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[RP] L'heure est grave

Sakurahime
L'attente ne fut pas longue, la Souveraine, toute de France vêtue - ne manquaient que les lys mais l'azur et l'or y étaient bel et bien - entra peu à près dans la salle qui se demandait à quelle sauce elle allait être mangée.

Elle se leva et s'inclina profondément sur son passage, avant de reprendre sa place lorsque Alvira pris la parole.

Toutefois, s'ils avaient attendu des explications en guise d'introduction, ils en furent tous pour leurs frais, car la Reyne, après les avoir tous salué, se borna à les… inviter? inviter dirons-nous, à s'aligner face à elle et de poser genou à terre.


Qu'y avait-il au fond de l'égout? un coffre d'accord, mais que contenait-il?
Ils le sauraient rapidement.
Sagement, ils s'exécutèrent, faisant face à la Reyne et à Montjoie, et posèrent genou à terre.
Ses pensées rejoignirent alors quelque peu celles du marin.
Elle tenait à son cou et à ce qu'il y avait au bout.
Mais si elle connaissait les compétences de Perrinne au combat, elle ne la savait pas bourreau. Du moins pas pour sa tête. La couronne dessus peut-être...

Hésitant un instant elle obtempéra cependant.
Sagement, sans faire de vague, faisant face à la souveraine et posant genou à terre.

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Merveylle_mirandole
    Attendant patiemment de savoir à quelle sauce elle serait mangée avec ses compagnons d'infortune du jour, la jeune femme saluait les arrivants au fur et à mesure de leur entrée. Puis ce fut à sa Marraine d'arriver et la Boisée chercha sur son visage un quelconque signe d'anxiété ou de contrariété sans parvenir à rien deviner. Alors pour se donner le change, ses azurs se posèrent sur la magnifique robe de sa Reyne, vraiment splendide. Quelques mois plus tôt elle aurait écumé les boutiques pour trouver une perle de ce genre, mais le Grand Chambellan avait d'autres priorités à présent. S'occuper de sa famille, et gérer la Maison Royale, ni plus ni moins. La couture était passée en arrière plan. D'ailleurs elle ne touchait plus à ses aiguilles que pour les quelques adaptations qu'elle faisait à son atelier.

    Sa Majesté leur demanda à tous de se mettre à genoux... Quelle drôle d'idée... Il se passait vraiment quelque chose d'étrange aujourd'hui, quoiqu'il en soit elle s’exécuta. Heureusement qu'elle n'était plus enceinte depuis longtemps... Quelques mois plus tôt ça aurait été fort compliqué pour elle et Sakura de plier le genoux !

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Gauttier
    L'avantage quand on squatte l'endroit c'est qu'on a la possibilité de voir des trucs. Alors qu'il était en train d'arroser avec soin ses géraniums, lors de pauses, Gauttier remarqua l'arrivage de Perlou et de la jeune Merveylle.
    Curieux, Gauttier décida d'abandonner, Jean-Didier et Roger qui s’apprêtaient à fleurir et ajouter une "Bébé touch" à la déco de Saint-Paul, pour se rendre à la petite sauterie à laquelle il n'avait point été convié.
    Il se glissa dans la salle avec pour assister à la suite des évènements. Il avait pas été convié?
    Et alors?
    Perlou et Merveylle prenaient une pause qui était relativement explicite et qui donnait le ton pour la suite. Ha! Qu'il était fier le béarnais. En plus, cerise languedocienne sur le cake, la reine était vêtue d'une tenue d'un couturier qui se démerdait pas trop mal.

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En deuil de sa Tata
Alvira
Les genoux embrassent le sol avec plus ou moins de facilité selon l'embarras pondérale de chacun, les lippes royales s'étirent doucement, le ventre retient un petit rire de satisfaction devant cette magnifique brochette saupoudrée d'angoisse quant à la suite des événements. Néanmoins bienveillante, elle couve du regard chaque tête ployées et plonge ensuite dans celui de Perrinne.

La fine équipe peut admirer ce plan si malicieusement bien exécuté ! Alvira voulait créer de la surprise, alors idée machiavélique avait été déployée par la blonde Normande et Perrinne avait dû tout organiser, avec pour seule mot d'ordre, "Plus c'est gros et plus ça passe, soyez sadique Pépé !" C'est avec une facilité déconcertante à première vue que Montjoye avait joué son rôle à la perfection, ils étaient tous mort de trouille et avec l'idée qu'ils pouvaient avoir déçu leur Reyne, chose potentiellement implanté dans les caboches.. Et pourtant s'ils avaient écouté leur cœur, ils auraient sans doute deviné que nul punition royale ne tomberait dans cette salle, bien au contraire !

