pnj
Itenet
Il était encore tôt et contrairement à leurs habitudes, Ite et Marno sétaient levés de bonne heure et dégustaient lessentiel café accompagné des presque aussi importantes tartines de confiture. Le soleil lançait ses rayons encore timides à travers les hautes branches des arbres de la clairière, et bien que le fond de lair soit frais, il était agréable de profiter de cette luminosité, des odeurs de forêt qui se réveille le tout accompagné du doux chant doiseaux tout aussi invisibles que musiciens.
La veille au soir, ils avaient retrouvés leurs amis dans une des tavernes de Dole et cétait rendu compte de la légère erreur dorientation quils avaient eu le soir de leur arrivée. Bien décidés à rejoindre lautre partie du campement des Lys, ils se préparaient donc à se déplacer quelques peu.
De plus, Fraxie leur avait décrit un lac proche du campement qui ne pouvait que les attirer, ils avaient comme doux projet commun de rectifier un petit oubli quils avaient eu lors du précédent campement.
Une fois, le café et les tartines englouties ^^ ils rangèrent la table et les chaises. Pendant que Marno attelait leur douce Fantine surprise elle aussi par lheure matinale, Ite suivant son habitude parti faire une petit promenade dans les environs. Elle partit à lopposé de la veille, vers un sentier si petit quon ne le voyait pas de prime abord. Elle senfonça dans la végétation et marcha quelques minutes. Elle arriva auprès dune construction de bois, qui ne semblait pas vraiment habité mais pas abandonné non plus. Elle sen approcha et se rendit compte quil sagissait dun poulailler accolé à la grange dune petite maisonnette installée un peu plus loin. Plusieurs poules picoraient un peu à lécart dans la cour. Elle fit quelques pas pour séloigner et sarrêta un instant. Une idée lui traversa lesprit (oui ça arrive de temps en temps bien que très rarement il est vrai ^^)
Un petit poulet grillé pour midi serait idéal.
Elle rejeta immédiatement cette idée quelle trouva malhonnête, elle jeta un autre coup dil à la maison quelle trouva bien confortable et le doute lassaillit
Une simple poule, les habitants de cette maison nont pas lair dans le besoin et ce menu les changerait tous un peu du pain et de la confiture qui faisait leur quotidien depuis plusieurs jours.
Mais elle savait que lidée nétait pas des plus honnête. Elle décida alors de n « emprunter » que quelques ufs, juste assez pour faire un repas ce midi au campement.
Elle passa facilement entre deux planches du poulailler et sapprêtait à attraper les 2 gros ufs quelle voyait quand une poule entra dans le poulailler. La poule surprise la regarda, Ite arrêta son geste vers les ufs et dun mouvement mi-voulu mi-instinctif elle attrapa la poule par une aile, la glissa sous son bras et après avoir repassait louverture entre les planches du poulailler partie en courant vers la roulotte.
Elle courut à perdre haleine en riant aux éclats comme lorsquelle était petite.
Quand elle arriva près de la roulotte quelques minutes plus tard, elle était essoufflée, complètement décoiffée (enfin encore plus que dhabitude) et de la même couleur que son haut écarlate, elle portait toujours son trophée sous le bras.
Marno la regarda arriver surpris, il sapprocha delle. Elle sattendait à une question rapide mais il commença par lembrasser en souriant. Elle lui rendit et le sourire et le baiser
Je sais mon ange, je suis complètement folle, je ne sais pas ce qui ma pris .. Cest idiot mais un bon poulet grillé pour midi ça te tente ?
Elle lui tendit la pauvre poule qui paraissait complètement hébétée.
Par contre nous devrions filer dici assez rapidement je pense, je ne suis pas sure que le fermier me porte dans son cur
Marnofred
Les derniers Tziganes........
C'en est bien fini
Nous ne verrons plus
De l'Andalousie
Les gitans venus
La chemise ouverte
Sur leur peau brûlée
Les roulottes vertes
Au milieu des blés
Et coquelicot
Pavot arraché
Les grands calicots
Place du marché
Le ciel se fait lourd, les roses se fanent
Nous vivons le temps des derniers tziganes
Disparus l'enfant
Voleur de cerceaux
Les chevaux piaffants
De tous leurs naseaux
Disparus les ânes
Avec leurs paniers
Les belles gitanes
Sous les marronniers
En ce temps qui va
Qui va dévorant
On n'a plus le droit
D'être différent
Le ciel se fait lourd, les roses se fanent
Nous vivons le temps des derniers tziganes
Plus de feux de camp
Près des belles tavernes
Révolu le temps
Des anciens bohèmes
Finis l'esplanade
Et les tambourins
Les derniers nomades
Claquent dans leurs mains
Et la liberté
Femme de gitan
Tombe poignardée
Sous l'effet du temps
Le ciel se fait lourd, les roses se fanent
Nous vivons le temps des derniers tziganes
..............Jean Ferrat.............
