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[RP] "A la croqueuse de pHommes"

pnj
Itenet



Il était encore tôt et contrairement à leurs habitudes, Ite et Marno s’étaient levés de bonne heure et dégustaient l’essentiel café accompagné des presque aussi importantes tartines de confiture. Le soleil lançait ses rayons encore timides à travers les hautes branches des arbres de la clairière, et bien que le fond de l’air soit frais, il était agréable de profiter de cette luminosité, des odeurs de forêt qui se réveille le tout accompagné du doux chant d’oiseaux tout aussi invisibles que musiciens.
La veille au soir, ils avaient retrouvés leurs amis dans une des tavernes de Dole et c’était rendu compte de la légère erreur d’orientation qu’ils avaient eu le soir de leur arrivée. Bien décidés à rejoindre l’autre partie du campement des Lys, ils se préparaient donc à se déplacer quelques peu.
De plus, Fraxie leur avait décrit un lac proche du campement qui ne pouvait que les attirer, ils avaient comme doux projet commun de rectifier un petit oubli qu’ils avaient eu lors du précédent campement.
Une fois, le café et les tartines englouties ^^ ils rangèrent la table et les chaises. Pendant que Marno attelait leur douce Fantine surprise elle aussi par l’heure matinale, Ite suivant son habitude parti faire une petit promenade dans les environs. Elle partit à l’opposé de la veille, vers un sentier si petit qu’on ne le voyait pas de prime abord. Elle s’enfonça dans la végétation et marcha quelques minutes. Elle arriva auprès d’une construction de bois, qui ne semblait pas vraiment habité mais pas abandonné non plus. Elle s’en approcha et se rendit compte qu’il s’agissait d’un poulailler accolé à la grange d’une petite maisonnette installée un peu plus loin. Plusieurs poules picoraient un peu à l’écart dans la cour. Elle fit quelques pas pour s’éloigner et s’arrêta un instant. Une idée lui traversa l’esprit (oui ça arrive de temps en temps bien que très rarement il est vrai ^^)

Un petit poulet grillé pour midi serait idéal.

Elle rejeta immédiatement cette idée qu’elle trouva malhonnête, elle jeta un autre coup d’œil à la maison qu’elle trouva bien confortable et le doute l’assaillit

Une simple poule, les habitants de cette maison n’ont pas l’air dans le besoin et ce menu les changerait tous un peu du pain et de la confiture qui faisait leur quotidien depuis plusieurs jours.

Mais elle savait que l’idée n’était pas des plus honnête. Elle décida alors de n’ « emprunter » que quelques œufs, juste assez pour faire un repas ce midi au campement.
Elle passa facilement entre deux planches du poulailler et s’apprêtait à attraper les 2 gros œufs qu’elle voyait quand une poule entra dans le poulailler. La poule surprise la regarda, Ite arrêta son geste vers les œufs et d’un mouvement mi-voulu mi-instinctif elle attrapa la poule par une aile, la glissa sous son bras et après avoir repassait l’ouverture entre les planches du poulailler partie en courant vers la roulotte.
Elle courut à perdre haleine en riant aux éclats comme lorsqu’elle était petite.
Quand elle arriva près de la roulotte quelques minutes plus tard, elle était essoufflée, complètement décoiffée (enfin encore plus que d’habitude) et de la même couleur que son haut écarlate, elle portait toujours son trophée sous le bras.
Marno la regarda arriver surpris, il s’approcha d’elle. Elle s’attendait à une question rapide mais il commença par l’embrasser en souriant. Elle lui rendit et le sourire et le baiser

Je sais mon ange, je suis complètement folle, je ne sais pas ce qui m’a pris…………………………….. C’est idiot mais un bon poulet grillé pour midi ça te tente ?

Elle lui tendit la pauvre poule qui paraissait complètement hébétée.

Par contre nous devrions filer d’ici assez rapidement je pense, je ne suis pas sure que le fermier me porte dans son cœur……………………



Marnofred


Les derniers Tziganes........