Elle s'avance vers la première, Sa Dauphine, mais également bien plus, sa protégée durant ce règne, une aide bienvenue et un soutien sans faille. La Reyne se souvient mot pour mot de leur conversation sur ledit événement, l'incompréhension de Rose quant aux propos que Montjoye avait employé pour qualifier sa Majesté. Douce enfant que voilà, cela n'avait que conforter Alvira dans son choix. Il ne s'agissait point d'un test de loyauté, mais de la pire surprise au monde ! De quoi marquer ce souvenir d'un grand sourire ! La banalité n'avait pas sa place pour ses âmes fidèles & dévoués qui se rongeaient le frein pour découvrir à quelle sauce elles allaient être mangé !


Rose de Leffe, ce jour pour votre engagement à mes côtés avec des conditions qui auraient pu en faire fuir plus d'un, pour votre dévouement quant à votre charge qui a fait de vous un Dauphin plus versé dans l'ombre des alcôves de travail que dans la lumière des courtisans, je tenais à vous remercier. Plus largement, pour vos conseils, vos travaux, vos analyses et votre patience. Vos gestions diverses, dont celle d'un de nos Grands Offices, la tutelle en Maine notamment, mais également un point non négligeable, le lien avec l'Empire tout au long de ce règne qui a permis par bien des fois de conserver une entente au beau fixe.

A cela s'ajoute vos qualités humaines, votre indéfectible fidélité, et votre façon de me présenter les choses. Ma confiance vous est acquise et je ne regrette pas de vous l'avoir donné. D'autant plus qu'il a fallut me supporter de près. Je n'ose imaginer le courage que cela vous a demandé !

Que votre loyauté bien éprouvée perdure à jamais.


Petits pas supplémentaires, une voix posée presque rieuse pour ces derniers mots que la jeune femme comprendrait facilement. Une inspiration, elle se saisit des dextres cétacéennes.

Je vous laisse désormais me faire serment pour le Comté de Bréval.

La Reyne détacha quelques instants son regard pour aviser les autres victimes de ses iris matois : "Alors mes poulets, je vous ai bien eu hein !". Gauttier ne passe pas inaperçu et la Souveraine lui glisse un clin d'oeil, Héraut il avait compris, forcément Maréchal donc tout aussi sadique.
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⚜️ Sa Majesté Alvira de la Duranxie - Ni remords, ni regrets ⚜️
Hellina_rose
La reine commence à parler, son dauphin restait là, la tête baissé, à l'écouter. Le discours était plutôt agréable à entendre, des belles paroles, cela ne sentant rien de bon. Oui elle connaissait bien la blonde des beaux discours juste avant le "mais" qui changeait tout. Comment passer du rose ou noire.
Les paroles que la reine disait étaient profonde, cela touchait la blonde qui avait presque la larme à l’œil, puis, arriva la fameuse pause fatidique.
Qu'allait être se "mais" elle se fit son propre une idée un instant " mais finalement j'ai décidé de vous retirer le poste de dauphin, merci au revoir" ou alors " mais vous avez perdu ma confiance car..." Car quoi d'ailleurs ? La commune ça, elle n'avait aucune idée en tête. Puis, finalement, la sentence arriva : " Je vous laisse désormais me faire serment pour le comté de Bréval. ". Première réaction, là, à chaud.


Hein ?

Oups, elle a parlé tout haut. Bon, vite rattrapage là! Bordel elle n'en revenait pas, petit flash back de 15 secondes en arrière, elle parlait donc d'un comté de Breval, en Île de France? Peut importe, l'honneur quoi, bon il ne fallait pas sauter de joie. Prendre un air ravit sans hurler son bonheur. 3..2..1.. Go !

