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[RP] « La mort a toujours tort »

Elisabeth_stilton
    - Anonyme -


Et là c'était tellement vrai. La blonde n'en était pas à son premier testament de souverain mais c'était le premier en tant que Reyne d'Armes et c'était donc pour Alvira. Elisabeth en ouvrant le testament la maudit encore une fois, esclavagiste un jour esclavagiste toujours. Plus de cinquante personnes nommées sur son papelard, sérieusement ?
La plus grande salle de Saint Paul avait été préparée pour cette triste occasion, arriveraient on à caser tout le monde ? Surement pas, tant pis elle n'avait pas le choix, à moins que ? La blonde prit la direction des jardins de la chapelle, embarquant le petit personnel des lieux afin de donner les consignes pour que tout soit prêt. Tente et chaises afin d'être sur que tout le monde puisse être reçu.
Elle enverrait les « invitations » dans la journée pour une cérémonie un peu plus tard dans la semaine.


[HRP : Les gens qui veulent poster peuvent le faire dès qu'ils veulent c'est juste pour la cohérence]
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Athenais_
A la suite du trépas de sa mère, Athénaïs avait passé un moment au Louvre profitant de ce temps pour s'occuper des enfants qu'elle héritait au même titre que celui de chef de famille. Il avait fallut mettre de côté les affaires personnelles d'Alvira, aider à traiter tout ce qui devrait être stocké pour le jour de l'ouverture du testament. Le tout sans oublier de ne pas mourir de chagrin. Finalement l'exercice fut plus aisé qu'elle ne l'aurait pensé. La jeune femme s'était muré dans une posture complexe et bien humaine d'un deuil qui fauche dans la jeunesse. De fait, deux facettes principales tachaient l'une et l'autre de s'imposer. D'un côté les responsabilités plutôt austères qu'elle prenait à bras le corps, parfois maladroitement la rendant parfois très organisée & productive ; puis le versant d'une impulsivité manifeste, voir brutale qui la poussait à jouer la provocation auprès de ceux qu'elle avait retrouvé dans le Sud et qui l'aidaient à passer l'étape de l'adolescence. Une chance pour la brunette d'avoir un noyau dur mais également un entourage qui s'élargissait, trouvant une source assez miraculeuse de par le nombreux de courriers de condoléances et de soutiens reçu qui l'invitaient à lier contact auprès de proches de la Duranxie mère. Parfois, en recevant ces missives, elle avait l'impression par les mots employés que ces gens, pourtant inconnus, comprenaient la perte qu'elle subissait. Puis certains jours, Athéna ne voulait juste qu'une chose, bruler le tout et emmerder son papy.

Aujourd'hui, ce serait différent, il n'y aurait pas de lice, ni de provocations. Aujourd'hui, il lui faudrait faire face à l'étape finale du protocole et de la paperasse funèbre. Le testament. Pour cela, c'est avec un homme qui éprouvait une double peine et qui partageait désormais une destinée commune qu'elle s'y rendrait. Promesse avait été faite, parole avait été tenue. C'est donc en tant que mari et femme que le couple Duranxie-Beauharnais se rejoignit en Touraine pour gagner la Capitale non sans le reste de la Maison Royale qui était composée des enfants récemment nés, de Lilye et d'Adrian.




Le deuil officiel était fini, et bien qu'elle porterait sans doute toujours la marque d'une cruelle absence, Athénaïs plus communément appelé "mon monstre" par sa mère avait décidé - pour rendre hommage à cette dernière - de se vêtir d'une robe qui plus est bleue afin de compléter un tableau qu'elle aimerait voir de là-haut. Souple et confortable, cadeau d'une personne qui lui avait écris pour la soutenir, pour marquer son estime à la Reyne trépassée et qui semblait avec toute sa bienveillance vouloir couvrir la peine d'une enfant par la douceur d'une étoffe. De fait, c'est dans cette tenue et auprès de Wallerand qu'elle rejoignit les jardins de Saint-Paul tenant la main de son petit frère dans la sienne. Ses travaux et apprentissages depuis plusieurs mois avaient eu l'avantage de lui faire connaitre les allées et couloirs de l'édifice. C'est donc avec facilité qu'elle trouva Élisabeth.

