[RP] Pendant ce temps là ....

Clemenceii

[Dans le Bureau de la Prévôt...ou comment faire un RP en partant de rien ^^]

En plein travail très très important...bah oui tirer sur la porte à l'aide de sa sarbacane nouvellement acquise, en tentant de viser un point précis...c'est dur comme travail.
Bref, donc, en plein travail un toque se fait entendre, alors que la jeune fille s'apprête à faire feu. Surprise, elle avale le projectile et commence à tousser fortement. Clémence se lève et prend appui d'une main sur son bureau, y laissant son arme dévastatrice.
La jeune Prévôt mourra-t-elle en héroïne ou alors sera-t-elle sauvé par son preux chevalier?

Il était une fois....

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Levan a écrit:

N'essayer pas de devenir complètement athée. Objectivement, je me permets de dire que ça relève d'un RP un peu bidon au Moyen-Age

Alleaume

* Alors qu'il se faisait patient devant la porte du bureau, il trouvait le temps long, pourtant on lui avait pourtant assuré que la jeune fille se trouvait dans son bureau, c'était le Lieutenant en Chef, son amie Ptitmec13 qui le lui avait dit...
Il ne comprenait pas qu'il n'ai alors toujours aucune réponse de sa part... Il s'apprêta alors à nouveau à toquer à la porte lorsqu'il entendit du vacarme dans le bureau, comme si des objets avaient glissés du bureau, que se passait-il donc à l'intérieur ? Et si la petite avait un soucis ? Ce n'était pas dans ses habitudes de ne pas répondre, elle qui était toujours présente et d'une assiduité sans aucun reproche...

Il colla alors son oreille contre la porte du bureau, sans plus attendre vu qu'il n'avait toujours aucune réponse, il fit tourner la poignée de la porte menant au bureau de la marmot, il ouvrit de grand yeux en voyant la Prévôte debout se tenant la gorge le visage rougit comme si on était en train de l'étrangler d'une main imaginaire, serait ce le Sans Nom qui avait dépêché une Bête pour attenter à la vie de la jeune... Mais qui pouvait bien en vouloir à la petite Clémence pour lui avoir jeté un mauvais sort de ce genre ? Une perruque blonde flotta dans sa tête, puis il secoua la tête pour chasser cette pensée.. Non pas quant même !

Il s'avança alors en grand pas et la regarda le visage horrifier. *

Clémence vous m'entendez ? Vous m'entendez ?! Que vous arrive t-il ??!!

* Un panel de solution s'ouvrait devant lui, que se passerait-il si la petit mourrait sous ses yeux ? Sa mère Caro lui en voudrait à vie et voudrait certainement lui arracher la tête de ses propres mains, l'éventualité de voir Caro débouler comme une furie une hache à la main ne l'enchantait guère... Autre solution il la laissé mourir, et on pourrait très bien accusé n'importe qui de la mort de la petite... Notamment la Comtesse qui avait de forte raison de le faire, vu de la "pseudo trahison" de la petite, qui au final n'en était pas une, elle devait certainement avoir de forte raison de lui en vouloir... Assez pour la tuer ? Peut être pas quant même, mais il serait facile de le faire croire tout de même !

Voyant que la petite ne répondait à aucune de ses questions, il s'approcha de plus prêt et la vie ouvrir la bouche comme si elle y avait quelque chose à l'intérieur, peut être avait-elle avalé quelque chose de travers qui était en train de la tuer devant ses yeux, bon dieux... C'est alors qu'il se mit derrière la petite, et qu'il se mit à taper dans son dos pour la faire tousser, encore et encore il lui donna des tapes jusqu'à ce qu'elle ne cesse de tousser et recracher ce qu'elle avait bien pu avaler, ou alors qu'elle tombe raide morte sur le sol du bureau... *
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Clemenceii

[Toujours dans le Bureau Prévôtal]

Il était une fois un beau, jeune et fort chevalier blond, agitant ses cheveux de tel façon, que tout fille tomberait immédiatement sous son charme, parce qu'il le vaut bien. Accompagné d'une magnifique ponette blanche, qui deviendrait la meilleur amie de son poney Charmant.
Celui ci même entre dans le Bureau de la jeune Prévôt s'approche d'elle et de ses mains délicate retire l'objet de toute cette souffrance, de sa gorge.
Afin de récompenser son preux chevalier, la belle se devra de lui donner un tendre premier baiser.

Bruit de disque rayé...c'est pas le bon RP....ou presque.

La jeune fille en détresse voit donc entrer ce qui peux s'apparenter à un sauveur. Il est jeune et pas forcement moche, mais il n'est pas blond, n'agite pas les cheveux et surtout il n'a pas de ponnette....vraiment pas le chevalier tant attendu quoi. M'enfin il a encore une chance de se rattraper....et bah non.
Le voilà à gesticuler autour de Clémence, alors que le visage rouge, la langue à moitié tirer tout en crachant...c'est pourtant clair comme signe.

Elle s'étouffe...

La jeune fille manquerai presque de lui mettre son fameux coup de pied dans le tibia, mais ses poumons commencent à lui faire trop mal pour tenter quoique se soit...

Et voilà que le Très Haut interviens en sa faveur...ou presque. Il comprend, mais là où l'on s'attend tous à un geste délicat, tel le merveilleux chevalier...bah! On a un geste des plus primaire, basique et sans aucune romance, même plutôt viril...taper dans le dos.

Elle a deja les poumons à moitié détaché et voilà qu'il empire la douleur, celui là. Et puis les espoirs de chevalier qui s'envole au fur et à mesure avec tout ca.

Dans un dernier effort le projectile est expulsé de la gorge, puis de la bouche et finit sa course pil au centre du blason familiale cousu sur sa veste...comme quoi, pas besoin de sarbacane pour viser.

Epuisée par tout ceci, les poumons en feu, la tête qui tourne, le manque d'oxygène la princess...la jeune fille finit par s'évanouir et commence sa longue chute vers le sol.

Le crapaud qui lui sers de sauveur se transformera-t-il en ce beau Chevalier??

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Levan a écrit:

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Alleaume

* Il n'avait pas la fier allure de ses chevaliers blonds et bouffis dont les petites filles en mal d'amour pouvait rêver, mais il n'était point laideron pour autant, il avait ce charme que lui seul avait qui plaisait au dames... Il avait toujours plu... Il se souvenait de son ami Kyane d'Apperault, fille de notre bien aimée Dotch qui le disait entouré d'un groupe de fan ou de groupie comme elle aimait les appeler par moquerie, elle qui se sentait si au dessus d'eux car elle avait les honneurs d'avoir des liens d'amitiés avec cet homme que tant de femme voulaient.. Kyane avait connu cela à Agen, puis la même chose à Orthez...

Bref, petit détour pour flatter l'égo de mon mignon et retour à la scène de départ, il n'avait donc rien d'un minet arborant plume au chef ou bible à la main, non il était simple homme, qui allait peut être sauver la vie d'une petite nobliette, et pas n'importe laquelle, la fille de la Caron celke qui aurait bien étripé Alleaume à plusieurs reprise, si elle retrouvai sa fille morte dans les bras d'Alleaume telle une Belle au Bois Mordant il ne doutait guère du peu d'instant qu'il lui resterait à vivre, il n'aurait même pas eu le temps de dire mot que la Louve furieuse l'aurait tranché en tranche de sauciflard... La belle affaire !

Comment en plus pouvait-il s'y prendre ahum ? Il ne voyait pas d'autre solution que de lui décollé la cage thoracique à coup de paume de la main pour faire dégager l'horreur qu'elle avait caché dans la paroi de sa gorge, se devait être un gros machin pour qu'elle n'arrive pas à le dégager avec les tatanes que le Alleaume lui collait dans le dos, voila qu'enfin l'atroce objet qui avait faillit stopper la vie de la petiote fût expulsé avec force de sa gorge pour aller atterrir en plein central du Blason de la famille de la gamine et buuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut !
Mais c'est alors que la Clémence vacille et chancelle, ne laissant aucune chance de son côté à tenir debout se laissant tanguer telle une barque perdue sur les bords de l'Adour, c'est alors que tombant en arrière, lui Alleaume Beau Prince qu'il est la rattrape d'un geste chevaleresque lui évitant de ce fracasser le sol sur le sol dur du bureau de la Prévôte.
C'est alors qu'il s'abaissa lentement afin de la déposer au sol et de la regarder se réveiller voyant devant elle l'homme preux qui venait de lui assurer ses prochaines années... Mais rien encore, la petite semblait comme morte, voila qu'il grimaça à la nouvelle pensée de voir sa mère brandir une hache et de lui courir partout à travers le château hurlant " qu'on lui coupe la tête " ( ah non sa c'est dans Alice au pays des merveilles erf ).

Il allait donc devoir faire ce que tout homme ferait lorsqu'une fille est en détresse et ne réponds plus d'aucun signe de vie, il allait lui faire du bouche à bouche.. Comment la petite allait-elle réagir, elle qui n'avait certainement encore embrassé aucun garçon, elle aurait toujours le souvenir de lui, Alleaume, premier homme qu'elle avait embrassé, par Aristote !
Il ne se fit pas prier plus longtemps, il se pencha au dessus de la petite, ouvrit lentement ses lèvres, puis les colla au siennes pour lui expirer un maximum d'air dans les poumons afin qu'elle revienne sur terre, il était trop tôt pour elle pour partir chez le Très Haut, il n'avait pas droit à l'erreur... *
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Caro68130

Voir ma fille… depuis notre dernière conversation en privée, conversation qui n’avait pas été des meilleures et dont je ne savais toujours pas ce qu’elle avait décidé.

Ces derniers jours je n’avais que peu quitté mon chez moi, ayant un peu tendance à trop réfléchir de ce que pourrait devenir mon avenir. Repensant régulièrement à ces fameuses conversations. Celle avec Clémence et celle avec Oli que je n’avais eu le temps de voir que furtivement.
Longeant le long couloir qui me menait au bureau du Prévost des tas d’images me revenait en mémoire, tout comme un bon nombre de paroles de ma fille et mon bien-aimé. Mauvaise période où je me retrouvais seule, période sans doute des plus déterminante pour le futur, période de nostalgie, mais également période de grande incertitude face à ce qui se passerait dans quelques temps.

Promesse j’avais faite, promesse j’avais tenue me semble-t-il… oui la louve était de retour… que cela plaise ou non, que cela étonne ou non, peu m’importais je me sentais revivre et j’avais mesme tendance à trop la faire ressortir pour cacher ce que je ressentais vraiment au fond de moi : le manque. Une manière pour moi de ne surtout pas laisser transparaître les émotions profondes qui ne me quittaient plus depuis presque trois mois, depuis la séparation.. sans compter Clémence que je ne voyais presque plus, ma fille qui avait tellement grandit et qui mesme si elle n’a que 11 ans en faisait bien plus autant physiquement qu’intellectuellement……. Et me voilà arrivée devant la porte de son bureau, porte à moitié ouverte.

N’entendant aucun bruit je passais la teste et là !!!! ma fille au sol et notre ex juge agenouillé à ses côtés, visage proche du sien…. Vue brouillée, sans doute pour que l’image du contact des lèvres ne s’imprègnent pas dans ma mémoire. Mais trop tard, mon esprit avait déjà parcourus le chemin que mes yeux ne voulaient pas me montrer. Instinctivement la main droite se pose sur le pommeau de mon épée…. ce matin mesme j’avais revêtue ma tenue préférée à savoir braies chemise et cuissardes et mon inséparable épée… main se resserrant donc sur le pommeau pour sortir lentement la lame de son écrin, tout en avançant discrètement dans la pièce.

Arme à l'horizontale, se pointant vers Messire Alleaume, la vue devenait nette, des plus nette que mon sang ne fit qu’un tour.

Otez vos sales pattes de ma fille si vous ne voulez pas que je vous retire la vie…!!!

Mon regard azur s’assombrissait…. On ne touche pas à ma fille…
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Clemenceii

[Derrière le bureau]

Les 7 petit anges s'occupent avec grand soin de la belle endormie. C'est alors que le beau prince approche ses lèvres et donne un doux baiser.
Et sa cage thoracique qui se soulève sous l'émotion...et puis une seconde fois encore plus fort, limite à lui faire exploser les poumons.
Clémence ouvre doucement les yeux et voit le visage d'Alleaume tout prêt du sien...c'est pas un baiser, mais du bouche à bouche. Un instant d'écœurement et lâcherai bien un gros beurrrrkkkk.
Puis, la jeune fille se dégage du mieux qu'elle peut et lâche un crie strident, relevant les yeux voit l'épée pointé vers lui et laisse échapper un second crie.
Une fois la peur dissipée, Clémence reprend sa respiration entre coupé de quelque toussotement, tout en cherchant dans sa mémoire ce qui avait bien pu se passer, ses yeux parcourant à vive allure la pièce et s'arrêtant régulièrement sur Alleaume et sur l'épée, n'ayant pas remarqué que ses sa mère qui tient l'arme.

Et puis c'était quoi c'est truc de chevalier, prince charmant, etc?? Elle qui a toujours eu horreur des bisous et de ces histoires d'amoureux? -sauf pour ses parents bien sur-
Complètement illogique tout cela...peut-être est ce un délire dû au manque d'oxygène.

Clémence se retrouve complètement perdue face à tout cela et ne le cache pas.

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Levan a écrit:

N'essayer pas de devenir complètement athée. Objectivement, je me permets de dire que ça relève d'un RP un peu bidon au Moyen-Age

--Alleaume

[ La vie ne tient qu'à un fil d'une lame ]

* Alors qu'à mesure que le torse de la jeune fille ce gonflait d'air et ce dégonflait, il espérait qu'une chose, qu'elle revienne à la vie, du moins qu'elle fasse un signe positif qui lui laisserait penser que c'est le cas, à dire vrai il se serait bien passer de la suite que les évènements allaient donner... Voila que miracle parmi les miracles, la petite venait d'ouvrir les yeux, qu'elle ne fût pas son étonnement de voir Alleaume au dessus d'elle entrain de lui faire du bouche à bouche, elle qui certainement devait s'attendre à un beau chevalier au fesse rosie, et bien non, elle avait droit à un homme au teint un peu mate, pas de chance ma mignonne ! Il faut ce contenter de ce que l'on a ! Il aurait bien pû la laisser crever comme un chien galeux sans rien dire ni faire, personne ne l'aurait soupçonner lui, qui aurait penser que le gentil Alleaume aurait laissé une gamine ? Personne voyons !

Alors qu'elle avait affiché un regard dégouté, la fille commença à ce dégager, puis s'ensuivit un hurlement strident qui venait de sortir de ses poumons revenu à la vie, Alleaume grimaça devant le vacarme que la gamine venait de faire, on allait croire qu'on était en train de l'égorger si cela continuait et elle n'allait pas tarder à rameuter tout le château dans les minutes qui allait suivre... Nouveau cris de la gamine, puis une voix derrière lui le fit sursoter, il sentit à l'instant même son sang ce glacer, son corps ce pétrifier, il avait bien évidemment reconnu la voix pleine de menace qui se trouvait derrière lui, comment ne pas la reconnaitre, il avait tellement de fois entendu, mais cette fois ci c'était différent, elle avait dans le ton quelque chose en plus,quelque chose qui ne présageait rien de bon pour lui.. Surtout la fin de la phrase...