Je....ma reine....C'est un honneur. Moi, Rose de Leffe, votre dauphin, je vous jure obsequium, consilium mais aussi auxilium. Votre Majesté, c'est une grande surprise pour moi de recevoir cet honneur aujourd'hui, je ne m'y attendais pas du tout. Merci, vraiment.
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Alvira
Et oui ma petite cocotte, je ne tyrannise jamais pour rien. L'ingratitude n'est pas mon défaut. Elle est peut-être la tare du monde actuel. La Reyne aurait pu répondre ceci, mais elle se retint. Elle n'allait tout de même pas lui exposer ses mois de souffrance cétacéennes. Petit bonheur aussi car il fallait le dire, ce règne Alvira l'avait adoré, dévoré, une plénitude qu'elle n'attendait pas. Elle avait vu Key parfois lasse, éreinté et cet apprentissage lui avait sans doute était salvateur, de ce fait dans son esprit l'organisation avec le Dauphin c'était articulé d'une façon autre mais avait porté ses fruits. Elle ne regrettait pas, jamais. Point de remords non plus. Aussi, voyant la Leffe presque bredouiller, la Souveraine pressa doucement ses dextres dans les siennes comme pour la rassurer. Un peu comme un curé lors des confessions, si tant est qu'il n'y ait pas de grille à châtaigne au milieu.

De sa douce voix de Reyne adorable et gentille qui n'a pas cristallisé une seule seconde depuis son élection, la Duranxie répondit.


Moi Alvira de la Duranxie, Reyne de France t'entends et accepte ton serment, je te jure à mon tour protection, justice et subsistance pour les terres de Bréval sises en Île-de-France. Vous aurez encore et toujours la France dans les coeur et l'esprit pour des siècles et des siècles... Amen ? Hum.. Pas le bon script !

Tu comprendras quand tu auras fait ton catéchisme, là ! En tous les cas, le moment était venu au bécot, ce baiser de Paix légendaire. Ni une, ni deux la Reyne fit se relever son Dauphin pour venir cueillir sur ses lèvres un doux bisou de fin Disney. La laissant repartir, elle prit le temps de réajuster son corsage et se tourna vers Sakurahime qui suivait courbé de façon adorable. Oui que voulez-vous on les aime ses loupiots !

Madame le Grand.
Ou plutôt dirais-je, terreur de mes nuits, pourfendeuse de mes jours de repos, voleuse de ma sainte patience !


Paix à son âme.

Que de temps, de volonté nous avons passé pour la France, sa sécurité, les Grandes Écuries et la Chevalerie également. J'ai sans doute usé de même la votre de patience, moi qui n'ai pas ma langue dans ma poche. J'ai pu cependant observer votre travail et votre dévouement pour les causes auxquelles vous êtes attachés-rattachés, bref !

Ce jour, j'ai donc décidé non pas de vous faire sauter le fief de Montjay-la-Tour mais de l'élever au rang de Comté. Je vous laisse dès à présent me faire serment.


Tam-tam, tatam, tam, tam, tatam, tata-tata-tatadam-ta-tadam....
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⚜️ Sa Majesté Alvira de la Duranxie - Ni remords, ni regrets ⚜️
Perrinne
Claquement de langue et léger souffle à la reine.

Vous m'aviez dit duché, je dois modifier ?

Le rang était le meme, il s'agissait surtout d'une tradition lié au lieu de résidence principal du noble concerné.
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Alvira
La Reyne arque un sourcil vers Pépé et son si bien connu claquement de langue puis chuchote, putain elle avait picolé la Reyne ou peut-être le coup de l'émotion allez savoir.

Du coup, elle répondit par la négative.


Non Montjoye, je n'ai juste pas bu assez de verveine citron.
Duché.


Procédons !
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⚜️ Sa Majesté Alvira de la Duranxie - Ni remords, ni regrets ⚜️
Sakurahime
Ce qui est bien lorsque l'on patiente ainsi, distraitement, la tête ailleurs, c'est que l'on a le temps de penser à tout un tas de choses.
En l'occurrence au chemin parcouru.

Elle était loin la petite provinciale qui prenait son bain dans le lac de Montluçon le soir à la tombée de la nuit, après une dure journée de mine.
Elle était loin la petite oblate qui s'était prise de passion pour la maréchaussée, dont la journée s'écartelait entre amis, rires, insouciance…
Elle était loin la gamine inconnue de tous, qui n'était rien qu'elle-même.

Aujourd'hui, les choses avaient changé sans véritablement changer.
Elle était toujours elle, Saku, l'Auvergnate préférant la campagne à la pestilence parisienne, le tutoiement convivial aux ronds de jambes qu'elle jugeait inutiles et surtout flatteurs pour celui se pliant à l'exercice, la simplicité d'un pique-nique aux fastes du Louvre.