Bonjour Montjoye.

Peut-être est-ce l'extérieur, le fait de baigner dans la lumière du jour, d'entendre la vie, toujours est-il qu'elle ne se sentait pas abattue, voir plutôt étrangement à l'inverse, elle était sereine. L'air lui permettrait de ne pas choper un malaise, voir même de se tenir légèrement en retrait si jamais l'émotion venait à la submerger. Que des bons points.
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Carmen_esmee.
    Une arrivée "groupir" comme souvent, les noces d'Athena les avaient réunis pour un événement heureux, du moins Carmen l'espérait, elle priait pour que la Duranxie connaisse le bonheur et la joie d'avoir un partenaire fiable dans la vie, peut être que l'amour viendrait ensuite..

    Pour Lilye, elle avait un peu moins à s'en faire, elle était éperdument éprise par le maître des cuisines du Louvre, de quoi contenter ses yeux, son coeur, et son estomac.. Elle gardait toute fois un oeil sur eux, espérant qu'ils observaient la chasteté jusqu'aux noces..

    Les trois Serna, guidés par Alexandre se rendirent au jardin De la Chapelle Saint Antoine, des tentes et chaises étaient installés, elle compta rapidement...
    "Santa Maria... Alexandre j'espère que tu as des biscuits, et Tim de la prune, nous allons rester ici un moment, pleurer me donne faim et soif..."

    Déjà l'émotion lui rongeait le ventre, elle tachaît d'imaginer Alvi au Paradis solaire, veillant sur eux, les protégeant, partageant l'apéro avec le KER, eux ne connaissent pas de rupture de Prune Serna.. Nectar des anges.. dont Tim la prive.. oui bon c'est pas de sa faute, mais c'est le chef alors si, c'est sa très grande faute !

    Elle aperçu la famille de La Duranxie, du moins là dernière génération.. elle s'en approcha,

      "Bonjour à vous, comment fut le voyage ? Adrian, je vois que tu veilles bien sur tes soeurs. Ne sont elles pas magnifiques ?"

    Ouais.. banalité, vu la douleur que devait représenter Paris.. elle prenait des gants.

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En deuil de sa Reyne
Nessty_la_vilaine
A Limoges.

Montjoye ? Mais kikicé !

Ah c'est qu'elle en connaissait du monde la Gueuse mais pas de Monjoye à son actif, mort ou vif. Une Montrésor, oui : sa vieille Châtaigne rance avec qui elle s'était pourfendue en d'innombrables batailles électorales comme territoriales en Touraine. Un Moncul surement aussi si l'on se penchait sur l'historique des procès dans lesquels la multiple jugelote avait été l'accusée et en particulier celui pour avoir versé son pot de chambre devant la porte d'un crétin totalement à l'ouest.

Citation:
Salutations,

Vous êtes convié pour l'ouverture du testament d'Alvira de la Duranxie, Reyne de France.
Il se fera dans les jardin de la Chapelle Saint Antoine sise à Paris.

Montjoye.


Nessty était stupéfaite à la réception de cette missive pour diverses raisons :
- Elle ne connaissait pas l'expéditeur. Du moins pas sous ce nom. Elle était surtout à mille lieues de se douter que c'était la fifille de sa Poulpe préférée, sa première nanavocate ou encore l'engrossée de son flicaillon des plus couillons qui se cachait sous ce sobriquet héraldique. Quant à reconnaitre l'écriture, un lendemain de cuite comme tous les lendemains, fallait pas y croire.
- Qui pouvait donc lui adresser une missive aussi succincte ? Car jamais l'on ne s'adressait à la Grande Vilaine ainsi, hormis pour la convoquer en une cour de justice en espérant lui raccourcir le chignon qu'elle ne portait plus. En général, des insultes agrémentaient ce genre de courrier formel. Mais là, rien. De quoi plonger l'Impétueuse dans la perplexité comme dans l'incrédulité.
- Le motif de la convocation : le testament d'une reine. Alors là... Elle, une gueuse, convoquée par un héritage royal ? C'était réellement à en tomber à la renverse... la renverse d'une bouteille de gnole dans un godet bien évidemment ou la renverse d'une étrange boite contenant une vache miniaturisée dont elle s'était amourachée au point d'en contaminer une future reine.