Il n'osait pas vraiment ce retourner et lui faire face.. Qu'est ce que Caro avait pu imaginer ? Certainement qu'Alleaume venait d'embrasser langoureusement sa petite fille et cette perspective ne devait certainement pas lui plaire du tout.. Surtout venant d'Alleaume, un homme qu'elle n'appréciait que très peu, voir peut être pas du tout.. Il fit un demi tour lentement, les mains en l'air, c'est alors qu'il vit la femme l'épée à la main, la lame à quelques centimètres du visage d'Alleaume.. Jamais il n'avait vu la mort d'aussi prêt selon lui.. Il se demandait ce qu'elle allait pouvoir faire.. Elle pouvait en profiter pour en découdre avec lui.. Un coup d'épée sur l'encéphale et voila que cela en serait terminé pour lui.. Le fait de ce voir mourir si jeune ne lui plaisait pas du tout.

Il essaya de faire un sourire, sourire des plus forcés évidemment dans la conjoncture de la situation, il n'était pas en position et il n'avait pas réellement envie de sourire alors qu'il pouvait mourir à tout moment.. Petit regarde en coin sur la petite, puis reporta son attention sur la mère et ouvrit alors la bouche pour prendre la parole... *

Baronne Caro.. Ce n'est nullement ce que vous croyez ou imaginez.. Je sais que cela peut paraitre perturbant, que cela peut vous mettre très en colère, mais laissez moi vous expliquez ce qui c'est passé.. Je n'ai rien fait de préjudiciable, je puis vous l'assurer. A la base, j'étais simplement venu remettre ma démission du poste de Chef Maréchal d'Orthez pour cause de départ en voyage et..

* Il se tourna alors vers la petite Clémence, il espérait une chose, c'est qu'elle ne lui fasse pas un mauvais coup, la vie d'Alleaume se trouvait à présent entre ses mains, elle pouvait soit raconter la vrai histoire, soit dire qu'il s'était jeter sur elle et dans ce cas la le coup d'épée ne tarderait pas à partir, elle le transformerait en plus certainement en chair à saucisse, il deviendrait alors complètement méconnaissable au yeux de tous.. Quel infortune par tout les Saints ! *

Votre fille va vous expliquez ce qui c'est passé, elle va tout vous dire et vous allez voir que tout ceci n'est rien d'autre qu'un.. mal entendu..

Caro68130

L'ex juge, Alleaume, l’homme que je n’aimais pas vraiment était entrain de poser ses lèvres sur celles de ma fille. Mais qu’est ce qui lui était donc passé par la teste pour oser toucher à une jeune fille de son âge, pour oser poser ses mains sur MA fille. Il savait pourtant que je ne le portais pas en mon cœur. Etait-il devenu inconscient à ce point là ? ou souhait-il perdre la vie pour avoir eu le toupet de me faire un tel affront ? ou alors…… non cette idée qui venait de m’effleurer l’esprit en si peu de temps ne pouvait se révéler estre exacte. Ma Clémence si jeune ne pouvait pas m’avoir fait cela.

Arme toujours pointée vers cet… cet … aucun mot ne me venait à l’esprit pour le qualifier, la seule chose qui me mettait dans une colère noire était ce que je voyais là devant moi. Mais soudain ma fille se relève rapidement tout en lachant un cri. Quelque peu soulagé de voir ma fille debout et de constater qu’elle n’avait pas voulu de ce baiser. Je poussais presque un ouf de soulagement lorsque l’ex juge prit enfin la parole après s’estre relevé. Il me faisait à présent face mais je ne baissais pas ma garde. Il fallait avouer que de l’avoir au bout de ma lame me procurait un certain plaisir et je savais que sa vie était entre mes mains.

Pourtant ce sourire qu’il arborait m’agaçait légèrement mais écoutais ce qu’il avait à me dire, tout en jetant un regard rapide de temps en temps vers ma fille. Remettre sa démission à Clémence, rien de préjudiciable, ma fille va m’expliquer ? Par tous les saints qu’est ce qu’il n’allait pas encore m’inventer pour se sortir de cette situation.

Baissez vos mains… mais je vous ai à l’œil…

Mon regard n’ayant pas changé de couleur, la colère étant toujours présente, je baissais tout de mesme mon épée, mais je restais prête à m’en servir le cas échéant.

Ainsi donc c’est à ma fille de m’expliquer ce qui c’est passé ? et vous n’avez rien fait de préjudiciable ? bien bien, j’aimerai donc qu’on m’explique et vite, parceque ce que je viens de voir me met hors de moi… donc j’attends….!

Un regard à Clémence… dois je la laisser prendre la parole et peut etre prendre la défense de cet énergumène ? Posant à nouveau mon regard sur Alleaume

Ma fille ? oui oui oui….. et bien non, ma fille ne va rien m’expliquer pour le moment, j’attends explications de votre part sur ce soit-disant malentendu

Ma fille prendrait probablement la parole mais pour ma part je voulais savoir ce que Lui avait à me dire
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Clemenceii

Peu à peu tout le revient...la sarbacane, le toque sur la porte, l'étouffement, le manque d'air...
La jeune Prévôt dévisage Alleaume, ce ne serait pas un baiser, mais souffler dans ses poumons?
Puis regarde sa mère, jamais elle ne l'avait vu ainsi. Ce qu'elle venait de voir n'était qu'un homme -qu'elle n'apprécie pas du tout, du tout- qui vient de sauver sa fille et pourtant elle a l'impression que Clémence a eu également en premier lieu...un baiser.
La jeune fille se rend compte que la vie de l'ex Juge, celui qui a pris la place de sa mère en y repensant, ne tient qu'à elle, qu'a ce qu'elle va dire. Le temps passe et doucement, elle fait le rapprochement entre leur dernière discussion mère/fille et l'état de sa mère actuellement, Clémence a une idée, comme il lui arrive d'en avoir parfois. Celle là est à classer dans les idées pas bonne, pas bonne du tout, mais si cela pouvait l'aider??? Lui permettre d'atteindre son but, enfin...

Son cœur se serre alors qu'elle marche, tête baissé, pour rejoindre Alleaume, ayant grand mal à supporter ce qu'elle va faire à sa mère. Et le pauvre Chef maréchal venu juste pour démissionner, qui se retrouve à être utilisé contre son gré dans tout cela. Une pensée à tout ceci, elle aura beaucoup à confesser pour son âge.

Au côté d'Alleaume, Clémence ressens un profond écœurement à ce qu'elle s'apprête à faire, tout ces truc d'amoureux c'est vraiment pas pour elle...lui saisit le poignet de ses deux mains et relève le regard vers sa mère. Leurs yeux se rencontrent et cela ne rend que tout cela plus difficile.

Il faut lui dire maintenant...mais dans quoi s'embarque-t-elle? Tout ça pour que sa mère ne l'aime plus...c'est vraiment insensé et pourtant rien de mieux que de dire qu'elle aime -même si c'est faux- un homme que sa mère déteste.
Il y a bien d'autre fille de son âge qui aime des chevaliers Blond, Costo et Beau. Pourquoi ca ne passerai pas qu'elle aime un Brun pas costo et pas beau? Après tout, elle n'est pas comme les autres filles de son âge, donc ca pourrait passer...quoique sa mère ne serait certainement pas dupe, il ne restait plus qu'à espérer qu'elle soit trop en colère pour se rendre compte du ridicule de la chose.

Tiraillé entre ce qu'elle s'est convaincu qu'elle doit faire et le mal de faire subir tout cela à sa mère, clémence ouvre la bouche...

Je...je...rien ne sors, à croire que c'est pas toujours simple de mentir

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Levan a écrit:

N'essayer pas de devenir complètement athée. Objectivement, je me permets de dire que ça relève d'un RP un peu bidon au Moyen-Age

Caro68130

Le silence qui pèse sur la pièce semble interminable, quelques secondes à peine mais qui semblent durer des heures et ce geste de ma fille... qu'est ce que tout cela signifie ? qu'allait-elle faire ou dire ?

Mon regard n'avait de cesse de balayer les deux personnes en face de moi, croisant bien plus longuement le regard ma fille. Expression dans son regard que je n'arrivais pas à déchiffrer.

La respiration courte et rapide, ma poitrine se soulevant à chaque battement de mon coeur, montrant ainsi mon état d'énervement. Non décidément je ne voyais pas du tout où voulait en venir ma fille et le fait qu'elle n'ose pas aller plus en avant ne faisait que mon confirmer la gravité de la situation.

L'azur de nos yeux ne se quittant plus allant meme jusqu'à se confronter je m'humidifiais légèrement les lèvres avant de parler

Je... je quoi Clemence ? pourquoi ne laisses-tu pas Messire Alleaume parler ? aurait-il perdu sa langue ?
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Alleaume

* La situation était des plus tendus... Alleaume ne savait pas comment il pourrait se sortir de ce mauvais pas, tout simplement en disant la vérité après tout, il ne servait à rien de dire des mensonges alors que la vérité était des plus simples, lorsqu'elle lui indiqua qu'il pouvait baisser les mains, il ne se fit pas prier et s'exécuta , il la regarda à son tour baisser son épée mais en la gardant tout de même prête à être utiliser, elle pouvait faire du Alleaume ce qu'elle voulait à ce moment précis, sa vie ne tenait qu'entre les doigts d'une femme qui ne l'aimait pas, une femme qui avait de lourd griefs envers lui... Pourtant lui appréciait sa fille, mais cela coinçait avec la mère, cela datait de l'époque où il était Maire d'Orthez et des quelques soucis qu'il y avait eu à la Prévôté, il fallait dire qu'il n'avait pas sa langue dans sa poche et que quant quelque chose ne lui plaisait pas il ne ce gardait pas de le dire haut et fort et cela n'avait peut être pas plu...

Il se demandait même pourquoi la Baronne n'en avait pas déjà profité pour éliminer Alleaume, l'occasion devait vraiment être tentante après tout, peut être qu'elle ne pourrait pas l'avoir une seconde fois. Il aurait bien aimé que la petite Clémence prenne la parole, mais depuis quelques minutes elle restait fort silencieuse, comme si son malaise l'avait complètement rendu muette, ou alors elle avait peur de sa mère et de la réaction qu'elle était en train de lui afficher en ce moment même, il n'en savait que trop rien, mais avoir un peu de soutiens de sa part n'aurait pas été de refus au moment présent, il lui lança d'ailleurs un regard, puis retourna son attention sur la Baronne d'Autry qui venait de lui demander d'expliquer lui même ce qui venait de se produire... Et ben très bien, c'est ce qu'il allait donc faire des à présent ! *

Bon et bien.. Je me suis rendu il y a de cela quelques minutes dans le bureau de notre Prévôt des Maréchaux afin de lui apporter ma démission au poste de Chef Maréchal d'Orthez.. Devant partir je ne pouvais plus assumer ce poste. * pour prouver ses dires il tendit à Caro la lettre de démission qu'il avait écrite afin de la donner à la jeune fille * Ayant voulu entrer dans le bureau j'ai trouvé votre fille debout ce tenant à son bureau en train de s'étouffer pour je ne sais qu'elles obscures raisons, et bien entendu je suis venu lui apporter toue mon aide !

* Il marqua une petite pause, pour ensuite continuer sur la scène qu'elle avait vu, la scène qui l'avait fait sortir de ses gongs... *

Clémence a ensuite perdu connaissance et je lui ai donc insufflé de l'air dans les poumons, ce qui explique la scène que vous avez vu il y a quelques secondes...

* La situation aurait pu être finit des à présent, tout le monde vécu heureux et eurent beaucoup d'enfants, mais apparemment ce n'était pas le choix que le Très Haut avait choisit concernant Alleaume.. Quel aubaine il avait vraiment lui aussi ! La petite venait de s'approcher et de se mettre à sa hauteur face à sa mère, et de lui prendre à lui son poignet d'une manière étrange, il n'aimait pas vraiment cela, son visage devait paraitre déconfit devant le danger d'une telle situation... Oh non il ne voulait même pas osé imaginer la suite... Il avait la bouche mi ouverte, regardant Clémence les yeux froncés, puis alternant en se posant sur la mère avec un visage des plus neutres, un sol mot sortit de sa bouche... *

Euh..
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Caro68130

Avant que ma fille ne prenne un semblant de paroles, j 'avais écouté les dires de Messire Alleaume, Messire suis-je encore capable de dire Messire à cet homme après avoir écouté ses mots et après avoir remarqué le comportement de ma fille ?

Main se resserant sur mon pommeau, la force déployée en rendant mes doigts presque blancs tout en repassant tout dans ma tête. "Mais pour qui me prend-t-il ? "

Je n'avais qu'une envie lever mon épée et le transpercer, transpercer cet homme comme j'avais transpercé le corps de ce brigand lors de cette journée à Sainte Ménéhould. Oui la rage était aussi grande mesme plus encore. Mais non... non je ne pouvais agir de la sorte mais l'envie ne manquait pas.

La main de ma fille qui levait le poignet, ses "je" "je", le regard d'Alleaume sur ma fille et ce "euh..."

Inspirant longuement, fermant les yeux un court instant pour me reprendre car là à cet instant si je ne me retenais pas, ma lame irait se loger droit dans son coeur. Serrant les dents, serrant encore plus fort ma main sur mon épée, je fixais lourdement ma fille et l'ex juge.

Comment ça je.... je ? et comment ça euh... !??.... votre silence et ces mots commencent vraiment m'énever....

Un regard à Alleaume

J'ai bien failli vous croire, mais le geste de ma fille....

Retour à Clémence

Alors ma fille !!! tu vas t'expliquer une bonne fois pour toute ? que sont ces "je...je" ... dépêches toi de me répondre avant que je ne perde vraiment mon sang froid.... tu me connais, tu sais de quoi je suis capable alors dépêches toi...
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Clemenceii

Peu à peu, au fil des explications d'Alleaume, clémence dessers ses mains. Et puis, le regard gris de sa mère, sa main devenu blanche a force de serrer son pommeau, ses paroles...

Alors ma fille !!! tu vas t'expliquer une bonne fois pour toute ? que sont ces "je...je" ... dépêches toi de me répondre avant que je ne perde vraiment mon sang froid.... tu me connais, tu sais de quoi je suis capable alors dépêches toi...

La jeune Prévôt lâche instinctivement et rapidement le poignet de l'Ex Juge, la peur s'empare doucement de Clémence devant le comportement de sa mère. Quelque pas en arrière pour s'éloigner, tout en essuyant ses mains, pensant peut-être que cela effacerai son geste.
La gorge encore douloureuse, sa respiration et son cœur s'emportent...elle venait de faire une bêtise et une grosse...vite rattraper le tir. Encore trop tôt et trop dur pour aller jusqu'au bout.

Comme sortant d'un mauvais rêve, clémence se laisse tomber dans son siège et cherche de quoi répondre à sa mère. Le brouillard pars et revient sans cesse dans son esprit, mélangeant ce qu'elle a fait, ce qu'elle a pensé et ce qu'elle a dit....même si elle n'a pas dit grand chose pour le moment.

Je...Je... dire la vérité et se baser sur ce qu'a dit Alleaume Je me suis étouffé et le cheva...euh...Alleau..Messir Niraco m'a aidé...lève les yeux sur lui avant de regarder à nouveau sa mère. Elle se devait de faire quelque chose pour Alleaume, en voyant l'état de sa mère, la jeune fille n'a pas beaucoup de mal à s'imaginer la lame en travers de l'homme...

Il m'a sauvé...

