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[RP] "A la croqueuse de pHommes"

Grenade
Grenade était affalée sur l'un de ses fauteuils drapés d'une étoffe rouge et or qu'elle avait réussi à chiner au marché pour quelques écus.

Les affaires étaient toujours au ralenti, cependant, quelques opportunités avaient permis à la belle de s'offrir de nouveaux habits afin de fréquenter les tavernes de la ville.

La longue brune, rêvassait à ses dernières rencontres lorsqu'elle entendit un petit bruit sec.
Elle n'y fit tout d'abord pas attention et continua à errer dans ses pensées lointaines.
Un second son net réussit finalement à la faire revenir à la réalité.
Au troisième, Grenade bondit sur ses pieds se rendant enfin compte que quelqu'un était à sa porte.
Celle-ci était restée close depuis si longtemps qu'elle en avait perdu l'habitude.
Elle se rua donc vers l'entrée, s'arrêtant juste avant d'ouvrir afin de ne pas paraître impatiente.

Elle aperçut à quelques mètres, une longue silhouette de dos prête à partir.


Excusez ma lenteur messire, ne vous sauvez pas... Entrez donc vous réchauffer au coin du feu...

Grenade n'avait évidemment pas reconnu son visiteur, elle espérait seulement, apercevant le ciel capricieux et humide, avoir trouvé le bon argument pour le faire franchir sa porte.
Malemort
Malemort rentra dans la maison. Il faisait chaud, et le choix des couleurs rendait l'atmosphère encore plus chaleureuse. Tout cela ajouté au sourire de la dame faisait que l'on avait envie de s'attarder ici.

_Ne vous inquiétez point pour l'attente. J'ai été intrigué par le lampion. Mais pour l'instant, votre sourire m'intrigue encore plus. Alors vous habitez ici. Je trouve la pièce bien chaleureuse.

Malemort contempla longuement la dame devant lui. Puis pris d'une envie soudaine, il déposa un baiser sur le front de Grenade...
Grenade
Lorsque la sombre silhouette se retourna vers elle, Grenade le reconnut.
Elle avait fait il y a peu, la rencontre avec cet homme fort intimidant aux phrases entrechoquées de rimes et au charisme impressionnant.

Elle lui sourit donc et bien heureuse de le voir entrer, referma la porte derrière lui.

Le poète inspecta les lieux déposant son regard de ci delà puis vint soudain, comme il en avait déjà la manie, coller un tendre baiser au front de Grenade.
Malemort avait déjà tenté l'expérience en taverne. Il avait pris la belle brune dans le creux de ses bras pour lui montrer ce qu'était le "réconfort" comme il disait.
Peu habituée à ce genre de pratique, elle se sentit immédiatement gênée et mal à l'aise.
La fraîcheur du baiser sur la douce peau de son front lui fit encore le même effet.
Grenade baissa doucement les yeux...


Citation:
Alors vos habitez ici. Je trouve la pièce bien chaleureuse.


Alors qu’elle aidait doucement Malemort à se défaire de son pardessus trempé, la propriétaire des lieux lui répondit :

"Dites, mon joli serpent... je ne sais pas si vous avez bien compris dans quel genre d'établissement vous venez de mettre les pieds..."
Malemort
Malemort regarda la dame, et lui répondit dans un sourire chaleureux:

_Je sais très bien où je suis, le nom placardé à l'entrée est suffisament clair à ce sujet. Ce n'étais qu'une simple curiosité,mais à présent, puisque vous êtes là...
Malemort
Malemort regarda la dame, mais sentait une odeur trop longtemps oubliée. Il chercha dans sa mémoire, et mit enfin le doigt dessus.

_J'ai l'impression que vous vous êtes fait couler unbain il y a peu. Je comprends alors pourquoi vous avez la senteur d'une fleur fraiche recueillie dans un jardin, après avoir cotoyée la douceur de la rosée. Et si j'en crois mes yeux, je n'ai vu que de rares fleurs aussi belles que vous. Des courbes aussi belles que les douces collines d'Irlande, des yeux comme des étoiles, un visage aussi delicieux que le miel. Veuillez m'excuser de mon impertinence, vous êtes à croquer...

Malemort s'asseya ou il put, et regarda la dame...
Grenade
A nouveau, un flot de mots plus enchanteurs les uns que les autres sortit de la jolie bouche du poète.
Grenade qui ne savait pas rougir, en fut pourtant très flattée. Cependant, la chose qu'elle entendit le plus facilement fut un :
"Ce n'était qu'une simple curiosité, mais à présent, puisque vous êtes là..."

En effet elle était bien là...
Elle avait beau être impressionnée, le charmant à la rime folle n'était pas seulement venu réciter des vers et, en professionnelle elle se devait de le satisfaire.
Un petit rictus dessiné au coin de ses lèvres dévoilait chez la jeune femme une folle envie de profiter de cette visite assez inattendue.