Rien ou presque ne saurait déstabiliser la Noisette Sarcastique toujours droite dans ses bottes où ses doigts de pieds étaient quand même un peu crispés par la nouvelle. La Vilaine tourna et retourna la missive dans ses mains. Puis la renifla. Une odeur connue par elle et qui n'était pas celle d'une grosse bouse, pour une fois. Mais toujours aucun indice sur l'expéditeur. Tant pis. Après tout, elle se contrefichait autant des scribouillards plus que de l'ordre social instaurée. Nessty se rendrait à Paris pour savoir ce que sa duduche Meuh lui réservait, un point c'est tout. La légendaire curiosité de la Chasseuse de crétins était à son comble. Tout comme le questionnement. Et si c'était la mort ? Une autre reine s'y était attelée en décernant le titre de bouffon royal celle qui exaspérait le Poitou tout en étant déjà reconnue comme traitre de Touraine. Celle là avait fini étouffée par ses grosses mamelles alors que la Vilaine était toujours en vie. Et si Alvira avait compris que pour évincer de la scène publique l'Insoumise des bas fonds, il fallait l'anoblir ? Un projet qui avait été fomenté par elle et la vieille Châtaigne rance afin de civiliser un peu celle qui su héroïquement mettre en fuite des troupes angevines à coups de tartines à la confiture de myrtilles. Un projet qui causa d'ailleurs la réclusion dans une grotte pendant près de 1 an de la Vilaine. Et si c'était pour... la consacrer reine à son tour ? Reine des pommes pour se faire trancher en une bonne tarte, Reine des connes pour se faire trancher la tête à coups de tartes. Aucune différence ! La royauté ne pouvait vouloir que la mort de Nessty, pour sur !

Même pas peur. Elle le fit savoir dans une réponse portée par une cohorte de cloportes à "Mon feu de joie" pour qu'il ou elle puisse préparer le bucher qu'elle pensait sincèrement lui être destiné. Ah quand Nessty avait une idée fixe, c'était un menhir qui surplombait sa tête et un chaudron dans lequel elle pataugeait.


Oh belle... hips...

Lança-t-elle en empoignant sa plus belle plume.

Citation:

A vous qui n'êtes point ma joie !


J'arrive. Mais qui êtes vous ?


Vilainement,
Votre Sang lié à la Broche.



Aussi prête à se cramer le chignon pour la seule duduche tourangelle qui ne colla pas en procès cette Gueuse impétueuse, à un tel point que Nessty vouait à Alvira une reconnaissance par delà de la couronne et de la mort. Tout ça à l'unisson, non de 2 coeurs, mais au rythme donné par une boite à meuh agitée par 2 donzelles tout aussi secouées du cailloux.

C'est donc en ronchonnant que la tourangelle en villégiature limousine s'apprêta à partir pour une ville emplie de souvenirs peu glorieux. Peu glorieux pour la ville et non pour elle ! Paris et sa cour d'appel où la Vilaine fit trembler de honte plus d'un poitevin ou tourangeau. Paris et sa Pairie emplie de crétins dont elle paya la chasse un jour ou l'autre : Lexhor, Flex, Datan. Elle les haïssait pour leur pleutrerie et leur veulerie, ils la détestaient pour sa gueuserie et sa vilainie. Paris et son fief de putrelles dont l'ambition de courtisane ne se limitait pas à la dentelle.
Un regard sur sa vesture : aux couleurs du deuil imposé aux humbles, c'est à dire du brun. Parfait puisque de toute façon c'était sa tenue quotidienne et elle n'avait pas emporté sa houppelande de jugelotte, seul vestige de son embourgeoisement passé. De la poussière et de la boue un peu partout en raison de ce long voyage qui l'avait tenue éloignée de l'enterrement royal et qui la ramènerait en sa ville de Tours pour se recueillir sur la crypte de feu sa Meuhmeuhsienne. En estimant à sa façon que le trajet jusqu'à la capitale du royaume rajouterait quelques couches supplémentaires de crasse, il serait donc inutile de se rafraîchir maintenant ou par la suite. Et oui, la Vilaine était bel et bien représentative de son état de vilaine. Puis la crasse ça tient chaud mais ça ralentit l'embrasement parait-il. Elle prit tout de même la peine de prendre un bain et de se parfumer un peu à l'eau de violette - distillée la violette, il en va de soi - histoire de ne pas attirer trop de mouches au coeur d'un immense tas de fumier et au cas où elle se retrouverait un peu carbonisée face au Très Haut.
Ah, sa miséricorde ! Il ne fallait pas l'oublier celle là. Nessty polit et aiguisa consciencieusement son épée. Dans l'éventualité où elle trouverait une autre cochonne qu'elle à faire embrocher sur le brasier royal.

