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[RP] Ki ké le plus méchant ? C'est l'bel arrogant

Aurelien_de_dhoye
[Montélimar]

L'heure du revenant , l'instant du revenu , le revoilà , tout comme Youki de retour en pleine grâce auprès de son unique maistre. Ses pas l'avait donc conduit vers la citée qui aurait à accueillir le trublions du Penthièvre pour le mois qui devait s'en suivre . Difficile épreuve pour le jeune homme ? Sans nul doute , mais vous n'imaginez même pas l'horreur sans limite que cela va être pour le petit peuple déjà méprisé par Aurélien . C'est bien le petit homme qui est venu la pour manger l'ogre Dauphinois , non pas que de mettre Montélimar à ses pieds ne lui plairait pas, mais soumettre toute une province , permet de bien plus belle jouissance , avouez-le !

Son regard ciel , et sombre balaye la place de la ville . La vie s'active , des maréchaux qui interdisent aux marchands de commercer , de la gueusaille qui croit que Voltaire a déjà fait l'Apologie de l'esprit façon Candide. Quoique ? C'est vrai que dans le fond on pourrait bien trouver quelque point commun : la crédulité , l'amour passionné dans l'inconscience . Tout ceci faisait remonter à la gorge du jeune homme une putréfaction digne des ordures que l'ont retrouve projeté hors des villes , de ces rebut de la société ; mélange de phallocrate dégénéré et des pauvres âmes terrassé par les maladie dites divine. C'est vrai que pour l'instant le soin se trouvait bien mieux chez le curé du coin que chez les érudits en médecine qui serait foutu de vous trancher un bras pour vous retirer la gangrène , ou de vous émasculer pour vous en retirer la peste ( dernière méthode à la mode , plus fashion tu crèves ). Il renifle , c'est pas que ça sent déjà bon , met même les ordures ne lui retirent pas la bonne odeur d'un revanche et d'argent engrangé facilement.

Il est temps de quitter cette place , laisser cette cohue avec elle même , se débattre pour ne rien percevoir . A se demande chaque matin si le peuple est idiot ou crédule , même dans le faubourg l'homme n'avait rien de plus malin que le pauvre paysan qui allait trimer dans son champs , au fond les Lumières ont bien mal traduit les mal de l'époque ... ou c'est juste une erreur du jeu , un bug traduisant les malversation profonde des gens , enfin peut importe retournons plutôt dans le profond de cette époque et de ces hommes hors du commun.

Une bouchée de pain , non pas pour se payer le repas du jour , Aurélien était largement assez riche pour se fournir des repas opulent de met délicieux qu'ils ne cessaient de transporter en sa qualité de Marchand Ambulant à renommé interducal. Non non , il venait tout juste d'acquérir dans les trous les plus sombres de la ville , digne de la cour des miracles , une chose qui devrait faire office de taverne pour les mercenaires , brigands et autres raclure dans ce genre.


Diantre ... Que c'est beau.

S'émerveillait-il de son nouveau logis si grassement acquis ? Non ce n'était pas de ce genre d'homme qu'il était le natif breton , juste le plaisir de pouvoir avoir un lieu ou pourrait paisiblement se rassembler lui et les personnes qui partageaient les même valeurs de haine , de soif d'argent , de sang , et encore de haine. Il aurait put être un homme troublé , perdu dans la foi , mais même pas . Il était tout ce qu'il y a de plus conscient , juste à ruminer une opération fatal à la province , vouloir à tout prix tordre le coup à un Duché , voir sa colonne vertébrale s'écraser et finir par se rompre en mille morceau , la souffrance , la soumission ... Tout ceci il l'attendait avec un plaisir dissimulé. Il entra donc dans ce saint lieu ou l'on fermenterait un fromage peu reluisant pour l'offrir en dernier repas au Duc . l'intérieur n'avait rien de chaleureux , et ce n'était pas plus mal , tout ce que voulaient les gens dans son genre , c'est d'être ensemble , et se rincer le gosier ( pour 1.40 écus quand même ) et se fendre la gueule un coup entre bon amis.

Une craie posé dans un angle du bar , une blancheur digne de la pureté incarné . Ce qu'il en fit ? Il allait annoncer la couleur du menu derrière lui , bien en face de l'entrée.




Avant la fin de l'été non moins sanglant , le Lyonnais-Dauphiné sera une province sous le joug de mercenaires tyranniques . L'or ducal sera vidé au plus grand profit des loyaux combattants . Et c'est en ce lieu ou vous entrez que se fomente cette magnifique scène qui sera réalité un beau matin de soleil estival


Seigneur ... J'espère que tu acclameras mon salut à la fin de cette épopée.
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Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.
Mimmome
Ba, c'est vilains. Voilà la pensée de Emmomi en sortant de la taverne. Ces gens, ces vilains. un plus bêtes que l'autre. Et si il avait un allié. Que ça lui ferait plaisir. Allelujah il dirait.

Dieu merci, un homme qui semblait être assez intelligent passait par la. il lui envoya un message. Peut etre....
Phelim
[Montélimar]


Un messager venant de Lyon n'avait pas manquer de raconter à Phelim ce qu'il se produisait devant Pierre-Scize en la capitale. Et lui avait mis aisément un nom à la mention de l'homme grand blond et charismatique ...

Ses yeux d'ordinaire bleus et durs devinrent gris et menaçant et ne s'adoucirent un bref instant qu'en lisant un courrier de la CaC lui recommandant de ne pas faire d'esclandre en apprenant la nouvelle.