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Levan a écrit:

N'essayer pas de devenir complètement athée. Objectivement, je me permets de dire que ça relève d'un RP un peu bidon au Moyen-Age

Caro68130

Recul, elle le lâchait pour aller se laisser choir sur son fauteuil, qu'est ce que ce teint changeant sur son visage voulait dire ? je n'arrivais vraiment à raisonner, l'image du contact de leurs lèvres n'avait de cesse de défiler devant mes yeux.

Il...il t'a aidé ? tu t'étouffais ? comment ça et à cause de quoi ?

La main sur l'épée sur desserrait,laissant à présent place à une inquiétude meme si ma colère n'avait pas tout à fait été chassée.

Un regard à Messire Alleaume à qui j'avais probablement du faire une terrible peur, mais il me fallait en savoir plus sur ce soit-disant étouffement avant de lui faire des excuses si cela était réellement le cas
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Clemenceii

Répondre et vite...une mère perdue peut-être tout aussi dangereuse qu'une mère en colère.
Mais que dire? Si jamais elle parle de sa sarbacane, elle risque de se la faire confisquer. Elle s'amuse bien avec sa sarbacane...même si son arme c'est retourné contre elle. Mais tirer au dessus de la tête de la Comtessa lorsqu'elle n'entend pas ou encore tiré sur les soldats qui l'aurait trop embêter elle ou un autre, c'est marrant et pas question de se faire retirer son jouet...trouver autre chose...
Faire le tri...mais avant boire. La jeune fille se sers un verre d'eau et boit plusieurs verre, en fermant régulièrement les yeux, revenant doucement du brouillard.
Clémence pose le verre, toujours affalé dans son fauteuil encore un peu épuisé et pour couronner le tout un mal de tête qui se fait de plus en plus présent. Regardant sa mère laissant parfois ses paupières se fermer plus longuement.

Je...euh....J'étais en train de...de manger dit rapidement trouvant l'idée plutôt bien, maintenant il suffisait de dire la vérité...et Messir Nicaro a toqué à la porte. Cela ma surpris et j'ai avalé de travers, au bout d'un moment il est rentré et il est venu taper très fort dans mon dos. J'ai finit par réussir à recracher, j'avais mal aux poumons, à la gorge et ma tête tournait et ensuite plus rien...

Cela suffirait ou non? Pas de doute, qu'ils le seraient bien vite...
La jeune fille pose sa tête dans sa main gauche, espérant que tout ceci se termine vite, mais avec sa mère cela pouvait durer encore longtemps.

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Levan a écrit:

N'essayer pas de devenir complètement athée. Objectivement, je me permets de dire que ça relève d'un RP un peu bidon au Moyen-Age

Pendant ce temps là ....

Clemenceii

RP ouvert à tout les joueurs de conseillers, maires et charges dont souvent on ne voit pas grand chose, dû aux accès bloqué....
Ceci afin de raconter un peu ce que fait votre perso derrière les portes closes.

Merci aux Joueurs dont les perso n'ont pas d'accès, de ne pas intervenir comme ci ils étaient chez eux. De même que tout info déposé ici ne pourra être utilisé par votre perso....(sauf cas particulier)
Ils y a des gardes qui veillent et contrôlent les accès. Mais votre perso peut très bien demander un entretien ici même, afin que l'échange soit visible de tout joueur...car nous n'avons rien à nous caché HRP.

Pour que le RP reste Clair, pensé à préciser le lieu, voir à quel moment votre perso agit.

Merci à tous et bon jeu!

[Petit bureau de la ptite Clemence - Au château Comtal.]

Un Bureau par ci, un bureau par là....jouant avec les sièges sur une musique de plus en plus rapide.
Clémence ne sait plus ou donner de la tête. Rien, Prévôt, Connétable, CaM, puis re Prévôt, avec une sombre affaire en prime, tout en gardant un œil sur les mines.
Ses maux de têtes ont finit par la laisser tranquille, mais simplement pour mieux la laisser dans un bordel monstre.
Les payes des soldats à relancer, les courriers en rapport aux mines et ceux désormais en tant que Prévôt, sans parler des différentes discussions au conseil, surproduction, prestige, coutumier, etc....

La petite arrive dans son bureau que Varden avait aménager au début du mandat précédent -ne voulant rejoindre le bureau de Prévôt ou CaM- et ferme la porte avant de s'appuyer dessus.

J'y arriverai jamais. Plus nous avançons et plus j'ai l'impression que tout va de mal en pi.

Un soupir et la petite fille se dirige vers son bureau, se laisse tomber dans son siège, le regard un instant perdu vers l'extérieur.
Moment de calme et de repos...avant de replonger dans la tempête. L'oeil du cyclone....

Bon! se frotte le visage et regarde son bureau
D'abord vérifier si le plus important est fait.
Mines? Je suis allé voir Azilize et l'entretien a pu être fait.
Maréchaussée? Chef maréchaux payé et leur journée impayé à cause du problème de changement de Prévôt a été rectifié.

Qu'est ce que je dois faire maintenant?

Instant de réflexion, ses yeux fixant les parchemins sans vraiment les voir.

Hummmm!

Un coup sur la porte, un sursaut de la petite fille, avant de laisser entrer le garde.

Un courrier...pour la Prévôt!

Clémence soupir et prend le parchemin.

Merci! Veillez à ce qu'on ne me dérange pas...j'ai beaucoup de travail à faire.
Remarque le contenu de la lettre et la recopie brièvement.
Et faite parvenir ce parchemin au Sénéchal

Bien!

Une demande de laissez passer....une chose dont elle a horreur...cela lui rappel qu'elle doit rejoindre l'endroit pour les Prévôt aussi.
Beurk Beurk! La fonction de Prévôt, de trop mauvais souvenir...
Puis se reprenant.

Bon au moins je sais ce que je vais faire maintenant....répondre aux courriers.

D'abord...Bah! la demande de laissez passer.

Citation:

Messir Dimaro di Campiglio,
Adishatz!

Je vous fait parvenir ce simple courrier, afin de vous annoncer que j'ai bien reçu votre demande.

Je l'ai fait parvenir à notre Sénéchal et attend son accord.

Sachez que toute formation d'armée, sans accord préalable du notre Comtessa est interdit. Afin de voyager en toute tranquillité sur nos terres dans le cas où vous n'obtiendriez pas de réponse de notre part, je vous conseil de ne pas stationner plus d'une journée au même endroit.

Bon voyage,
Clémence Maledent de Feytiat.

Plutôt contente de sa réponse, Clémence fouille dans ses papiers et ressors d'autre courrier....en rapport aux mines ceux là.

Humm! Tient pour le RLM de Tarbes.

Prend sa plume et commence à écrire.

Citation:

Dame Agnès Adélaïde de Dénéré de Saint Just,
Adishatz!

Ayant lu votre courrier avec attention et au vu de votre expérience, c'est avec grand plaisir que je vous fait parvenir les clés des Bureaux des Responsables Locaux aux Mines, en tant que Responsable local de Tarbes.

Vous semblez avoir parfaitement la tâche d'un responsable local et pense donc que Tarbes sera entre de bonne main.

Merci de votre aide,
Clémence Maledent de Feytiat,
Cammaysoû au Minas

Un autre courrier de fait...pas forcement des mieux, mais elle n'a pas de temps à perdre...encore un autre à faire.

Citation:

Messir Artaban,
Adishatz!

Suite au courrier que m'a fait parvenir le Juge Alleaume, je prend la plume pour vous répondre.

Je vais voir pour résoudre ce problème au plus vite et trouver un moyen pour vous fournir les récompenses qui vous revienne de droit suite à votre travail à la mine.

Afin de préparer les transactions, j'aimerai savoir vers quels horaires il est possible de vous trouver sur le marché?
Comptez vous rester sur Orthez ou voyager dans les semaines qui arrivent?

Les mines Béarnaise ont besoin de mineurs dans l'intérêt des Béarnais. Merci de vous y rendre.

Dans l'attente de votre réponse,
Clémence Maledent de Feytiat,
Cammaysoû au Minas

Voilà...le tour est fait, il lui semble.

Garde!

Ouverture de porte suivit d'un

Oui....Counselhè. ne sachant trop par quelle fonction la nommer.

Faite parvenir ces parchemins à qui de droit, celui ci pour Tarbes, celui ci sur Orthez et celui ci sur....enfin de là où vient le courrier que vous m'avez apporter il y a quelque instant plus tôt.

Bien! Se sera tout?

Oui! Merci! fermeture de porte...retour au calme.

Un passage en Prévôté et à la caserne, depuis le temps, serait le bienvenue, mais une grosse flemingite s'empare de la petite.

Pffff! Pas envi de bouger....tient je vais préparer afin d'afficher "le guide des mines pour les nuls" que j'ai fait.

Citation:

Les mines pour les nuls

A quoi servent les mines?

A créer de la pierre, du fer et des écus.

La pierre sers à l'entretien des mines. Le Béarn arrive à en exporter de temps en temps en échange de fer ou d'écus. Mais nous devons aussi en garder de grosse quantité afin d'entreprendre de grand chantier d'amélioration sur les mines d'or.

Le fer sers aussi à l'entretien des mines et à entreprendre de grand chantier pour améliorer la rentabilité des mines. Mais il sers aussi à fabriquer les couteaux, les haches, les seaux, les épées et les casques.

Les écus servent à faire tourner l'économie. La majeur partie pars dans la paye des mineur, le peu qu'il nous reste nous permet d'acheter du fer à l'étranger, car nous ne sommes pas auto suffisant en fer.

Combien de mines avons nous?

Le Béarn possède 5 mines, sur son territoire.

Deux de pierres, deux d'or et une de fer.
Il faut savoir que les mines d'or dépensent beaucoup de fer et de pierre à entretenir, comme à améliorer.

Comment fonctionnent les mines?

Chaque jours, il faut dépenser du Fer et de la pierre dans chaque mine afin de l'entretenir et d'éviter l'effondrement.
Le coût de production et d'entretien dépend du nombre de mineur présent en mines.

Les mines ont des "niveaux". Le plus bas étant le niveau 1 et le plus haut le niveau 17.
En fonction du niveau, la mine est déficitaire ou bien un bon rendement production/dépense.
Pour passer un "niveau", il faut entreprendre un grand chantier d'amélioration de la mine qui coûte beaucoup plus cher en fer et en pierre qu'un entretien normal.

Nos mines de Pierre et de Fer sont à leur meilleur niveau de rentabilité.

Nos mines d'Or, celles qui coûtent le plus en Fer et en Pierre pour entreprendre de grand travaux d'amélioration , ne le sont pas.
L'une est au niveau 6 et l'autre à 7, alors qu'elles devraient être au niveau 10.

Combien gagnons nous de Fer et Pierre et dépensons nous par entretien?

Par jour, avec des mines pleines nous gagnons 60 Kg de Fer et 170 qx pierre

Nous dépensons en moyenne pour leur entretien 80 Kg de Fer et 100 qx de pierre.

Pour effectuer un grand chantier dans une mine d'or pour l'améliorer, il faut environ 206 kilo de Fer et 277 qx de pierre.

Relecture rapide, puis Clémence prend un parchemin et note ce qu'il lui reste à faire, afin de faire le tri dans son cerveau bien trop encombrer.

Citation:

- Aller à la Prévôté et Maréchaussée pour se présenter.
- Aller à la caserne et vérifier les soldes
- Recruter par courrier pour Prévôté, Maréchaussée et RLM.
- S'occuper de l'affaire de l'ancien Prévôt...
- Rédiger une explication détaillé du fonctionnement des mines pour les RLM.
- Reprendre l'explication du Prestige et des impôts, pour s'en servir afin de faire un courrier expliquant les souci en Béarn.
Voir avec les maires pour l'envoyer grâce à leur courrier?
- Informer le changement de salaire des mines et de nouveau expliquer leurs intérêts.
- Préparer une annonce pour les crieurs du Béarn.(IG)
- Vérifier le coutumier
- Adapter le concordat
-

- Voir mam...

Clémence pose sa plume et lève le regard....une pensée pour sa mère. Cela faisait longtemps...si longtemps...trop longtemps....

Elle se lève et va faire un tour....besoin de se vider l'esprit et prendre l'air.

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Levan a écrit:

N'essayer pas de devenir complètement athée. Objectivement, je me permets de dire que ça relève d'un RP un peu bidon au Moyen-Age

Clemenceii

[Petit bureau de la ptite Clemence - Au château Comtal.]

Et bah! pendant ce temps là, Clém bosse, boude, sourit...comme dab quoi.

La veille au soir, la petite est revenu en furie dans son bureau, suite à une remarque d'Ingenue.
Mettant ses parchemins en boule et les jetant à l'autre bout de la pièce de toute sa petite force.

Comment ca hors contexte? Mes propositions entrent parfaitement dans ce que nous avons besoin....mais non....pfff gniagnia..m'énerve!
Un jour j'vai devenir Comtesse, et plus personne ne pourra m'interdire quoique se soit...ni Varden, ni elle.

Reprenant ses parchemins la petite les défroissent et les range soigneusement dans un tiroir.

-Proposition d'Annonce par le système des évènements

Citation:

-Suite aux gros soucis en Béarn les modifications suivante vont être faite :

Salaire minimum à 14 écus.
Salaire des mines à 15 écus.

Afin de régler les soucis n'oubliez pas de remplir les mines. Vous pouvez également faire des dons au comté. Contactez Dame ?.
Un courrier plus complet sur la situation sera envoyé sous peu via le courrier des maires.

-Les frontières de l'AC, de l'Aragon et de la Gascogne sont ouverte.
-Grand Bal à Pau le 25 juin.

-Proposition de courrier à envoyer dans tout le Béarn

Citation:

Béarnaise, Béarnais,
Adishatz!

Avec l'été qui approche et les difficultés que cela va engendrer suite aux nombreuses retraite, il est temps de choisir et d'agir pour le bien du Béarn au lieu de prendre la voix de la facilité et de l'image.
Après le pillage de mandat comtaux, attribué sous les précédents conseils à des personnes de confiance, avec la surproduction qui enlise l'économie de tout le Royaumes et de notre Comté. le prestige qui ne cesse de mettre à mal notre trésorerie et nos mines qui ne se remplissent pas entièrement alors qu'il reste encore de gros chantier à y faire pour les rendre enfin rentable.

Le Conseil Comtal vient à vous pour arrêter de mentir aux Béarnais et proposer/mettre en place des solutions.
Car si le Conseil Comtal continu sur sa lancé, bientôt vous en pâtirez tous.
Les mines devront être fermé, les personnes assurant votre sécurité ne pourront plus être payé, le Bailli ne sera plus en mesure de vous fournir des animaux, ainsi que du fer pour vos forge. Il sera bien difficile de payer les Erudits qui permettent aux conseillers comtaux de faire leur travail.

Afin que cette "catastrophe" n'arrive pas, voici ce que nous vous demandons et mettons en place =>

-Baisse du salaire des mines à 15 écus.
-Baisse du salaire minimum à 14 écus.
-Remplir chaque jour les mines.
-Favoriser les échanges inter Béarn et ne pas déstabiliser les villes du Béarn.
-Faire des dons, d'écus ou alors de denrées à prix mini.
-Diminuer le prix de rachat des quota, aux mairies.
-Prendre la voix de l'Etat si vous ne savez pas quoi faire comme étude une fois Erudit.

Agissons maintenant pour mieux vivre demain, car il suffit de moins d'un mandat pour ruiner un comté, mais il en faudra plusieurs pour rattraper les erreurs passé.

Qu'Aristote aide le Béarn/ Per lo Béarn,
Le Conseil Comtal.