Départ discret depuis Limoges, arrivée similaire dans la mesure où cela pouvait être possible pour une Gueuse aux aguets. Aux aguets pour dénicher les friandises dont raffolait tant la duduche Meuh en taverne turonne, pour démasquer les mal-intentionnées de l'allumette à son égard et pour tartiner la trogne de confiture de myrtilles à qui ne saurait pas se montrer attristé par la disparition de sa royale meuhmeusienne. Car oui, la Vilaine avait pris soin de mettre dans une poche de sa cape en peaux de rats un pot de confiture... et surement d'autres surprises bien à elle...

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Consécration suprême : un fou vous a octroyé un Office portant le doux nom de "Très grande Vilaine !". Cette charge ne vous pèse absolument pas puisqu'elle est réaliste.
Morgane..
[ Saulieu, dans son bureau ]

Elle s'était retiré à Saulieu, pour fuir l'arène politique qui se jouait en Bourgogne pour quelque jours, et profitait de ses enfants qui grandissaient de jour en jour, lorsqu'elle reçut un pli intriguant.

Morgane le relu plusieurs fois, tout en se demandant pourquoi elle était convié à la lecture du testament de la Reine feu Alvira. Son époux, le duc de Saulieu l'avait certes soutenu au début de son règne, mais leur relation s'était envenimé au fur et à mesure. Ses émeraudes parcourut à nouveau le pli, il n'était question que d'elle dans le couple ducal surement. Mais pourquoi elle ?

De toute manière, elle aurait bien le temps de se poser milles et une question durant le voyage. Elle ordonna à sa servante de l'aider à se changer pour une tenue de circonstance, puis prit la route dans une calèche frappé aux armoiries de Saulieu.


[Paris, Les jardin de la Chapelle Saint Antoine ]

Durant son voyage, la Dragonne eut le temps de remettre ses idées en place, elle ne serait surement pas seule convié bien évidement, il y aurait à coup sûr sa fille Athenais, nouvelle épouse de son ami Wallerand. Par conséquent, il serait là lui aussi, elle le connaissait jamais il laisserait sa jeune épouse y aller seule, ainsi Morgane aussi ne serait pas seule et pourrait lui demander s'il n'y avait une erreur sur sa présence icelieu.

Sortit de son calèche, un serviteur lui indiqua le lieu dit, elle marcha calmement vers celui ci, repérant de loin des silhouettes, notamment l'une d'elle qu'elle reconnut : Wallerand auprès d'Athénais.

Morgane arriva à leur niveau avec délicatesse. Elle inclina respectueusement la tête vers celle qui semblait diriger la réunion.


Bonjour Montjoyve. Morgane Blanche de Valyria.

Puis elle se tourna vers son ami, un sourire sincère se dessina sur son minois.

Wallerand. Votre Honorifique Athenais.

Enfin son regard se porta sur Carmen. Elle était surprise de la voir là, mais d'un côté elle était aussi surprise d'être elle même conviée. Ce visage la ramena d'un seul coup plusieurs mois en arrière..Carmen l'avait aidé à passer l'une des épreuves les plus dificille qu'elle avait pu vivre : la perte d'un enfant, son enfant..une terrible fausse couche. Elle essaya de dissiper ce souvenir aussi vite que possible pour ne pas trop montrer ses sentiments et inclina la tête respectueusement vers elle.

Bonjour Dame Carmen_esmée. Heureuse de vous revoir..malgré les circonstances.