Tout d’abord, il fut en colère que ce Briançonnais ait peur du Lyonnais, au point de préférer parler en publique plutôt que de venir s’adresser à lui en privé, surtout alors qu’il savait que le Seigneur de Tassin la Demi Lune avait été informé de ce qui s’était dit en taverne, et qu’il aurait pu venir demander comment il comptait réagir avant de faire tout ce foin … une fois de plus ..
Puis, il ressentit, et il en fut le premier étonné, de la tristesse. Il avait cru .. il était trop naïf .. suite aux félicitations d’Hardryan pour son accession à la gouvernance, qu’ils étaient de nouveaux .. hum, et qu’une bête histoire d’accès à la prévôté, n’avait pas tout effacé à nouveau … Bref, de simples illusions, il lui en voulait vraisemblablement encore …

Il décida de marcher dans les rues de Montélimar, en compagnie du messager, pour penser. Présentement, il ne pouvait se rendre à Lyon, pas avant d’accomplir ce pourquoi il était dans cette ville. Il aurait préféré. Cette simple plaisanterie entre Valentinois n’auraient pas manqué de faire des ravages si cela s’était su publiquement, et bien sur, dès qu’il avait eu les éléments en sa possession, le Montagnard n’avait pas manqué de les étaler publiquement, sous l’impulsivité. Il y avait plusieurs conséquences suite à cela. Ce qu’on ignore, on ne s’en morfond pas, or là, tout Briançon avait été informé par le maire, et même tout le duché, se rendant en grande partie responsable lui même de fait que les montagnardes soient salies, car de nombreuses personnes avaient ris en apprenant cette nouvelle, et là où il y en avait seulement 5 à sourire, grâce à lui, il y en avait une centaine ! Qui est le coupable, celui qui dit, ou celui qui colporte ? De plus, le Grand Officier de la Prévôté avait commis un délit en sortant des informations confidentielles de la prévôté. Si ce dossier allait jusqu’au procès, il risquait fortement d’avoir à rendre des comptes à son tour. Pour finir, sûrement que c’était là une cause recherchée par Hardryan, il mettait Phelim en difficulté. Il avait toujours été pour que les tavernes soient des lieux de libertés, où le soldat n’est plus soldat, où on peut s’exprimer librement autour d’un verre, entre amis …

Au détour d’une rue, une nouvelle taverne, dont le nom « Penthièvriquement votre », ne manqua pas d’attirer son attention. Il entra, ayant quelques questions à poser au propriétaire. Mais avant tout, il devait écrire une missive pour intervenir, et prit donc place à une table. Il savait qu’on attendait qu’il réagisse et pour certains, c’était avec impatience. Lui, avait tenté d’étouffer l’affaire, il n’avait pas honte de le reconnaître. Cette histoire n’aurait provoqué que remous, fureur et larmes car quoi qu’il décide, les Montagnards se seraient sentis laissés pour compte ou bien le Lyonnais-Dauphiné entier aurait eu l’amer impression qu’on ne pouvait plus dire ce qu’on voulait en taverne. Et dire que lui, Pénélope et Thibérian aimaient casser du Breton en taverne, il faudrait qu’ils abandonnent cette activité aussi bien.

A moins que tout ne s’arrête à sa réponse … mais il n’était pas suffisamment habile pour cela, et Hardryan, trop rancunier. Il aurait pu, comme le faisait les deux Gouverneurs précédents, demander à ce qu’on lui rédige une réponse … mais il tenait à ce qu’on lise ses propres mots à lui .. question de respect envers le peuple qu’il dirigeait …
Il plissa le front, fit abstraction du messager à ses côtés, et se lança.


Citation:
Au peuple Dauphinois et Lyonnais,

Nous, Phelim de Tassin la Demi Lune, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné,



Nous nous adressons au peuple, et directement à lui, nous n’attendons pas de réponse de personnes qui se sentiraient mieux à même que leur Gouverneur, qui a voyagé dans chaque ville et qui a pris du temps pour Briançon et Embrun plus que pour les autres, de mieux les représenter.

L’on dit de nous que nous sommes restés simple. Suffisamment du moins, pour que si l’on venait à parler ainsi des Lyonnais et des Dauphinois, nous nous soyons rendu en cette ville afin de nous acharner, face aux perturbateurs, à leur prouver le contraire de ce qu’ils ont proféré. Nous étions d’ailleurs à Valence le lendemain. Certains conclurons que nous sommes querelleur. Nous sommes en fait, suffisamment grand dans l’âge pour régler ce genre de problème nous même.

D’ailleurs, il est déjà arrivé qu’il soit dit pire à propos de Lyon et que nous ayons terminé l’histoire avec un changement d’opinion et la promesse de venir en la capitale pour se rendre compte par soi même. Et c’est souvent qu’on retrouve des valentinois qui provoque les autres villes, plus pour animer le duché avec de cordiales rivalités, comme ce qu’on entend parfois au tir à la corde, que par envie de nuire.

Enfin, si un doute il y avait sur ce qui a été prononcé, voici que maintenant, Hardryan s’est chargé de clairement prouvé le contraire. Et la réparation vient d’une personne qui d’ordinaire ne s’excuse jamais, pour nous, aucune amende ne vaudra un aussi beau symbole. Que chacun puisse continuer à donner son opinion, afin que d’autres répondent pour changer ce genre de préjugés, pour nous, c’est la seule chose qui compte, plus que de voir ces préjugés répétés en privé et se répandre ..

Ces personnes là voulaient tout simplement provoquer, Ericx, en tant que Conseiller Duca,l n’a jamais laissé pour compte Briançon, et Paprika se rendrait là-bas si son capitaine le lui demandait.
Nous sommes donc satisfait, que ce qu’a apporté Briançon au Lyonnais-Dauphiné ait pu être rappelé, que des excuses soient prononcés .. Maintenant, voici que les montagnes sont à nouveau regardées avec intérêts, il ne nous faut rien de plus ..


Faict à Montélimar le vingt septième jour du mois de Juillet de l’an de grasce mil quatre cent cinquante et sept.

Phelim de Tassin la Demi Lune,
Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné
.




Il donna la missive à l’homme qui attendait et finit par relever les yeux en direction du comptoir, une fois seul. Il ne manqua pas alors de lire le mot écrit à la craie, qui avait au moins pour mérite d’être franc …
_________________
--Lorenzo_orsini
[Montélimar , les catacombes]

Les crapules étaient au rendez-vous , lieux sinistres , pour personnages de peu de mérite. Le lombard avait convoqué ici tout ses petits amis , d'autre comme lui qui n'était la que pour l'or , le mérite viendrait en un autre temps et en autre contrés. Eux les enfants du grand empire , eux qui n'avait jamais failli devant les ordres des Duc milanais. Ils étaient déjà une belle demi-douzaine a s'être empressé de rejoindre l'héritier des Orsini , tous prêt a passer sous ses ordres , tant que la réussite était au bout. Celui qui avait bravé les terres du Marquisat pour se réfugier en terre française avec ses compagnons , non pas pour fuir , mais pour entrer dans la masse , savait qu'il était temps de commencer à jouer les crapules pour faire tourner les têtes et que le Duc puisse relancer la charge sur Gènes.

