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[RP] "A la croqueuse de pHommes"

Grenade
Grenade avait traversé bien des contrées avant d’atteindre la petite ville de Mortagne.
Elle n’avait en poche que quelques écus, et le seul bien qu’elle avait pu garder était une ravissante robe pourpre fermée de lacets de velours noirs laissant volontairement apparaître des atouts assez proéminents.
En effet, Grenade ne savait pas faire grand-chose dans la vie, mais le bon Dieu, l’avait doté d’un physique des plus avantageux : une longue chevelure brune et soyeuse, de petits yeux noirs en amande et un corps à faire baver un prêtre.
La jeune brune s’était finalement résolue à profiter de son apparence et du vice de certains et certaines, pour vivre autrement que dans le besoin.

Elle avait réussi à séduire un riche tisserand du village voisin, qui, contre quelques interminables minutes de batifolage, lui avait loué pour presque rien une petite demeure qu’il possédait dans le centre de Mortagne.

Depuis 10 jours déjà, Grenade s’affairait à rendre la bicoque un peu plus accueillante pour d’éventuels clients.
Elle avait orné les murs de tentures rouges et or, déposé des matelas dans les 2 pièces du haut et s’était procuré un baquet pour la salle du bas.
Pour l’instant tout était encore provisoire, et Grenade comptait sur la générosité et la fidélité de sa future clientèle pour renflouer les caisses et améliorer la décoration.

Elle déposa tout de même quelques pétales de roses rouge carmin autour de la baignoire histoire de donner envie aux moins propres d’y passer avant toutes transactions !

Le moment était venu !
Grenade observa les derniers rayons de soleil se faire la malle et sortit afin d’allumer la petite lanterne accrochée au dessus de sa porte.
Elle l’avait entouré d’un tissu à fine maille rouge pâle.
Lorsque la jeune femme alluma la bougie qu’elle contenait, une lueur tamisée éclaira la façade et l’écriteau sur lequel était inscrit :

« A la croqueuse de pHommes »
Servalien
Servalien n'arrivait pas à dormir. Plutôt que de tourner en rond il décida d'aller se promener en ville, au centre de Mortagne, là où battait le cœur de la cité. Il fut surpris de découvrir une lanterne allumée devant une maison qu'il pensait vide. A une heure aussi tardive, c'était plutôt étrange d'ailleurs.

Il s'approcha lentement, curieux de voir qui venait d'arriver et semblait comme lui souffrir d'insomnie. Il tomba en arrêt devant l'écriteau et se gratta la tête. Qu'était-ce donc que ce mot bizarre: pHommes. Sans doute une erreur: la croqueuse de pommes devait être un nouveau commerce de fruit. C'était une excellente nouvelle. Il n'y en avait pas au marché et il avait envie de varier ses aliments.

Oui, mais c'était bizarre: les magasins n'ouvraient pas la nuit et il ne sentait aucune odeur de pomme, ni de fruit d'ailleurs. Servalien se gratta la tête. Il lui fallut un moment pour évoquer une autre hypothèse: une croqueuse d'Hommes? Il s'approcha d'avantage et aperçut une superbe jeune femme à l'interminable chevelure brune qui lui souriait.

Comme il n'avait pas l'habitude que les femmes lui sourient, sans doute à cause de son crâne plus lisse que de la soie, il se retourna pour voir s'il était seul et si ce sourire s'adressait bien à lui. Une fois convaincu que c'était bien le cas, il s'apprêtait à entrer, quand il comprit enfin de quoi il s'agissait.

Servalien n'était pas très intelligent, même s'il progressait de jour en jour. Mais il savait que la croqueuse d'hommes offrait ses services contre une juste rétribution, certainement largement au-dessus de ses moyens actuels. Il était d'ailleurs sorti sans argent naturellement. De toute façon, ses guenilles ne pouvaient induire en erreur la charmante propriétaire de ce lieu.

