vers son cou.
    Ces lèvres effleurent doucement son cou, comme une caresse, presque imperceptible. Caresse qui vient finir sur le lobe de son oreille, ses lèvres s’entrouvrent, et le lobe est doucement mordiller.
    Montparnasse devient plus aventureux dans ce geste, peut-être qu’il ne recevra en échange un jolie coup dans les gonades pour cela, il connaît le tempérament de l’italienne, mais il sent aussi son besoin de plaire.
    Elle a besoin qu’on lui change les idées, et c’est bien ce qu’il compte faire. Il voit sa main jouet avec la bague du pirate. Ce soir son but est de lui faire oublier le marin.

    Il murmure doucement à son oreille :


    - Je vous laisse me dire une vérité au hasard…

    Il trouve cela bien plus intéressant. On en sait bien plus sur une personne avec une vérité dévoilé de son plein grès qu’une vérité arraché par une question trop intrusive, et il est curieux de savoir ce que l’italien compte lui dévoiler.

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Jenifaelr
    Le diable ! En acceptant la compagnie du Galant, c'est un pacte avec le diable en personne qu'elle a signé ce soir et le diable se joue d'elle. C'est un supplice, un enfer, qui est vécu là, par la blonde, qui a la caresse dans son cou puis au mordillement sur le lobe de son oreille, se laisse aller à un soupire. Elle aurait pu s'enflammer, laisser sa main cuir la joue de Montparnasse, mais il vient de toucher une corde sensible de la Corleone. Par le simple mordillement du lobe, il lui fait oublier non pas ce qu'il est, mais avec qui elle se trouve. Elle reste pensive, les yeux se rouvre et elle réfléchit. Quoi révéler? Songeuse un instant, elle sourit et trouve enfin.

    "- J'apprécie sincèrement votre présence pour l'instant. Et particulièrement après ce que vous venez de faire. "

    Tu voulais une vérité? La voilà. Elle n'arrive pas à se rappeler qu'elle le déteste, depuis le début de la soirée, par ses pirouettes, il lui fait perdre la mémoire, il impose même à la jeune femme un comportement plus modérée et passif, qu'elle n'aime le montrer. Ou plutôt, il l'a suffisamment mise en confiance, pour qu'elle se laisse aller à ce comportement et oublie de montrer une personnalité forte, indépendante et bien plus enflammée que celle-ci. Au final, il découvre simplement ce qu'elle est, lorsque elle dit ne pas être une femme forte. En somme, c'est la jeune fille joyeuse, amoureuse de la vie, d'une grande famille bourgeoise, qui ressort, plutôt que celle qui a joué des coudes, pour se tailler une réputation et protéger sa famille. Puis le dé est pris entre ses doigts et glisser dans ceux du brun.

    "- A vous de jouer, je suis curieuse de savoir ce que vous réserve le jeu. "

    Sereine, elle sourit. Dans sa robe noire, ce soir, elle fait un pacte avec le diable et le pire, c'est qu'elle est consentante, il ne la manipule même pas. Franchement, il abuse ! Comment peut-elle seulement espérer résister, s'il lui sort tout ce qu'elle aime? Tout ce qui l'a fait craquer?

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Montparnasse.
    Les mots de l’italienne touche Montparnasse plus qu’il ne le devrait. Se sentir apprécié est un sentiment rare chez le Galant, surtout par ceux qui savent vraiment qui il est, comme Jenifael. Les insultes et la haine sont son quotidien, et même si cela n’est que la résultante des piètres choix qu’il fait, il est parfois difficile de se sentir si unanimement détester. Les seuls personne qui ne souhaites pas le voir mort ce sont ces deux sœurs, bien que l’une d’entre elle ne veuille plus avoir affaire à lui, il espère tout de même, au fond de lui, qu’elle ne veut pas sa mort pour autant.

    Il est impatient de la découvrir plus, loin de leur querelle, dans ce cocon il veut découvrir la vrai Jenifael, celle qu’elle cache sous le cynisme et les remarques acerbes. Au fond même si un fossé le séparer de cette famille, il doit avouer que la blonde lui plait. Il aimerait l'entendre gémir sous ces caresses, la voir rougir sous ces baissers, observer la plissure de ces levres lorsqu'elle atteint la jouissance...