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Merveylle_mirandole
    Un mois s'était écoulé depuis le décès tant redouté. Etait-ce beaucoup ou était-ce bien peu ? Quoiqu'il en soit, la Mirandole-Louveterie arborait toujours indifféremment un air triste et las depuis lorsqu'elle arpentait les salles du Louvre qui lui rappelaient tant de souvenirs ou dès lors que l'on parlait de sa très chère Marraine. Au delà, elle retrouvait le sourire, la joie et la force de vivre entre les bras de son bien-aimé parce qu'ensemble ils étaient plus fort pour se soutenir mutuellement et alléger la peine de l'autre.

    Au diable ces couples qui se frôlaient à peine en public pour faire "genre", les époux s'aimaient profondément et se moquaient bien de l'afficher ouvertement aux autres. Il n'y avait là nulle vantardise, juste un besoin simple et pur de se toucher pour matérialiser le lien sacré qui les unissait et qui les aidait à surmonter toutes les épreuves. Ce jour en était une et ce fut donc bras dessus-dessous qu'ils arrivèrent dans les jardins qu'on leur avait indiqué. Ils étaient dans les premiers arrivés et les salutations seraient donc rapides.


      - Bonjour, Montjoye, Athénaïs, Lilye, les enfants, Carmen...

    Un léger hochement de tête accompagnant ses mots.

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Lanceline
Line était en train de songer à se scinder en deux. Il fallait y penser, entre la Bretagne -qu'elle n'aimait pas, mais qu'elle ne détestait plus non plus- et l'Armagnac. Et maintenant, le Louvre.

Ah, oui, elle devait s'y présenter, pour l'ouverture du testament. Elle était un peu surprise, ne s'attendant pas nécessairement à recevoir quelque chose, parce que même si elle était proche d'Alvira, elle ne se sentait pas digne de recevoir quoi que ce fût d'elle.

Mais même dans la mort, sa cousine était pleine de surprises.

Et la Blonde qui portait toujours le deuil -perdre Alvira, c'était perdre une partie d'elle-même- avait revêtu sa robe noire, la même depuis le jour où elle avait appris la mort de sa cousine. Elle avait mal au plus profond d'elle-même, mais extérieurement rien ne pouvait le laisser présager excepté sa tenue. Elle se tenait droite, et avançait telle la reine qu'elle n'avait presque jamais été -grande-duchesse représente-.

Il fallait assumer, assurer, tenir bon. La tempête s'était calmée autour de la Balafrée, et celle-ci était désormais capable de voyager seule, même si Agulin continuait sa veille silencieuse et Faustine traînait toujours son pas nonchalant à côté des siens. La jeune mercenaire avait pris son rôle très au sérieux, et si désormais il n'était plus nécessaire, elle continuait à la suivre, des fois que la Blonde eût une défaillance qui nécessitât de la soutenir promptement.


- Lou bonjorn à totz.

Enfin arrivée, elle s'approcha des enfants de sa cousine pour les saluer. Elle leur adressa un sourire, et quelques mots de circonstance, un peu maladroite, sans trop savoir quoi leur dire exactement. Et leur signifier, à mots couverts, qu'elle était là, s'ils avaient besoin d'elle.
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Dessins : ©Alice R.
Lilly_de_troy
    Quand la chef suprême vous fait passer un mot par un serviteur qui vient vous trouver au sein de votre atelier et vous invite à vous rendre de suite à tel endroit même pas vous cherchez à comprendre et vous laisser tout en plan.

    Elle récupéra rapidement la clé pour fermer la porte de ce dernier et prit la direction de Saint-Paul. Elle avait ce jour-là, une robe bleu foncé et ses cheveux relevés dans un simple et modeste chignon. Pratique quand elle dessine. Elle parcourut la distance au petit pas de course.

    Urgent, urgent, je sais pas moi .... Montjoye qui te convoque ça craint forcément pour ton grade.

    La blondie passa la porte et là, Stop net, arrête sur image. On l'invita à se rendre dans les jardins. Ou elle remarqua toute l'installation faite.

    Un banquet va avoir lieu ou ....

    Puis, ses émeraudes firent le tour des quelques présents. Athénaïs avec ses soeurs et frères. Tous présents, du premier au dernier. Un sourire et une révérence à la Marquise et tous les enfants de France.