Alors il lui rendit timidement son sourire, avec un geste d'excuses, et n'osa pas lui adresser la parole pour lui dire ce qu'elle savait déjà. De toute façon, il n'avait pas vraiment envie de ce type de relation malgré sa solitude. Même s'il comprenait que ce sourire était lié à son métier, il rentra chez lui avec un petit coin de ciel bleu dans son âme, et se dit qu'il serait bien agréable de rencontrer quelqu'un qui lui sourirait sans arrière-pensée cette fois.

C'est avec l'image dune longue chevelure brune encadrant un sourire divin qu'il s'endormit et plongea dans un sommeil profond et apaisé.

_________________

Nos rêves sont la carte de notre humanité. Y a t il en ce monde un être qui ne soit pas en exil?
Arghator
Ha... Grenade, l'effet d'une belle bombe au petit coeur de fruit. Tant que vous ne prenez pas les phommes pour des poires, ^^ vous êtes la bienvenue.
N'étant pas très puritain, Je pense même que vous êtes libre de commercer, comme vous le désirez, vos atouts fort... charnels. Incarnant l'opposé d'un Tartuffe, je ne suis ainsi pas contre (mais plutôt tout contre...)vos généreux aspects. A défaut d'un prêtre pour soulager nos âmes, il nous faut bien une belle-de-nuit pour soulager nos esprits et bien sûr nos corps.
Cependant, n'oubliez jamais, madame, qu'il n'y a pas que des adultes en HRP de même qu'en RP, je prierais donc votre clientèle ainsi qu'à vous même de ne pas glisser ici et maintenant sur des terrains beaucoup trop grivois.
Grenade


La lanterne rouge scintillait depuis quelques secondes à peine, quand Grenade aperçut une ombre s’insinuer dans la petite rue sombre et glaciale.
La mystérieuse brune recula discrètement dans le chambrant de la porte.
Un jeune homme s’avança, le regard doux et curieux et scruta la façade de la demeure.
Grenade s’approcha alors doucement dans la lumière, fit lentement choir son châle sur ses avant-bras afin d’offrir à son premier visiteur les arguments nécessaires à le faire entrer.
Elle prit une forte inspiration qui permit à son corsage de s’emplir abondamment puis elle sourit chaleureusement.
L’homme en question était loin d’être désagréable à regarder. Une peau fine, des yeux malicieux, son crâne nu comme les fesses d’un nouveau né luisait étonnement sous la lanterne.
Sa tenue ne montrait pas une grande fortune, mais Grenade savait adapter ses prix en fonction des revenus de ses visiteurs.

Alors qu’elle allait l’inviter à entrer, le jeune homme se recula doucement, s’excusa d’un geste et disparut dans la nuit noire.
Déçue, Grenade remonta son châle sur ses épaules blanches comme l’ivoire et rentra se réchauffer.

Faire commerce dans cette petite ville ne semblait pas être une mince affaire…
Grenade
La démarche souple et chaloupante, Grenade se dirigea vers un petit guéridon sur lequel était déposé une grande fiole de liqueur de poire.
Elle se servit un godet qu’elle engloutit en un quart de seconde.
Le fin breuvage lui réchauffait enfin les entrailles.
La jeune femme se laissa tomber dans un fauteuil moelleux dont les quelques trous avaient été cachés par des coussins rouge sang.
Alors qu’elle fermait les paupières machinalement pour écouter le silence de la nuit, elle reconnut le grincement de la porte avant même que la clochette annonçant l’entrée d’un client ne tinte.
Entrouvrant ses grands yeux allongés, Grenade releva le menton afin d’apprécier le nouveau visiteur.
Il était très grand, fort distingué, propre sur lui avec une petite moustache brune qui redessinait ses fines lèvres.
A peine était-il entré que déjà il refermait la porte et se mit à débiter dix mots à la seconde.