Une bonne nuit de sommeil...une nouvelle journée, ayant oublié - ou presque- le cas Ingenue. Et la voilà fraiche à affronter la journée, tout en passant un coup à la mine entre deux choses à faire.

Allongé dans son siège, la petite se remémore sa journée et ce qu'elle a fait.

D'abord le concordat...un sujet qui lui tient à coeur et dont elle est contente d'avoir enfin eu le temps de s'en occuper sérieusement.
Avoir pensé à faire ramener le texte monter par Varden et y ajoutant ses modification à elle, suite à la discussion avec Monseigneur Bourrike. La petite le reprend en main et le survole rapidement.

Citation:

PREAMBULE

Par le présent concordat, le Comté de Béarn officialise ses rapports avec la Sainte Eglise Aristotélicienne et reconnaît les valeurs qu'elle prône ainsi que ses représentants.

Par le présent concordat, l'Eglise Aristotélicienne reconnaît le Comté de Béarn comme terre Aristotélicienne. De ce fait, le Comte signataire se doit d'être baptisé, prouvant ainsi la véracité de ce concordat.

Ledit concordat peut être annulé unilatéralement. Toutefois, une lettre du Comté Régnant, scellée du sceau Comtal et justifiant cette décision devra être préalablement envoyée à la Nonciature Apostolique en fonction ou à défaut à Rome directement. Toutefois, ledit concordat ne pourra être amendé sans l'accord des deux parties.

I - DE L'EGLISE DANS LE COMTE DU BEARN

A) De l'organisation spirituelle

Article I.A.1.

Le Comté du Béarn reconnaît en la religion Aristotélicienne comme dépositaire de la Foi et du Savoir. Le Comté du Béarn reconnaît le dogme aristotélicien comme véridique.

Article I.A.2.

L'Eglise, en tant que Sainte institution dépositaire du Savoir et de la Foi, est reconnue comme unique responsable du culte Aristotélicien dans le Comté du Béarn.

Article I.A.3.

Le Comté du Béarn reconnaît en le clergé le représentant local de l'Eglise Aristotélicienne dont le siège est à Rome. Mais il reconnaît aussi l'autorité suprême et spirituelle du Saint-Père, de la Curie ainsi que le pouvoir des Assemblées épiscopales, dont l'oeuvre ne saurait être déléguée au temporel.

Article I.A.4.

L'Eglise Aristotélicienne, Romaine, Une et Indivisible reconnaît en le Comte le guide temporel de la population Béarnaise, en contrepartie de cela, le Comté du Béarn reconnaît en l'évêque et en la hiérarchie le guide spirituel du peuple Béarnais. Ainsi, les relations entre ces deux guides se devront de rester cordiales et de fonctionner selon l'amitié Aristotélicienne. De plus, si toute critique venait à être pensée, elle tout d'abord devra être dite en privée, et non en public, ceci de façon réciproque.

Article I.A.5.

Le Comté du Béarn reconnaît en l'évêque suffragant de Tarbes et l'archevêque métropolitain d'Auch l'autorité spirituelle responsable des paroisses de Lourdes, Mauléon, Orthez, Pau et Tarbes dépendant dudit diocèse.

Article I.A.6.

Ce concordat signé entre l'Eglise Aristotélicienne, Romaine, Une et Indivisible avec le Comté du Béarn ne peut être violé, toute tentative de violation sera considéré comme hérésie.

B ) De l'Eglise dans l'organisation temporelle du Comté

Article I.B.1.

Une salle attenante au Conseil Comtal sera apprêtée à l’intention de l’évêque de Tarbes afin d’assurer un dialogue efficace entre l’Eglise et le Conseil Comtal. Toutefois, l'évêque s'engage à ne pas révéler ce qui aura été dit dans l'enceinte de cette salle, excepté si cela à rapport avec un quelconque contexte religieux.

Article I.B.2.

L'évêque est compétent sur les affaires religieuses mais il est aussi dans le droit de donner son avis ou son conseil à propos d'affaires non religieuses, pourvu que son intervention reste respectueuse et relativement objective.

Article I.B.3.

Sur des questions d’ordre religieux, il sera nécessaire au Conseil Comtal d’obtenir l’avis éclairé et objectif de l’évêque de Tarbes pour envisager les tenants et aboutissants de la mise en place de projets en partie religieux et en assurer la mise en place honnête et respectueuse de la Foi Aristotélicienne.

Article I.B.4.

Nul évêque de Tarbes ne peut comparaître au tribunal temporel, si, en cas de faute majeure, le Comte du Béarn venait à avoir faute à reprocher à l'évêque, il se doit de passer par la Sainte Inquisition, à savoir l'officialité épiscopale, ou bien à passer par le supérieur direct dudit évêque afin qu'il lève l'interdiction.

Article I.B.5.

Tout clerc n'a de compte à rendre sur son magistère qu'à l'évêque dont il dépend.

Article I.B.6.

Tout futur Comte du Béarn devra avoir suivit une pastorale auprès de l'Eglise ARistotélicienne avant d'accéder au trône, ou bien en cours de pastorale.
Si jamais un comte du Béarn venait à être élu et qu'il n'a pas encore suivit de pastorale, il aurait encore deux semaines pour faire les démarches nécessaires, avant demande de destitution.
L'absence de possibilité d'officialité de pastorale par un clerc ne saurait justifier une quelconque demande de destitution dès lors que le Comté élu a fait la démarche de demander une pastorale, et ce publiquement ou non.

De plus, chaque Conseiller devra avoir suivit ou suivre rapidement une pastorale, si il n'est pas baptisé, afin de connaitre les fondements de l'Eglise Aristotélicienne.

Article I.B.7.

Il est fortement recommandé à tout conseiller comtal d'être fidèle, mais nulle obligation n'existe à ce niveau. Toutefois, un conseiller comtal ne pourra l'être si reconnu prosélyte d'une autre religion que celle Aristotélicienne.

Article I.B.8.

Tout clerc aristotélicien a le droit de se présenter et d'obtenir une fonction temporelle. Nul ne saurait le lui empêcher.

C ) De l'Eglise dans la vie Civile

Article I.C.1.

Seuls les sacrements aristotéliciens sont valables sur les terres du comté de Béarn, à savoir le baptême, le mariage, les funérailles, la confession et l'ordination.

Article I.C.2.

Afin de montrer une harmonie véritable entre les autorités temporelles et spirituelles, les conseillers comtaux s'efforceront d'assister aux offices célébrés par le clergé Aristotélicien, et les autorités spirituelles s'efforceront de participer aux manifestations organisées par le conseil comtal ou bien les mairies.

Article I.C.3.

Dans une optique de charité, l'Eglise s'efforcera de venir en aide aux plus démunis selon ses moyens. Ainsi, pourra mettre en place un moyen de recueillir l'argent donné par les fidèles, lors des messes. Un compromis pourra être trouvé avec le comté du Béarn en cas de pénurie, afin que chaque homme, femme, enfant, vieillard puisse se sustenter suffisamment.

Article I.C.4.

Seule l'Eglise est habilitée à prêcher et gère seule les différents prêcheurs. Tout clerc ayant le désir de faire cette action se doit de s'en référer à son supérieur direct, à savoir l'évêque de Tarbes, afin que les idées soient en accord avec celles prônées sur les terres du comté du Béarn.

Article I.C.5.

Afin qu'un culte soit reconnu, il faut impérativement l'aval de l'évêque. Sans celui-ci, aucun sacrement ne saurait être officié, aucun lieu de culte ne saurait être ouvert et nulle propagande ne pourrait être faite, si ce n'est en faveur de l'Eglise Aristotélicienne.

II - DES INSTITUTIONS

A ) De la Congrégation des Affaires du siècle

Article II.A.1.

La congrégation des Affaires du siècle a ses locaux à Rome, et est sous l'autorité du cardinal préfet ainsi que des protonotaires apostoliques.

Article II.A.2.

La Congrégation des Affaires du siècle est responsable de la nomination des nonces, ambassadeurs apostoliques, prononces et vice-ambassadeurs apostoliques en terres béarnaises.

Article II.A.3.

Le nonce apostolique/ambassadeur apostolique se devra d'être traité comme tout ambassadeur et diplomate, avec le respect dû à son rang de clerc.

Article II.A.4.

Le Comté du Béarn s'engage à ouvrir un bureau pour le nonce/ambassadeur apostolique dans les locaux de la chancellerie afin qu'un dialogue puisse s'ouvrir.

Article I **blabla**

B ) De la Justice d'Eglise

a - De l'officialité épiscopale

Article II.B.a.1

Le Comté du Béarn reconnaît la Justice d'Eglise et la Sainte Inquisition comme compétente dans les cas d'hérésie, par exemple, ainsi que pour les affaires spirituelles. Le comté du Béarn permet aussi à la Sainte Inquisition de pouvoir enquêter sur les terres béarnaises à propos de telles affaires.

Article II.B.a.2

Le Comté du Béarn reconnaît en l'officialité épiscopale d'Auch la représentante de la Sainte Inquisition.

Article II.B.a.3

L'officialité épiscopale d'Auch est présidée par l'archevêque d'Auch, assisté d'un procureur épiscopale et d'autres membres.

Article II.B.a.4

Le comté du Béarn permet l'application In Greatibus des condamnations Res Parendo données par l'officialité d'Auch ainsi que par tout tribunal dépendant de la congrégation de la Sainte Inquisition.

Article II.B.a.5.

Tout hétérodoxe, athée, parjures, faux messie, faux prophète, et caetera se verra poursuivi par l'officialité épiscopale.

b - Des procédures

Article...**blabla**

Un concordat avant la fin de l'été? Se serait chose possible.
Qu'avait-elle fait d'autre? Ah oui...encore une demande de laissez passer....
Soupir en y repensant...elle aime vraiment pas toute cette paperasse de laissez passer...et surtout cette fichu loi sur lance et corps d'arme étranger, bien que d'autre part cela est compréhensible.

Avait-elle pensé à ranger la copie du parchemin de réponse? La jeune fille fouille dans son tiroir de courrier "laissez passer" et finit par le retrouver. Une brève lecture, avant de le remettre en place et elle s'affaler de nouveau dans son siège.

Citation:

Baronnes d'Aurensan,
Adishatz!

En Béarn, seul les lances et corps d'arme étrangers sont interdit de circulation et de formation en Béarn.

Votre demande a été remonté auprès de la Comtessa et du Sénéchal.

Cependant, si vous ne créez pas d'armée ou en intégrer une et ne stationner pas plus d'une journée au même endroit avec ce genre de formation, vous ne devriez rencontrer aucun problème.
Dans le cas, où vous n'obtiendriez pas de réponse positive ou négative.

Bon voyage en Béarn,
Clémence Maledent de Feytiat,
Prévôt des Maréchaux.

Regardant par la fenêtre et repensant aux discussions dans le Bureau des RLM.... son passage à la caserne, afin de relever les dernières remarques des soldats..Surtout par rapports aux soldes. Une petite note de déception lorsqu'elle remarque que le sujet de l'armement des soldats semble ne pas avoir avancé...ou alors Faster et Fitzz le font entre eux? Chose fort possible.

Et puis toutes les autres discussions encore...sans parler du coutumier qui encore une fois, elle n'a pas eu le temps de s'y arrêter...
Enfin, elle pourrait y aller maintenant, mais l'envi n'y ai pas. La petite a envi de profiter d'un peu de calme, ensuite rentrer chez elle, y prendre un bon repas, faire sa prière et s'endormir dans son lit. Tout cela au rythme des rares domestiques encore présent dans la demeure du père, si vide.
Aux dernières nouvelles sa mère serait sur Tarbes....peut-être l'y rejoindre...

La gorge de Clémence se noue et afin de plus y penser, la petite se tourne et prend sa liste, pour la mettre à jour.

Citation:

- Recruter par courrier pour Prévôté, Maréchaussée et RLM.
- S'occuper de l'affaire de l'ancien Prévôt...=>Anacron idée
- Rédiger une explication détaillé du fonctionnement des mines pour les RLM.
- Reprendre l'explication du Prestige et des impôts, pour s'en servir afin de faire un courrier expliquant les souci en Béarn.
Voir avec les maires pour l'envoyer grâce à leur courrier?
- Informer le changement de salaire des mines et de nouveau expliquer leurs intérêts. => Devenir Comtessa avant pour le faire tranquille, quoique...
- Préparer une annonce pour les crieurs du Béarn.(IG) => Ingenue veut pas
- Vérifier le coutumier
-

- Voir ...

Un coup d'oeil, plutôt satisfaite...tout cela avançait à petit pas, même si l'impression d'avoir des murs ce fait sentir -pas grave, elle trouvera un moyen de le contourner-.
Juste le dernier point, qui pose gros soucis et surtout une appréhension.
Retournant le parchemin afin de ne pas y penser, Clémence prend ses affaires et quitte la pièce, prenant soin de fermer à double tour derrière elle...de toute manière les gardes veillent au grain.

Un sourire aux lèvres profitant des rayons du soleil couchant, la petite grimpe sur son poney "Charmant" et prend la direction de la ville de Pau.

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Levan a écrit:

N'essayer pas de devenir complètement athée. Objectivement, je me permets de dire que ça relève d'un RP un peu bidon au Moyen-Age

Erel

Citation:

Au maire de Tarbes,
Adishatz!

Pour l'histoire de la banque.

J'ai re lancé le sujet au conseil et différents conseillers sont enfin intervenu en ce qui concerne la loi que nous avons ressorti.

Il s'avère qu'il y a un soucis dans cette loi, ce qui ferait que ta proposition n'est pas accepter. Or moi même et d'autre pensons que cela n'est pas "normal".

Nous attendons donc que la Comtessa prenne la parole et tranche d'elle même pour ton affaire, avant de revoir pour le texte de Loi traitant du vote au conseil.

Bonne continuation et désolé pour cette attente,
Clémence.

Erel reçut la missive de Clémence avec un léger sourire. C'était la plus jeune du Conseil Comtal et pourtant... la plus sérieuse. La seule qui venait à sa rencontre quand lui demandait à voir plusieurs Conseillers Comtaux. La seule à parler franchement.

Elle avait à peine 10 ans, ou 11 ans, il ne savait plus, et pourtant...

Au soupir désespéré quant au contenu de la lettre, vient la colère quand on a l'impression que certains se foutent de nous.

Rester zen, rester zen... Non, finalement ne pas rester zen, car c'est du foutage de gueule.
Derrière son bureau, le Dénéré prend la plume, puis gratte le vélin très rapidement.

Citation:

Au Conseil Comtal,
Saludi.

Sachez que j'en ai plus qu'assez d'attendre après vous. J'en ai également plus qu'assez que vous vous foutiez de la gueule des Tarbais. Cela fait maintenant plusieurs semaines que ce projet plus les autres décrets ont été présenté au Conseil.

Résultat ==> RIEN !

En plus de bloquer Tarbes pour sa restructuration économique, en plus de nous bloquer aussi au niveau des décrets, vous refusez désormais l'évidence ==> Le projet de Banque est valide selon la loy Béarnaise !

Sachez donc que j'en ai marre d'attendre après un Conseil de bras cassés, qui fait qu'à Tarbes rien n'avance. Quand vous vous serez décider à bouger vos culs Comtaux, on pourra peut-être s'entendre.
Mais si dans l'après-midi, rien ne bouge, je ne me gênerai pas pour faire une scandale public en gargote, et pour appliquer les décrets et le projet à Tarbes avec ou sans votre accord.
Ma patience à des limites, et si j'ai été élu par les Tarbais, c'est bien pour les aider. Mais à cause de vous, toute la ville s'enlise !

