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[RP] « La mort a toujours tort »

Toto.dangely
Un messager, une missive, voir le nom : Alvira. Aussitôt briser le cachet de cire pour en prendre connaissance. Une invitation ! Un testament ! Relire, pour être sur, oui, c'est bien cela, il était convié à assister à l'ouverture du testament de feue la Reyne, sa filleule. Une première pour le manchot, pourtant autour de lui c'était l'hécatombe, son épouse, sa meilleure amie, sa filleule maintenant. L'idée que la mort lui rodait autour voulant l'emporté prochainement le taraudait, jusqu'à lui en faire perdre le sommeil. Se redresser alors, puis se lever de son fauteuil.

Donner alors les ordres pour préparer le départ, la route était longue pour se rendre à Paris, et la fatigue qui gagnait le duc n'allait pas s'arranger. Mais, malgré ça, il se devait d'y assister, même si cela devait être son dernier voyage. Gustave s'attela donc à préparer les malles pour le voyage, pendant que le Duc réglait quelques affaires ducales.

Aussi, le lendemain, à la fraiche, l'attelage quitte la Gascogne, direction Paris, plusieurs jours de voyage, pour enfin arriver éreinter. Gustave avait fait prévu une auberge non loin des jardins ou on l'attendait, lui et surement moult personnes connaissant Alvira, aussi, il prit un moment pour se reposer, se préparer, et se rendre dans les fameux jardins.

Il ne connaissait point cet endroit, aussi, en arrivant, il vit déjà nombre de personnes présentes. Il reconnaissait certaines personnes, d'autres visages lui étaient inconnus.

S'annoncer donc en arrivant, et saluer dans un


Le bonjour à tous

Il chercha un endroit pour s'asseoir, la position debout le fatiguant, tout en regardant les plantes, les fleurs
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Coleen_de_colmarker
Que je détestais voir autant de monde, et la pour le coup j'étais servit. Un salut à ceux que je connaissais : Montjoye, Merveylle, Athenais, Carmen, Origan, Rose et Guytounet et la la pas loin devant moi, la Vilaine, ma Vilaine que je n'avais pas vu depuis un baille.

Vite fait bien fait je me glissais vers elle et lui filais un coup d'épaule, genre bourrin qui avance tête baissée.


Ho la l'amie!!!! Faite attention ou vous marchez.

Puis j'éclatais de rire… Toi ici m'enfin elle nous les aura toutes fait notre Reine.

Puis je me collais dans un coin afin d'attendre la suite, persuadé qu'on en avait pour des plombes.
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Raeniel
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_____[Garde royale - Près d'Athenaïs]

Quelque peu en retrait derrière Athénaïs, Raeniel demeurait présent, habituelle statue -gargouille ? non, il ne fait pas si peur !- veillant sur la famille de Feue Sa Majesté. Paré de l’armure de la Garde Royale, à l’exception du casque, il se tenait bien droit, les mains croisées devant lui, son regard pers attentif à la moindre menace potentielle. L’épée frappée du lys qu’il portait au côté arborait toujours le ruban noir du deuil. C’est qu’il n’accordait guère d’importance aux dates, et le conserverait jusqu’à sa prochaine mission.

Il était d’ailleurs conscient que c’était sans doute là l’une des toutes dernières fois qu’il veillait sur la jeune femme et sa fratrie. Bientôt, à n’en pas douter, son devoir l’appellerait à protéger un nouveau souverain. Mais il savait qu’ils se trouveraient entre de bonnes mains et n’avait pas réellement d’inquiétude sur le sujet. Juste un léger pincement au cœur, que le vétéran au visage de marbre se garderait bien de laisser paraître.

Vigilant mais quelque peu songeur, il se demanda si ces instants seraient l’occasion d’une nouvelle surprise, comme seule Alvira semblait en avoir le secret.

Quiconque aurait prêté attention au Garde Royal – mais fait-on attention aux meubles ? – aurait été gracié d’une brève inclinaison de la tête en guise de salut. Voire d’un regard inquisiteur, pour certains. Amical, pour d’autres. Acéré, pour la plupart. Si tant est qu’il soit aisé de lire dans ses prunelles claires…


Spoiler:


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Walan
Mais ... pourquoi ? La question tournait en boucle depuis qu'il avait reçu la convocation de Montjoie. Pourquoi se retrouvait-il ici pour l'ouverture du testament royal ? Bon, au moins c'était une première, mais quand même, pourquoi ?

Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?