Etonnement, il semblait connaître son prénom.
La longue dame brune sourit discrètement à son annonce de bienvenue puis reprit sa position avachie dans son siège empourpré. Elle croisa délicatement les jambes en veillant volontairement à laisser paraître la naissance de sa cuisse dans l’échancrure de sa robe.


Arghator a écrit:
« … Incarnant l'opposé d'un Tartuffe, je ne suis ainsi pas contre (mais plutôt tout contre...) vos généreux aspects. A défaut d'un prêtre pour soulager nos âmes, il nous faut bien une belle-de-nuit pour soulager nos esprits et bien sûr nos corps.»


Grenade profita d’une seconde de trêve que le séduisant bavard prit pour respirer et d’une insolence déconcertante, elle entrouvrit à peine les lèvres pour murmurer :

« Messire, pour un homme censé être tout contre mes aspects je vous trouve fort loin de moi… »

Elle se redressa et attrapa d’une main la fiasque d’alcool et de l’autre un second godet :

« Je peux vous offrir pour commencer un petit verre de liqueur qui sans aucun doute soulagera votre esprit… quant à votre corps et à ses maux, soyez certain que je saurai les apaiser »

Le verre à la main, elle se releva avec légèreté, et s’avança pour le tendre à son hôte.
Tout près de lui à présent, elle perçut les effluves d’un parfum léger entremêlé de l’odeur de métal.
Alors qu’elle frôlait, de ses doigts gracieux, la hanche robuste de son jacasseur, étrangement muet soudain, elle sentit la froideur d’une lame.
Son flair était toujours aussi bon, elle avait affaire à un soldat.
Cette découverte l’enchanta de plus belle.
--Chacal
Chacal avait passé une mauvaise soirée, il s'était ennuyé chez lui, il avait bien essayé d'aller en taverne mais même là il n'avait rencontré que très peu de monde. Chacal avait le bourdon. Si plus personne ne fréquentait les tavernes où trouverait-il de la compagnie et du divertissement pour combler ses soirées de célibataire. Il décida donc d'aller faire un tour au village. Arrivé au coin d'une rue, Chacal aperçut une petite lanterne rouge.

Ah oui c'est vrai "la croqueuse de pHommes", j'irai bien y faire un tour pour me changer les idées et pour voir ce qu'il en est de cet établissement, se dit-il

Chacal prit donc la direction de "la croqueuse de pHommes". Arrivé devant la porte, il ne sut quoi faire : frapper ou ne pas frapper, que faire? Il prit la décision d'entrer sans frapper, pourquoi s'embêter avec les broutilles de la politesse. Il poussa donc la porte et entra.
Grenade
L’homme d’arme n’avait pas dit le moindre mot, fait un seul geste. Chose étrange à laquelle grenade n’était pas accoutumée.
D‘habitude, devant ses avances, les hommes adoptaient deux attitudes.
Soit ils s’échappaient en jouant les prudes et l’insultant de tous les noms, soit ils fondaient littéralement et attendaient rarement une deuxième approche pour se ruer sur elle !
Le grand moustachu semblait médusé.


*Décidément*, songea Grenade,* les habitants de cette ville sont bien étranges.*
Alors qu’elle voyait désespérément l’espoir du moindre écu s’évaporer en fumée, la clochette tinta à nouveau et un autre homme fit son entrée.

La jeune dame brune regagna le sourire, tenta, non sans mal d’installer son militaire sur un des confortables sièges. Elle ne voulait pas le faire s’enfuir trop vite au cas ou…
Alors elle se dirigea vers la porte et le nouvel arrivant.
Elle savait à merveille faire balancer ses longs cheveux noirs au rythme de ses pas et créer une atmosphère voluptueuse qu’elle accompagnait souvent d’une regard profond et mystérieux
.

« Entrez donc messire ! Ne restez pas au froid !
Bienvenue dans ma modeste mais cependant chaleureuse demeure.
»

Elle tendit, comme à l’accoutumée, un verre d’alcool au nouveau client espérant que celui si serait plus vigoureux que les précédents.