Mes mots sont peut-être durs, mais j'ai tout sauf envie d'être poli quand on se fout de la gueule des Tarbais comme ça.

Absolument pas cordialement,

Maire de Tarbes la Belle,
Vicomte de Bapaume,
Baron de Desvres,
Seigneur d'Herlies & de Seuiri.

La missive envoyée, le Maire de Tarbes s'en retourna au reste de son travail.
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Ingenue

Comtesse cernée et fatiguée, comtesse qui en a ras la couronne de réparer chacune des boulettes de ses conseillers, qui en a ras la couronne des luttes intestines pour un pouvoir si dérisoire fut-il...
Et voilà que le Maire de Tarbes s'y mettait. Grossièretés, presque insultes.
Que cherchait-on au juste ? La faire craquer ? C'en était à pleurer.
Mais il faudrait bien répondre.

Citation:

A vous, Erel de Dénéré, Maire de Tarbes,

De nous, Eugénie de Varenne, Comtessa do Béarn,

Nul besoin d'être grossier et insultant pour obtenir gain de cause. La réponse a nécessité quelque peu d'attente de votre part oui. Mais comme vous aurez pu le constater si vous vous êtes rendu en place de Pau ces derniers jours, la situation du Béarn est quelque peu tendue.
N'ayant pas le don d'ubiquité, et c'est fort heureux, imaginez donc la tête de notre Evêque, je n'ai pas pu gérer toutes ces situations dans le même temps.

J'ai néanmoins statué sur votre cas et après étude du texte de loi concernant les votes des conseillers comtaux.
N'ayant pas atteint une majorité de votes négatifs quant au décret proposé, le texte proposé est donc validé et vous pouvez l'appliquer dès maintenant.

Cordialement malgré tout,

Eugénie de Varenne, Comtessa do Béarn.

_________________

Le RP crétin ? Parce que je le vaux bien.

Erel

Citation:

À la Comtessa du Béarn,
Adishatz.

Sachez tout d'abord que je tiens à vous présenter mes excuses pour le ton employé dans ma précédente missive, qui contenait le ton de mon énervement après 3 semaine d'attente concernant ce projet, et le reste, ce qui pour un mandat d'1 mois, est un temps assez conséquent. Surtout lorsqu'on me fait parvenir un soit disant problème au niveau du projet, et qu'au final seul deux conseillers Comtaux sont venus en discuter.

Je ne peux rien appliquer pour l'instant, puisqu'il faut que cela soit officialisé. J'espère également que le Conseil s'est dûment penché sur l'autre décret et l'abrogation de la grille des prix, car j'avoue que là aussi, le temps d'attente est bien long. Et il n'est pas besoin de rajouter de la lenteur de votre Conseil à la lenteur administrative...

Sur ce, j'espère que vous me pardonnez cet écart de conduite qui j'en suis sûr pour suffisamment vous connaître, à dû vous blesser. Ce que je ne voulais point et regrette sincèrement aujourd'hui.
Si je puis me racheter de quelque manière que ce soit...

Respectueusement votre malgré tout,

Maire de Tarbes la Belle,
Vicomte de Bapaume,
Baron de Desvres,
Seigneur d'Herlies & de Seuiri.

Missive pliée, scellée, et désormais envoyée grâce à son faucon apprivoisé.
Une bonne chose de faite.
_________________

Ingenue

Foutu piaf. Buse incroyablement bécasse. Quelle était la necessité de s'écraser sur les vitraux comtaux comme la bouse s'aplatie mollement sur le plancher des vaches ? On vous l'demande...
Petits pois et lardons à l'étouffée, voilà ce que méritait le volatile pour toute récompense.

Citation:

A vous Erel de Dénéré,

De nous, Eugénie de Varenne, Comtessa do Béarn,

Accusons bonne réception de vos excuses et les acceptons.
Si la lettre fut insultante pour ma personne, elle le fut aussi pour les conseillers comtaux qui, quoi qu'on en dise, se donnent corps et âme pour le Béarn malgré la situation, des plus tendues, à laquelle nous sommes confrontés.
J'espère vivement ne plus avoir à lire pareille missive de votre part, je serai alors bien moins clémente et vous verrez alors quel cul je ferai bouger de mes petits petons comtaux.

Cependant, la grille des prix de Tarbes est abrogée et le décret municipal de Banque Tarbaise est promulgué. Je les joins à la présente missive.
Le troisiéme décret proposé sera intégré au nouveau Coutumier du Béarn.

Pour ce qui est de vous racheter, j'entrevois bien une façon de vous dédouaner. Comme vous le savez, je me suis, il y a peu, prise de passion pour les chiffons et la jonquaille...

Cordialement,

Eugénie de Varenne, Comtessa do Béarn.

Citation:

Banque de prêt Tarbaise

La Banque de prêt Tarbaise a pour but le développement économique de la ville:

-Orienter au mieux la politique économique de Tarbes avec un système gagnant-gagnant.
-Favoriser l'acquisition de champs et échoppes, et par là inciter les Tarbais à ne pas déménager ou les étrangers à s'installer dans la ville.
-Inciter les Tarbais à s'investir.
-Facilité l'accession à l'érudition fera que ces personnes travailleront moins dans leur échoppe, évitant ainsi des surproductions.

Montant octroyé

-50 écus pour la reconversion des champs/élevages.
-300 écus pour les champs.
-350 écus pour passer artisan ou acheter une échoppe.
-1000 écus pour être érudit dans le cas ou celui-ci choisi l'option payer 2500 écus pour passer érudit, sachant que sur les 2500 écus, seuls 1000 seront déboursés.

Si la personne s'investit au sein de la municipalité ou du Comté, le prêt pourra être augmenter de 50 écus pour l'acquisition de champs, d'échoppe et le passage de paysan à artisan, et de 250 écus pour le passage à érudit.

Délai de remboursement :

-Pour ceux qui empruntent pour un champs ou passe artisan, le délai sera calculer selon les prix de ventes actuels des produits et l'argent que la personne est supposée gagnée avec la production de son/ses champs, de son échoppe.
-Pour les érudits, c'est un jour vu que seulement 1000 écus seront débités de sa bourse, plus cinq jour pour les intérêts.
-Pour la reconversion de champs, le délai sera de 15 jours au maximum.

Intérêts

3% pour les champs.
4% pour la reconversion des champs/élevages.
5% pour devenir érudit.

Document à remplir (proposition)

Pour une demande de prêt

Citation:

Acceptation du prêt ou pas

En une Salle du Castèth de Pau, une commission se réunit et vote pour l'acceptation ou le refus du prêt.
Elle est composé du Maire, du Conseiller au Commerce de la ville, de l'Adjoint au Maire de la ville, et d'un Juriste Comtal.

Accord de la mairie ou refus

Citation:

Objet : Demande de prêt
Date : ________________
Nom : ________________
Montant demandé : __________________
Motif de la demande : _______________________________________________
Poste(s) actuel(s): ___________________________________________

Accord: oui/non
Pourcentage de l'intérêt: _____
Date de remboursement: _____
Montant à rembourser intérêt compris: ______

Conditions de Prêt

> Le futur érudit doit pouvoir changer de statut dans le jour qui suit le prêt.
> Le futur artisan doit pouvoir changer de statut dans les 5 jours qui suivent le prêt.
> Le paysan doit pouvoir acquérir un nouveau champs dans les 5 jours qui suivent le prêt.
> Tout bénéficiaire de prêt s'engage à rester en Bearn tant qu'il n'a pas effectué le remboursement.
> Toute personne ne remboursant pas en temps et en heure se verra subir une majoration d'1% du montant chaque jour de retard sauf dérogation spéciale faite au maire et après accord de ce dernier
> Être Tarbais depuis au moins 1 mois, la durée d'installation pouvant être réduite à deux semaine si la personne s'investit d'une manière ou d'une autre pour la ville ou le Comté.
> Pour ceux n'ayant aucun champs ou échoppe, quelqu'un qui se porte caution si la mairie souhaite avoir une garantie supplémentaire.
> La mairie propose deux choix de champs ou d'échoppe et la personne se doit de choisir entre ces deux options.
> En cas de départ hors du Comté sans avoir remboursé ou ne pas rembourser le prêt engendrera des poursuites judiciaires.

Fait à Tarbes, le 16 Juin 1457,
Erel de Dénéré, Maire de Tarbes.

Approuvé par le Conseil Comtal du Béarn,
Validé, signé et scellé par la Comtessa do Béarn, Eugénie de Varenne, en Castéth de Pau, le 4 Juillet 1457.

Per lo nouste Béarn !

Citation:

Béarnaises, Béarnais,

Saludi e Patz !

Par la présente, nous, Eugénie de Varenne, Comtessa do Béarn, après demande du Maire de Tarbes, Erel de Dénéré, abrogeons la Grille de prix suivante en vigueur à Tarbes.

Citation:

Décret municipal réglementant le marché de Tarbes

Article 1 :
Une grille de prix maximum est instaurée sur le marché de Tarbes.
Il est donc interdit de dépasser ces prix maximums :

- Sacs de maïs : 3.90 écus
- Sacs de blé : 13.50 écus
- Sacs de farine : 16.00 écus
- Miches de pain : 6.75 écus
- Fruits : 10.50 écus
- Légumes : 11.00 écus
- Bouteilles de lait : 10.50 écus
- Poissons : 19.00 écus
- Demi-quintaux de carcasse de cochon : 16.50 écus
- Quintaux de carcasse de vache : 33.00 écus
- Morceaux de viande : 19.00 écus

- Pelotes de laine : 12.50 écus
- Peaux : 16.50 écus
- Bas (H/F) : 50.00 écus
- Paires de bottes (H/F) : 91.00 écus
- Boucliers (H/F) : 74.50 écus
- Braies (H/F) : 75.00 écus
- Bustiers (F) : 140.50 écus
- Capes (H/F) : 190.50 écus
- Ceintures (H/F) : 41.50 écus
- Chapeaux (H/F) : 58.00 écus
- Cols (H/F) : 75.00 écus
- Cordes (H) : 54.00 écus
- Paires chausses (H/F) : 29.00 écus
- Chemises (H/F) : 125.00 écus
- Coiffes (F) : 83.00 écus
- Foulards (H) : 50.00 écus
- Gilets (H) : 140.50 écus
- Houppelandes (F) : 266.50 écus
- Jupes (F) : 141.00 écus
- Mantels (H) : 278.50 écus
- Poulaines (H/F) : 74.50 écus
- Robes (H) : 257.50 écus
- Tabliers (H) : 124.00 écus
- Toques (H) : 58.00 écus

- Bois : 4.36 écus (exclusivement vendu par la Mairie, sinon prix maximum 4.50 si autorisation)
- Seaux non cerclés : 29.35 écus
- Manches : 9.80 écus
- Rames : 29.35 écus
- Coque : 38.10 écus
- Petite échelle : 29.35 écus
- Grande échelle : 83.70 écus
- Barque : 121.80 écus

- Fer : 19.99 écus (exclusivement vendu par la Mairie)
- Couteaux : 16.45 écus
- Seaux cerclés : 45.80 écus
- Hâche : 172.25 écus
- Épée : 216.15 écus
- Casque : 165.40 écus
- Fer brut : 53.70 écus

Article 2:
Tout contrevenant dépassant ces prix maximums sera poursuivi pour escroquerie devant la Cour de justice.

Fait à Tarbes, le 21 juillet de l'An de grâce 1456

Ptitefleur2006
Mairesse de Tarbes la belle

validé par le Coms Juliano Di Juliani
Fait à Pau , le 23 juillet 1456

Qu’il soit su de tous que dès publication de la dite abrogation, la grille des prix sus-citée ne sera plus appliquée en la bonne ville de Tarbes et est de ce fait caduque.

Approuvé par le Conseil Comtal,
Validé, signé et scellé de notre main le 4 Juillet 1457 en Castèth de Pau
Eugénie de Varenne, Comtessa do Béarn.

Per lo nouste Béarn !

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Le RP crétin ? Parce que je le vaux bien.

Clemenceii

[Petit bureau de la ptite Clemence - Au château Comtal.
Juste après avoir quitté la salle où se monte le dossier contre Eriadan]

Perturbé...c'est dans cet état que la jeune fille entre dans son bureau. Le voile qui venait de se lever dans son esprit l'avait légèrement retourner.
Il lui fallait faire le point...un bon point sur tout. Faisant les cent pas, Clémence se remémore le tout...en essayant d'omettre aucun détail.

Tout d'abord les rapports de douane falsifié début mai afin de rendre Eriadan éligible. Ensuite les doute qui planent sur la liste Abellios mais n'ayant pas de preuve écrite - ou plutôt n'ayant pas pensé à faire les recherche Hors frontière, alors prévôt à l'époque - la liste se retrouve validé par le Coms Varden dans son ensemble.

Eriadan au conseil, Eriadan Prévôt, mise à l'écrit de la réforme des institutions à la prévôté...quelque difficulté à déléguer, ce qui a fait que clem est arrivé dans une prévôté encore en chantier.
Après avoir fait le poste de Connétable et de CaM...poste qu'elle assure toujours dans l'ombre -mais c'est une autre histoire.

Et puis les élections...et une personne qui remet cette affaire de falsification sur le tapis-semblerait-il sa propre mère.
N'ayant pas assisté à l'échange de ce moment elle n'en sait pas plus et cela s'enchaine donc sur le jour ou Eriadan avoue en place publique pour revenir ensuite sur sa parole.
Echange de parole inutile, puisque l'homme refuse d'écouter les arguments adverse et au moins les comprendre....compréhension base de toute cohésion et union aux yeux de la petite, qui l'avait aussi dit, mais qui hélas n'a pas été entendu, comme bien souvent au conseil-autre histoire, la jeune fille laisse cela dans un coin de son cerveau et se recentre sur Eriadan.

Bref, tout cela mène au faite que Eriadan perd sa place de Prévôt et devient simple conseiller -chose que la jeune fille a du mal à comprendre- et voilà que la chaise musicale entre en action...Clémence redevient Prévôt.
Et de ce faite, devient responsable du dossier qui doit être monté. La motivation n'étant pas vraiment là, il aura fallu l'intervention du Procureur pour faire bouger la jeune fille.
Cependant une discussion avec lui, avait laissé un arrière goût amère dans la bouche de la jeune Prévôt.
La discussion encore en tête -a quelque mot prêt, la jeune fille ne peut s'empêcher de citer les paroles d'Anacron à haute voix.

la Comtessa vient de prendre une décision concernant Eriadan et souhaite que le procès soit lancé au plus vite...ou peut-être dès demain? hésite
Je ne sais plus...en tout cas si c'est demain, c'est raté...faut dire avec Ingenue demain....laisse en suspens cette pensée et se recentre, revenant sur les propos d'Anacron

La comtessa n'a pas apprécié les paroles d'Alleaume et souhaite aussi le voir tomber.

Cette dernière phrase -ou du moins ressemblant de phrase- avait fait réagir clémence au quart de tour.
Ce qui devait passer devant la justice pour le "mal" causé, devenait un règlement de compte privé voulu par la comtessa caché derrière un fait grave. La jeune fille n'a pas apprécié et le fit de suite remarquer au Procureur, lors de leur discussion.