Oui mais aujourd'hui rien n'était plus pareil.
Saku n'était plus qu'une petite villageoise Montluçonnaise, elle était à la tête d'un Grand Office, siégeait aux côtés de la Reyne qu'elle tâchait de conseiller au mieux de ses capacités au quotidien, elle possédait une terre en Île-de-France, régnait sur sa petite famille en passe de s'agrandir encore.
Et si les rires et les amis étaient toujours là, l'insouciance s'était envolée, laissant place aux responsabilités et à leur poids écrasant.

La Borgne avait vieilli, et du haut de ses trente-cinq printemps, contemplait son passé avec philosophie, en tirant le meilleur possible, sans toutefois se retourner avec nostalgie.

Que de chemin accompli, principalement sur les pavés de la Chevalerie, mais pas que.
La hérauderie lui manquait, elle le reconnaissait… peut-être un jour… qui était-elle pour tenter de prédire son propre futur ?
Et maintenant… elle faisait face à sa Reyne, la troisième qu'elle servait personnellement, en tant que Grand Officier.
Les trois s'étaient avérées bien différentes. Toutes bienveillantes envers elle.

Son surnom retentit soudain dans la bouche de la Souveraine.
Elle ne s'était pas inquiétée, surtout interrogée, à sa convocation, connaissant les facéties de la Régnante, et ses tendances à organiser ses surprises théâtrales pour récompenser ceux qui s'étaient dévoué.
Elle avait elle-même organisé ces dernières semaines plusieurs de ces cérémonies. Et la ficelle avait été grosse. Mais rien n'étant joué d'avance…
Ses soupçons avaient trouvé confirmation avec la jolie Dauphine, elle n'était pas là pour perdre Montjay, ce qui laissait la seule solution possible, quoique opposée : Montjay allait prendre de l'importance.
Et comme à chaque fois que ce genre d'événement arrivait pour elle, elle paniqua légèrement.

La noblesse, quelques années auparavant, elle en riait.
Puis elle avait été anoblie en Auvergne, recevant une seigneurie qui lui avait valu quelques nuits blanches de réflexion.
Toujours la même histoire : en était-elle digne ? Pourquoi être récompensé lorsque l'on ne fait que son travail ?
Aujourd'hui ne faisait pas exception. Son rythme cardiaque s'accéléra et elle eu envie de fuir, fuir pour se poser quelques jours, histoire de réfléchir et d'en discuter avec son tendre colosse.

Mais voila… Coleen n'était pas avec elle et elle ne pouvait se permettre de s'offrir ce luxe, ce qui ne lui laissait que deux options, fort simples en vérité… accepter, ou refuser.

L'une ou l'autre était… L'une était elle, mais laquelle ?
En même temps, pouvait-elle décemment refuser ?

Comme un écho à ses propres pensées, ses souvenirs de tortures faites à la Reyne qu'elle n'avait pas ménagé, l'abreuvant plus souvent qu'à son tour.
Peut-être la Reyne mériterait aussi une élévation pour l'avoir supportée ? Sans doute aucun !

Cette pensée amena un sourire sur ses lèvres ourlées.
Un partout la balle au centre !

Finalement, cette élévation représentait cela.
Cette obstination à rester elle-même, à faire fi parfois du fait qu'en face c'était la Reyne qui subissait ses foudres, à rester droite, fidèle à ses convictions, même si elle avait aussi appris à concéder du terrain et revoir ses positions, parfois plus mal gré que bon gré.

La réponse était là, devant elle.
Elle inspira, ferma sa prunelle couleur printemps un instant, puis desserra ses vermeilles.



Ma Reyne, jusqu'au bout je resterai celle que vous avez connu, côtoyé, écouté, parfois houspillé, dont vous avez subit des tourments, les foudres et la colère, écouté les conseils avec patience aussi, avec laquelle vous avez rit, pour qui vous vous êtes inquiétée.

Je ne renierai jamais ce que je suis, et je vous suis extrêmement reconnaissante pour cet honneur que je n'attendais ni n'espérais, n'ayant fait que ce pourquoi vous m'avez fait confiance, ce qui en soit est déjà une immense récompense.

Vous le savez, je ne cours pas après les récompenses, les médailles et les titres. Ce ne sont pas eux qui me rendent heureuse, ni fière.
Mais il est toujours plaisant de savoir son travail reconnu, récompensé, encouragé.
Et pour cela, pour le fait de savoir que mon travail, mes conseils, mon investissements, sont appréciés et reconnus, je ne peux qu'accepter humblement l'honneur que vous me faites, Majesté.