Entre ça et un phénomène auquel il n'avait parlé à personne mais qui commençait à lui laisser croire que certaines de ses anciennes blessures avaient peut-être laissé des séquelles -terrifiantes au demeurant- auxquelles il ne s'attendait pas, il s'avérait que même disparue, la reine continuait de le marquer par sa ... présence.

En attendant, le Pair débarqua donc dans les jardins de la chapelle, l'esprit si bien occupé à se demander encore ce qu'il faisait là qu'il ne pouvait guère faire grand chose d'autre que de se reposer sur les automatismes : un signe de tête par ci, une légère inclinaison du buste par là, un bref rehaussement de lèvre ici, un vague "Bonjour" là. Le tout jusqu'à avoir salué brièvement les personnes à proximité et de s'être trouvé un coin un peu isolé et pas trop exposé pour s'y planter et pouvoir se concentrer sur l'essentiel :

Pourquoi ?

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Alexandre_serna
Il avait rendez-vous à Paris, il avait abandonné Tino et Elendil pour un court instant, il veillait sur l'orphelin et le semi-orphelin, d'ailleurs Tino avait fait une mission Marchand Ambulant avec lui.
La route avait été longue et pénible, il souhaitait que cela soit la dernière fois qu'il devait se rendre à Paris, il préférait rester avec ses amis en Auvergne.
Il n'avait rien dit durant le voyage, se demandant bien ce qu'Alvi avait pu mettre dans son testament qui puisse le concerner.
Il haussa les épaules, triste parce qu'Alvi lui manquait et puis curieux de se savoir sur le testament d'une ancienne monarque, la dernière fois c'était pour Lanfeust, quand il était le maire de Clermont, il léguait une petit somme à la capitale de l'Auvergne, c'était son fils Hector qui lui avait écrit.
Mais cette fois, cela semblait être pour lui et pas pour une fonction.
Ils avaient retrouvé Carmen et les voilà qui entraient dans la salle.
Ne se détachant pas trop de Carmen, il sourit néanmoins à Adrian.
Il avait vraiment de la peine pour lui, cela lui rappelait sa propre peine.
Il adressa un petit sourire à Adrian avant de saluer les présents.


Bonjour.


Puis il s'adressa à Adrian.

T'as raison de dire que ta Maman c'est la plus belle !

Bon, il se garda de dire après la sienne.
Mais il savait qu'une maman cela vivait toujours dans le coeur.
Il lui sourit, pas facile de vivre sans une maman.

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Zoyah
Le mot reçu était pour le moins concis, mais ne laissait que peu de doutes sur ce qui les attendait. Enfin, pouvait-on vraiment se douter avec Alvira ? Et pendant qu’elle se faisait conduire de Chevreuse à Saint-Paul, secouée par les cahots de la route, la princesse ne cessait de se demander ce que leur avait prévu la défunte reine. Plus que ça ne l’interrogeait, ça l’inquiétait. Pourvu qu’elle ne lui ait pas confié la difficile mission de faire d’Athénaïs une jeune femme douce et bien élevée, car c’était bien mal embarqué. A dire vrai, elle refuserait. Comme on ne fera jamais d’un destrier une haquenée, ni d’un guépard une gazelle,on ne pouvait transformer Athénaïs en quelques chose de doux, réservé, et timide.

Le véhicule finit par s’arrêter et elle put poser pied au sol dans un froissement d’étoffe. Saint-Paul. Elle se surprit de ne rien ressentir du tout, alors qu’elle avait pourtant passé des années entre ses murs, probablement trop, mais maintenant, c’était derrière elle. Elle l’avait quitté sans regret et ne comptait pas y revenir. C’est donc toute à ses réflexions, entre vieux souvenirs et appréhensions toutes neuves qu’elle se laissa guider jusqu’aux jardins en tenant de la main le jupon de sa toilette blanche à passements prunes, ni colorée, ni triste et qui lui enserrait fermement la taille, tout en laissant de la place à ses hanches. Avant d’entrer, elle tira légèrement sur le tissu et réajusta le col de la chemise qu’elle portait sous la robe et qui lui servait à diminuer juste comme il fallait le décolleté de la tenue. La minute pinup terminée, elle se décida enfin à se diriger vers le lieu de réunion et elle se heurta à une foule déjà dense qui piétinait depuis peu.