Ne sachant trop quoi faire encore, Clémence s'était contenté de monter le dossier en tout bon Prévôt qu'elle est..pensant encore qu'il y avait eu faute commise par rapport à la légalité d'Eriadan au conseil.
Qui plus est, le Procureur proposé de rajouter TOP en plus de trahison dans le même procès...Clémence s'est empressé de lui faire remarquer qu'il valait mieux dissocier les deux affaires, mais Anacron semblait sur de lui...trop aux yeux de la Prévôt, qui n'insista pas pour le moment.
Puis ayant divers lois, parchemin, preuves sous les yeux, la jeune fille pris un temps de réflexion et c'est alors que le voile se lève sur son esprit.
L'affaire est compliqué...réellement compliqué et à vouloir agir trop vite, c'est la relaxe assuré qu'il faudra faire...ou alors cassage en CA.
Ne souhaitant faire partie de tout ceci, pour elle Eriadan a une part d'innocence dans les Chef d'inculpation que l'on veut lui mettre.

En faite, le seul endroit où il est coupable, c'est à la rigueur son mensonge en place publique suivit par d'autre personne, ce qui a créer un réel "trouble à l'ordre public".
Et il une complicité dans l'affaire de falsification...Quelqu'un ayant bien dû demander à Proudhon de falsifier les document pour lui. Et Eriadan sachant parfaitement, qu'il n'était pas dans les règle était forcement au courant de ses falsification.

Mais Eriadan est parfaitement en règle pour son poste au conseil, puisque Varden alors Coms a validé la liste et donc la place d'Eriadan. Et la parole du Coms en exercice passe au dessus des lois.

Les jambes en compote de ses aller retour, Clémence rejoins son siège et s'y laisse choir, en lâchant un soupir.

Compliqué tout ça! Ingenue souhaite-t-elle vraiment voir tomber Eriadan et Alleaume?
Anacron arrivera-t-il à faire un réquisitoire correct sans mélanger les affaires et surtout en ne se trompant pas sur les inculpations?

Tournant le siège pour regarder par la fenêtre, Clémence laisse tout cela de côté...au moins elle a fait le point, il sera plus simple de prendre une décision par la suite et d'y voir clair.

Il faut dire, qu'elle en a du travail en ce moment....et ne pas prendre la peine de faire un résumé depuis un certain temps avait finit par l'embrouiller totalement.
Seulement Prévôt dites vous? Donc pas si dur et pas beaucoup de travail? Que nenni.
Même si cela n'est pas dans ses attributions, la jeune fille s'occupe également des mines...ou du moins d'une partie des mines.
Dotch s'occupe des calculs et de l'approvisionnement en Fer, Azilize s'occupe de relever le coût des entretiens et de faire ces entretiens, quand à Clemence...-qui n'est plus censé faire partie du trio économique- elle s'occupe de faire les rapports de fin de semaine, mais également de centrer les débats et l'accueil au bureau des RLM.
Ainsi, un courrier avait été envoyé, des propositions faites...toutes aussi intéressante les unes que les autres.
Si elle avait eu plus de temps, si elle n'avait pas du quitter sa charge de CaM en catastrophe, la jeune fille se serait un peu plus investi...mais...

Fallait passer à la caserne.
Ayant dû là aussi quitter sa charge de Connétable en catastrophe pour pallier à l'absence de CaM...l'idée de l'armement était tombé à l'eau, à la grande déception de Clémence.
Il y a peu, elle avait bien essayé de relancer, mais avec la période estivale qui arrive, Faster a préféré mettre le projet en stand by.
Et puis les soldes....Fitzz semblait avoir quelque soucis, ainsi Clémence assurai quand elle le pouvait -et quand il ne l'avait pas déjà fait- le suivit des soldes pour une mission. Fort heureusement Faster et Mitaine veillent au grain et on bien aidé dans cette tâche.

Et que dire sur tout le reste qui se passe au conseil?
Râler pour qu'un texte de loi ambigu et mal écrit fasse l'objet d'attention. Encore râler pour que l'avis le plus important soit donné.
Proposer des courriers et des calendrier à mettre en place...chose rejeter d'une traite, avant d'être remis sur le tapis par un autre conseiller.

Essayer de poursuivre le coutumier, de le relancer, d'apporter les modifications avec l'aide d'Alleaume et les remarques des conseillers...entre autre Dotch.

Elle n'était pas la seule à se donner ainsi...mais bien certain ne voyaient que leur propre travail ignorant celui des autres.
Pourtant Dotch, Azilize, Anacron, Alleaume, Varden et d'autre...chacun participait et faisait avancer le Béarn du mieux qu'il pouvait.

Et puis, il y avait les rumeurs....très désagréable à son sujet.

Chien Chien d'Ingenue? Ils vont voir si je suis son chien. Je n'ai pas été élevé ainsi, ils m'insultent moi...mais surtout mes parents qui m'ont offert une éducation et mon toujours incité à penser par moi même. Insulter mes parents... à le regard qui s'assombrit, ne pouvant achever sa phrase

Si j'étais réellement son chien, j'aurai approuvé tout ce qu'elle dit et fait. Or, le salaire minimal à 14,5 j'en ai jamais voulu...moi je voulais 14 écus, au moins. une toute autre vision lui était venu à l'esprit, mais sachant qu'Ingenue serait contre cette mesure forte impopulaire, elle n'avait rien proposé au conseil
Et combien de fois j'ai râler contre elle, pour telle ou telle raison?
Sans parler des fois où j'ai pris des mesures et décisions sans passer par elle, j'ai pas de temps à perdre à l'entendre dire "je vois ca demain"....et au final 5 jours plus tard, il n'y a toujours rien.
Et puis je la trouve vraiment trop souple dans ses décisions...certes moins que Varden...mais encore trop tout de même. Je ne ferai pas du tout comme elle....un chien pourtant est censé suivre son maitre bêtement sans réfléchir, non? Avoir les mêmes avis que lui, etc....

Grimace de dégout.

Pff! le peuple ne voient et n'entend que ce qui l'arrange. Mais comment? Comment faire pour me faire entendre? Si je le fais alors qu'Ingenue est Comtessa se serait déstabiliser le pouvoir...et le Comté subit déjà suffisamment. La Comté n'a pas à payé pour des affaires "privée".

Il y a des fois où j'aimerai vraiment être comtessa...j'enverrai promener toute ses personnes.

En plus, aucun endroit n'a été ouvert pour Be Bearn et les discussions avec le peuple pour lui permettre de savoir pour qui voter. Ca aurait dû être à moi de le faire, peut-être? Comme aux précédente élections où Fitzz et moi avons organiser et relancer les idées pour le programme?
J'ai appris par Paddy que les membres de Be Bearn n'ont même pas été informé de l'envoi de courrier....parchemin que je trouve scandaleux et dont j'ai honte d'avoir contribué à l'envoi une fois que j'ai appris cela.

Plus elle pensait à tout cela, plus elle a l'impression de se tromper de voix. Qu'est ce qui l'avait amené ici?
Se calmant quelque peu, la jeune fille soupir de lassitude. Au moins une chose allait dans tout ça et elle ne remercierai jamais assez le Très Haut pour ça.
Sa relation avec sa mère allait mieux, beaucoup mieux. Un sourire de joie sur le visage, puis le vide total dans sa tête...juste penser à sa mère, être heureuse.
Clém fera de son mieux pour le Béarn et le Comté, mais dans le cas où elle n'arriverait à rien, elle pouvait compter sur elle pour l'épauler et la guider...L'aider à remettre le pied à l'étrier et repartir....ou tout simplement partir....

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Levan a écrit:

N'essayer pas de devenir complètement athée. Objectivement, je me permets de dire que ça relève d'un RP un peu bidon au Moyen-Age

Alleaume

[ Au Castèth de Pau ]

* Petit tour à la Prévôté comme à son habitude, quel ne fût sa stupeur d'entendre le Procureur et la Prévôt en train de discuter dans une salle en catimini, il c'était fait le plaisir d'entrer et d'écouter de quoi il en était, cela parlait du dossier Eriadan, un dossier apparemment pour Trahison, il avait regardé la plainte que la Petite Clémence avait constitué, puis avait lancé un regard au Procureur, lui disant le fond de sa pensée sur cette procédure, le Comté allait droit dans le mur, il ne c'était pas mêlé de cette affaire jusqu'à présent, mais voyant qu'ils étaient prêt à en aller jusqu'à la Cour de Justice, il ne pouvait faire autrement que de donner le fond de sa pensée, pour lui en l'état des choses tout ceci ne mènerait qu'à une relaxe, ou alors si cela été jugé par un Juge corrompue la CA casserait le jugement.

Le Procureur manquait trop d'expérience, cela se sentait dans la manière dont il comptait mener la procédure, il voulait tout rassembler, et déjà cela n'était pas bon, de plus les chefs d'accusations ne se tenaient pas, Eriadan était bel et bien valide pour les élections, tout simplement car le Comte Varden avait approuvé de son scel la validation de la liste Abellios, et qu'il avait dit que la liste respecté les loys en vigueurs, hors qui étaient-ils eux pour revenir sur l'acte d'un Comte ? Personne !
Cela ils ne le comprenaient pas et la Comtessa Eugénie ne voulait pas arrêter de s'acharner, tout ceci pour des querelles électorales, elle n'avait pas eu son alliance Abellios/Be Bearn pour écraser la LDB et cela elle lui en voulait, elle était capable de tout, jusqu'à faire couler son frère pour cela apparemment, elle était prête a ridiculiser la Justice de son Comté pour servir ses desseins personnels, elle pouvait pourtant prétendre être très gentille sous ses airs de midinettes blondinette mais Le Rouge avait très bien cerné le personnage, il savait qu'elle ne voulait qu'une chose, en finir avec lui...

Elle allait entrainer ce pauvre AnacrOn avec elle, lui qui ne pensait qu'à faire son travail envers et contre tout, n'osant même pas dire non à la Comtesse, mais peut être qu'en fait son vœux était de dérouiller Eriadan, et qu'il travaillait de concert avec la Comtesse...
Il se trouvait maintenant dans bureau, assis, à réfléchir de tout ceci... *

Je pense qu'AnacrOn fait fausse route mais qu'il ne s'en rend pas compte, ou alors il travail avec la Comtesse pour faire tomber Eriadan, se ne serait pas étonnant, il à l'air d'être un habitué d'engraisser les gens par devant... J'ai bien vu comment il faisait avec moi durant ce mandat.. Je ne l'avais pourtant pas pensé ainsi !

* Il regardait Benoit fixement, ses yeux verts émeraudes luisaient... IL avait envie que cette histoire prenne fin une bonne fois pour toute, malheureusement tout le monde semblait vouloir chercher la bête ici et la, la Comtesse elle même s'accrochant à chaque branche qui lui restait comme un singe, alors qu'Alleaume avait bien prouvé que les accusations ne ce tenait pas, voila que maintenant elle voulait le poursuivre pour TOP, motif.. Avoir menti devant le Béarn, non mais quel plaisanterie ! Acharnement même ! Elle ne savait plus quoi inventer pour pouvoir s'en sortir et faire plonger ses opposants... Elle voulait donc qu'il soit accusé d'avoir menti devant les Béarnais, mais sur quoi ce basait-elle ? Sur le mensonge sur les dits rapports et sur le fait qu'il ne soit pas Béarnais encore... Et voila qu'elle se trompait une fois de plus, la parti d'échec était longue, mais la Comtesse accumulait les fautes de stratégie, son manque d'expérience dans le domaine judiciaire allait lui coûter la parti . *

Tu vois Benoit.. La Comtesse se trompe totalement, elle veut le faire plonger pour TOP sous le chef d'accusation d'avoir menti, mais la encore ça ne tient pas, ce qu'elle n'a toujours pas comprit, c'est que le Comte Varden ayant lavé toute cette histoire en donnant sa validité à la liste Abellios, elle ne peut pas le poursuivre pour des faits s'y touchant ! Coupable d'avoir menti alors qu'il est innocent ? C'est d'un ridicule... Elle ne recule devant rien... Laissons la faire, même si Eriadan était condamné par un Juge aussi bête que cette bande de fantoche on ira pourvoir en Cour d'Appel, eux au moins savent ce que c'est le droit.
_________________

Anacron

[Dans le bureau du Procureur – milieu de la nuit – quelques chandelles se consument projetant sur les murs de pierre froids des ombres mouvantes inquiétantes ...]

Il est tard et pourtant le sommeil ne vient pas. Depuis quelques jours déjà, AnacrOn est obligé de passer ses nuits au château ; il s'est aménagé une couche, simple matelas de paille, dans un recoin poussiéreux de son bureau. Il serait pourtant beaucoup mieux dans sa petite ferme tarbaise, parmi ses animaux, à l'orée de la forêt qu'il aime tant ... Mais le travail le submerge – il n'a plus le temps de rentrer ... Les dossiers sont là, il faut les traiter.

Le Procureur est assis à son bureau sur une chaise en bois de chêne, il est seul. Il pense à Lara qui a du passer par les mêmes états que lui, qui a du vivre les mêmes moments de solitude, les mêmes nuits à réfléchir et à peser chacune des décisions. Comme lui, elle a du chercher la force de résister aux pressions ; il s'y attendait aux pressions... à partir du moment où l'on s'occupe de justice, les pressions ne sont jamais bien loin. Chacun croit toujours mieux que les autres savoir quelles sont les bonnes décisions à prendre, quels sont les choix les meilleurs ... Et le Procureur au milieu de tout cela doit garder le cap, faire fi des critiques et des insultes. Il a beau se dire que c'est à la fonction que l'on s'en prend et non à l'homme, il n'est pas toujours simple de prendre la distance nécessaire ...

Néanmoins à quelques jours du changement de mandat, il n'est pas mécontent de cette expérience ... C'est le moment des bilans, les officiels et les autres, ceux que l'on fait pour soi, à des étapes importantes de sa vie.
De ce mandat de Procureur, il gardera le plaisir d'avoir travaillé avec les agents de la Prévôté, des femmes et des hommes simples, impliqués et appliqués à leurs tâches. Il se souviendra de l'Aspirant puis Sergent Kiyo dévouée, travailleuse, douée. Du Lieutenant Hooks à la bonne humeur communicative. A la rigueur d'Aimelin, à l'activisme de Willou, ou à la persévérance de Ptitmec ... et il se souviendra aussi de tous les autres, du simple coursier au copiste en passant par l'archiviste, ou à la discrète greffière ...
Toutes ces femmes et tous ces hommes sans lesquels le Comté ne fonctionnerait pas ...

Coup de vent dans les froids couloirs de la Prévôté, une fenêtre entrouverte claque, les bougies s'éteignent, soufflées ... L'obscurité soudaine sort AnacrOn de ses pensées et de son état de demi léthargie. Seule la lampe à huile continue à déverser sa faible lumière. Le Procureur se lève et rallume les chandelles une à une puis, retournant s'asseoir à son bureau, la réalité du quotidien se rappel à lui. Là, devant lui, deux dossiers : le Comté contre Eriadan – Beldeuch /Princessaud contre X ...

« La Justice ne doit pas donner une image de faiblesse » avait dit la Comtesse... Elle n'avait entendu aucun des arguments qu'il avait fourni, elle n'en avait discuté aucun – la paix civile à Tarbes n'était pas un argument recevable, pas plus que le travail entrepris depuis 3 mois par les Maires de la ville pour apaiser les tensions et redonner à la citée sa cohésion... Il avait demandé à la Comtesse d'accorder son pardon et sa grâce ... Elle avait refusé. Faiblesse avait-elle dit ? Là où elle voyait de la faiblesse, il y voyait lui de la sagesse ... Mais après tout il n'était qu'un simple paysan devenu Procureur ...