Tous était la. Marco , Francesco , Julien , Laurent , Sebastian et bien sur Lorenzo , le meneur de cette petite troupe. Il faisait sombre , le point de ralliement s'était fait dans le morceau le plus austère des dédales sans fin des bas fonds de la ville , c'est donc au détour de ce dernier chemin qu'il s'était retrouvé.


Ma qué ... Sei stato veloce , per una volta
Voi sapete ... tale possibilità, non saremo in ritardo.


[Mais ... C'est que vous avez été bien rapide pour une fois.
Vous le savez ... Pour une tel occasion , on ne peut être en retard]

Les vagabonds qui trainent par la les regarde . C'est pas le genre du coin d'entendre radoter des ritals , ce n'était pas d'une grande discrétion des italiens fomentant au fond des catacombes dans leur langue ... Ils pourraient être pris pour on ne sait quoi. L'héritier de la casa famillia leva les yeux vers ces badauds avant de répondre , puis reprit.

In francese ... Paperback
[En français ... C'est mieux.]
Ma qué c'est po' focil ... *sourire angélique*
Allez , un nano z'effort , ço vé po té tuer qua même ? *Sourire échangé , ils reculèrent un peu dans leur coin afin de pouvoir converser avec discrétion dans une langue potable*
Et donc , y'a né quoi à faire ?
C'te nuit les gens du coin vont lever les yeux , vers la peur ...
Et nous ?
On va prendre route vers l'château ...
Yé qué j'ai entendu , que ça allois bastonner dans l'bled ?
Ça l'parait.
Et la mait'non , on s'bouge ?
Faut qu'l'aille voir l'angevin ...
Dé , gné ?
La taverne d'miteux en haut
han ...
Ba on s'bouge ?
bah vi
hein ?
pfff ...

Lorenzo prit les devants , remettant capuche sur la tête -le discrétion est l'art des fauteurs de trouble- et direction la sortit des bas fonds pour retrouver la lumière du jour , en espérant trouver un peu plus que ceci tout de même.

[Montélimar , la taverne]

Restez au dehors , j'vais y pointer seul ...

Il laissa ses amis sur le palier et prit soin d'entrer sans faire trop d'esclandre dans la place . Il retira son accoutrement en allant vers le bar , pas trop de chance d'être reconnu par des sergents dans cette baraque , c'était plutôt le coin des raclures faut dire , donc il se présenta au bar et tapa un coup dessus pour faire revenir le Penthièvre.





Edit {Calamity_Jane}
Le vert est réservé à la censure. Merci d'utiliser une autre couleur dans vos posts.
Bon jeu
Aurelien_de_dhoye
[Chambre du Haut]

Le Froid , le calme glaciale , celui qui vous prend à la gorge durant une matinée nauséabonde ou vous repensez aux journées précédente , douloureuse , qui vous ont laissé ces traces. C'était l'un de ces matins que découvrait le Penthièvre , mêlé entre nostalgie de ces terres angevines , de sa famille à l'autre bout des terres françaises , une once d'espérance de revoir tout ça un jour . Et voila que son compagnon de route flanche à son tour , encore un moment du coté du monastère et après , oui après ils feraient leur valise , retrouver les leur . Mais un voyage de retour , c'était une trajet annonçant la fin de l'été , et ils s'étaient promis de ne pas rentrer les poches vide ... enfin vide , c'est vite dit , même si ils ont eu l'occasion de dérober des bourses ( Pour une fois c'était le Penthièvre et non Conte ) , leur tractations sans interruption sur les marchés français . Oui , on ne pouvait se le nier , leurs poches n'avaient pas non plus trop désemplit , ils avaient assurer le minimum vital : ne pas finir la queue entre les jambes , traversant les champs pour rentrer au pays car leur habit étaient vendus pour se payer une miche de pain. Non de ce coté ça allait , pas de quoi finir comme des miséreux , ils géraient plutôt bine tout ceci , mais leur balade commune avait bien un certain sens : Se faire un château , piller une mairie , ridiculiser les maréchaux , passer sous le regard des soldats ducaux , c'était ça qu'il cherchait ... Avec la jolie prime de mission réussie bien évidemment. Oui , ils avaient déjà tenté quelque coup , rien de très retentissant , un coup d'épée dans l'eau du coté de Limoges ... malheureusement cette phrase se doit d'être prise au sens propre , oui , ces génies avaient réussi on ne sait comment à prendre la route d'un château et d'un trésor qui leur tendait les bras et eux finissent aux douves comme de rien. Vice répétita de la tentative sept jours plus tard , mais voici que l'Ordre de la Licorne se met dans l'idée de les capturer , second fiasco , on prend les baluchons et on fonce. Et ainsi ça continuait jusqu'à la dernière mascarade du coté de Aix. Oui ... il voulait rentrer ... mais pas sans son ami , ils allaient avoir leur victoire ensemble.

Quel jour est-on ? Aurélien ne le savait plus , le temps avait prit son chemin , celui ou l'on se perd dans les méandres de l'inconnue à se recherche , à tenter vainement de trouver des réponses , mais pourtant vaguement il savait que c'était en ce moment : le mariage de sa mère . Et il n'était pas présent , pire , il était absent , et il s'en voulait , douleur de ne pas être présent en ces instants qui lui sont si chère . Elle l'avait recueilli , et il était absent durant ce jour. Assis sur le lit , il regarde les quelques affaires qui trainent , un pot d'encre posé sur la table avec plume et parchemin . Oui , il avait prévu le coup de quelque débâcle avec la justice , juste prêt à envoyer le papier . Et à la vue de ces quelques objets , il comprit qu'une lettre à sa mère pourrait qui sait se faire pardonner cette absence.


Citation:
Tant de jours , tant de nuit , passé loin de l'Anjou
Le déshonneur en moi grandit , être loin de vous
En des instants important pour notre famille .
Je m'excuse de ma présence inassouvi ,

J'ose croire que le bonheur vous est donné
En votre mariage de si grande beauté .
Toujours , mes félicitations vous accompagnes ,
A jamais votre réussite me regagne .