« Je me prénomme Grenade et je suis tout à votre service! »
--Chacal
Il faisait bon dans l'entrée, le décor était simple mais agréable au regard les murs étaient recouverts de tentures rouges et or, fauteuils ornés de quelques coussins. Son regard balayait encore l'entrée lorsqu'une très belle jeune femme s'avança et s'adressa à lui

Citation:
« Entrez donc messire ! Ne restez pas au froid !
Bienvenue dans ma modeste mais cependant chaleureuse demeure. »


Chacal s'avança donc un peu plus dans la demeure de cette tentatrice. Il aperçut le Sir Arghator qui semblait ne pas savoir s'il devait rester ou partir. Cela fit sourire Chacal. Il reporta à nouveau son attention sur la superbe femme qui l'accueillait. Il ne pouvait détacher son regard des ses cheveux. Ceux-ci lui tombaient en cascade dans le dos, ils brillaient à la lueur des bougies. Chacal se demandait s'ils étaient aussi doux qu'ils en avaient l'air. Il résistait à l'envie d'y passer les doigts. Encore dans ses pensées, il vit s'approcher la jeune femme avec un petit verre à la main qu'elle lui tendit.

Citation:
« Je me prénomme Grenade et je suis tout à votre service! »


"Je suis tout à votre service" Chacal fut surpris de cette approche somme toute directe, mais il est vrai qu'il se trouvait dans une demeure où les vices de chacun avaient toute liberté. Il lui prit donc le verre des mains, en but une gorgée et se présenta

Enchanté Grenade, je m'apelle Chacal.

Chacal, qui n'avait pas pour habitude de se rendre dans de tels endroits, fut tout à coup tout intimidé ne sachant plus trop quoi dire ou faire...
Arghator
Vous êtes d'une impatience, Grenade, voyons laissons le temps au temps, en tout cas, merci pour la liqueur de poire. Il est vrai qu'elle réchauffe et qu'elle vous échauffe en sa moindre goutte. Il me semble que chacun d'entre vous, vous et Chacal, m'implique dans une histoire malgré moi. N'étant guère une marionnette, laissez-moi, Grenade, venir la prochaine fois dans votre établissement de mon plein gré, cela me ferait plaisir, il est fort certain que je vous ai parlé franchement à votre fenêtre la nuit tombée et que vous m'avez invité à prendre un godet en votre demeure ce que j'acceptai, ipso facto, n'étant pas un goujat. Quant au reste, vous me laisserez conter en premier la chose comme je l'entends, n'ayant nul besoin dans la vie de rencontrer une émule de Shéhérazade à l'esprit si inventif qu'elle raconterait des contes de bien pauvre imaginaire devant quiconque. Là, je parle en général et non en détail de vous , Madame, car je pense sérieusement que vous disposez d'un bel esprit permettant un si beau style en écriture pour ne jamais m'entraîner davantage en une aventure que je n'ai pas choisie. En tant que soldat indépendant, j'ai toujours eu l'honneur de choisir ma propre monture sans aucune directive. Bien à vous, Madame, je vous laisse, ici et maintenant, avec le sieur Chacal, avec le soucis de mes plus délicates salutations. Sachez que vous aurez toujours la primeur de mes plus chauds respects. Au revoir, Grenade, votre chaumière est douce et hospitalière.
Grenade
Le beau militaire s’était réveillé en sursaut et avait plié bagages.
Grenade le raccompagna jusqu’à la porte qu’elle referma derrière lui, la laissant seule avec son der nier arrivant.
Chacal, c’est le nom qu’il avait prononcé lors de sa présentation.
Ses allures assurées du début avaient rapidement disparu, et le joli jeune homme semblait tout intimidé.
La jeune ténébreuse, dont la nature n’était pas très bavarde, se rapprocha à nouveau pour saisir délicatement la main gelée de son visiteur. Alors qu’elle l’entraînait doucement dans la pièce à vivre, elle s’amusa à caresser subtilement du bout des doigts, le dos de cette main si froide à la douceur du velours.
En chemin elle agrippa de sa main libre le châle qui reposait sur ses épaules. Il glissa habilement et dévoila soudain une peau blanche comme l’ivoire qui semblait appeler la caresse.
Grenade jeta alors subtilement le morceau d’étoffe sur un des fauteuils puis se retourna enfin vers son convive.