C'est pourquoi, moi, Sakurahime de Valrochelles, vous promets et vous jure, pour tout le temps de votre mandat et au-delà, Alvira de la Duranxie, Reyne de France, Auxilium, Consilium et Obsequium pour les terres ducales de Montjay-la-Tour que vous me faites l’honneur d’élever.



Nuque toujours ployée, elle attendit, sagement, pour une fois.


J'allais poster quand j'ai vu le petit échange, du coup j'ai modifié un mot mais n'ai pas intégré ledit échange dans mon rp, petit flemme mea culpa^^

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Alvira
Dans le fond, les deux femmes se rejoignaient, la forme été plus personnelle et c'était cela qui faisait parfois voir régulièrement à une époque que le Louvre s'animait de voix fortes, de débat plus houleux. Finalement, le tout était mené avec cohérence et sans chichi. Loin les courtisans dont certains s'amusaient à prêter à la Duranxie. Et l'on ne lui retirera pas de la tête qu'il est plus facile de placer tous ses potes - par paquet de 10 - au pouvoir en arrivant que de composer avec une équipe en place aussi performante soit-elle. Non pas en terme de compétences obligatoirement mais de visions divergentes et caractères pluriels. Aussi la Souveraine avait très rapidement fait fi des quelques langues acérées et aigries sans doute pour se focaliser sur la gestion du Royaume auprès d'âmes réellement intéressés par celui-ci et non pas prêt à le trahir dès qu'on leur indiqueraient un stop.

En Sakurahime c'est ce qu'elle vit en cet instant, ce qu'elle y avait trouvé en implication. Une femme emplie de conviction qui ne mâchait pas ses mots.

Elle revit des soirées de discussion sur tout un tas de sujet, visualisa leurs points d'accord et de désaccords, ceux-ci l'avait fait grandir à n'en pas douter. Le Grand Écuyer avait dû également manger son frein une paire de fois face une Duranxie décidé. Le tout était donc équilibré.

Quand les conseils vinrent sur le tapis, elle indiqua un fin sourire aux lèvres.


Ils ont été & sont apprécié. Appréciés pour ce qu'ils représentent, votre intérêt pour la France et sa grandeur, sa sécurité également. Je vous encourage à poursuivre, à ne pas vous décourager. Des vents forts ne peuvent jamais venir à bout de la meilleure volonté. Je compte sur vous. Je ne regrette aucune de nos discussions bonnes ou - moins bonnes si je puis dire ainsi - elles m'ont été utiles.

Le rituel éternel d'Alvira en ce moment fut de se lier à sa vassale, main couvrant les siennes, elle ajouta.

Aussi moi Alvira de la Duranxie, Reyne du Royaume de France je vous entends et accepte votre serment, je vous promets à mon tour protection, justice et subsistance pour les terres de Montjay-la-Tour érigées ce jour en Duché.

Désormais, ces même dextres couvées furent presser pour appeler à se lever et recevoir le baiser de Paix franc et un peu brutal. C'était mérité, et toc !
Ne lui laissant pas le temps de rétorquer d'un coup de tête ou autres joyeusetés vengeresses la Souveraine se détacha, inclina légèrement le buste en direction de la Valrochelle et se décala d'un pas.


Vous m'excuserez, je vais m'occuper de notre Secrétaire d’État qui risque de finir étouffer avant la fin de la cérémonie en restant ployée.

Entre les tétés et le bidon y avait une aggravation de situation à risque là. Elle vint donc au devant de la Poitevine et ajouta.

Si l'impatience est un vilain défaut votre Grandeur, nous avons pu observer la tenu au sein du Secrétariat d’État votre charge avec assiduité, implication et bonne humeur. Une force de travail qui vous a amené à endosser un poste que j'ai tenu juste avant vous et que vous avez su embrasser en dépit de la lourdeur avérée de l'exercice. La communication est un point souvent délicat et je tenais à souligner votre investissement pour mon Office, et ce depuis de nombreuses années maintenant.

Séant vous pouvez donc me prêter serment pour la Seigneurie de Boutarvilliers sise en Ile-de-France.


Victime à la barre je vous prie !
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⚜️ Sa Majesté Alvira de la Duranxie - Ni remords, ni regrets ⚜️
Brunehautdeponsay
Lorsque le Reyne s'adresse à la Dauphine et expose le pourquoi de sa présence, Brunehaut comprend qu'elle ne sera pas destituée et qu'elle n'ira pas au tribunal héraldique. Elle reprend des couleurs et, point important, une respiration normale.