Debout devant Malemort qui s'était assis sur un des tabourets près du comptoir, elle observait cet homme décidément énigmatique qui la dévorait des yeux.

Alors elle lui sourit doucement, s’approcha sur la pointe des pieds, remonta sensuellement ses mains le long de ses propres hanches, sa taille, son buste, puis, accompagnant voluptueusement les courbes de ses seins, elle atteint finalement l’arrière de son cou dénudé pour dégrafer une attache discrète soutenant sa robe.

Le petit fermoir doré ne résista que quelques secondes, et s’ouvrant entre ses doigts soignés Grenade le relâcha soudainement.
Le poids du tissu épais fit brusquement choir la robe rouge carmin sur le sol, laissant apparaître un corps fin et gracieux à la peau de marbre.

Le jolie dénudée vint encore plus près de son visiteur. Elle caressa du dos de sa main son visage, laissant se dégager de ses doigts des effluves de rose et de jasmin.
Toujours aussi fascinée par la prestance de Malemort, Grenade n’avait cessé de l’observer…
Il s’agissait maintenant de découvrir la réaction du bel écrivain…
Malemort
Malemort regarda la fenêtre. Il ferma les volets et tira les rideaux, reservants cette nuit pour lui seul et pour Grenade, afin que ce moment reste entre eux. Il se tourna vers la dame et ils commencèrent une belle nuit...
Malemort
Malemort avait passé une très bonne soirée avec dame Grenade. Malheureusement, il fallait dormir, demain l'attendait du travail. Il déposa sur la table une vingtaine d'écus, une rose et un simple mot:

Merci.
--Eole_le_moineau_postal
Eole arriva à tire d'aile? Un chat le poursuivait, et il savait qu'il devait arriver au lampion le premier, ainsi il serait sauvé. Plus que dix mètres... Cinq mètres. Il tenta de freiner mais se prit la porte, assez violemment pour s'évanouir. Il vit dans un dernier clignement d'oeil le chat arriver sur lui. Si on ne lui ouvrait pas dans la minute, il finirait mangé, ainsi que le message qu'il transportait pour dame Grenade.

Le moineau ne voyait personne venir. Il se faufila sous un volet de la maison de Grenade par un trou, à l'abri du chat. Il détacha le message de sa patte, pour pouvoir se reposer. Il ne savait pas lire, mais le message contenait quelques mots pour la dame.



Dame Grenade, vous qui comblez
Les celibataires et les infidèles mariés,
On ne vous remercie point assez,
Et même souvent vous êtes décriée
Comme une gadin,
Une trainée,
La catin la putain
Vous sont surnoms familiers.

Mais sachez qu'il y a des hommes
Qui vous reconnaissent à votre valeur
Car vous êtes femme et autonome
Aussi belle qu'une fleur
Et si l'on vous houspille
Sachez que ce n'est que jalousie
Ce n'est pas votre métier qui m'émoustille,
Mais votre charme et votre esprit

On entendra bientôt dans tout Mortagne
Si ce n'est deja fait,
"Cette femme ne profite que du champagne,
Ce salaire qu'on lui paie
Mais faire un métier correct
Elle ne pourra jamais
Elle aura un aller direct
Aux côté du cornu-aimé."

Laissez les dires, car quelque soit votre occupation
Vous méritez aussi que l'on vous aime un peu
Alors je vous accorde toute mon attention
Même si je dois en être malheureux.
Car à voir la valeur des rejetés
On en devient un soi-même,
Peu importe ce qui va arriver,
Puisque quand même un peu je vous aime.

Continuez je vous prie,
D'enchanter mes soirées
Car mon seul mot sera toujours: merci
Et jamais un : baisez!
Vous êtes femme, et je le reconnais
Devant tout le monde je pourrais le dire
Et même si je dois être lapidé
"Dame Grenade comble mes désirs!"

Malemort
Grenade
Grenade fut réveillée au petit matin par de légers piaillements aigus et irritants.
Elle se leva bougonnant et maudissant le piaf qui l'avait ôtée d'un sommeil profond.
Ouvrant alors précipitamment le volet de sa fenêtre elle vit le pauvre petit animal apeuré voltiger à l'intérieur.
Elle chassa avec des mots peu féminins le matou agressif et saisit doucement le petit volatile.
Elle ne put s'empêcher de penser à Yann-Blue en saisissant l'oiseau et sourit.
Elle aperçut alors le morceau de parchemin qui était tombé dans la précipitation de la bestiole.
Elle le prit et le lut.

Grenade fut bien heureuse de se trouver seule dans la pièce. Ainsi, personne ne put s’apercevoir des légères rougeurs apparaissant sur le haut de ses pommettes.
Décidément ce Malemort était étonnant !
Elle plia avec précaution le morceau de papier, l’enfouit dans son corsage et songea un instant au joli poète qui avait autant de savoir faire pour les choses de l’amour que pour les rimes.
Malemort
Malemort était devant chez Grenade, le visage découvert. Il n'avait finalement pas pu passer la soirée avec la dame, et s'en voulait un peu. Son emportement avait été trop grand, il s'était emporté et avait surement claqué la porte de la taverne.