    Puis, elle remarqua le Clan Serna. Elle n'avait pas revu Carmen depuis le mariage, enfin si mais elle ne lui avait pas réellement parlé depuis. Elle ne l'avait aperçu que de loin. Elle n'osait pas. Comme si elle se retenait d'aller la déranger, entouré des siens. Sûrement, pour la blonde, une bonne chose pour l'aider à continuer de garder la tête haute. Elle fit donc un pas pour rejoindre les présents. En passant, un salut respectueux pour la Patronne Suprême, déconnons pas et un sourire pour la Chambellan et son époux.


    Bonjour à vous tous.

    Sans oublier les autres personnes dont elle ignorait le nom mais surement un lien avec ce qu'il va se dérouler dans ces jardins. Et là, elle avait compris de quoi il s'agissait. Les présents parlent d'eux même.
    Un bout de parchemin, surement long comme un bras ou deux la connaissant, les réunis tous ce jour.

    Un vague sourire apparu et elle se dit qu'on allait assister au dernier tour d'Alvira... ou pas.

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Adrian.de.silly
    J'ai reçu un courrier. Plus tard, je l'aurais qualifié d'impersonnel. Après tout, ça parle de Maman, mais elle est uniquement mentionnée comme « Reyne de France »... Je l'ai lu sans tout bien comprendre, et je me suis tourné vers 'Naïs :

    - « Dis ? C'est quoi un testament ? »

    De toute ma jeune vie je n'ai jamais entendu ce mot, mais il n'est pas trop tard pour apprendre !

    C'est un document sur lequel maman a inscrit tout ce qu'elle veut donner aux gens, parce qu'elle les apprécie et qu'elle veut qu'ils aient un petit quelque chose d'elle.

    J'hoche la tête. Je ne savais pas que Maman voulait donner ce qu'elle avait, je pensais que tout reviendrait à 'Naïs, ce qui me semblait normal puisque c'est elle l'aînée.
    Alors, voilà qu'on part pour le Louvre, une nouvelle fois. Je suis toujours aussi triste. On est le trente-deuxième jour après la disparition de Maman et ma douleur est toujours autant présente. Pourtant, habillé de pourpre, je fais bonne figure, je m'essaie même à sourire alors que le cœur n'y est pas.

    Mes petits doigts sont entremêlés à ceux de ma sœur aînée et je calque mon pas sur le sien. Je me sens un peu mieux quand elle est là. Il faut dire qu'elle ressemble à Maman, et maintenant elle a un peu pris son rôle. Pas sa place, parce que je n'ai qu'une seule Maman !

    "Bonjour à vous, comment fut le voyage ? Adrian, je vois que tu veilles bien sur tes soeurs. Ne sont elles pas magnifiques ?"

    Mes onyx se posent sur Carmen et je me déride un peu.

    - « Bonjour ! C'était looong, mais 'Naïs elle raconte bien les histoires. Et mes sœurs sont toutes belles ! C'est grâce à Maman, parce que Maman c'est la plus belle ! »

    J'ai du mal à parler d'elle au passé, mais je pense que personne ne m'en voudra.

    Une blonde salue ma sœur, une femme que je ne connais pas. Hé, je suis là moi aussi ! J'avais raison, je suis petit, donc je ne fais pas peur. Du coup, peu de monde me remarque !

    - Bonjour, Montjoye, Athénaïs, Lilye, les enfants, Carmen...

    Ah, voilà ! Je m'inclus dans les enfants, mais ça me va. Mon regard observe la Mirandole que je reconnais.

    - « Bonjour, 'Veylle... »

    Je raccourcis tous les prénoms ou presque. Au diable l'étiquette dont je ne m'encombre pas d'ordinaire. Un jour, certainement que je devrai m'y plier. Mais après tout, je n'ai que neuf ans, et ça fait trente-deux jours que Maman est morte.

    Puis une blonde que je reconnais vaguement, l'ayant vue comme témoin au mariage de Maman, s'approche et nous témoigne de son soutien.

    Je n'incline pas la tête, je la regarde avec curiosité, bien plus de temps que ce que la bienséance ne me le permettrait. Mais je m'en moque : Maman est morte depuis trente-deux jours, et j'espère toujours qu'elle reviendra.