C'en est bien fini
Nous ne verrons plus
De l'Andalousie
Les gitans venus
La chemise ouverte
Sur leur peau brûlée
Les roulottes vertes
Au milieu des blés
Et coquelicot
Pavot arraché
Les grands calicots
Place du marché

Le ciel se fait lourd, les roses se fanent
Nous vivons le temps des derniers tziganes

Disparus l'enfant
Voleur de cerceaux
Les chevaux piaffants
De tous leurs naseaux
Disparus les ânes
Avec leurs paniers
Les belles gitanes
Sous les marronniers
En ce temps qui va
Qui va dévorant
On n'a plus le droit
D'être différent

Le ciel se fait lourd, les roses se fanent
Nous vivons le temps des derniers tziganes

Plus de feux de camp
Près des belles tavernes
Révolu le temps
Des anciens bohèmes
Finis l'esplanade
Et les tambourins
Les derniers nomades
Claquent dans leurs mains
Et la liberté
Femme de gitan
Tombe poignardée
Sous l'effet du temps

Le ciel se fait lourd, les roses se fanent
Nous vivons le temps des derniers tziganes

..............Jean Ferrat.............
pnj


L’esprit de la mandragore se sentait faible soudain….jamais il n’était resté autant de temps éloigné de son corps enfermé dans sa précieuse boite quelque part sur les chemins….
Il ne savait même plus si sa voix était assez forte, sa mémoire assez vive pour chuchoter aux oreilles amies ces souvenirs du si plaisant et joyeux voyage vers la Suisse…..

Il quitta la maison de Grenade, s’envola au dessus de Mortagne et se dirigea vers le quartier du Lys, espérant dans cet environnement familier retrouver un peu de force, assez au moins pour pouvoir attendre sa maitresse qu’il sentait si lasse, fatiguée elle aussi, l’âme mélancolique, divisée entre l’impatience de revenir et la tristesse de voir finir leur périple…..
pnj


L’esprit de la Mandragore revenant de chez Fraxie était plus faible que jamais…difficilement il errait en la ville sentant toute force l’abandonner…..
Sa maitresse n’était plus très loin maintenant…..il aurait aimé la rejoindre, vite retrouver son corps, se nourrir….mais cela lui était maintenant impossible…..il risquait de s’évaporer, de se dissoudre dans les nuées…..il lui fallait attendre…..pourvu qu’elle ne tarde pas….
Les souvenirs fuyaient eux aussi…..mélangeant les lieux, le temps, et les âmes familières….
Juste quelques rimes résonnaient encore en elle….comme une chanson, une enfantine ritournelle…..
Celles que Nif avaient offertes, délicatement chuchotées aux trois femmes du campement….à ces trois visages de la féminité….

Niflheim



(...)
Voici quelques louanges que j'ai recherchées,
En l'honneur des trois sensuelles amantes
Qui illuminent chaque jour nos journées,
S'alliant nos esprits de saveurs envoutantes.

La première incarne nos passions et désirs
Concrétise nos fantasmes en réels plaisirs.

L'autre préfère de loin l'usage de la douceur
Des caresses, sans se lier à de stupides mœurs.

La dernière laisse flotter ses châles au vent,
Répandant son bonheur de son sourire ardent.

Citation:
Je suis belle, ô mortels! comme un rêve de pierre,
Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Eternel et muet ainsi que la matière.

Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris;
J'unis un coeur de neige à la blancheur des cygnes;
Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.

Les poètes, devant mes grandes attitudes,
Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments,
Consumeront leurs jours en d'austères études;

Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants,
De purs miroirs qui font toutes choses plus belles:
Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles!

Charles baudelaire, La Beauté, Les Fleurs du mal


Citation:
Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne,
Je respire l'odeur de ton sein chaleureux,
Je vois se dérouler des rivages heureux
Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone;

Une île paresseuse où la nature donne
Des arbres singuliers et des fruits savoureux;
Des hommes dont le corps est mince et vigoureux,
Et des femmes dont l'oeil par sa franchise étonne.

Guidé par ton odeur vers de charmants climats,
Je vois un port rempli de voiles et de mâts
Encor tout fatigués par la vague marine,

Pendant que le parfum des verts tamariniers,
Qui circule dans l'air et m'enfle la narine,
Se mêle dans mon âme au chant des mariniers.

Charles Baudelaire, Parfum exotique, Les Fleurs du mal


Citation:

La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet;

Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

Un éclair... puis la nuit! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité?

Ailleurs, bien loin d'ici! trop tard! jamais peut-être!
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
O toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais!

Charles Baudelaire, A une passante, Les Fleurs du mal

(...)






Grenade
La nuit venait à peine de tomber, le soleil se cachait derrière les collines lorsque dans la sombre petite ruelle, une lumière rouge se remit à scintiller.

Voilà bien longtemps que les mortagnais n'avait pas vu cette lanterne briller.
Grenade était de retour après des vacances bien méritées.