Mon retour au pays se fera au plus vite
Lorsque ma convalescence sera en fuite ,
Ne vous inquiétez en rien , tout va pour le mieux

Des turbulences dans mon épopée française ,
M'avoir offert cette liberté , j'en suis aise ;
Bientôt à Saumur je reviendrais victorieux.


Du bruit en bas . Ça gesticule dans le bar dirait-on ? Surement des clients qui veulent picoler à leur soif , on va pas non plus les faire attendre , mais il y a certaine priorité pour l'angevin. Il prit soin de bien plier la missive et de la mettre dans la veste de son mantel , il faudrait trouver un cavalier pouvant transmettre la missive en main propre à sa cher mère du coté de Angers . Une belle trotte que ne pouvait tenir le jeune homme de son état actuellement assez médiocre . A vrai dire , il ne voulait surtout pas quitter la ville avant le retour de son compatriote. Il finit donc de ranger ses affaires et descendit les escaliers ou ...

[Derrière le bar]


... Le lombard était arrivé , drapé d'un accoutrement assez louche , pour la discrétion , il avait beau y faire , ce n'était pas génie à vrai dire. Il le rejoint directement au bar pour lui donner les consignes pour les prochains jours , afin de mettre lui et ses hommes en sécurité.


Tiens ... z'avez enfin fini de palabrer avec vos collègues ...

Il jeta un œil autour de lui , un homme dans le fond qui lit l'annonce du tenancier semblait-il , des passants dans la rues qui tentaient de regarder par la fenêtre mais qui n'osait passer le pas de la porte , rien de très inquiétant.

Vous devez quitter la ville ce soir au plus tard ... On parle de manigance dans le bled ... la prévosté qui se taperait une descente pour coffrer les fauteurs de trouble ... ou pire.


L'homme au fond lisait encore , le regard de Aurélien ce porta sur cet individu , pas si mal habillé , même plutôt bien mit , des jolies chausses , habillé comme un mec du gratin . Que pouvait bien faire ce gars dans la baraque . Pas plus de question il fallait que son hôte italien fiche le camp.

Pars ... maintenant.

Il laissa Lorenzo filer et il entreprit de s'approcher du Duc qu'il n'aurait pas reconnu pour le moins du monde , il ne l'avait jamais rencontrer , dur de l'identifier donc.

Vous êtes intéressez mon bon gars ?
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Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.
Phelim
Phelim trop occupé par sa missive, puis par l’inscription à la craie, ne remarqua pas l’homme à qui causait le tavernier. Quand un ordre impératif se fit entendre, et alors que le type s’exécutait, Phelim releva les yeux sur lui. En apparence détaché, il ne manqua pas de noter son allure louche, mais vu ce qu’il venait de lire, il ne fut pas surpris que ce genre d'individu traine ici.

Le tavernier vint dans sa direction. Il émanait quelque chose de lui .. il s’agissait soit d’un chef de clan, soit d’un sang bleu puisqu’il ne portait pas de blason, le Seigneur de Tassin la Demi Lune ne pensait pas se tromper ..


Vous êtes intéressez mon bon gars ?

Il resta sérieux malgré le fait que la situation fut assez amusante. M’enfin, le tavernier ne connaissait vraisemblablement pas le Gouverneur de ce duché, et ça lui apprendrait à lui de traîner dans ce genre d’endroit.

Quand même pas. Les habitants de ce duché sont par moment terriblement entêtés, tous autant qu’ils sont, mais bon, dans le fond, à part un ou deux .. j’y tiens et je ne leur nuirais pour rien au monde.

Changeant de sujet, vu que tout avait été dit sur cette proposition, il en vint à expliquer la raison de sa visite.

En fait, le nom de votre taverne m’ayant frappé l’esprit, je venais vous poser quelques questions sur vos intentions, et j’ai lu votre annonce. A vrai dire, c’est ce à quoi je m’attendais à apprendre en entrant de toute façon, je ne suis donc guère étonné.

Vrai qu’on ne se méfier jamais assez d’un Penthièvre. Du moins, il s’était personnellement et clairement opposé à leur genre de procédé en Anjou et il voyait d’un très mauvais œil que l’un d’eux se trouve ici.
Il se décida de se présenter, pour ne pas en devenir impoli. Il se redressa fièrement et sourit. Ses yeux brillèrent quand il dit :


Phelim de Tassin la Demi Lune, le Gouverneur du duché que vous voulez piller.

Chose faite, il attendit que celui-ci décline son identité à son tour. L'inconnu lui était étrangement sympathique, ce qui signifiait que ce dernier n'était pas un homme de confiance, après tout, Phelim se liait toujours d'amitié avec les pires individus, Hardryan était l'exemple qui illustrait bien cela.





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Aurelien_de_dhoye
Il le regardait , le dévisageait , cette homme n'avait pas l'air d'être du genre vagabond qui déambule de ville en ville , tout au mieux un mercenaire qui aurait déjà réussi quelque prise suffisante par le passé . Pas vraiment hautain , pas très heureux fallait croire . Un homme qui se prend d'amour pour un tel duché ne pouvait être totalement normal , sans doute un peu givré , sortant d'une cure de désintoxication pour sur. Il avança un peu vers lui posant sa main sur la table , faisant galoper ses doigts sur le bois et avançant lentement à coté en continuant de fixer le visiteur du jour.

Ne pas leur nuire ? ... Tous autant que nous sommes nous nous nuisons ... Allons , pas de ces sottises entre nous mon gars.

Il continuait de faire le tour de la table pour débarquer de l'autre coté de l'homme , histoire de l'intriguer et montrer qu'ici c'est lui qui mène la danse . L'homme fit enfin mention de la raison de son entrée dans la taverne , le nom , les intentions de l'affiche , tout lui parait normal ? Et bien tant mieux , il ne pourra être surpris par la suite des opérations le bougre.

Le nom de la taverne prête donc tant à certaines attention ? J'avoue voler entre l'étonnement et le respect dut à mes origines ...