Il était encore tôt et contrairement à leurs habitudes, Ite et Marno sétaient levés de bonne heure et dégustaient lessentiel café accompagné des presque aussi importantes tartines de confiture. Le soleil lançait ses rayons encore timides à travers les hautes branches des arbres de la clairière, et bien que le fond de lair soit frais, il était agréable de profiter de cette luminosité, des odeurs de forêt qui se réveille le tout accompagné du doux chant doiseaux tout aussi invisibles que musiciens.
La veille au soir, ils avaient retrouvés leurs amis dans une des tavernes de Dole et cétait rendu compte de la légère erreur dorientation quils avaient eu le soir de leur arrivée. Bien décidés à rejoindre lautre partie du campement des Lys, ils se préparaient donc à se déplacer quelques peu.
De plus, Fraxie leur avait décrit un lac proche du campement qui ne pouvait que les attirer, ils avaient comme doux projet commun de rectifier un petit oubli quils avaient eu lors du précédent campement.
Une fois, le café et les tartines englouties ^^ ils rangèrent la table et les chaises. Pendant que Marno attelait leur douce Fantine surprise elle aussi par lheure matinale, Ite suivant son habitude parti faire une petit promenade dans les environs. Elle partit à lopposé de la veille, vers un sentier si petit quon ne le voyait pas de prime abord. Elle senfonça dans la végétation et marcha quelques minutes. Elle arriva auprès dune construction de bois, qui ne semblait pas vraiment habité mais pas abandonné non plus. Elle sen approcha et se rendit compte quil sagissait dun poulailler accolé à la grange dune petite maisonnette installée un peu plus loin. Plusieurs poules picoraient un peu à lécart dans la cour. Elle fit quelques pas pour séloigner et sarrêta un instant. Une idée lui traversa lesprit (oui ça arrive de temps en temps bien que très rarement il est vrai ^^)
Un petit poulet grillé pour midi serait idéal.
Elle rejeta immédiatement cette idée quelle trouva malhonnête, elle jeta un autre coup dil à la maison quelle trouva bien confortable et le doute lassaillit
Une simple poule, les habitants de cette maison nont pas lair dans le besoin et ce menu les changerait tous un peu du pain et de la confiture qui faisait leur quotidien depuis plusieurs jours.
Mais elle savait que lidée nétait pas des plus honnête. Elle décida alors de n « emprunter » que quelques ufs, juste assez pour faire un repas ce midi au campement.
Elle passa facilement entre deux planches du poulailler et sapprêtait à attraper les 2 gros ufs quelle voyait quand une poule entra dans le poulailler. La poule surprise la regarda, Ite arrêta son geste vers les ufs et dun mouvement mi-voulu mi-instinctif elle attrapa la poule par une aile, la glissa sous son bras et après avoir repassait louverture entre les planches du poulailler partie en courant vers la roulotte.
Elle courut à perdre haleine en riant aux éclats comme lorsquelle était petite.
Quand elle arriva près de la roulotte quelques minutes plus tard, elle était essoufflée, complètement décoiffée (enfin encore plus que dhabitude) et de la même couleur que son haut écarlate, elle portait toujours son trophée sous le bras.
Marno la regarda arriver surpris, il sapprocha delle. Elle sattendait à une question rapide mais il commença par lembrasser en souriant. Elle lui rendit et le sourire et le baiser
Je sais mon ange, je suis complètement folle, je ne sais pas ce qui ma pris .. Cest idiot mais un bon poulet grillé pour midi ça te tente ?
Elle lui tendit la pauvre poule qui paraissait complètement hébétée.
Par contre nous devrions filer dici assez rapidement je pense, je ne suis pas sure que le fermier me porte dans son cur
Marnofred
Les derniers Tziganes........
C'en est bien fini
Nous ne verrons plus
De l'Andalousie
Les gitans venus
La chemise ouverte
Sur leur peau brûlée
Les roulottes vertes
Au milieu des blés
Et coquelicot
Pavot arraché
Les grands calicots
Place du marché
Le ciel se fait lourd, les roses se fanent
Nous vivons le temps des derniers tziganes
Disparus l'enfant
Voleur de cerceaux
Les chevaux piaffants
De tous leurs naseaux
Disparus les ânes
Avec leurs paniers
Les belles gitanes
Sous les marronniers
En ce temps qui va
Qui va dévorant
On n'a plus le droit
D'être différent
Le ciel se fait lourd, les roses se fanent
Nous vivons le temps des derniers tziganes
Plus de feux de camp
Près des belles tavernes
Révolu le temps
Des anciens bohèmes
Finis l'esplanade
Et les tambourins
Les derniers nomades
Claquent dans leurs mains
Et la liberté
Femme de gitan
Tombe poignardée
Sous l'effet du temps
Le ciel se fait lourd, les roses se fanent
Nous vivons le temps des derniers tziganes
..............Jean Ferrat.............