Elle avait aéré sa demeure, l'avait retrouvé en ordre grâce à Matahari et Servalien.
Elle passa un chiffon humide sur le comptoir poussiéreux, récura minutieusement son baquet, déplia son paravent.
Elle finit par ranger le reste de ses affaires, grignota un morceau et s'assit comme elle le faisait tous les soirs il y a quelques mois à sa coiffeuse afin de se rendre encore plus belle.
Le rituel habituel recommençait.
Rouge aux lèvres, rose aux joues, grands coups de brosses à ses longs cheveux noirs, enfilage de sa plus jolie robe et la belle de nuit était enfin prête à reprendre le travail.


Elle entrouvrit la porte, changea la bougie enfermée dans la lanterne et l'alluma faisant luire la façade de sa mansarde attendant déjà impatiente les clients futurs.
Servalien
Se promenant tardivement en ville et voyant de loin briller une lanterne rouge, Servalien sourit. Grenade était donc revenue. Servalien se souvenait du premier jour de son arrivée et du fait qu'il avait été le premier à passer devant chez elle. Le temps avait passé et il n'était jamais entré, du moins pas comme client. Il avait fait le tour des lieux avec Math afin d'aérer un peu en l'absence de la propriétaire.

Là encore il n'entra pas, se disant qu'il la croiserait un de ces jours en taverne. Il fit demi-tour et rentra dormir.

_________________

Nos rêves sont la carte de notre humanité. Y a t il en ce monde un être qui ne soit pas en exil?
.judas.
La nuit était déjà bien avancée quand Judas apparu sous la lanterne rouge. Il n'avait pas rendu visite à son amie depuis bien longtemps, et la promesse de leur retrouvailles palpitait déjà dans son ventre.


Un coup....puis deux autres...Elle vous laisse entrer..

La porte achève de s'ouvrir, dévoilant l'endroit, irréelle de sensualité, et au milieu duquel trône la Maitresse des lieux, l'amante et son regard de délice.
Judas entre et entre eux deux, il n'est nul besoin de mot.
Elle l'attend, il vient.
Et lorsqu'élégant il se penche pour aller cueillir ses lèvres, c'est la saveur des dieux qui s'eveille en eux.

C'est en ouvrant les yeux, à l'heure ou les regards se croisent qu'il rompt le silence, impregnant les murs de de son timbre, s'appropriant les lieux ou ce soir, elle serait reine et lui roi.

"Bonsoir Grenade...Je crois que tu peux éteindre ta lanterne pour la nuit..."
_________________
Père d'un petit lion aux yeux d'or.
Grenade
Grenade avait passé la nuit à espérer l’arrivée d’un client
Il était bien tard lorsqu’elle se décida à fermer.
Personne ne viendrait encore pour ce soir, il fallait s’y résoudre.

Elle ôta lentement sa longue robe vert émeraude dévoilant ainsi un corsage et un court jupon écru et dentelé.
Elle s’assit devant son miroir, détendant un à un les lacets de son corset libérant ainsi sa poitrine avantageuse. La belle de nuit respirait mieux…
Elle accrocha sa coiffure en remontant ses longs cheveux noirs derrière sa nuque.

Alors qu’elle allait ôter le rouge à ses lèvres, elle entendit trois coups secs sur le bois dur de sa porte. Elle se releva illico et sourit radieuse devinant immédiatement l’identité de son visiteur.

Bien heureuse de le voir enfin débarquer, elle ne dit mot mais d’un regard ardent, Judas put sans aucun doute s’apercevoir qu’elle l’attendait impatiente.

La chaleur sucrée de ses lèvres aux siennes suffit à éveiller chez le jolie brune un désir incommensurable.

A peine avait-il finit sa phrase qu’elle alla éteindre sa lanterne. Puis repassant devant son bel habitué, elle l’agrippa par la main pour l’entraîner vers la pièce à vivre.
Elle l’abandonna un instant pour aller chercher un petit bol dans l’âtre de la cheminée.
Elle y plongea le bout de l’index et vint lentement le poser sur le bout du nez de Judas, le colorant d’un brun brillant.

Puis doucement et vint d’un baiser bref savourer le chocolat déposé.


"Je t’avais promis de te ramener un petit souvenir de Suisse…. Le voilà !
Je te laisse maintenant le déguster comme tu le désires…"


Sa phrase terminée, elle vint sensuellement caresser les lèvres de Judas de sa bouche gourmande et entamer une danse langoureuse pour partager ce goût savoureux et sucré.
.judas.
Leur main agrippée, ils penètrent ensemble dans chambre avant qu'elle ne le laisse un instant, pour mieux réapparaitre, armée d'un bol de vice fondu qu'ils partagent bientôt en un baisé langoureux.