Son regard se porta sur l'annonce , lorsque le gouverneur lui en fit la remarque dans les choses assez attendu. C'est vrai que dans sa famille la demi-mesure n'était pas chose habituel et que l'on aimé montrer devant tous à quel point les tripes sont portés hautes et fier.


Mon affiche ne vous étonnes pas ... C'est ... étrange .

Il avança de nouveau vers le bar se grattant le coup.

Vous savez ... tout ceux qui passerait icelieu aurait été surpris d'une telle affiche , voir même offusqué ... Mais vous dites que non . Seriez-vous aussi un homme de cette trempe ?

Tout était bon pour faire cracher le nom à l'homme qui venait visiter la cabane du jeune Penthièvre , connaitre son invité pouvait bien l'aider à mieux discerner les raisons de sa présence , ou de le foutre dehors à coup de pieds dans le fessier. Et quel ne fut pas sa surprise lorsqu'il entendit les derniers mots de l'homme . Noblesse de sang ne l'étonnait pas vraiment , mais le Gouverneur du Duché en personne qui venait rendre visite à Aurélien dans ce taudis , seul et sans garde . Il est soit fou , soit presque aussi arrogant que le natif breton. Il passa derrière son bar et rempli deux bières puis vint les poser sur la table ou était toujours encore resté Phelim.

Mon bon sir , me voila heureux de vous voir ici ... j'ose en entendre la raison de votre venu ...


Et le voila de retour entre gens du beau monde , plus les bassesses des raclures de fond de taverne , retour dans le gratin de la haute bourgeoisie , la coutume étant donc de répondre à la présentation.

En tout cas enchanté de vous rencontrer ... je me nomme Aurélien de Penthièvre , Seigneur de mes tripes , gouverneur de cette modeste taverne.
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Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.
Phelim
Il regarda l’homme tourner autour lui et eut un léger froncement de sourcil. Il ne se sentait pas très à l’aise et à la réflexion, il se demanda s’il ne l’avait pas chercher en venant seul dans ce genre d’endroit. Mais la réaction démesurée et vengeresse de Briançon, n’acceptant aucune excuse ou repenti et voulant à tout prix un procès l’avait plongé dans un tel état de surprise et de désarroi, qu’il en avait perdu un temps tout sens logique et du danger.

L’arrivée de deux bières le détendit. Il fit signe au tavernier de s’installer en face de lui. Il avait envie de compagnie, et aussi de voir ce Penthièvre face à lui plutôt que dans son dos, surtout justement parce que cet Aurélien qui lui plaisait ne devait donc ne pas être de confiance. Un sang bleu, il avait bien pensé.


Mon bon sir , me voila heureux de vous voir ici ... j'ose en entendre la raison de votre venu ...

En tout cas enchanté de vous rencontrer ... je me nomme Aurélien de Penthièvre , Seigneur de mes tripes , gouverneur de cette modeste taverne.


Il répondit poliment, avec une certaine réserve.

De même.

Il sourit. Il en fallait des tripes en effet pour montrer aussi clairement ses mauvaises intentions pour ce duché. Quand à gouverner cette taverne, le nom attirerait immanquablement l’attention de la prévôté quand à l’origine du propriétaire, et s’il n’était point Dauphinois, il aurait quelques démêlés avec la justice. Le prévôt se montrerait intraitable.

Il abaissa un instant ses paupières .. pourquoi était-il venu ?


Hum, il y a des fois, quand nos fonctions nous pèsent, on a besoin de s’aérer. Et j’ai pensé qu’ici je serai tranquille, je ne croiserais personne que je connais.

Il but une gorgée de sa bière. A la base, c’était surtout la curiosité qui l’avait attiré, l’envie de connaître les intentions de ce nouveau tavernier dont l’établissement portait le nom des penthièvres.

Dites moi, vous avez quoi exactement contre ce duché ? Vous êtes loin de l’Anjou la en plus, pourquoi être venu en Lyonnais-Dauphiné ?

Il le fixa on ne peut plus sérieusement en reposant sa choppe déjà à moitié vide. Selon ses humeurs, il posait beaucoup de questions ou pas … Et puis, il avait jamais vu de membres de cette famille tristement connue de près. Il avait donc un tas de questions en tête, du genre s’ils étaient plutôt carnivores ou plutôt végétariens .. ce qu’ils buvaient … s’ils aimaient se caler sur les toits eux aussi ..
Mais il n’irait quand même pas poser toutes ces questions d’un seul coup, il ne voulait pas paraître impoli.






Edit {Calamity_Jane}
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Bon jeu

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Aurelien_de_dhoye
Voila qu'il l'invite à s'asseoir ce bon bougre de gouverneur . Mais bon c'est si gentillement proposé et puis il a prit le verre , faut croire que ce régnant avait presque confiance dans un mercenaire au nom retentissant et aux actions flamboyantes. Bon allez , Aurélien prend place en face de Phelim , il ne faudrait pas non plus déroger à cette magnifique entrevue qui se prépare en face du souverain du Lyonnais-Dauphiné. Ils ne doivent pas être nombreux les personnages qui auront eu l'honneur d'un tel duel verbal durant ce mandat , enfin c'est ce que pensait le Penthièvre , évidemment il se croyait toujours un peu plus spéciale que les autres , cela se voie dans ses rêves de grandeur.

La discussions allait commencer , le jeune homme se cala bien au fond de sa chaise , il avait retiré son mantel pour le mettre sur le dossier . En signe de bienséance bien commune à l'éducation à la bretonne , il posa l'un de ses bras sur la table et le coude d'en face sur le dossier de la chaise. On se croirait presque dans la scène ou deux vieux amis se retrouve au tour d'un verre , mais non , ils n'allaient que commencer à se connaitre , c'est le prologue en forme d'épilogue auquel nous assistons. Et voila que le Lyonnais parlait de ses besoins et du repos qui doit se trouver à son rang , tu parles il doit s'épuiser celui la a se balader en char , passer ses journées dans des fauteuils et se goinfrer dans des banquets sans fin.


C'est sur que ce n'est pas dans ce lieu que vous risqueriez d'être dérangé par des gens de vot' milieu ... C'est plutôt le bar des renégats et autres rebuts de la cité ...