« Messire, je suppose que vous n’êtes pas chez moi par hasard…
Faites comme moi, mettez vous à l’aise, et lorsque vous aurez déposé sur ce comptoir de quoi m’offrir deux bons morceaux de viande, je vous ferai goûter au joie d’un bain façon Grenade ! »


La jeune femme n’avait pas une seconde détourné son regard qui s’était volontairement fondu dans celui de son voisin.

D’aucuns diraient qu’elle était directe, mais elle ne pouvait se permettre de perdre son temps à plus de courtoisie.
*Le temps c’est de l’argent* comme lui avait si bien répété la maquerelle qui l’avait disciplinée à ses débuts.
Grenade était sur ce point une excellente élève…
pnj
malog sorti de la taverne et ne savait pas quoi faire alors il se promena, il vit une étrange batisse, étonné il frappa à la porte....
--Chacal
Chacal laissa approcher la jeune tentatrice, se laissa prendre la main et la suivit. Tout en se dirigeant vers la pièce suivante, la pièce à vivre sans doute, Chacal eut tout le loisir de respirer le parfum de Grenade. Il reconnut la senteur du Jasmin, quel délice pour les sens. Un autre délice était la sensation de la main de Grenade caressant la sienne. La jeune femme avait la peau très douce.
Charal sourit lorsque Grenade laissa apparaitre ses épaules dont la peau était une tentation à l'état pur. Une fois arrivés dans la pièce à vivre, Chacal jeta un coup d'oeil autour de lui. Près de la cheminée, il aperçut un baquet et tout autour des pétales de rose, il eut bien envie de s'y détendre quelques minutes. A cet instant Grenade s'arrêta, se retourna vers lui et en le fixant de son regard en amande lui dit :


Citation:
Messire, je suppose que vous n’êtes pas chez moi par hasard…
Faites comme moi, mettez vous à l’aise, et lorsque vous aurez déposé sur ce comptoir de quoi m’offrir deux bons morceaux de viande, je vous ferai goûter au joie d’un bain façon Grenade !


Chacal sourit à la manière dont Grenade présenta la chose. Il se rapprocha un peu de la demoiselle et ne pouvant résister plus longtemps passa un doigt sur l'épaule dénudée. Comme il l'avait déjà constaté, la peau avait la douceur de la soie. Chacal se détourna de Grenade, se dirigea vers le guéridon placé à côté du fauteuil et y déposa ce que demandait la jeune femme. Il revint alors vers elle, retira sa veste, la lança sur le fauteuil où se trouvait déjà le châle de celle-ci et attendit la suite.
Grenade
Enfin un homme qui n’avait pas eu peur. Grenade commençait à désespérer.
Mais au cliquetis des écus dans la bourse posée sur le guéridon, un sourire radieux se dessina sur son visage.
Une agréable sensation de fraîcheur dans le creux de son omoplate lui fit comprendre alors que Chacal avait enfin décider de passer à l’action…
Alors qu’elle se retournait délicatement et s’apprêtait à aider son hôte à se défaire de son pardessus, un bruit sec et bref retentit à la porte.