Est-ce la mixture avant-gardiste (très avant-gardiste pour le coup ), ou l'humidité de ses lèvres....toujours est-il que les sens de Judas soudain s'enflamment, et que d'un baisé sucré naisse l'étreinte torride de leur deux corps enlacés. Ses mains découvre ses formes à elle, se perdent sur la douceur de sa peau tandis que patiemment leurs vetements, obstacles aux frissons des peaux réunies, se laissent déshabiller et chutent un à un au sol en de subtils glissements.

Son regard se ballade sur elle, parfaite jusqu'au fond des yeux tandis qu'il glisse deux doigts dans le bol encore chaud, avant d'en extraire leur saveur du soir et de lentement l'appliquer sur son cou qu'elle lui offre volontier.
Instantanément il plonge et ses dents de venir se planter delicieusement dans son cou, avant que gourmand, il ne se delecte du met délicat qui déjà coule sur sa poitrine frémissante.

Une légère escale sur ses lèvres et leur langue partage à nouveau la saveur sucrée, avant que consciencieusement il ne vienne lui devorer le sein, otant toute trace de chocolat, subtil élément qui glissait librement sur son corps délicieux.

La dégustation suivait son cours lorsqu'ensemble ils chutèrent sur le matelas, leur corps toujours plus proche, leur désir se cherchant, se provoquant, préparant le moment précis de leur union.

L'exaltation, la passion, les souffles mélés...Tout ça tourbillonnait jusqu'à ce que les deux amants s'offre un moment de répis, ou la passion devient tendresse et ou les esprits se reprennent pour ensuite mieux se perdrent à nouveau.

Allongé à moitié, s'exibant sans aucune retenue, Judas dévore son amante du regard avant de se saisir du bol à nouveau et de le lui tendre lentement.

"Tiens il en reste...et je veux te voir gourmande....très gourmande..."

Pour eux la nuit ne faisait que de commencer, et elle s'annonçait pleine de promesses....
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Père d'un petit lion aux yeux d'or.
Grenade
Il y a des desserts somptueux à goûter, pourtant Grenade prenait un malin plaisir à se laisser déguster.

La chaude caresse du chocolat ruisselant sur sa peau fine, les tendres attouchements d’une langue experte à ses seins, ses hanches, tout son corps dénudé, leurs deux êtres brûlants l’un en l’autre… les promesses du beau Judas n’avaient pas été mensonges.
Grenade bouillonnait d’un désir intense à mesure que la dégustation prenait place, et leur fougue les entraînant sur le moelleux du lit, elle se laissa embarquer dans une rencontre torride et voluptueuse.
Tout n’était plus que respirations fortes et sueurs, leur passion rythmée par de longs murmures passant du soupir au gémissement.
S’écroulant sur le matelas, enivrée par cette magnifique première manche, il la regardait avec cet air envieux et malicieux dont lui seul avait le secret.

La belle de nuit insatiable, saisit le bol proposé et passa doucement sa langue sur ses lèvres provocante comme jamais.
Elle enjamba gracieusement le corps affalé de Judas, relâcha sa longue chevelure dégringolant de ses épaules jusqu’à ses reins et vint assise sur ses cuisses, dominer son futur repas.

Alors la jolie brune trempa délicatement deux doigts dans le nectar brun et vint lentement contourner le nombril de sa jolie victime atteignant sensuellement son bas ventre.
Grenade sourit radieusement en apercevant le léger frémissement de Judas sous ses doigts et songea malicieusement aux futures réactions face à ses prochaines idées.
Bien évidemment, la jeune délicieuse qui déjà se découvrait une âme de peintre, vint terminer son œuvre en ajoutant une pointe de couleur un peu plus bas.

Les frémissements soupçonnés plus tôt se transformèrent alors en frissonnements et devinrent carrément tremblements lorsque Grenade se mit à savourer le chocolat.
Sa langue arpentant ce corps sensible ne laissa aucune trace du précieux breuvage et sembla même s’y attarder avec délice.
Il l’avait voulu gourmande… il ne serait pas déçu…
.judas.
La belle se découvre une âme d'artiste et lui d'oeuvre d'art lorsqu'elle applique consciensieusement le chocolat sur son corps.
Bientôt ses doigts laissent place à sa langue qui vient et revient souligner les ombres, rendre l'oeuvre délicieusement esthetique.
Il frémit, elle se donne et elle le prend comme il s'offre, et lorsqu'elle entame le personnage principal du tableau, c'est une tornade de sensations exquises qui emportent Judas, mis à nue sur l'autel de l'artiste, au nom de l'art.