    Le dé est glisser entre ces doigts. doigts qui le fait roulé quelques instants avant de se pencher légèrement sur elle pour atteindre la table.
    Le dé est lancé, les jeux sont faits.
    Celui-ci roule quelques instants sur la table. Avant de se fixer sur le chiffre le plus élever.
    Le six. Pair.
    Son œil s’allume d’un éclat. Ses lèvres s’approchent de nouveau de son oreille, et les mots lui sont murmurer doucement.


    - Action… que me réservez-vous ?

    Il est curieux de recevoir son action, impatient qu’elle lui dévoila par ce biais ce dont elle a envie. Lui laissant le temps de réfléchire, ces lèvres aventureuse partent à l’exploration de se cou ainsi offert. Elles deviennent caresse sur sa peau tandis que son parfum est humé. Doucement les caressent de ces lippes devient plus pressente, se transformant doucement en baiser. La peau est goutté, et son gout apprécié. Son souffle chaud contraste avec les frissons qu’il lui procure…

    Êtes-vous sur Lisbeth de ne pas vouloir d’amant ?


Citation:
09/09/1466 19:30 : Jenifaelr vous a défié aux dés et a obtenu le résultat suivant : 6.

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Jenifaelr
    Réflexion, réflexion. La réflexion est compliquée lorsque quelqu'un est occupé à vous faire tourner la tête à grand renforts de baisers sur le cou. D'ailleurs sa première idée est de le faire se glisser un peu plus bas, sur l'arrondi de son sein, qui serait alors ravi d'avoir le même traitement. Mais. Il y a un mais, elle n'est pas ici pour coucher avec Montparnasse, elle est ici pour passer une soirée en agréable compagnie. Elle ne veut pas coucher avec un homme, elle veut être le centre de l'attention, du désir, elle veut cette ambiguïté, qui rend les choses meilleures qu'elles ne le sont, plus longues et bien plus intéressantes. Se laisser aller, est une chose, gâcher la soirée en est une autre. Pour se recentrer sur sa réflexion, elle porte une main sur son ventre, pensive, et ainsi, un étrange cheminement se fait dans la tête blonde. Ventre, cou, amant, tatouage côtes. Non? Toujours pas? Et bien, elle cela lui rappelle combien elle aimait faire de même dans le cou tatoué de son amant à plumes. Ce même amant qui lui à laisser un souvenir indélébile. Néanmoins, Montparnasse n'est pas un amant de la Corleone, la trace sera donc un prétexte.

    "- Je sais. "

    Elle relève la tête, repoussant le brun doucement, effleurant à son tour la peau masculine du bout du nez, juste avant qu'il ne s'éloigne. Elle pourrait glisser ses doigts dans les mèches, goûter les lippes, avant de se lancer dans une opération séduction, mais non, elle choisit d'être un peu plus fine, pour une fois. Jamais, il ne sera un amant, l'amant n'a pas bien de chance de survit dans ses parages et elle risquerait de la tuer à cause de sa malédiction. Jolie rose reste éternellement seule, c'est ainsi. Victorieuse, d'enfin dire ce qu'elle veut, la réponse ne tarde pas.

    "- Vous devez dessiner un motif de votre choix, sur une partie de mon corps. Celle qui vous plaira le plus. "

    Sourire plane un instant, la voilà un peu aventureuse et en même temps, curieuse. Que choisira-t-il? Qu'aime-t-il? Que sera le dessin? Un moyen pour elle de découvrir un peu le courtisan et de continuer le jeu, sans passer par une vérité, où elle aurait à peine su quoi demander.

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Montparnasse.
    Un dessin ? Mais avec quoi allait-il dessiner ? Un sourire fugace se dessina sur ces lèvres quand la réponse se présente d’elle-même.
    Ses yeux parcours un instant le corps de la belle, et si il aurait bien laissé une trace sur son seins, c’est sur une partie bien plus pudique mais tout aussi érogène, quand on savait un tant soit peu si prendre, qu'il jette son dévolu.