Inspire… expire…. inspire… expire… son corps se décontracte doucement. Une sensation de bien-être l'apaise aussitôt remplacée par une angoisse de femme enceinte de 6 mois: pourvu que l'envie d'uriner ne l'assaille pas.

C'est son tour, elle ne saurait remercier Sa Majesté d'avoir pitié de son état. Elle écoute le discours de la Reyne et fronce les sourcils aux premiers mots. Impatience… impatiente? Elle est impatiente? Non, elle a juste ronchonné devant les annonces. Comment répondre? La voilà qui se retrouvait le sifflet coupé.

Elle bredouilla avant de se reprendre.

Votre Majesté, il est vrai que "patience et longueur de temps font plus que force ni que rage ", je peux en manquer, rarement cependant, et la seule fois où j'ai été prise en flagrant délit ce ne fut pas glorieux, je le reconnais.

Elle sourit malgré la fatigue due au ventre proéminent pesant des boisseaux entiers de sel.

Je suis comme je suis, avec mes qualités et mes défauts. Il y a une chose qui ne change pas, ma foi en mon travail au Secrétariat d'Etat et en la Couronne.
Par le grand triton, Votre Majesté, je suis confuse de recevoir un tel honneur, moi une modeste Poitevine. Je vous remercie pour cette distinction qui me touche profondément tout comme la confiance que l'Office du SE place en ma personne.

Elle grimace parce que l'héritier ou l'héritière s'agite un peu. C'est bien le moment! Les lardons c'est l'enfer dès qu'on les conçoit.
C'est d'une voix maîtrisée et claire qu'elle prononce son serment.

Moi, Brunehaut de Ponsay Navarot, vous jure, à vous Votre Majesté Alvira de la Duranxie, Reyne de France, auxilium, consilium et obséquium pour la terre de Boutarvilliers que vous me faites l'honneur de me confier.

Elle baisse la tête dans la l'attente de la suite.

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Alvira
Triton, quelle idée mais cela fait sans doute référence à la mer. La Reyne sourit, amusée, et contente que Brunehaut lui touche deux mots. Il est vrai que l'on peut être déçu, c'est un fait que l'on vit ou ressent des fois à tord ou à raison. D'ailleurs on peut considérer que l'un et l'autre peuvent être le cas en même temps, que ce n'est au final qu'une question de position, d'angle de vue et d'impact.

Un conseil fut prodigué cependant.


N'oubliez jamais votre Grandeur d'attendre un peu avant de penser quoique ce soit, c'est facile à dire mais je vous assure que c'est salvateur. Mais trêve de bavardage ! Moi Alvira de la Duranxie, Reyne de France je vous entends, accepte votre serment et je vous jure à mon tour protection, justice et subsistance pour la Seigneurie de Boutarvilliers.

On n'allait pas épiloguer 20 ans non plus sur la chose, et l'embarras manifeste de la jeune femme attestait qu'elle avait compris. Ainsi se termina le tout par un baiser qui mit tout le monde d'accord. Un sourire bienveillant plus tard et l'aide apporté pour que la Poitevine se lève fut soutiré. Alvira eut l'impression qu'elle avait repris des couleurs. Ouf !

Maintenant c'était autour d'une autre femme, une jeune femme qui avait donné la vie il y a peu mais qui offrait la sienne à la France depuis longtemps, prenant soin des Monarques. Un parcours au sein d'un Office, de l'esprit de corps et de la gentillesse manifeste.


Mery.

La surprise est éventé, comme tu t'en doutes à cet instant tu ploies le genoux non pas pour que le couperet fatal tombe mais bien pour recevoir un remerciement pour ton engagement.


Un regard amusé plus tard, la Souveraine reprit.

Discrète autant qu'impliqué et travailleuse, tu ne te ménages pas et cela depuis nombres de Monarques avant moi. J'ai pu compter sur toi pour me vêtir sans fausses notes, trouvant sans cesse de quoi me mettre en valeur usant également de tes aiguilles. Tu as réalisé mes souhaits sur divers sous Offices. Plus encore, tu as redonné un élan à la Maison Royale qui fait chaud au coeur. Bien sûr c'est aussi le concours de tes Officiers car seul nous ne sommes rien. Toujours est-il que tu as su organiser tout cela afin que tout le monde avance. Je peux t'affirmer aujourd'hui que nous sommes loin de l'état dans lequel se trouvait l'ensemble. En sus, tu as fait preuve d'écoute malgré nos désaccords prouvant ton allégeance à la France.