Caresser son visage, savourer l'expertise dont elle use pour l'emmener loin d'ici ; Judas profite comme il sait si bien le faire.

Quand l'oeuvre s'achève, aucune force au monde ne peut retenir l'élan qui les mènent l'un à l'autre, à genoux et enlacés, les baisés rivalisant avec les caresses sous l'etreinte d'un désir à son point d'orgue.

Ils n'ignorent rien de leur corps, et les mains envieuses de l'amant cherchent le plaisir de la chaire, de sa chaire. Elle en frémit, elle en soupire et ces soupires la exaltent encore les caresses audacieuses de Judas, qui la sent fondre entre ses doigts aussi surement que ne l'était le chocolat.

Tendrement il la manipule, tirant les ficelles à coup de baisés et de caresses, la soumettant par le plaisir. Et lorsqu'entière elle s'offre à lui, il vient surement, et le plaisir justifié par toutes leurs caresses prend tout son sens alors qu'avec delectation il la fait sienne.
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Père d'un petit lion aux yeux d'or.
Grenade
Grenade dégustait avec délectation son joli milliardaire et prenait un immense plaisir à le sentir succomber sous sa langue voyageuse.

Une fois l’œuvre accomplie, Judas prit les rennes et la fit voyager dans un monde de pur plaisir.
Voilà bien des mois qu’ils ne s’étaient pas retrouvés et pourtant elle semblait n’avoir aucun secret pour lui.
Le moindre effleurement, le plus petit geste mettait la belle de nuit dans tous ses états.

Le frôlement de ses mains à ses cuisses, la douceur de ses lèvres à son sein, la chaleur de sa peau sur la sienne, et son corps accolé au sien comme s’ils s’attiraient l’un l’autre, comme s’ils ne pouvaient plus jamais se séparer… tout n’était que délice.
Alors semblant être arrivé à la fin de cette délicieuse balade exploratrice, il la possède enfin, agrippant son regard et alliant toujours avec talent, véhémence et tendresse.

Les froufrous des draps froissés sous la réunion de leur corps, les douces plaintes résonnant dans la petite demeure, le bruits brefs des claquements de lèvres à chaque baiser volé, tout ce mélange de sonorités voluptueuses envahissait la mansarde de Grenade pour créer la parfaite mélodie du bonheur.


La jolie brune, après cette longue odyssée vers la jouissance eut beau lutter de toutes ses forces, rien n’y fit.
Les interminables caresses, les longues étreintes enflammées, leurs deux corps dansant l’un sur l’autre eurent finalement raison d’elle et dans un ultime gémissement, Grenade s’abandonna entièrement à son merveilleux dégustateur.
.judas.
Les amants du soir s'enlassent et s'enlissent l'un dans l'autre et leur souffle rythme leurs ébats. Un moment hors du temps; ils se lient et se délient avec délice, usant de force et finesse, s'agrippant aux barreaux du lit, s'accrochant l'un à l'autre, mélant désir ardent et passion affolée.

Progressivement il sent la belle tomber sous sa coupe jusqu'à ce que subitement elle ne s'abandonne au plaisir total, délicieuse de beauté en ce moment de jouissance.
Il n'en faut pas plus au bellatre pour faire chavirer ses sens. Une energie brute le traverse, le rendant plus bestial à chaque seconde et lorsqu'en elle il se libère, il n'est plus qu'un canal relié à un plaisir intense, foudroyant et voluptueux.

Ses forces l'abandonnent, caressant son corps entier de l'interieur alors qu'ils restent blottit l'un contre l'autre, que leur souffles se répondent et que les lèvres cherchent la peau, délivrant un message muet de tendresse et d'unité.

Il la voulait, encore et encore et son souffle chaud l'appelait de tout son être, tandis que lentement, les deux amants se séparaient, glissant l'un contre l'autre, relachant leurs muscles épuisés.