    De toutes façons, le premier qui bronche, il se prend une méga-crise de larmes dans les dents.

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Kheldar
Surpris, il l'était indéniablement lorsqu'il reçu des mains d'un gamin la missive qui le conviait en ces lieux. Il avait roupillé quelques mois, mais la Reyne fantasque et imprévisible ne semblait pas l'avoir oublié.

Putain c'est loin!

Ce furent là les premiers mots qu'il prononça en entrant dans la vaste salle qui accueillerait les dernières victimes des lubies d'Alvira. D'un regard passablement irrité, il embrassa la salle, y cherchant les quelques connaissances qui ne manquerait pas d'être présents. Ses frères de Bouillon seraient forcément dans le coin, tout comme sa cousine et son David.

Athenais était déjà là, vêtue d'une somptueuse robe. Elle serait probablement alpaguée par les invités, aussi profita t'il du fait qu'il était arrivé dans les premiers pour aller la saluer. Point de formalités, elle était une soeur d'armes de Bouillon.


Jolie robe, fit il sobrement, bras massifs croisés sur sa poitrine.

Cela pouvait passer pour de la drague ringarde, mais pour le colosse qui ne voyait ses soeurs de Bouillon que vêtues des habituelles tenues pratiques que leurs entraînements et enseignements requéraient, cela méritait un compliment.
Gerei
Comme tout à chacun Gerei avait reçu sa missive signée Montjoye. Il lui fallu un bon demi quart de minute pour se souvenir de qui c’était.
La maniaque au caducée, celle qui avait failli l’assommer avec son ustensile pour une broutille de couronne mal mise.
Bref ça se présentait mal. En plus, assister encore à une cérémonie funèbre, remettre le couteau dans la plaie n'était pas une bonne idée. Il avait perdu son amie devenue Reyne et dans la foulée un autre ami Acrisius. Deux êtres qui lui étaient chers. Il n'avait bien sûr rien exprimé, préférant la dérision au plaintes mais tout ceci commençait à lui donner méchamment envie de finir entre ses deux jambons de Bayonne pendus sur la poutre faîtière de sa demeure.

Il se rendit quand même à Paris. C'était sa première ouverture de testament et ne sachant pas à quoi s'attendre, mais prévoyant, il était venu avec sa deux chevaux. C'est comme ça qu'il appelait son attelage qu'il avait chargé de deux grosses caisses.
On ne sait jamais s'était il dit une Reyne, même comme Alvira ça doit baigner dans l'écu, ça c'est sûr.
Ne voulant pas être pris au dépourvu si la cagnotte se déversait sur lui, il avait préféré anticiper.
C'est donc l'esprit balançant entre un jambon de Bayonne en train de sécher et le gagnant du tournoi d'archerie de Pipoville qu'il se présenta dans les jardins.

Il salua respectueusement l’exécutrice aujourd'hui testamentaire ainsi que les personnes présentes qu'il ne connaissait pas et alla vers Athénais et Wallerand pour se présenter à eux
Il ne connaissait pas encore la fille d'Alvira et n'avait encore jamais osé l'approcher. Profitant de la présence de Wallerand il la salua.

Mes hommages, heureux de vous rencontrer, je suis Gerei un ancien ami de votre mère et son ancien vassal également. J'aurai préféré vous rencontrer dans de meilleures circonstances mais comme on dit, il faut battre le fer quand il est chaud. Ma sainte mère disait les fesses à la place du fer, et ça faisait toujours beaucoup rire les gens...mais bon c’était pas dans des endroits comme ici, c'etait plutôt en taverne...et puis les gens ils avaient bu... c'est fou comme les choses sont toujours plus amusantes quand on a bu...bref, c'était de l'humour de comptoir...forcement c'est un peu différent d'ici, c'est pourquoi j'ai utilisé la maxime dans sa forme habituelle...mais bon, c'est moins marrant...bien qu'ici, oui, je pense que ça serait...comment dire... moins approprié...