Zoyah étira une expression mi-figue, mi-raisin. …
« Mince, j’espère qu’elle n’a pas convié tout le Royaume sinon, nous ne sommes pas couché »... marmonna-t-elle pour elle-même. Quoiqu’il en soit, ça risquait d’être fort long car Alvira avait beaucoup, beaucoup, beaucoup d’amis.
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Xalta
[Arrivée de Kronembourg et de Xalta]

Le GMF qui était aussi le frère de la défunte fit son arrivée au bras de la GARF. Tous deux avaient reçu un mot bref pour les prévenir que leur présence était requise pour l'ouverture du testament.
David Stanislas Kronembourg était depuis le décès de celle-ci plus taciturne même s'il tentait de ne pas faire souffrir de son manque d'entrain celle qui partageait son quotidien. Et il y arrivait plutôt bien. Quant à elle, elle n'avait pas été affectée par le décès de la reine qu'elle connaissait que peu finalement mais elle l'était par le chagrin qui rongeait son Egal. Alors à sa façon, elle tentait de lui changer les idées.
Bras dessus dessous, lui marchant de ses longues enjambées et elle trottant pour être au même rythme, ils firent leur entrée dans la pièce où de nombreuses personnes se tenaient déjà. Un tour d'horizon pour savoir qui saluer en premier et qui était là.


Rp écrit avec deux cerveaux .... si court ... oui bon deux cerveaux fatigués

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Trixolas.
C'est en posant pied à terre, après des mois de voyage en mer, qu'il apprit la nouvelle.
La reine avait trépassé, à l'instar de tous ses prédécesseurs.
S'il ne regrettait pas nombre d'entre eux, voire s'était réjoui de la disparition de deux ou trois têtes couronnées bourguignonnes, la nouvelle de la mort d'Alvira lui fit un choc lui qui l'avait connue pleine de vie tant chez les Taureaux de Gascogne qu'au sein du conseil ducal.
D'emblée il regretta de n'avoir pu se rendre à son mariage pour la voir une dernière fois.

A la réception de la missive l'informant de son invitation à l'ouverture du testament de la Reine, le Bélier de Joinville reprit rapidement ses esprits. L'image de coffres emplis d'or apparut alors devant ses yeux divagants au loin.
Puis très vite il espéra plutôt le commandement d'une flotte royale ayant pour but de couler du pirate bulagre.
Oui, le joinvillo-bayonnais était assez matérialiste et rêvait en grand.

Quittant son navire dès que les affaires courantes furent réglées, il se rendit rapidement à Paris en compagnie de sa femme.
Que de monde à son arrivée, probablement que des nobles d'ailleurs.
Il ferait probablement un peu tâche dans le décor, lui le roturier sentant encore le sel et la marée mais peu lui importait.
Il se mêla donc à la foule, saluant deux trois têtes connues, des gascons notamment, et d'autres croisées en bien d'autres circonstances.
Sakurahime
Et dans le sillage du second couple de la Curia, la Borgne arriva à son tour.
La missive de Montjoie ne l'avait pas surprise plus que cela.
Elle connaissait Alvira, son caractère généreux, et le fait qu'elle souhaite laisser une petite part d'elle-même à autant de personnes en disait long sur sa nature altruiste et aimante.
Elle en connaissait cependant aussi le caractère taquin, et il y avait fort à parier qu'il y aurait des surprises lors de cette lecture.

A la vérité, la brunette lui manquait, même si elle ne le montrait que peu. Ce testament serait une façon de suspendre un peu le temps et de capter l'espace d'un instant une part de l'essence de la défunte souveraine.
Travailler pour elle avait été un plaisir, avec son époux, bien moins, mais au final, ils ne s'étaient pas mutuellement étripés.

Elle grimaça un instant, avant d'effacer toute trace de peine de son visage abimé, pour s'approcher des proches de la défunte, Athenaïs en tête, avec sa fratrie.
Que de moments difficiles pour eux… l'on avait tendance à oublier la douleur avec le temps, mais elle revenait toujours lorsque quelqu'un était à son tour affligé de la même peine.
Elle ne les interrompit pas, par respect pour leur chagrin commun, laissant la fratrie soudée et unie, leur adressant simplement une révérence respectueuse, avant de saluer quelques connaissances.
Elle rejoignit cependant Alexandre, son jeune ami, avant de déposer une bise sur son jeune front, en silence.
Certaines fois, le silence valait tous les discours du monde…

Puis elle rejoignit Coleen, toujours aussi silencieuse, et glissa sa main dans la sienne sans mot dire.