Un sourire de seine satisfaction sur les lèvres, Judas plonge son regard dans les yeux sombres de sa sulfureuse maitresse, l'appelant silencieusement à venir se lover dans ses bras, pour que la nuit ne prenne pas fin, que le sommeil qui les entrainerait ne sépare pas ce qu'ils aiment tant à s'offrir; leur corps.
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Père d'un petit lion aux yeux d'or.
Grenade
Combien d'éternité avait duré ce merveilleux moment? Grenade n'aurait su le dire.
Le beau milliardaire comme elle aimait l'appeler, savait y faire.
Il jouait de ses mains, de son corps, de son être et amadouait la belle sans aucune difficulté.

Alors qu'elle reprenait son souffle, éreintée de plaisir, il l'observa d'un regard caressant, le genre de regard qui vous ferait dire oui à n'importe quoi.

Dans un dernier effort, la belle de nuit roula doucement pour venir se blottir contre son compagnon de soirée.
Elle enlaça ses hanches de ses longues jambes blanches et se laissa aller à ce petit moment de tendresse qui n'était pas habituel dans cette demeure.

Le beau Judas avait constamment su allier fougue et délicatesse ce qui surprenait toujours autant la jolie brune.

Alors qu'elle suivait des yeux la silhouette du corps du mignon tout près d'elle et qu'un doux sommeil commençait à peser sur ses paupières, elle aperçut une dernière goutte de chocolat perdue sur l'épaule musclée de Judas.
Elle sourit, la récupéra du bout de l'index avant de le porter à sa bouche.


"Y a pas à dire! Je n’ai jamais rien mangé d'aussi bon! "

Elle mêla alors un ravissant clin d'oeil à un sourire ravageur qu'elle savait si bien faire...
.judas.
La nuit s'écoula, aussi douce à Judas que la peau de la belle lovée contre lui.
Leur corps enlacés le restèrent aussi longtemps que le sommeil séparait leur esprit, et c'est au gré des premieres chaleur du matin que les deux amants s'eveillèrent.

Son regard glissa sur elle aussi surement que ses mains sur sa peau et le jour nouveau fut inauguré d'un baisé qui aurait du sceller le moment de plaisir passé ensemble....seulement voilà: puisqu'aux yeux de la créature de nuit il était un beau "milliardaire", il allait se comporter comme tel...et ce matin comme le soir passé, il n'allait pas regarder à la dépense...

C'est tout en s'étirant qu'il l'enveloppa dans ses bras, venant de son corps priver sa peau blanche du soleil naissant qui se refletait sur elle.

Le dernier baisé ne fut pas orphelin, puisque bientôt leurs lèvres s'unirent de nouveau, rivalisant de sensualité et de séduction.
La tornade de désir qu'ils avaient invoquée la veille au soir se rappella à leur sens et bientôt sa réplique matinale les ennivra l'un comme l'autre; et c'est entre ses cuisses lisses que l'amant fortuné se glissa encore, reveillant ainsi les spectres de la nuit passée...
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Père d'un petit lion aux yeux d'or.
Grenade
Grenade s’était finalement endormie dans les bras du bellâtre qui se trouvait dans son lit.
Ce n’était pas la première fois qu’elle s’assoupissait près de lui, il fallait croire que la jolie brune y prenait goût.
Alors qu’elle dormait paisiblement éreintée après une soirée voluptueuse, de douces caresses vinrent lentement la réveiller.
Les doigts voyageurs de Judas arpentaient calmement sa peau déjà frémissante dans le petit matin.

Grenade avait pour habitude de râler contre quiconque osait la réveiller si tôt, mais étrangement, à cet instant précis, elle n’en avait aucune envie.

Finalement un premier baiser posé à ses lèvres finit par la sortir de ses songes et un second bien plus torride réveilla complètement ses sens.
Alors immisçant sa langue caressante dans la bouche du beau milliardaire, Grenade trouva une énergie débordante pour participer à ce baiser fougueux.
Elle s’aperçut avec plaisir que tout en Judas était bien éveillé, et, elle frémit doucement lorsqu’entre ses jambes il se glissa avec passion.

Un torrent d’émotions envahit Grenade en un clin d’œil.
Les sensations éveillées par le beau gosse rendirent la belle de nuit tout simplement intenable.
Chevauchant, arpentant, embrassant, mordillant, jamais elle n’avait eu un réveil si dynamique.

Alors que les deux amants faisaient une trêve bien méritée afin de recouvrir leurs souffles et leurs esprits, Grenade entrouvrit le petit tiroir d’un meuble qui lui servait de table de chevet et en sortit deux larges rubans verts de tissu soyeux.
Elle les mit dans les mains du beau Judas et mêlant un regard de braise au sien lui tendit intrépidement ses poignets.
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