Et le dossier Eriadan, quelle plaie que cette affaire politico-judiciaire ! Là aussi ce qu'il avait proposé n'avait pas été suivi. Il s'était battu pour proposer et mettre en place une commission d'enquête libre, indépendante du pouvoir, transparente pour se prémunir des dérives et autres accusations qui entachent systématiquement les affaires politiques. Cette commission aurait travaillé puis aurait rendu ses conclusions lesquelles auraient permis ou non la tenu d'un procès... Mais non, chacun devait une fois de plus mieux savoir que les autres ce qu'il convenait de faire, foire d'empoigne, querelles, polémiques, disputes incessantes dont il avait tenté de rester le plus éloigné possible. La Comtesse avait son idée, le Prévôt en avait une autre, Varden une troisième et Alleaume, bien évidemment Alleaume ...
Le Juge aux cheveux rouge, lequel était incapable de rester en place 5 minutes, toujours à courir partout, à s'agiter comme une puce, à vouloir tout contrôler, tout superviser, tout maîtriser, ... Dieu qu'il était fatiguant ! Champion des petites phrases assassines et des leviers que l'on actionne de la coulisse pour agir sur la scène principale ; le Juge devait sans doute penser que plus l'on parlait beaucoup et fort et plus l'on avait raison ... Que bien lui en fasse , il n'était pas un homme méchant, il était simplement trop impliqué, beaucoup trop impliqué dans l'affaire qui concernait son frère !

Une dernière certitude vint au Procureur en cette nuit de réflexion ... Il s'était trompé ! Lui qui pensait que pour bien faire son travail, pour rendre une Justice indépendante et droite, il se devait de respecter une certaine réserve, ne pas trop parler, rester en retrait, il commençait à comprendre que seul il ne pouvait rien. Il lui fallait des appuis, il lui fallait un réseau. Puisqu'un second mandat s'offrirait à lui certainement, il s'y attacherait , il lui fallait pour peser être davantage entouré ... à moins qu'il ne retourne cultiver ses légumes ?

Le Procureur soupira ... la fatigue commençait à venir alors que le jour pointait à l'horizon ...

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Gnia

[Castèth de Pau, la nuit. Décidément, y'en a du monde la nuit...^^]

C'était devenu comme une petite habitude. A la nuit tombée, quand les clameurs et les bousculades qui agitaient le castèth de Pau la journée s'étaient éteintes pour ne laisser que quelques bougies qui éclairaient ça et là des plumes grattant des parchemins, des mains tournant les pages d'un livre. Seuls étaient audibles les chuchotements d'une conversation tardive et le martèlement des pas des gardes sur le chemin de ronde.
C'était toujours quand Agnès s'apprêtait à quitter ses quartiers dans la partie réservée aux RLM qu'elle entendait un petit bruissement d'étoffe derrière la porte rapidement suivi par la ravissante tête blonde de la Comtessà dans l'encadrement de la porte entrebâillée.
Sourires échangées en silence puis après un temps, celui nécessaire à trouver deux godets et une boisson quelconque, elle parlait.

Ce soir était différent. Agnès l'avait su au premier regard qu'elle avait posé sur le visage las de la jeune femme.
Et elle ne s'était pas trompée. Eugénie avait posé devant elle une liasse de dossiers et lui avait dit d'un ton sans appel

J'ai besoin de vous !

Et la soirée s'était étirée le long du récit de comment cette sordide affaire avait éclaté et perdurait jusqu'à aujourd'hui. Et tandis que la Comtessà restait silencieuse à ses côté, Agnès avait compulsé attentivement les documents qui devaient étayer l'affaire et donc le probable procès, interrompant seulement sa lecture pour réclamer un exemplaire à jour du coutumier béarnais et demander parfois un éclaircissement sur un détail.

Il lui semblait que des heures s'étaient écoulées quand enfin elle reposa les papiers devant elle, et après un long soupir, fit part de son avis à la Comtessà. Puis après une pause, elle ajouta.

Cependant, si vous souhaitez d'autres avis, je puis vérifier rapidement que ce que j'avance est juste, si vous le souhaitez. Quelques missives en courrier prioritaire à des amis à la longue carrière de juriste devraient rapidement répondre à vos hésitations.
Souhaitez-vous que j'écrive ces courriers sur le champ ?

La Comtessà se contenta de hocher la tête. Agnès pouvait sentir son malaise, la tension qui émanait de la jeune femme était si palpable.
Toute cette histoire aux relents de fosse à purin trouvait un écho chez l'ancienne comtesse artésienne. Elle avait quitté un comté qu'elle adorait et n'avait jamais songé à quitter pour fuir les conséquences du laxisme des précédents régnants quant à la conduite à tenir face à des énergumènes de cette espèce. Selon elle, si l'on laissait proliférer telle engeance, c'est le Béarn qui courait à sa perte et l'ombre angoissante de la guerre civile pourraient alors s'étendre sans trouver de rempart à son obscurité.
Bafouer l'autorité comtale ne pouvait rester impuni, sinon c'était le pouvoir-même qui était remis en cause, et avec lui la stabilité de la province.
Elle ne se priva pas de partager ses pensées avec Eugénie.

A peine celle-ci avait-elle pris congé, épuisée par les derniers coups bas qui ne manquaient jamais durant cette période charnière des derniers jours de mandat, que Gnia tailla une plume et se mit à couvrir d'une écriture nerveuse des feuilles et des feuilles de parchemin sans relâche jusqu'au point du jour.
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--Garde_comtal

[ Prévôté et Maréchaussée ]

On m'oubliai souvent, moi le simple garde du château qui allait et venait sans que personne ne me remarque, en même temps je suis muet, on ne m'adresse jamais la parole, par contre j'entends tout, j'écoute toujours avec la grande attention mais je ne m'exprime jamais sur rien puisque je ne le peux pas, cela arrange bien tout le monde que je n'avais jamais mon mot à dire dans chaque chose qui se disait ici et la, d'ailleurs en ce moment j'en avait entendu plus qu'à l'habitude, il y avait de plus en plus d'agitation à la Prévôté, même la Comtesse s'y était déplacé plusieurs fois par jours ses derniers temps..

J'étais comme à mon habitude discret, mais aussi très curieux et j'aimais savoir ce qu'il se passait ici et la, c'est ainsi que j'avais surpris une discussion entre la Comtesse et le Procureur au château, ils ne parlaient pas très fort, il m'avait fallu tendre l'oreille fortement pour entendre chaqu'une de leurs paroles... Je n'étais pas étonné de les entendre parler de "l'affaire Eriadan", cette histoire qui secouait le Comté depuis déjà plus de trente jours, je n'avais jamais vu une polémique prendre autant d'ampleur, cela m'avais d'ailleurs fait rire, on avait eu droit à la joute en Gargotte de toute les têtes pensantes du Comté choisissant chacun leurs camps d'attaques ou de défense...

La discussion que j'avais surpris porté sur le chef d'accusation que l'on voulait faire porter à ce jeune homme qui avait apparemment menti, qui n'avait jamais menti ? A part moi bien sur vu que je ne parle jamais, mais un mensonge n'est jamais grave, et surtout mettre en procès pour un mensonge c'est très léger comme accusation, selon le Procureur, on pouvait taper jusqu'à la Trahison, que soit disant que vu qu'il était conseillé, *blabla* bla... Mais c'était la Comtesse elle même qui lui avait donné la permission de rester Conseiller, retournerait-elle sa veste maintenant pour pouvoir ajouter des nouvelles couches dans le dossier ? J'aurais bien aimé en avoir le cœur net, mais elle n'avait pas prit la parole sur ce fait...

J'avais hâte de voir les démêlés de cette histoire, de voir ce que le Procureur allait décidé, s'il allait ou non instruire l'affaire, car au final cela lui revenait à lui de décider, et il pouvait très bien aller contre l'avis de la Comtesse, mais Anacron n'avait pas l'air d'être un meneur, plutôt celui qui suit les ordres sans ne rien dire, plutôt dommage. La Comtesse menait donc le bal...

Un autre dossier avait été ouvert à la Prévôté, je m'étais permit de le regarder à mon tour, une plainte contre un ancien sergent de la Prévôté, qu'avait-il donc fait celui la ce gueux qui ne cessait de réclamer la mort des gens en publique, oh ? Menace envers le Comté, en voila qu'il en avait fait des choses pas belles, il était de ceux qui avait jetté la pierre au jeune homme, et pourtant le voila qui bientôt allait se trouver juger pour des faits encore bien pire... Décidément, j'étais bien content d'être le muet...

Clemenceii

[Salle de discussion pour le futur Coms/Comtessa et les attributions de poste]

Clémence en venant au château tombe sur les résultats des élections. Grand sourire de sa joueuse en voyant que chaque liste à 4 places...comme quoi, quant à Clémence elle est complètement indifférente. Ce qui compte pour elle c'est que chacun fassent son boulot et correctement.
Arrivant dans la salle prévu pour le nouveau conseil, la jeune fille affiche les résultats.

Citation:

[font=Times New Roman]PARIS (AAP) - La liste Be Béarn est arrivée en tête lors de l'élection au conseil de Comté de Béarn, mais sans obtenir de majorité absolue. Elle devra donc constituer un gouvernement de coalition.

Répartition des suffrages exprimés :

1. "Be Béarn" (Be Béarn) : 36.9%
2. "La Différence Béarnaise" (LDB) : 32.1%
3. "Abellios" (Abellios) : 31%

La répartition des sièges au scrutin à la proportionnelle conduit à une nouvelle répartition des postes du conseil :

1 : Ingenue (Be Béarn)
2 : ClemenceII (Be Béarn)
3 : Paddy_versifiet (Be Béarn)
4 : Polignac. (Be Béarn)
5 : Telya (LDB)
6 : Anacron (LDB)
7 : Azilize (LDB)
8 : Alleaume (Abellios)
9 : Eriadan (Abellios)
10 : Yolaine (Abellios)
11 : Leslou_1 (LDB)
12 : Phoebee (Abellios)

Les membres du conseil reconnaîtront le prochain Duc d'ici à deux jours. Ce dernier devra alors présenter ses hommages à son souverain, et nommer aux principales charges du Duché.[/font]

Clémence pose ses mains sur la table, légèrement en appui. Des paroles lourdes de conséquence qu'elle va prononcer. Un sourire sincère à Dotch, qui a tellement fait. Puis petit raclement de gorge et visage qui se ferme.

Adishatz, Bienvenue et Félicitation à tous!

J'irai droit au but, n'ayant que 2 jours pour prendre une décision des plus importante....Décision qui fixera un Coms ou une Comtessa pour les 2 prochains mois.
2 mois qui sont parfois long et d'autre trop court.

Clémence regarde tour à tour les personnes présente.

Ma décision risque de ne pas plaire à certain, mais j'y ai longuement réfléchit.

s'assoit dans son siège et croise les bras, comme quand elle boude. Et d'ailleurs...elle boude presque, petit caprice de fille de noble? qui sait...

Je veux devenir Comtessa, car c'est l'un des rare poste que j'ai pas encore essayé.

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Levan a écrit:

N'essayer pas de devenir complètement athée. Objectivement, je me permets de dire que ça relève d'un RP un peu bidon au Moyen-Age

Dotch

[Bureau de l'ancienne CAC]

Voilà, les dernières 24H au sein du Château Comtal, avant de retrouver une vie paisible et quelque peu ennuyante partagée entre les cours à l'Université, la gestion des différents domaines...

Paddy avait déjà investi les lieux et pris connaissance, des différentes notes que la Comtesse d'Armentières avait laissé à propos des importations de fer, mais également des mandats en cours à surveiller... tant de chose, qu'il est nécessaire de noter pour laisser une place propre au moins en matière d'administration.

Dans un petit sac, l'ancienne CAC, finit de mettre ses dernières affaires, sa plume, son encrier... les quelques parchemins qu'elle rapporte avec elle, un livre de compte... de simple document sous aucune importance, mais qu'elle tenait à garder...

Il ne restait plus que son bilan à remettre à la Comtesse ou au porte parole et s'en était fini, du repos voilà qui lui ferait le plus grand bien... La Duchesse de Saint-Florentin entreprit la relecture de son bilan à mi-voix

Citation:

Bilan du Commissaire au commerce

Après quatre mois, en tant que CAC du Béarn je rends mon tablier. Je tiens à remercier tout particulièrement les membres des deux équipes économique que j'ai fréquenté, c'était fort agréable de partager avec eux. Je souhaite bon courage à la nouvelle équipe économique, qui devra travailler sans relache pour améliorer la situation financière du Béarn.

Le Prestige
Le prestige a chuté en début de mandat, pour ensuite remonter jusqu'à deux étoiles et demies.
Nous avons dépensé jusqu'à 8000 écus (valeur prestige) pour tâcher de remonter du mieux que possible notre prestige. Ceci est dû notamment à la valeur des peaux qui fut très élevée une journée. Nous avons pu vider une bonne partie des stocks accumulés dans les greniers soit des mairies soit des particuliers. Je tiens à remercier les personnes qui se sont mobilisées pour que nous puissions brûler un maximum de peau.

Pour rappel, si grâce à la Sainte Boulasse vous obtenez, des objets, le Comté les rachète au prix minimum pour les utiliser pour le prestige. Si chacun participe un peu, nous pourrons remonter le prestige plus aisaiment.

Import / Export
En début de mandat, nous avions importé en large quantité du fer. Nous avons donc ralenti les importations pour limiter les coûts.
Une commande importante de fer en provenance d'Aragon, était attendue avant la fin du mandat. Les Aragonais nous ont fait faux bon, le jeudi soir pour le vendredi, ce qui a amené à la fermeture d'une mine et la réduction du nombre de place offertes.
La Gascogne nous a dépanné 200 kg de fer, pour que nous puissions rouvrir normalement les mines, merci à eux.
A ce jour, Dame Kirika est partie en Provence pour chercher une importante commande de fer (300 kg), en échange, le Comté du Béarn s'est engagé à vendre la même quantité en pierre.

Je tiens à préciser que le fer est une matière première difficile à obtenir, qui se vend à des prix de plus en plus élevés, obligeant le Comté à dépenser d'avantage pour maintenir les mines et fournir les mairies.

Marchand Ambulant
Suite à plusieurs mauvaises expériences avec les marchands ambulants et le pillage de mandats, je fus assez rétissante à envoyer de nouveaux marchants.
Toutefois, Dame Azurely a pris un mandat le temps d'un voyage, nous attendons avec impatience la restitution du mandat. Elle a vendu en simplement sillonant les routes 2500 écus de marchandises appartenant au Comté. Je tiens à la remercier pour son implication dans la vie économique du Comté.

Mairies / Comté
Je vous l'avais annoncé, en vue de la disparition de la foire, une solution alternative a été mise en place. Le CAC s'engage à vivre en la Capitale, les maires eux s'engagent à envoyer des Marchands Ambulants jusqu'à Pau pour faire les échanges. Grâce à la collaboration des maires (que je remercie), nous avons pu tester ce système. Ils ont joué le jeu, en ne rachetant pas sur la foire et se sont obligés à programmer la rencontre de leur MA. Libre au prochain conseil, d'utiliser ou non ce système, mais si nous nous organiserons pour faire face à la disparition de la foire, nous ne serons pas pris au dépourvu.

Sur l'idée des journées Braderie lancé par Dame Cécé maire de Lourdes, le Conseil a choisi détendre ses journées braderie à l'ensemble des villes - à l'exception de Pau-. Il ne reste plus qu'à lancer la première grande journée braderie pour les quatre villes principales du Comté.