    Le galant délaisse la place qu’il avait pris dans le dos de la jeune femme pour revenir se placer à ces côtés. Sa main s’empare de son poignet.
    A l’Aphrodite ces mains ne porte pas les gants qui cache habituellement les cicatrices laissé par la famille de l’italienne sur ces mains. Elles étaient cependant habilement dissimuler par des manches légèrement top longue, dissimulent ainsi les marques sans ôter la chaleur de ces doigts.

    Une fois le poignet saisit le Galant caresse délicatement l’intérieur de celui-ci avec des gestes sensuelles, doux, laissant la peau de la jeune femme réagir par des frissons avant d’approcher ces lèvres de cet avant-bras dont il avait pris possessions.
    Un baiser fut déposer au creux de son poignet puis sa langue vient chatouiller la peau de la belle et une ancre fut dessiné par celle-ci, lentement, pour qu’elles en saisissent le dessin. Au même endroit ou une croix était tatoué sur son propre poignet.

    Une ancre.
    En réponse à l’ancre qu’avait fait tatouer Vivia sur sa cheville pour lui.
    Une ancre qui représentait aussi le marins qu'elle avait perdu et dont elle n’arrivait pas à détacher de son esprit, la bague de celui-ci toujours présente au cou de l’italienne qu’elle avait déjà tripoté plus d’une fois durant leur échange.

    Une fois cela fait les caresses remplacèrent les lèvres du galant tandis que son regard clair se plante dans celui de l’italienne, se demandant si elle avait su déterminer ce qui avait été dessiné….

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Jenifaelr
    Poignet saisit, manche remonter et le frisson se propage dans tout le corps. Le courtisan est doué, au-delà de ses espérances et la belle savoure les moments, en fermant les yeux. Elle rouvre les yeux saisissant le dessin fait. Il lui tire un instant de tristesse. Du point où il est parti, jusqu'à son coeur se diffuse un sentiment de tristesse. Sa lèvre est mordue alors qu'elle ne décroche pas des yeux du courtisan. Inspiration et elle glisse sa propre main sur la joue de celui-ci, cherchant un instant à se rapprocher, avant de la retirer.

      "- C'est une ancre. Pourquoi vous avez fait cela? "

    Le coeur bat fort de la tristesse qui l'a prise. La main se glisse jusqu'à la poitrine, pour en sortir la bague du marin, sertie de ces pierres noires, de ces deux S et de la tête de mort. Elle l'observe et la retire de son cou, la posant sur la table. Alors que les bleutés observent l'objet. Puis d'inspirer et de prendre une décision.

      "- Plutôt que de me distraire, vous seriez capable de me faire oublier? Quitte a essayer d'oublier, autant le faire complètement, non? "


    La Corleone de redevenir un instant elle et de se lever, pour aller glisser sa main sur la joue du courtisan. Il est attirant, peut-être que si elle avait été plus jeune, elle aurait papillonné longuement devant lui, mais elle n'est pas aussi jeune qu'autrefois et c'est le charme, l'expérience, la sagesse et la force qui l'attire maintenant. Là, c'est sa tignasse tressée, qu'elle glisse sur le côté, comme un acte de séduction pour dévoiler un peu de la peau de son cou, marquée.

      « - Je me demande sincèrement, ce que vous pouvez trouver à une femme comme moi, alors qu'un jeune homme comme vous, pourrez … ou plutôt, a sûrement, toutes les demoiselles qu'il souhaite. »


    Et surtout, pourquoi violer une gamine, quand il peut avoir des jolies filles de son âge ? Il n'est pas épais, c'est certain, mais il a un beau visage, qu'elle souligne, du bout de ce doigt curieux, qui s'attarde sur la mâchoire avant de se rapprocher des lèvres et de s'éloigner à nouveau. Dans le cou, où le doigt se glisse, elle dessine une fleur. Pas une rose, trop complexe à deviner, même avec ses maigrelets talents de peintre, mais une simple fleure, faisant elle-même écho au dessin à l'encre, tatouée sous sa peau, sur les côtes.

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