Il leva un sourcil et fit tourner sa chope d'un doigt afin de mettre le manche en face de sa main puis la saisi , l'approcha de ses lèvres et s'arrêta avant de prendre une gorgé. Son regard se releva légèrement et alla droit en face de ceux du Gouverneur.

A moins que vous aussi ne seriez considérez comme un renégat en ce duché ?


Il but une gorgé bien parsemé de mousse qu'il s'essuya d'un revers de main et reposa la chope sur la table , chope qui fut sensiblement entamé tout de même , c'est qu'il avait un sacré coup de gosier le jeunot. Son bras sur le dossier vint se rabattre sur la table avec un bruit sourd , il avança la tête vers l'homme en face en guise de duel après sa dernière question.

Mon gars ... Tu vois , j'fais partis de la cargaison de mec qui se sont fait exploser à Aix ... Et j'ai au fond de ma gorge cette envie de ...

Il leva la main , regard vers le plafond.

Cette envie de je ne sais trop ...


Sa main retomba sur la table faisant bouger la chope et une petite goutte de mousse sortie de celle-ci pour venir se perdre entre les failles du bois.

L'envie d'éclater ce qui passe sous le nez ... J'me suis retrouvé ici ... convalescent ... Et j'me suis dit ... Pourquoi pas faire chier les gens du bled ? Ils en chieront autant que j'en ai chié.

Et il se recula , son dos se collant de nouveau avec le dossier de la chaise , les bras croisés et ce regarde de vainqueur d'homme sur de lui et si arrogant devant la délicatesse de sa personne. Il avait le sourire aux lèvres , non pas qu'il aurait sut qu'il allait mettre à terre le duché , mais ce sentiment de savoir qu'il arrive à foutre les roupettes à tout les soldats , tout les maréchaux , tout les nobliaux qui dorment dans le Castel Ducal , cette sensation de pouvoir sur l'esprit des gens.
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Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.
Phelim
Il laissa l’homme en face de lui s’installer à son aise. Cela changeait des convenances et des tensions où chacun avait les nerfs à vif, ce n’était pas plus mal. Ce dernier alla même jusqu’à s’essuyer les lèvres avec le revers de sa manche, alors que le Gouverneur ouvrait grand la bouche quand il buvait, ça évitait qu’il se retrouve avec des moustaches à cause de la mousse.
Enfin, Aurélien, satisfait de lui, le regarda les bras croisés, le sourire au bec. Phelim ne broncha pas, le jeune homme l’amusait.


Chacun est considéré comme un renégat par une ou deux personnes frustrées, ce qui ne signifie pas qu’il l’est forcément. Il l’est d’autant moins quand il agit comme il doit, et non pour plaire.

Il sourit. Chacun le connaissant devait se douter qu’il n’essaierait pas de séduire avec des artifices son peuple, mais qu’il agirait comme il pensait être le mieux pour eux. D’ailleurs, ses actions n’avaient jamais été dans le but de plaire, dès le début, il avait toujours aimé provoquer et parler crûment.
Une fois cela de dit, il revint sur Aix et sur les représailles sur ce duché.


J’avais bien dit à Lelmax de ne pas aller en Provence. Je ne comprends toujours pas pourquoi il en a fait qu’à sa tête. A croire qu’il aime ça, se faire percer par des épées. Pourtant, il devait bien se douter que dans le Sud on se méfiait des pèlerins désormais.

Il se souvenait de la soirée à Lyon où avec Thibérian, ils avaient taquiné cet Auvergnat, sans réel méchanceté, juste pour le plaisir de jouter.
Il changea brutalement de sujet.


Au fait, j’ai un message à vous transmettre. Je cite : « Dites à ce Penthièvre qu’il a dans sa famille une petite cruche (vrai mot censuré par moi même) et que nous souhaitons longue vie à la descendance de cette famille, de la part des fées. »

Il éclata de rire. Ces jeunes femmes avaient tenté de violer un futur diacre à Montélimar et en avaient longtemps attendu après le propriétaire de la taverne.

Je ne sais pas si ce sont des complices à vous, en tout cas, je constate que le critère de l’intelligence ne fait pas partie de votre façon de recruter. En effet, mon bled va encore en chier, avec des personnes qui, une fois de plus, ne vont pas comprendre ce qui leur arrive.

A son tour de regarder le Penthièvre avec une flamme dans les yeux. A vrai dire, le Lyonnais-Dauphiné était constamment menacé par des brigands. Il avait été prévôt des maréchaux, puis capitaine, et surtout Conseiller Ducal longtemps. Il se méfier de chaque menace, mais très peu en avaient été réellement une. A la fin, il prenait chaque nouvelle concernant des groupes en voulant à son duché avec calme et résolution.
Comme il était sorti de sa réserve pour pas mal causer, il choisit de se taire un peu et termina sa choppe.

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Aurelien_de_dhoye
Et il écoutait , il écoutait , mais jamais ne bronchait , il se disait donc renégat d'une partie du peuple qu'il gouverne , il était surement en proie au doute car tout régnant que l'on peut être , l'excellence ne se trouve que dans la suprématie que le peuple tout entier venait à nous offrir , et il n'en était pas la. Mais apparemment tout ceci ne lui déplaisait pas , il n'était sans doute la que pour lui et les privilèges dont il pourrait jouir et non la reconnaissance d'autrui , et ces mêmes personnes souhaitent mettre à terre les mercenaires ? C'était assez ironique sachant que leur façon de pensé étaient parfaitement semblable , même les intentions sur le fond ne sont pas si différent , certain veulent de l'or , d'autre des terres . Quand on sait que avec l'un on obtient l'autre , et vice-versa , se sont juste deux méthode aux pratiques et nom différentes mais pour débaucher sur la même finalité . Aurélien gardait tout ceci en tête et ne bougeait toujours pas , gardant son regard porté sur le gouverneur et ne conclu que par une simple réplique et pourtant si propre à lui même.

Mouais ...