Dans la précipitation de la soirée Grenade n’avait pas éteint la lanterne rouge pour signaler qu’elle n’était pas seule.
Elle laissa donc quelques secondes son charmant prédateur se débarrasser de son veston et se dépêcha vers la porte qu’elle entrouvrit.
Elle y aperçut à son grand étonnement, messire Malog, le jeune et furibond chanteur à voix de crécelle qu’elle avait rencontré la veille en taverne. Encore un qui n’avait pas hésité longtemps avant de venir faire un tour chez elle !
Elle s’étira de tout son long pour atteindre la lanterne et éteignit la bougie à l’aide d’un étouffe flamme.
Puis d’un sourire enchanteur, elle fit comprendre à son jeune soliste qu’il lui faudrait revenir un peu plus tard, le salua et rejoignit Chacal qui l’attendait sagement.

Alors qu’il observait attentivement le moindre détail de la pièce, Grenade saisit délicatement l’épaule du curieux dans le dos, le tira doucement pour le faire pivoter face à elle.
Il était assez grand et l’absence de veste permettait enfin de découvrir une carrure assez robuste.
Sans plus attendre, la sulfureuse brune approcha ses mains du col de Chacal. Elle agrippa les lacets de cuir bruns qui fermaient sa chemise écrue puis les faisant glisser entre ses doigts, elle tira soigneusement et entrebâilla l’étoffe.
La jeune femme ne s’était pas trompée.
La chemise entrouverte dévoila alors un torse aux muscles saillants, fourni, sur le haut, d’une légère toison brune.
D’un geste net, Grenade repoussa l’habit vers l’arrière et le fit tomber sur le sol.

Elle fit alors signe à Chacal de s’asseoir sur un tabouret non loin du baquet d’eau.
Une fois installé, Grenade s’agenouilla gracieusement devant son client, et se mit à dénouer ses chausses.
En quelques minutes, elles étaient ôtées, et la jeune femme avait fait rouler les bas de l’homme vers le sol.
Elle ramassa tous les vêtements, se releva et les plia soigneusement avant de les déposer sur une étagère derrière elle.

Alors qu’elle s’apprêtait à terminer de le dévêtir, Grenade s’arrêta un instant pour observer son compagnon d’une heure.
Il n’avait pas prononcé un mot, s’était laissé faire sans la moindre gêne.
La suite du déshabillage allait sûrement changer son attitude.

Toujours aussi sûre d’elle, la belle de nuit s’approcha à nouveau de Chacal.
Avec une dextérité épatante et son regard dans le sien, elle dégrafa en une fraction de seconde les liens qui soutenaient les braies du jeune homme.
La gravité fit alors son boulot, et le tout tomba rapidement sur ses chevilles, le mettant entièrement à nu.

La jeune femme savait que pour certains hommes peu habitués, ce moment là était le plus délicat. Elle avait donc pris l’habitude de ne jamais baisser le regard dans ses premiers moments d’approche.
Souriante, elle montra de la main le baquet empli d’eau tiède à son client, l’invitant à aller s’y installer.
--Chacal
Chacal regardait s'approcher la tentatrice, lorsqu'il entendit le bruit de la porte d'entrée. Il vit alors Grenade se précipiter vers l'entrée. Chacal qui était curieux, se décala quelque peu pour voir qui pouvait bien vouloir venir chez Grenade. Il put apercevoir le jeune Malog et sourit pour la manière dont Grenade se débarrassa du jeune homme. Chacal s'empressa de revenir à sa place et fit celui qui regardait le décor. il ne voulait pas que la jeune femme s'aperçoive qu'il avait été indiscret.

Il sut que la jeune femme était revenue dans la pièce avant même que celle-ci ne lui touche l'épaule. En effet, les effluves du jasmin précédaient toujours son entrée dans une pièce. Il se retourna face à la tentatrice et se laissa faire sans aucune résistance lorsqu'elle lui retira sa chemise. Il accéda à la demande de Grenade et alla s'asseoir sur le tabouret qui se trouvait près du baquet. Il n'opposa aucune résistance non plus lorsqu'elle le débarrassa de ses chausses et de ses bas. Chacal regarda Grenade s'affairer autour de lui, put l'observer tout à loisirs. Il avait à faire à une superbe femme, le bon Dieu avait vraiment était très généreux avec elle, elle avait un corps à se faire damner un saint.