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Dekhaer
    Sa belle à son bras, sa main par dessus la sienne, doigts entrelacés aux siens. Les Mirandole-Louveterie avaient bien du mal à se retrouver séparés bien longuement, plus difficile encore en ce genre de circonstances. Il ne savait pas trop à quoi s'attendre en ce genre. Un moment déjà qu'Alvira n'était plus, qu'il avait fallu accepter ce départ, alors maintenant quoi ? De nombreuses personnes se rassemblèrent peu à peu pour qu'on leur transmette un peu de la défunte. C'est vrai que vu l'ampleur notoire de sa garde-robe, il y avait de quoi rhabiller la moitié de la cour facile, sans compter le reste. Il ne se posait pas trop la question au fond de ce qu'il aurait ou n'aurait pas, et s'en moquait bien. Il se serait bien contenté de ne pas venir, mais... et si elle avait pris la peine de glisser quelques mots à l'attention de ceux qu'elle avait par-delà la tombe fait se rassembler ici ? C'était cette idée qui l'avait poussé à venir assister à cette lecture de testament. Ça et le fait qu'il souhaitait être là pour sa précieuse moitié, comme toujours. Il porte d'ailleurs son regard sur elle, bienveillant, la couvant du regard. Ne restait plus qu'à attendre désormais que la lecture débute !

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Wallerand
Récupéré en Touraine par sa jeune épouse, le Beauharnais en avait profité pour lui faire les honneurs de Saint-Mars. Il était grand temps qu'elle en découvre les gens, les domaines et les curiosités. Tentant de la distraire de l'inévitable, il l'avait menée à la pile romaine, presque incongrue dans le paysage champêtre dont elle semblait jaillir comme un rai de lumière pétrifié, dans les vignobles, dans l'enceinte de la Juiverie, dans la forteresse même... Il s'était contraint à une forte dose de bonne humeur et de volubilité, au moins pour lui changer les idées. Le repas apprêté par Adalarde mêlait les habitudes du Sud et celles du Nord, l'axoa côtoyant la beuchelle à la tourangelle, le patxaran offert par le Duc de Gascogne débouché après qu'honneur ait été fait aux vins de la Vicomté. Baïgorry avait insisté pour que tous ceux qui accompagnaient Athénaïs prennent part au banquet, même s'il avait du mal à s'habituer à la garde vigilante qui l'accompagnait, plus ou moins discrètement, en toute occasion.

Pourtant, l'heure venait et ils le savaient. Il avait fallu confier Ascelin aux bons soins de Jehan, prendre la route de Paris, se rendre jusqu'à la Chapelle Saint-Antoine, trouver les jardins où auraient lieu la lecture du testament. Alvira ne lui en avait pas beaucoup parlé, mais suffisamment pour qu'il ait compris qu'il y aurait du monde, en un digne reflet de sa générosité. Alors, une fois Montjoie remerciée pour sa peine, quand les arrivées s'égrenèrent, il salua les visages inconnus et adressa des salutations plus ou moins cordiales aux autres, retrouva une amie avec Morgane, sourit à la sortie de Gerei, fit un bond dans le passé quand il avisa Trixolas et fut de la plus extrême politesse envers ceux qui saluaient Athénaïs, au côté de laquelle il demeura tout du long. C'était son devoir et sa volonté.

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Timothee
L'heure avait sonné, retrouver Carmen et partir aussitôt pour les jardins pour l'ouverture du testament d'Alvira, si la lettre l'avait surpris, il avait finalement sourit, il ne connaissait que peu Alvira, mais elle avait laissé une trace indélébile dans sa vie et il se demandait bien ce qu'elle avait pu trouver pour qu'il ne l'oublie jamais. Mais comment oublier la femme qui vous avait soutenu alors que votre mère reposait à peine sous terre ? Comment oublier la femme qui avait joué d'une certaine façon dans l'acceptation de son propre héritage ? Comment oublier la femme qui avait été pour Carmen un soutien indescriptible ? Impossible, alors il allait prendre sur lui, parce qu'il avait bien vu toutes les chaises dehors et il n'avait qu'une envie : partir en courant, loin de la foule. Il respira profondément, fermant les yeux, s'imaginant seul dans la grande salle du trône de Cournon. Il salua d'un signe de tête les présents, adressant un sourire à Sakurahime qui embrassait le front de son frère.

Il avait quelques vieux souvenirs de la dame, mais malheureusement le temps ne lui avait pas permis de passer plus de temps avec l'amie de sa défunte mère et de son disparu père. Mais il appréciait toujours de la croiser chez les nobles auvergnats. Il adressa quelques sourires à la tribu d'Alvira. Plus qu'à patienter gentiment, attendant la surprise d'Alvi ?