Le temps n'était plus à divaguer , voici que Phelim se lançait dans la réponse de la sortie en Provence. Il laissait l'homme en face de lui déballer les mots qu'il aurait eu pour certain de ces compagnons , sur le fait de ne pas prendre route vers les terres du Marquisat. Le Penthièvre dans le vrai des choses sans moquait des conseils , ses seuls envies étant de servir aux idées qu'on lui avait proposé , il n'était pas du genre à trépigner autour et attendre , malheureusement c'est ce qu'il dut faire à cause d'autre personne moins direct que lui , et qui ont peur . Non pas que l'angevin n'ait jamais eu de crainte , mais celle-ci s'envolaient aussi vite que le vent si on ne pensait que à l'honneur ... En tout cas , honneur funeste que celui de tomber aux portes de ses objectifs.

Il n'a que fait écouter mes ordres ... J'en avais assez de marcher sur la mélasse ambiante qui fait des terres françaises un tel marécage nauséabond. Sachez que si des gens tel que vous en aurez autant dans les tripes , il ferait bien longtemps que les terres de vostre Roy auraient de nouvelles frontières. C'est un courage que l'on nomme folie , mais il nous sied bien ...

Il remit la main sur la chope et se pencha légèrement en avant pour reprendre la belle blonde entre ces mains , et la porter à sa bouche pour redonner la paroles à son interlocuteur d'adversaire du jour . Réponse édifiante lorsque celui-ci changea le sujet pour remettre un message de la plus pathétique importance , sachant qu'il était destinait à sa cousine.

J'ose croire que j'aurais le droit d'ocsir la personne qui me fait porter ce message ... Il en va de ma dignité et de son manque de respect de venir me le dire en face.

Il n'appréciait pas vraiment qu'on traite de la sorte une personne de sa famille , quand bien même celle-ci eut prit quelque décision qui ne serait pas du gout du natif breton , mais elle restait sa cousine , sa famille , un nom , un honneur à faire respecter par le monde. Tout de même cet homme n'avait pas peur de s'aventurer ainsi en face de Aurélien dans son antre et de lui tenir des propos de ce genre , c'était entre l'incrédulité et la folie. Et voila qu'il parle de critère de recrutement , mais sur quoi donc spéculait le gouverneur ?

Mes complices ? De qui parlez vous ?

Il reposa la chope après une dernière gorgé qui eut effet de finir de vider l'âtre du verre . Il en regarda au dedans , admirant et s'attardant sur le vide de celle-ci , puis la reposa en la poussant un peu , attendant que l'autre réponde à son interrogation. Voila les gorges qui vont commencer à être sec , l'heure de délier les langues.

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Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.
Phelim
Il le regarda répondre d'un air peu convaincu, un mouais qui signifiait clairement son doute. Mais il ne répondit pas, les gens de cette trempe n'aimaient pas tout ce qui représentait le pouvoir ... ils ne pouvaient pas, sinon, plus rien ne justifierait leurs actions.

Quand à ce qu'il dit sur la Provence, cela eut pour effet que le Penthièvre se retrouva braquer par le regard soudain perçant du gouverneur. Ce dernier ne savait pas comment prendre cette réplique, tentative pour lui faire prendre position ou simple discussion ..
Il fit ce qu'il savait faire de mieux, il esquiva.


On aura en tout cas eu le loisir de voir les votres de tripes, à votre retour. Ils ne vous ont pas raté.


Il regarda un instant sa choppe vide, avant de poursuivre.

Je ne m'oppose pas à ce que vous laviez l'honneur de votre famille, je ne tiens pas à cette personne, et au moins, cela laissera notre juge et notre procureur disponible pour d'autres dossiers où l'on ne peut point s'arranger autrement que par un procès.


Il sourit légèrement, sans pouvoir s'en empêcher. Pour une fois qu'une personne proposait de régler ses comptes autrement que par une ennuyeuse justice, il fallait que celle-ci soit brigand. L'affaire Briançon revint alors dans ses pensées, mais il la mit immédiatement de côté .. pour plus tard ça ...

Hum .. je croyais donc que vous aviez recruté ces fées. Elles m'ont semblé en avoir après vous.

Il soupira de soulagement.Tant mieux si elles ne faisaient pas parties de ses troupes, après tout, elles avaient tenté de violer le futur diacre de Montélimar et avaient mis feu à un Montélimien entièrement nu. Et pour couronner le tout, l'une d'elles lui avait clairement fait comprendre qu'elle aurait bien voulu qu'il la fasse sauter sur ses genous. Autant qu'elles repartent pour les Flandres.


Ah tiens, mon verre est vide.
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Aurelien_de_dhoye
Le gouverneur répondait tel un pivert à son arbre trouvant l'endroit le plus propice pour frapper , Phelim lui observait plutôt l'instant utile à la réponse . Pour éviter d'avoir à se justifier ou autre chose , il répondait de façon harmonieusement incorrect , voulant soit éviter le clash , soit n'avait vraiment aucun avis . La logique allait plutôt dans la première idée sachant ou se trouvait les deux protagonistes , ce n'était sans doute pas opportun pour le gouverneur de percer la ou il risquerait de voir son sang remplacer la bière. Mais tout de même , il n'avait pas de retenu lorsqu'il s'agissait de relater l'état assez piteux des tripes du Penthièvre lors de son retour , mais il faut avouer que c'est assez étrange.

A mon retour de Aix ? ... je m'en suis allé en une abbaye de la région ... je doute que des gens du pays m'ait vue après le massacre provençal.

Il faisait une légère mou , sa main passant sur son torse , ou la cicatrice était encore fraiche , tout juste une trentaine de jour que la poitrine avait été transporté , que la mort l'avait emporté. Il laissa sa main retomber sur la table triturer le verre vide , le faisant glisser d'un coté de l'autre de la table , tout en écoutant les discours du gouverneur vis à vis d'un éventuel étripage qui donnerait moins de corvée à ses larbins de la justice.

Donnez moi le nom de ce bougre que je lui fasse parvenir une lettre ... je gage qu'il ne répondra jamais de l'affront qu'il me fait la. Déjà que ce pourceau n'est pas digne de venir me dire ses vérités en face ... Oh grand Seigneur , je n'imagine même pas le voir m'affronter en duel aussi couillu soit-il !