C'est pourquoi j'ai décidé de t'octroyer la Baronnie de Pomponne en un clin d’œil à la couture, tu pourras d'ailleurs remercier Montjoye pour la référence.


La Reyne n'avait pas besoin de faire de caprice pour octroyer, Merveylle avait largement travailler pour mériter cela, feue Angélyque pouvait être fière d'avoir pareille enfant. La Duranxie était émue, tout simplement parce que Dieu lui offrait la possibilité de voir de ses yeux la Mirandole récompensée.

Tu connais la suite.

Léger sourire, la parole était à son interlocutrice encore muette.
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⚜️ Sa Majesté Alvira de la Duranxie - Ni remords, ni regrets ⚜️
Merveylle_mirandole
    Effectivement en voyant les personnes passer devant elle, à commencer par la Dauphine, elle se doutait bien de ce qui l'attendait, dans les grandes lignes du moins. Patiente elle regarda les personnes présentes recevoir leur honneur les unes après les autres. Si son époux avait été là, ils auraient devisé sur le "tu vas avoir quoi ?", et elle aurait sans doutes répondu "oh une petite seigneurie je pense". Et ça lui aurait fait plaisir, dans tous les cas, parce que contrairement à Saint Agil qui était issue de mérite, un fief en propre ça avait plus de valeur pour la jeune femme.

    Son tour arriva et sa chère Marraine s'adressa à elle. Les iris bleutés de la Mirandole la fixèrent alors et elle lui sourit. Comment ça on n'allait pas lui couper la tête ? Mince... On s'est planté de reyne de coeur ! Tant mieux... ça aurait fait tâche sur le sol !

    Vint le temps des éloges et ses joues rougirent légèrement. Elle avait fait de son mieux ces derniers mois pour redonner vie à la Maison Royale et elle était fière de l'équipe d'officiers qu'elle avait. Sans eux elle n'était rien et les choses n'avanceraient pas c'était certain. Elle se souvenait encore de ces années où elle avait été à leur place et œuvrait déjà pour les souverains passés. Elle en gardait de beaux souvenirs et quelques fiertés.

    A l'évocation de son écoute et de leurs désaccords la jeune femme opina. Elle avait toujours été une femme loyale et dévouée. Elle n'avait pas hésité à faire entendre ses avis, mais respectait les décisions prises. L'une surtout lui revenait en mémoire et l'on devinait sans mal laquelle puisqu'elle l'avait touchée personnellement. La Mirandole en avait été peinée mais avait passé outre. Réservée et fidèle, elle n'avait pas été se donner en spectacle comme ses congénères. Que sont les titres et prédicats si ce n'est de la poudre aux yeux pour alimenter son propre orgueil ? Forte de cette conviction et riche de l'amour inconditionnel de son époux, la jeune femme avait continué son chemin, se relevant la tête haute de ce qui aurait pu paraître comme une chute bien haute.

    L'avant dernière phrase lui fait hausser un sourcil. Gnéééé ? Avait-elle bien entendu ? Une Baronnie ? Carrément ? Surprise passée, sourire aux lèvres montant jusqu'aux oreilles, elle adressa à Montjoye une légère inclinaison du chef pour la remercier. La suite, effectivement elle la connaissait bien pour avoir reçu de nombreuses allégeances en salle du trône. Alors la main sur le coeur elle dit simplement :


      - Je suis profondément touchée et si émue que j'en perds les mots. C'est une réelle surprise... La Couronne de France trouvera toujours en moi soutient et dévouement. J'ai toujours été droite dans mes poulaines et n'ai jamais dévié de mes convictions allant au bout de mes projets. Je suis fière et heureuse de vous avoir pour Reyne. Merci de tout coeur...

      Moi, Merveylle de la Mirandole Louveterie, vous jure à vous, Alvira de la Duranxie, Reyne de France, Auxilium, Consilium et Obsequium pour les terres de Pomponne.

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Alvira
Pas plus de mot, pas besoin là encore. Tout était dit. Alors Alvira vint tout près de Merveylle pour faire de ses mains, les siennes. Les pressant doucement elle se pencha légèrement pour répondre. Il y a des fois ou un simple contact dit tout. C'était le cas ici présent. La jeune femme s'élevait par elle même, c'était sans doute une revanche. Pour la connaitre, elle en était même persuadé. Non pas faire pour avoir, mais recevoir et y sourire. Parfois on ne contrôlait pas tout voyons !