édit : mauvaise localisation spatiale
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Que donne l'addition suivante : Thessalien + Hispanique ? Graecum est, non legitur / C’est du grec, ça ne se lit pas
Wayllander
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Peu après les royales funérailles, Leffe avait reçu l'invitation de Montjoie à l'ouverture du tout aussi royal testament.
S'il se serait en principe attendu à une cérémonie intime avec les membres de la famille -et où il n'aurait rien eu à faire donc-, la chose ne l'avait pas tant étonnée venant d'Alvira. À n'en pas douter, il faisait là partie d'une longue liste de personnes à qui Sa Majesté avait souhaité laisser un dernier message, aussi lointain de la Reyne -au sens figuré seulemen- ait-il été. Une attention post-mortem qui leur faisait honneur, cependant.
Cette conjecture fut confirmée dès qu'il pénétra dans les jardins attribués à l'évènement ; le monde s'y pressait, proches d'Alvira comme moins proches. La plupart semblait plongée dans ses pensées nostalgiques, certains discutaient allègrement entre eux, et d'autres enfin se succédaient autour de la fille héritière Duranxie pour lui rendre hommage.

Le Flamand, lui, ne se plaça dans aucune de ces trois cases.
Ayant repéré par sa visible armure son lieutenant -lui-même était là vêtu en civil, l'étant quasiment redevenu-, il le rejoignit canne à la main, et s'adossa contre le mur avec un léger soupir.
Il souffla à son voisin, en regardant Athenais.

-Plus le temps passe, plus elle lui ressemble.

Il ne restait plus qu'à attendre le début de la lecture.
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    L'accent de Wayllander ? Une petite idée là.
Arioce
Devant les portes de l’Hôtel Saint-Paul, j’époussetais ma veste. Était-elle poussiéreuse ? Non. Le cours trajet fait à cheval entre le Louvre et l’Hôtel n’avait pas suffi à salir mes vêtements. Je voulais être impeccable et impeccable, je l’étais. Cheveux, barbe, tenue, posture. Rien n’était laissé au hasard. Angoissé ? Non. Soigné et sérieux. L’ouverture du testament était certainement la dernière cérémonie concernant Alvira. La dernière étape pour remuer le couteau dans la plaie, constater si oui ou non le bandage était solide et les files de la cicatrice serrés. Une sorte de mise à l’épreuve émotionnelle.
Une main dans les chevelures, puis les poils des joues, j’étais fin prêt.

L’office avait lieu dans les jardins, c’est donc là que je me dirigeais.
Il y avait déjà pas mal de monde, beaucoup de visages connus, sans surprise. Je saluais ceux et celles que je connaissais d’un signe de la tête courtois voire, parfois, amical ainsi que de «Bonjour » suivi des prénoms et titres s’il y avait.
Je repérais Athénaïs et Adrian et fis pas vers eux. Salutations à ceux et celles qui étaient prêt d’eux. Puis mon attention se porta sur les enfants de la Duranxie. Je leur souris avec affection, surtout au petit bonhomme à qui j’adressais un regard tout particulier.

    - Athénaïs, Adrian, le bonjour. Comment vous portez vous ?

Question qui pouvait sembler être déplacé ou posé par pur politesse, mais ce n’était pas le cas. Quoique, je n’attendais pas forcément une réponse pleine et sincère. Au choix de chacun.

    - Nous n’avons pas eu l’occasion de réellement converser depuis ces dernières semaines. Je… Je suis là si vous avez besoin de quoique ce soit. Vous me connaissez comme ayant été précepteur de votre sœur Lilye et un proche ami de votre mère, et aussi garde royal ; vous pouvez compter sur moi pour vous épauler. N’hésitez pas.

Mes yeux passèrent de l’un à l’autre, captant leur regard, paroles franches, avec même un petit clin d’œil à l’enfant. Compliqué de faire passer le bon message avec les bons mots. Je m’embrouillais un peu, essayant d’être clair et j’espérais qu’ils comprendraient que je ne les oubliais pas et qu’au moindre souci, ou même lorsque tout va bien, ils pourraient s’appuyer sur moi.
Puis je plantais mes pupilles sur l’ainée.

    - Athénaïs, j’aimerais te parler, en privé, lorsque tu auras le temps ; si tu veux bien.

Un sourire à nouveau.
Enfin mon regard vint sur mes camarades de la Garde, Raeniel et Leffe à qui je fis un bref signe de tête et salue d’une bonne poignée d’avant-bras, ferme.
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Raeniel
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_____[Garde royale - Près d'Athenaïs]

Raeniel inclina la tête à l’intention de son Capitaine. Il acquiesça à se remarque, un instant songeur. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres, tandis qu’un éclat de malice pétilla brièvement dans ses prunelles perses.

Avisant l’arrivée de son frère d’armes, il répondit à sa poignée d’avant-bras tout en le gratifiant d’un sourire chaleureux. Puis il reprit sa position statique, retrouvant un visage de marbre.


Spoiler:


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