Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Les pieds sur terre, la tête aussi...

Viktoria.novgorod
Je me suis longtemps posé la question de savoir quand est ce que les cons changeront de pays… Bon, le bide total. Au final c'est moi qui suis partie. Loin…Loin… en même temps, si l'on considère qu'on est forcément le con de quelqu'un, je ne fais pas exception à la règle. Je dirais même que je connais une grande partie de la liste. Je viens même d'y rajouter un nom. Non sans regret, faut bien l'avouer. Mais ne le dites pas trop fort quand même. Mon image de femme froide et rigide en prendrais un coup. Ça serait couillon tout ce travail foutu en l'air.

Après bien des péripéties, naviguant d'illusions en désillusions, j'ai quand même réussis à atteindre mon but : La Provence. Et surtout rejoindre cet homme, particulier, que j'avais rencontré du côté de la Rochelle. Je vous arrête de suite : Pas d'histoire de cul ! Non, juste une rencontre improbable, comme ça, sans raison, une discussion encore plus improbable… et puis cette idée qu'il a planté en moi… non c'est toujours pas une histoire de cul… qui a fait son bonhomme de chemin… comme ça, l'air de rien, sans même que je m'en rende compte… et pourtant.

Pourtant, plus j'avançais. Plus j'entendais les sabots de volka taper le sol, plus j'y songeais. j'avançais vers le Mans… je me complaisais dans une histoire qui finalement n'aurait pas de lendemain et qui me laisserait, une fois de plus un gout amer. A croire que finalement je suis plus amer que sucré, j'aurais jamais cru pourtant.

J'ai finit blasée plus que blessée, jugeant qu'une fois de plus il était plus simple de me trahir que de m'aimer telle que j'étais. Telle que je suis. Et pourtant… malgré tout ça, il me restait en mémoire cet homme… râleur, au caractère pire que le mien. En la matière, j'ai trouvé mon maitre. Mais qui finalement semblait être un bon complément. C'est assez compliqué à expliquer. Peut être simplement parce que ça ne peut pas s'expliquer.

Je suis arrivée en Provence, en colère. Furieuse même. Mais quand je l'ai enfin retrouvé, je savais que je venais de retrouver quelque chose qui me manquait terriblement, depuis plusieurs années : Moi. Je suis peut être devenue égoïste, mais ça me fait du bien. Je pense à moi, à mes projets, à mes envies. Et enfin je touche du doigt quelque chose qui me tient à cœur depuis un moment et que j'avais relégué au rang des fausses bonnes idées… pas dans le cadre.

Sauf que, finalement, je veux rentrer dans le seul cadre que je me serais moi-même créé… je vais y laisser des plumes… Je le sais, je le sens…mais je m'en fout. C'est ce que je veux. Moi, moi seule. Sans influence de personne. C'est moi choix.

Mon sourire est revenu. Moi, je l'ai reconnu de suite. Remarquez, y en a pas deux qui ont une gueule comme la sienne…

Je me pose dans la taverne. Je suis encore poussiéreuse, je n'ai pas pris le temps de me changer. J'étais impatiente… je devais savoir si ça tenais toujours. Si enfin, laissant les cons derrière moi, je pouvais avoir, enfin, la vie dont j'avais toujours rêvée.


Bonjour Cap'taine.

Je me sens fébrile. Pire qu'à un premier rencard. Mais je suis décidée. J'ai confiance en moi. J'ai confiance en ce que je fais. Et j'ai confiance en lui. C'est con. Je le connais à peine. Et, contrairement à ce que l'on pourrait penser, j'ai les pieds sur terre et ma tête aussi. Je ne suis pas en train de me perdre. Fâcheuse habitude. J'ai pris mes leçons, je les ais bien étudiée…
_________________
Gwenvael
Plus d'un mois maintenant que j'avais ce fichu projet en tête, il me hante autant que Yohanna, p't'être même assez pour parfois ne pas devenir dingue, ne pas penser qu'à elle et exclusivement à elle ! Certainement même qu'il me donne l'désir de continuer à vivre pour le mener à son terme. Une lueur dans mes yeux en pensant à l'avenir, ce rêve-là il m'enflamme différemment de tous mes rêves habituellement habité de belles créatures féminines avec qui j'ai partagé mes ébats ou d'autres encore avec qui je l'souhaiterais.
Bref de longs jours de voyage, de longues heures à rédiger ces foutus courriers, autant à plonger mon nez et ma cervelle dans des livres et d'autres a poser mon séant sur l'banc des universités.

Ce jour j'm'accordais une pause dans une taverne dans c'p'tain d'sud-est, qui me rappelait trop l'Italie, mais j'devais pour le moment faire avec. Une bouteille à mes côtés, quelques verres déjà enquillaient et de la paperasse devant moi. J'fais des comptes, il y avait des noms avec des chiffres, rien de bien compréhensible pour celui qui ne sait pas, mais moi je savais, j'tenais à jour l'intendance. Parfois j'm'autorisais à relever un peu l'nez pour porter à ma vue l'paysage splendide de quelques hanches bien taillées ou de belles fesses. Seulement de quoi m'arracher un sourire et un soupire agréable, avant de nouveau de replonger dans l'enflammade de mon projet. Limite a m'arracher les méninges avec tous ces p'tain de compte à la con ! Parfois j'avais envie de tout balancer par terre et hurler juste pour me soulager, mais toujours quelque chose venait interdire ou dissuader cette envie.


Bonjour Cap'taine.