Se rendant compte encore une fois qu'il venait de se perdre lamentablement et que toute crédibilité venait de s'évaporer de sa personne, il afficha un sourire niais destiné à le faire passer pour un simple à défaut d'un impoli.
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Guy_de_la_mirandole
    C’était la dernière étape, et des dernières cérémonies pour la défunte Reyne. Pas des moindres, celle du testament. Il fut un peu surpris d’être dessus, et ne savait pas ce qui l’attendait. Même morte, Alvira savait surprendre. Il se rendit alors dans les jardins de l’Hôtel. Vêtu de noir, laissant ses nouveaux cheveux blancs à l’honneur qu’il débarqua.

    Il ne connaissait quasiment personne. Il y avait sa sœur jumelle, Merveylle, il se tenta à un sourire bien médiocre avant de s’approcher d’elle. Quand lui était le Bourriquet légendaire de la Reyne, compagnon des délires incroyables, elle, elle était la filleul de la Reyne. Les deux Mirandole avaient tissés des liens très fort entre l’ancienne souveraine et eux.


    Ma sœur.

    Il regarda l’assemblée, et il aperçut l’aîné de la fratrie Duranxie. Il n’avait pas eu le courage d’aller lui parler le jour des funérailles. C’est naturellement qu’il se rendit cette fois-ci.

    Votre Honorifique, je suis Guillaume. J’étais un ami de votre mère. Son Bourriquet comme elle m’appelait. Je m’en veux de m’être présenté plus tôt. Je voulais vous faire savoir que vous avez mon soutien dans cette épreuve que je connais si bien. Sachez aussi, que bien que nous ne nous connaissons pas, sachez que je reste à votre disposition si vous en ressentez le besoin. Je serais ravi d’apprendre à vous connaître.

    Il lança un dernier faux sourire à l’annonce de « la belette ».

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Origan
    Deux lettres étaient arrivées... une à son nom et une au nom d'Arthur-Laurier, cachetée Montjoie... un peu étonné il avait ouvert la sienne d'abord puis celle d'Arthur-Laurier, le petit machin même si il grandissait ne savait pas encore lire, ces premiers mots commençait seulement et c'était plutôt du style "Papa", "Miam", "Maman" ... bientôt il pourra dire "Poney" puis il faudra dire "Chouquette" puis le dernier défis sera "Macaron au Citron"
    A vrai dire il ne savait pas trop pourquoi il avait été convier, et encore moins Arthur-laurier.

    Sans doute piqué par sa curiosité... il était venu, saluant de la tête à droite à gauche il ne connaissait pas grand monde, ne décrochant aucun mot à part un "Bonjour" à Montjoie


      - "Bonjour Montjoie"



    il dépose son fils à terre et n'avait d'yeux et d'attention que pour lui.
    Patientant, il le surveille pour qu'il ne gobe rien ou ne tire sur aucune robe... , peut-être que cette sortie sera ludique mais il en doutait.

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Floriantis
Même dans la mort elle le convoquait. Et là non plus pas question d'y échapper.
Sourcils froncés le Capitaine se demandait quelle épreuve Alvira allait encore lui imposer. Elle devait déjà bien se marrer à le voir fouler de ses bottes les salles de l'Echiquier lui qui n'aimait que la liberté, et pour sa peine il emmènerait ses colliers belettes parcourir les mers.
Il y passait le trois quart de sa vie, ça leur ferait voir des paysages différents et l'air marin leur ferait le plus grand bien ça leur aèrerait les poumons.
C'était donc dans sa tenue de Corsaire comme toujours, à domainante brun et sombre, qu'il fit une arrivée discrète, qu'il connaisse ou pas l'assemblée.
Et là il était encore en terre inconnue, il ne connaissait à proprement parler, personne.
Il n'oublia pas cependant un salut de la tête à Montjoie et aux présents.

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Hellina_rose
Un mois s'était écoulé depuis le décès de sa reine. Rose paraissait plus forte, à l'extérieur, elle s'occupait des affaires du royaume et organisait ses élections. Cependant, à l'intérieur, elle était toujours dévastée. Elle avait reçu une lettre de Monjoy, c'était l'ouverture du testament et cela aurait lieu dans les jardins, quelle drôle d'idée, elle ne serait qu'a moitié étonné que cela soit une consigne de feu sa reine.
Un léger sourire en pensant à elle, puis, portant une robe noir et or, à manches longues, elle se dirigea vers celui-ci ou déjà quelques personnes étaient présentes.

Bonjour à tous.
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