Paisiblement, émue même d'entendre les mots de la Mirandole la Souveraine chercha à s'éclaircir la voix pour que l'on note pas le trouble qui l'avait saisi à l'instant.


Je n'en doute aucunement, et c'est bien pour cela que céans moi, Alvira de la Duranxie, Souveraine de France je t'entends et accepte ton serment, je te promets à mon tour protection, justice et subsistance pour les terres de Pomponne.

Pomponne-moi, pomponne-moi, pomponne-moooiiiii-oi-oi face à cette fatalité qui déchire mes bas.

Relevez-vous Baronne.

Levant délicatement les dextres de la Tourangelle l'invitant ainsi à se relever, elle l'attira à elle et déposa ses carmines sur les lippes puis la serra contre son coeur un très court instant. Un sourire et elle regarda son bébé chou de filleule avant de se décaler pour se retrouver face à face avec Perlou. On tenait le bon bout. Point besoin de Montjoye pour faire l'appel, la Reyne gérait petite maman.

Votre Grandeur, il est reconnu ce jour l'implication quotidien au sein de votre Office de façon soutenu et prolongé. Une belle surprise après les méandres dans lequel c'était retrouvé plongé la Grande Prévôté de France à l'issu d'une gestion plus que malheureuse du précédent Grand Officier en charge de l'Institution. Monde cruel, il fallait parfois dire ce qui était. Vous vous êtes montré disponible et en plein soutien aux Prévôts nous laissant à penser sans peine que vous contribuez grandement à la participation très encourageante de ces derniers quand bien même vous vous retrouviez par moment quasi seule en charge de cela suivant les mouvements d'Officiers au sein des locaux. De plus, vous vous investissez dans toutes les facettes de l'Offices que ce soit les réformes ou même en cherchant toujours à interroger et vous interroger. Une remise en question qui ne peut que faire grandir mon Office.

Pour tout ceci et surement plus encore je vous laisse prononcer serment pour la Seigneurie d'Ardaine.


La Reyne ce couteau suisse qui avait intégré nombre d'Office et en connaissait bien les couloirs et les salles ainsi que leur Officier souvent oublié, Perlou en faisait parti quand bien même la Souveraine avait eu par le passé des divergences, cela n'avait pas échappé car les petites mains aussi font de grandes choses.
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⚜️ Sa Majesté Alvira de la Duranxie - Ni remords, ni regrets ⚜️
Perlou
Un clin d'oeil a son ami de toujours Gautier et en attendant la sentence qui elle l’espérait ne serait pas trop dure, elle se mit a songer a ses sœurs.
Amarie comtesse de Champagne et n'ayant pas tout compris aux rouages politiciens, trop vite partie vers le Très haut et la cadette Blanche qui prenant le chemin vers l'Helvetie en fut une de ses premières Chancelières.

Elles auraient souri à voir leur benjamine ainsi courbée devant la Reyne, la vie offre parfois des petites revanches et c'est a travers son travail quotidien et souvent harassant qu'elle avait peu a peu vu les portes de certains offices s'ouvrir devant elle.

Mais elle l'aimait sa prevosté, munipale, comtale et aujourd'hui vassale elle avait chaque jour prit bien du plaisir a organiser, pallier et de surtout y rencontrer une foule de personnes humbles ou prestigieuses mais toujours passionnées par le même office et travaillant tous dans un but, la sécurité des gens.

Le doux bruissement d'une robe la fit sortir de son rêve et attentive elle écouta sa Reyne.
Seigneurie d'Ardaine, fichtre, mais où cela peut il se trouver, si j'ai un peu de chance cela me permettra de faire une halte lors de mes trajets Béarn - le Louvre.

Relevant la tête, elle prononça sans laisser l'émotion troubler sa voix


Moi, Perlou d'Andelot, Comtesse de Lons, Vicomtesse de Lannecaube, vous jure a vous, Alvira de la Duranxie, Reyne de France, Auxilium, Consilium et Obsequium pour la Seigneurie d'Ardaine.

Croyez en mon dévouement pour ce noble Office, la Prevosté des Provinces Vassales et j'associe au plaisir de vous servir, mes adjoints et les fidèles prévosts sans qui cet office ne saurait remplir sa fonction.

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