Mais pour l'instant, il se tenait près du lampion rouge.

Il laissa un message destiné à Grenade, une rose rouge, et s'en alla à grands pas chez lui...

Ma dame, je me suis ce soir laissé emporté, et suis parti alors que nous avions convenus d'un rendez-vous. J'ai ainsi entaché mon honneur, vous posant ce que certains appellent communément un "lapin".

J'espère que vous pourrez m'excuser, et vous souhaite une bonne nuit (bien que je soupçonne que vous soyez deja endormie).

En espérant ne pas vous avoir froisser, et vous rencontrer bientôt.

Malemort
Grenade
Grenade étonnement matinale aujourd'hui, sortit doucement épousseter un naperon à l'exterieur.
Elle aperçut alors la missive de mesire Malemort, la lut attentivement, esquissa un joli (bien sûr!) sourire et rentra à nouveau dans sa demeure.

Qu'il était doux de ne pas toujours avoir affaire avec des gorets sans éducation!

La jeune femme brune avait toutes sortes d'idées à proposer au joli poète pour qu'il puisse se faire pardonner!
Grenade
Depuis quelques temps Grenade s'agitait dans sa demeure.
Elle préparait un futur départ...

Déjà elle se questionnait quant aux affaires à mettre dans sa malle.. pas qu'elle est beaucoup de choses à emporter, bien au contraire.
Ses quelques vêtements et costumes bien aimés par certains clients furent pliés et rangés au fond de la valise.
Puis vint le tour de ses quelques produits embellissements: fiole d'essence de jasmin, foulard diverses pour cacher la légère cicatrice à son cou, petit souvenir du maquereau barbare qui avait bien failli la saigner à son arrivée...

Grenade observa un instant sa petite demeure qui était encore un taudis il y a peu.
Elle était assez fière d'avoir su l'arranger avec bon goût...

Elle sourit, croyant presque entendre les murs se souvenir des jouissances de certains clients.
La jeune femme espérait que Boucle d'Or saurait entretenir cette boutique le temps de son absence...

Boucle d'Or... où était-elle celle là?
Discrète comme le grain de beauté sur la hanche de Grenade, elle n'avait pas embêté la propriétaire... à peine si elle l'avait vu...
Tant mieux, la brune souvent râleuse n'aimait pas trop être dérangée, et n'avait pas pour habitude de vivre à plusieurs plus d'une nuit...

La jolie blonde avait su le comprendre.

Grenade s'avança vers le comptoir pour y déposer un bout de parchemin usé avec quelques mots pour sa colocataire.

Citation:
Ma jolie,

Je suis sur le point de partir pour les contrées helvétiques...
Je te tiens donc responsable de mon boui boui!
Fais bien attention aux escrocs qui profiteraient de ta belle gueule d’amour !
Souviens-toi, ne jamais rien conclure sans avoir l’argent en poche !!!
Voilà ma belle, les clés de la croqueuse seront sur ce comptoir le soir de mon départ, demain peut-être ou dans trois jours…qui sait…
Surtout ne sois pas trop sage !

Grenade.
--_amelys
Amelys, savait se faire discrète. Elle avait très bien réussi jusque là. Lorsque la patronne recevait un client, Amelys allait faire un tour ou bien restait dans sa chambre.
Amelys rentrait d'une promenade nocturne, elle se faufila sans faire de bruit dans la maison. A cette heure Grenade devait dormir à poing fermé, Amelys s'efforça donc à ne pas faire de bruit. Elle s'approcha de la cheminée pour remettre une buche et aperçu un parchemin sur le comptoir, son nom y était indiqué, elle le ramassa donc et le lut.

La patronne partait donc en voyage elle lui laissait la responsabilité de la croqueuse de pHommes. Amelys ferait tout son possible pour que tout se passe bien pendant l'absence de Grenade. Sur cette résolution, Amelys monta dans sa chambre pour aller dormir. Elle espérait tout de même voir Grenade avant son départ.
--Chacal
Chacal repensait souvent à sa soirée avec sa jolie tentatrice. Plusieurs fois il avait voulu rtourner la voir, mais souvent en arrivant devant la bâtisse, il avait aperçut la lanterne éteinte, Grenade était donc occupée. Toutes ces fois, Chacal avait fait demi-tour et était rentré chez lui. Il avait vu également l'annonce que Grenade avait passé, avait-elle recruté quelques jeunes filles? Il se demandait également si pendant le voyage de Grenade la croqueuse de pHommes était ouverte ou non. Il se promit d'aller vérifier cet état de fait, en attendant il était l'heure pour lui de rentrer chez lui et d'aller se reposer un peu avant d'aller au champ. Chacal prit donc la direction de sa chaumière.
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