Arriva le moment où les braies devaient rejoindre les autres vêtements. Grenade avec une épatante dextérité l'en débarrassa. Chacal se retrouva nu, il n'en éprouva aucune gêne. Il n'avait pas quitté Grenade du regard. Il lui rendit son sourire lorsque celle-ci l'invita à s'installer dans le bain. Il s'avança donc, enjamba le bord du baquet et s'installa confortablement. L'eau avait la température idéale, Chacal s'y prélassa quelques instants avant de reporter son attention sur la superbe créature qui se trouvait tout près de lui.

Chacal attendait avec impatience la suite du programme.
Grenade
Alors qu’il enjambait le bac empli d’eau, Grenade ne put s’empêcher de jeter un léger coup d’œil sur le fessier athlétique de son client.
Une seconde de plus et Chacal la surprenait. Elle se retourna agilement pour saisir un morceau de tulle cotonneux et un petit flacon doré.
Elle l’ouvrit, l’huma doucement puis versa quelques gouttes d’huile dans l’eau.
Une charmante odeur de cèdre envahit la salle.
Grenade, depuis le temps, savait doser à merveille cette fabuleuse essence. Quelques gouttes de trop et le parfum devenait entêtant. Parfois, seule dans son bain, elle s’amusait à forcer la dose et plongeait souvent dans un état second, comme enivrée.
Les trois gouttes mises, quelques secondes auparavant dans le bassin, suffiraient largement à détendre le joli Chacal qui pataugeait déjà avec plaisir.

La longue brune saisit ensuite un morceau de savon usé, le frotta vigoureusement sur le bout de tissu spongieux jusqu’à faire apparaître une mousse onctueuse d’un blanc pur.
Alors, s’agenouillant sur une serviette pliée en quatre afin de ne pas meurtrir ses genoux, elle déposa délicatement le gant de fortune dans le cou de Chacal et le glissa doucement, en mouvements circulaires jusqu’à sa poitrine.
Une fois le haut du corps de son client entièrement savonné, elle remplaça l’éponge par les douces caresses de ses mains, entremêlant délicatement ses doigts au doux duvet brun de son torse.
Puis remontant le long de sa nuque elle se mit à masser doucement le bas de son crâne afin de le détendre complètement.

Grenade n’était pas dans une position très confortable. Ses genoux pliés et ses coudes déposés sur le bord du baquet commençaient à la meurtrir et lui indiquaient tout simplement qu’il était temps de passer à autre chose.

Elle rinça alors ses mains, les essuya et se releva gracieusement.

La douce fumée émanant du bac d’eau tiède contrastait avec la fraîcheur de la nuit tombante.
Grenade sentit soudain une grande envie de rejoindre son invité.
Et comme elle avait pour habitude de céder à tous ses caprices, elle se recula doucement et passant les mains dans son dos, entreprit le délaçage de sa robe.
Le vêtement glissa sur sa peau de satin et vint silencieusement s’échouer sur le sol, dévoilant les courbes singulières de ses reins.

Elle resta un instant immobile, laissant à son baigneur le loisir de la lorgner.
Elle repoussa de se pieds nus le morceau de tissu qui jonchait le sol, puis, relevant une de ses jambes interminables, elle franchit le rebord du bassin et vint s’asseoir délicieusement face à Chacal.
Le baquet n’étant pas bien grand, elle entoura de ses cuisses la taille de son compagnon de bain et s’installa confortablement.
Le poids de son corps fit monter le niveau de l’eau juste sous le galbe de ses seins, forçant un instant Grenade à bloquer sa respiration afin de les mettre en valeur.
Mais ne pouvant pas rester ainsi indéfiniment, elle finit pas respirer normalement et tendit le tissu encore savonneux à Chacal.
Il était temps de voir si ce joli jeune homme savait prendre des initiatives !
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