Impôts / Quotas / Frais de bouche
Tous les 15 jours, le Comté impose les mairies à hauteur de 5 écus par champs et de 6 écus par échoppe. Le montant des impôts n'a pas changé, le Comté ponctionne les mairies à hauteur de 80 %.

Il est à noter, que les impôts ne couvrent pas les rachats que nous faisons, pour les quotas et les frais de bouche. En toute fin de mandat, une discussion fut lancée pour revoir les prix de rachats aux mairies, en tenant compte de la situation des marchés des différentes villes. Charge au conseil entrant de continuer à creuser ou non cette proposition.

Pour rappel, chaque semaine, le Comté rachète pour les dépenses de frais de bouche, 20 repas à chaque mairie, ce qui représente par semaine, une dépense de 1800 écus par semaine.
Les quotas, le Bailli serait plus à même de vous parler de ce calcul.

Finances du Comté
Les finances du Comté oscillent entre le positif et le négatif. En ce moment, nous descendons dans le négatif, le dimanche lorsque nous payons les salaires des mineurs.
Le prestige a influé grandement sur les finances, de part les dépenses que nous avons faites, mais également car la perte de prestige oblige le Comté à embaucher d'avantage de personnel pour la production de PE (le Bailli vous en parlerait bien mieux que moi)

La gestion d'un Comté n'est pas chose simple, nous ne gérons pas un Comté comme nous gérons notre propre porte-monaie aussi gros soit-il. Néanmois, grâce au travail et la mobilisation de chacun, que ça soit les maires, en passant par les mineurs ou les particuliers, nous arriverons à faire rayonner d'avantage notre Comté.

Qu'il en soit ainsi.

Fait à Pau,
Le quinzième jour du septième mois de l'an de Grâce mil quatre cent cinquante sept.
Dotch de Cassel,
Ancienne CAC du Béarn

[Direction le Bureau de la Comtesse jusqu'à son bureau]

Relecture finie, la Comtesse d'Armentières, rejoignit le bureau de la Comtesse. Porte entrouverte, Dotch frappa un coup... attente d'une réponse... pas de réponse... un deuxième coup... toujours pas de réponse... Elle décida de discrétement se glisser pour déposer son bilan sur un coin de son bureau...

Une nouvelle page dans son parcours politique s'inscrivit ce jour, au moment même où elle franchirait la porte du Château pour se reposer...
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Ceraphin

[Dans les couloirs du "Casse tête" de Pau.]

Oui un véritable casse tête... parfaitement.
Heureusement, depuis quelques semaines qu'il fréquentait les lieux, le gamin s'était fait à son dédale de couloirs et d'antichambres officielles.

Mais il y avait aussi... les gardes.
Ah la garde comtale avec ses gaillards pas toujours très... futés.
Mais il faut bien avouer que ceux là ne sont guère recrutés et encore moins rémunérés pour briller de part leur esprit et leur sagacité.
Nooooon.
Surveiller, observer, marcher en cadence et taper!
Enfin ce n'est qu'un résumé, hein.

Toujours est-il que ce jour, Ceraphin s'en vient d'un pas léger vers "la sala deu conselh comtau"... comme d'habitude, quoi.
Se fendant, au passage d'un désinvolte et raccourci... Adi!... accompagné de deux doigts en forme de V en guise de salut officiel, Ceraphin ne percute pas de suite lorsque les deux hallebardes ne se décroisent pas devant lui.
Ouais bah ça va, pas la peine d'en rajouter tout le monde aura deviné aussi qu'il se mange la porte qui ne s'ouvre plus à son passage!
Gnagnagna... ça vous faire rire?
Faut grandir un peu... pffff... bande de gamins!

En même temps, Ceraphin s'y attendait quelque part.
En effet les élections avaient eu lieu et n'étant pas sur les listes et par conséquent forcément pas élu, le gamin savait que ses jours de présence parmi les grands du comté étaient comptés.
D'ailleurs depuis quelques jours il s'étonnait encore d'y avoir ses accès.
Mais il prenait toujours son rôle à cœur et prenait régulièrement place parmi les conseillers pour écouter les affaires en cours et débattre si l'occasion se présentait.

Enfin ces derniers jours il y avait de l'ambiance, hein.
Ca montait dans les décibels parfois, tant et si bien qu'un peu mal à l'aise, Ceraphin avait l'habitude dans ces moments là de siffloter doucement voir même de manger un bout, le temps de laisser passer l'orage.
Hop... un p'tit panais à croquer, voir même un navet, ça faisait de mal à personne, au moins.
Bah quoi?
Rhooo ça va eh!
J'peux aussi ramener un oignon si vous voulez, hein, et croquer dedans... bien cru et tout.
Bon, alors... tsssss.

Donc... bah là, ouais, Ceraphin avait oublié que les choses n'étaient plus acquises et que le passage ne se ferait pas plus à coup de tête dans la porte de bois massif.
Fort heureux qu'il ne mesure pas un pied de plus car en prime il aurait été gratifié d'une nouvelle coupe de cheveux élaborée à la lame de hallebarde.
Bref.

Et voilà que les deux colosses en faction se gaussent en coin de son malheur.
Ah ouais?
Se frottant le cuir chevelu, le gamin jette un œil mauvais à l'un des deux, celui de droite.
Pourquoi celui de droite?
Bah pourquoi pas.
Il aurait bien aimé jeter ses deux noirs chacun en direction des deux gardes mais bon, pas sûr que l'effet comique de la situation soit amenuisé s'il tentait maintenant de se forcer à avoir un strabisme divergent.
Enfin passons.

Donc pour l'heure et avant de s'éloigner, Ceraphin pourtant d'un naturel calme et paisible se sent blessé dans son orgueil et ne peux s'empêcher de balancer aux deux gens d'armes, ou du moins au plus près des deux...

Eh!
'rête d'te fendre la poire ou j'te déchire.
Pis zy'va, laisse moi sépa fais pas ton yench.
Rha l'aut!
Bouffon!
J'te jure qu'tas trop de bol qu'j'sois jouasse sinon j't'aurais pécho ta race veugra!

Et s'en va, conscient que tout a été dit.
En même temps, pas fou le Ceraf', il s'est exprimé en patois berrichon sachant pertinemment que les deux n'y entendraient rien.
Si si du patois berrichon... je vous jure.
En même temps, vous ne pouvez pas connaitre.

Et Ceraphin s'éloigne, songeant que même être chouchou de la Comtessa n'ouvre pas toutes les portes.
Fâcheux ça.
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Alleaume

[ Bureau de la Prévôte des Maréchaux ^^ ]

* Une fois avoir finit de remplir son rapport de maréchaussée, le jeune Alleaume se rendit dans le bureau de son supérieur, la Prévôte des Maréchaux Béarn qui n'était autre que la petite Clémence, petite par l'âge mais grande par son grade, plus grande que lui vu qu'il n'était que simple maréchaux.
Il toqua sur la porte et attendit qu'on lui dise d'entrer comme un sage homme qu'il était. *
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Clemenceii

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Levan a écrit:

N'essayer pas de devenir complètement athée. Objectivement, je me permets de dire que ça relève d'un RP un peu bidon au Moyen-Age

Alleaume

Clemenceii

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Levan a écrit:

N'essayer pas de devenir complètement athée. Objectivement, je me permets de dire que ça relève d'un RP un peu bidon au Moyen-Age

Alleaume

Caro68130

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Clemenceii

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Levan a écrit:

N'essayer pas de devenir complètement athée. Objectivement, je me permets de dire que ça relève d'un RP un peu bidon au Moyen-Age

--Alleaume

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Levan a écrit:

N'essayer pas de devenir complètement athée. Objectivement, je me permets de dire que ça relève d'un RP un peu bidon au Moyen-Age

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Alleaume

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Clemenceii

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Levan a écrit:

N'essayer pas de devenir complètement athée. Objectivement, je me permets de dire que ça relève d'un RP un peu bidon au Moyen-Age

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Clemenceii

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Levan a écrit:

N'essayer pas de devenir complètement athée. Objectivement, je me permets de dire que ça relève d'un RP un peu bidon au Moyen-Age

Caro68130

Boire des verres d'eau, je la regardais faire sans dire un mot, m'avançant un peu plus vers son bureau afin que le temps me semble moins long. Et enfin l'explication, enfin une explication.

Je regardais autour de moi, sur la table de travail et pourtant rien ne montrait que ma fille mangeait ou avait craché quelque chose qui lui obstruait la gorge. Léger froncement de sourcils et légère moue.. signe que j'étais en pleine réflexion mais que quelque chose ne me convenait pas.

Non pas que je ne puisse croire à ce soudain malaise, mais j'en étais à me demander si toute la vérité était bien dite. Soudain une idée me traversait l'esprit.. et si tout cela avait été monté de toute pièce par ma fille ? non elle ne pouvait pas savoir que j'allais venir, donc non elle ne pouvait pas se venger de lui imposer un homme qu'elle n'aime pas et de vouloir me faire subir ce qu'elle avait ressentit. Non j'avais l'esprit bien mal tourné pour oser penser à cela. Allez on se reprend et on cherche à comprendre.

Et tu as mangé quoi qui te fasse presque t'étouffer ?

Puis tournant ma teste vers Messire Alleaume

En tout cas je vous prie de m'excuser, mais comprenez que ce que j'ai vu.... mais merci, si ma fille dit la vérité je vous en remercie vraiment et je suis sincère

N'allait-il pas en tomber à la renverse à son tour de m'entendre m'excuser ? Eh oui il m'arrive de m'excuser quoi qu'on puisse en penser.
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En cours de modification

Alleaume

* Lui qui disait la strict vérité pour une fois, enfin ce n'était pas la seule fois qu'il disait vrai, mais cette fois ci, il n'avait rajouté aucun mensonge dans ses paroles, il s'en était tenu à la vérité pure et dure, même si elle pouvait être dure à gober pour une mère de famille qui voyait sa jeune fille encore pucelle entre les mains d'un homme d'âge mûr comme Alleaume l'était.. Elle n'oublierait sans doute jamais cette image la...
Puis, il voit la petit lui lâcher alors le poignet pour reculer de quelques pas en arrière, comme si elle venait de changer de stratégie à nouveau, il avait un peu de mal à la cerner à ce moment présent, et il ne savait pas trop quoi en penser, ni quoi en dire... il préférait garder le silence pour le moment tant qu'elle n'avait rien dit, et surtout tant que Caro n'aurait pas baisser d'un octave, il craignait de voir son épée fendre l'air et ce frapper sur le crane du jeune homme sans plus attendre.

Il observait chacun des gestes de la petite, notamment sa manière nonchalante de tomber dans le siège derrière son bureau...
Voila qu'enfin elle venait de prendre la parole, il n'y croyait presque plus, ses mots étaient ceux qu'il désirait entendre, elle avait enfin dit la vérité sur la scène qu'il y avait eu quelques minutes.. Il était content, vraiment heureux que cela se passe ainsi, il n'aurait pas imaginer de se voir transpercer de part en part par la Baronne devant lui, mort alors qu'il venait simplement porter une fichue démission alors qu'il aurait pu se contenter de l'envoyer par missive !

Il observait chaque mimique de la fille, notamment celle de boire plusieurs verres d'eaux afin de laisser le temps s'écouler et de pouvoir réfléchir le plus tranquillement possible, elle avait de la jugeote cette gamine, enfin elle expliqua le tout à sa mère, de manière quelques peu modifié, elle devait certainement avoir peur qu'elle lui prenne la sarbacane, ce qui serait normal après tout, un objet aussi dangereux ne devrait pas se laisser ente n'importe qu'elles mains, il en était bien conscient..

Et voila que pour clouer le spectacle, la Baronne se détourna en sa direction et commença à lui présenter des excuses, hein ??? Mais n'était il pas en train de rêver à ce moment présent ? Elle s'excuser au prêt de lui.. Il se demandait s'il n'allait pas perdre pieds d'entendre cela, il se demandait même si tout ceci n'était pas une farce, non pas qu'elle le déteste mais presque tout de même... Enfin après tout, il venait tout de même de sauver la vie de son unique fille, elle n'aurait certainement pas apprécié de la retrouver morte.. Il lui avait tout de même permit de passer des beaux jours encore devant elle.. Il en était même plutôt fier dans un certains sens, c'était une sorte de reconnaissance qu'elle lui devait d'avoir secouru sa progéniture... *

Et bien.. J'accepte vos excuses Baronne Caro, mais vous savez, j'ai fais ce qui me semblait juste et honorable, j'ai sauvé la vie de votre petite en mon âme et conscience et si c'était à refaire je n'hésiterais pas à le faire à nouveau. Je n'aurais pas pu me résoudre à la laisser mourir, même si nous avons eu des différents tous deux dans le passé.
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Clemenceii

Les yeux fermé, Clémence ne relève pas le froncement de sourcil qui ne présage rien de bon...et justement, sa mère qui demande ce qu'elle a pu manger...elle est dans de beaux draps maintenant.
Laisse poursuivre sa mère.."si ma fille dit la vérité"...donc elle ne la croit pas totalement en ce qui concerne cette histoire d'étouffement?

La jeune Prévôt laisse Alleaume répondre. L'affaire semblant être résolu pour lui, il ne restait plus qu'a voir les détails avec sa mère.
Sans prendre la peine de lever la tête pour le regarder.

Déposez votre démission sur le bureau et si vous le désirez vous pouvez vous retirer...puis même si elle est Prévôt, il y a une affaire privé qui se déroule en cette pièce et là, c'est la mère qui décide et non la jeune fille...je pense.

Puis s'adressant à sa mère comme si il était déjà parti, la suppliant presque.

Maman, j'ai mal à la tête, mes poumons et ma gorge me font encore mal...je mangeais quelque chose c'est tout.
C'est la vérité que je me suis étouffé.

Pour couronner le toute, elle sens les larmes lui monter. De honte de mentir à sa mère? Epuisée par les évènements? Ne sachant pas quoi trouver pour appuyer son mensonges sur la nourriture? Par besoin de réconfort, après ce qui vient de se produire, se rendant compte qu'elle aurait pu mourir?
Peut-être tout cela à la fois.

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Levan a écrit:

N'essayer pas de devenir complètement athée. Objectivement, je me permets de dire que ça relève d'un RP un peu bidon au Moyen-Age

Caro68130

"C'est la vérité je me suis étouffée".... dernières paroles de Clémence, regard à Messire Alleaume, je rangeais mon épée dans son fourreau.

Regard circulaire à la pièce sans dire un mot, regard qui s'attarde sur l'ex juge

Un bon conseil, que l'idée de courtiser ma fille ne vous éffleure jamais... encore merci de l'avoir aidé...

Mon regard continuait son tour de garde pour se reposer sur ma fille

Bien en cas je pense qu'il serait temps que tu prennes du repos, rentrons je te donnerai ce qu'il faut...

Tournant le dos à ma fille mon regard se posait sur son vetement et là... en plein blason.... doucement je m'avançais prenait le vêtement en main, otais le projectile, me retournant pour tendre le pardessus à ma fille et de l'autre lui montrer la flèchette.

Et ça ?..... on en rediscutera toute les deux...

Demi tour direction la sortie

Au revoir Messire Alleaume....

et de changer de sujet....

J'ai mangé quelque chose et j'ai manqué de m'étouffer..

La porte se refermait derrière moi. Ce mensonge se réglerait loin de tous
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[RP] Pendant ce temps là ....