Son homologue de cuvé de la soirée avait lui aussi finit son verre , et en informa le tavernier . Il n'avait rien de plus à dire pour l'instant , il prit les verres dans la main droite et prit la direction du bar laissant Phelim seul à la tablée . Il était au comptoir donnant un petit coup de serviette dans le fond des choppes avant de remettre une dose d'hydromel histoire de continuer la discussion et rester dans le rythme . Une fois les deux verres emplit du doux breuvage , toujours sans un bruit dans la taverne , juste les pécores de l'extérieur qui passent dans le coin , Aurélien reprit la direction de la table posant les choppes de part et d'autre , puis reprit sa place. Adossé contre la chaise , il regarda l'homme , et continua l'échange.

Aujourd'hui vous êtes la ... devant moi ... Gouverneur de ce duché , Feudataire , membre de ce groupe de morpion ... et demain ? N'appréhendez vous pas la vie ? Ce qui pourrait arriver à votre personne ?

Il regardait l'affiche sur le mur de la taverne , un sourire dans le coin droit des lèvres loin d'être dissimulé . Il savait de quoi il parlait , Aurélien commençait à avoir la main pour les mauvais coups .
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Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.
Phelim
Phelim le regarda passer la main sur ses blessures. Il se dit qu'il fallait une grande force de caractère pour survivre à la douleur et à la cuisante défaite ... s'il avait eu le même choix à faire, le Gouverneur aurait préféré rester auprès d'Aristote. Enfin, il n'était pas à sa place de toute façon ..

Il laissa couler le sujet sur la Provence alors que le tavernier passait derrière le comptoir pour remplir les choppes à nouveau, puis revenait prendre place. Le sourire que lui adressa le Penthièvre suite à ses derniers mots prononcés eut pour réponse un silence pensif.

Il posa un coude sur la table tout en regardant fixement son verre désormais rempli. Il ne comprit pas tout de suite le réel sens de la question ..

Appréhender la vie? Non, car je ne vois pas en quoi ça pourrait devenir pire ...

Point d'épouses, point d'enfants à charge ... point d'attache donc, s'il venait à trépasser ...
Ding ! Ce qui signifiait qu'il venait de capter ce qu'avait voulu exprimer Aurélien.
Il écarquilla légèrement les yeux, regarda sa bière, puis à nouveau le patron des lieux, complêtement interloqué.


Euh non, ma personne ne vous appréhende pas .. C'est des trahisons de nos amis dont on doit se méfier le plus, point de nos ennemis ouvertement déclarés.

Il partit dans un rire, et parvint difficilement à avaler la gorgée de bière qu'il avait dans la bouche. Il toussota parce qu'une partie de la boisson était passée par la trachée, puis revint sur le projet de faire couler le sang, toujours hilare.

Allons, allons ... je vous ai dit le nom de l'auteur du mot qui insulte votre cousine, et qui ne s'est pas caché d'ailleurs, ce sont les fées ! Vous les connaissez pas?

Il pouffa. Donner à un groupe un nom pareil .. heureusement, le ridicule ne tuait pas.
Malgré son apparent laissé allé, il observait ouvertement le Penthièvre, à la recherche des émotions qu'il pourrait laisser paraître. Le Seigneur de Tassin la Demi Lune avait le caractère instable, avec des changements d'humeurs rapides, et il espérait ne pas avoir effrayé son interlocuteur avec sa crise soudaine de bonne humeur.

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Aurelien_de_dhoye
Il pensait donc que les choses ne pouvait être pire ? Cette phrase il l'avait déjà entendu ... ou lu. Un souvenir d'Anjou , ou un homme disait que avec les dettes actuels de la province , ce n'était pas ceci que pilleraient les poitevins , qu'il ne pouvait y avoir pire . L'avenir lui aura donner tort , on peut toujours faire pire , et toujours la ou l'on s'y attends le moins. Et ce gouverneur avait la même réaction que cet angevin qui lui aussi visait à diriger une province ... petite faute d'attention , on peut toujours tomber plus bas , le fond n'existe malheureusement pas ... Quoique ? La Lune fait office du fond , à moins que la divine providence n'accorde encore pire destiné au pervers de ce monde. Aurélien était amusé à la réponse , son regard se portant sur l'affiche , il était pourtant clair que le Penthièvre ne repartirait pas de la province sans chercher à fourrer ses doigts dans la serrures ou l'absence de clé n'aura pas suffit à freiner les ardeurs de vengeance. Entre ses dents et avec un sourire presque pas dissimulé , il répondit à voie basse pour lui même.

Tu verras ... c'est toujours pire.


Et voila que Phelim se met à jouer d'humour , des insinuations sur les idées , les sentiments , les devoirs du jeune homme ... Humour qui pourrait déborder dans l'insulte si l'homme en face de lui ne semblait pas convaincu par cette atrocité . il finit par marqué que la trahison proviendrait plutôt de l'ami fidèle que de l'ennemi en face.

Bien souvent ils sont liés ... Ce qui est fort dommageable ... mais n'ayez pas de telle pensées .

L'homme riait , mais il s'en accommoderait , il fallait bien lui laisser quelque dernier plaisir avant les péripéties qui risquaient de lui arriver. C'est qu'il aimait ça l'angevin , voir ses adversaire jouir un instant , pour que l'instant suivant ceux-ci tombent à terre , les pleurs , le sang , la honte , terrasser ses ennemis par le pouvoir de la psychologie. Il prit son verre , comme son homologue et en bu trois gorgé sans laisser paraitre le moindre signe de quoi que soit qu'il ne se soit imaginé. Il reposa le verre , son regard se perdant sur la table , il écoutait la réponse du lyonnais sur la personne qui a fait parvenir le message. Et après avoir entendu le nom , il écarquilla les yeux , remonta sa tête et fixa son regard sur le verre .


Eh bien ... ma foy ... Je ne connais points ces bastarde ... J'ose croire que vous puissiez m'éclairer.

Le regard repartant en direction de Phelim , il écarta légèrement le verre et répondit sur un ton franc.

Vous savez ... je manigance peut être des truc vicelare avec des gens pas bo' , des brigands , des mercenaires ... peut être même que j'en fais partie ... Mais ça ne veut pas dire que je connaisse toute les raclures de ce bas monde .

Il reprit le verre , et englouti tout le reste de son contenu comme sur un geste de défi face à ce son voisin de tablé. Il tapa son verre contre la table pour faire signe de l'avoir complètement mis à sec , celui-ci se brisa légèrement en haut , sans plus de dégât.
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Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.
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