J'releve mon visage, mes yeux se posent d'abord sur ses hanches avant de finir leurs courses sur son visage. Gast ! Une rousse ! ha ! j'me souviens d'toi. La Rochelle, l'Poitou quelques mois en arrière... Un échange rapide, seulement quelques mots pour aiguiser sa curiosité, son envie. Force est de constater que finalement j'ai été une fois encore persuasif, p'tain j'adore ça ! Ouais j'sais et j'm'en cogne ! Laissez-moi l'croire et puis d'toute façon pas la peine j'en suis persuadé. J'affiche un léger sourire satisfait à la revoir en ce lieu, j'pousse en allongeant ma jambe la chaise face à moi et j'dépose la bouteille de son côté de la table.

Assied toi et sers-toi à boire.

Je rangeais rapidement toute ma paperasses que j'engouffrais dans ma besace avant de reporter mon attention à la rouquine.

Parlons un peu, ça me changera les idées et puis si tu es là ce n'est pas par hasard.

Je terminais mon godet cul sec avant de poursuivre.

J't'écoute, j'vois dans tes yeux ta motivation suite a notre discussion passée, mais j'pense aussi qu'tu veux causer.

Je me servais un nouveau godet, avant de croiser mes bras contre ma poitrine et de reluquer avec insistance le visage de la rousse. Laissons lui l'temps de prendre place, voyons ce qu'elle va dire.
_________________
Viktoria.novgorod
Au moins, tu te souviens de moi…

Oui parce qu’en fait je n’étais pas certaine qu’il se souvienne, c’est qu’il a dû en rencontrer un certain nombre… ou un nombre certain, de personnes à qui il a dut parler du projet. Sauf que moi, dans ce tas, j’ai tiré le fil pour avoir l’avoir l’aiguille au bout. J’ai réfléchit longtemps. Peut être trop. L’avenir nous le dira.

C’est pas simple de te trouver…

Putain, il m'a bien fait courir ce breton là… Je l'ai longtemps cherché Gwenvael… Il a planté son idée dans mon crâne et il s'est barré. J’étais pas parti pour ça à la base… Comme quoi, un instant à regarder la mer ça peut changer une vie.

Et oui, elle continue de m’attirer la déesse bleue. Je l’ai souvent admirée, empruntée, à faire le con sur le grand mat. Rajuster une voile, assurer la vigie. Je me souviens m’être emmêlée les jambes dans les cordages. Non… c’est un métier, pas un passe-temps en dilettante. Je le sais. Je l’ai vécu… tellement que ça me manque. L’appel de la mer est plus fort que l’appel de l’amour. J’avais envie de repartir. Et si je n’avais pas été embarquée dans une autre histoire, je me serais surement engagée sur une coque de noix….Là… à la rochelle. Et puis, le capitaine est arrivé.

Les choses ont évoluées. Moi aussi.


Ça tombe bien que tu veuilles parler… Parce que je n’ai pas fait le voyage pour te regarder dans le blanc des yeux… même si tu lis la motivation dans les miens.

Je prends la bouteille, j’hume l’odeur qu’il s’en dégage. C’est engageant. Alors je me sers. Ne commence pas à faire la fine bouche Vik, tu n’es pas en position de négocier quoi que ce soit. Le pouvoir, c’est lui qu’il l’a et il le sait. Il a le pouvoir de te faire vivre ce rêve que tu as longtemps refoulé. Il a le pouvoir de t’emmener au-delà de tes rêves même. Il le pouvoir de te rendre fière de ton égoïsme et d’être ce que tu as toujours été au fond de toi. Mais… les places sont chères… et lui ne se laissera pas embobiner comme ça. Je le sais…. Et il sait que je le sais.

Ça te fait au moins 2 preuves en moins de 5 minutes que je ne suis pas là par hasard. Si ton projet tient toujours, je veux en être.

Ça c’est fait, c’est posé. Je ne peux pas être plus claire et plus directe. C’est un choix volontaire que je fais. Déjà parce que je veux qu’il comprenne que je suis franche et directe. Et ensuite, parce que je sais qu’il n’a pas de temps à perdre avec une midinette.
Je souris. Faut toujours sourire un peu. Même si c’est pas ma spécialité du moment. Soit un peu jovial la rousse, ça ne pourra que te servir. Maintenant, il suffit pas de poser son cul sur une chaise en face de lui. Droite. Fière. Sûre. Pour que ça marche. Il faut le convaincre. Et pour convaincre, rien de mieux que le jeu de la vérité.

Je me doute que tu n’as pas de temps à perdre et que tu n’es pas homme à faire confiance comme ça. Quoique, je devrais peut être me poser des questions vu comment tu m’as jadis abordée. Mais toujours est il que je dois te montrer que je tiens la route

J’esquisse un sourire.

et… que j’en vaux la peine.
_________________
Gwenvael
P'tain d'bordel j'ai encore perdu l’occasion de fermer ma grande gueule ! Certes je lui avais demandé de causer, mais là... Elle aurait bien pu ou du d'ailleurs faire plus court et plus direct. Ouais ouais rouquine abrège les flatteries et les détails insignifiants, causons du principal. Ahh enfin elle y vient, la fin de son palabre est déjà beaucoup plus à mon goût.

Ça te fait au moins 2 preuves en moins de 5 minutes que je ne suis pas là par hasard. Si ton projet tient toujours, je veux en être.


J'ricane, mais j'ne dis rien, bah tiens jamais par hasard on ne croise la route du Breton et encore moins dans ton cas, vu l'affaire qui nous rassemble.

Je me doute que tu n’as pas de temps à perdre et que tu n’es pas homme à faire confiance comme ça. Quoique, je devrais peut être me poser des questions vu comment tu m’as jadis abordée. Mais toujours est il que je dois te montrer que je tiens la route

et… que j’en vaux la peine.


Bah alors pourquoi tu m'fais perdre mon temps à balancer des phrases qui n'ont aucune utilité à ce moment précis ? J'vous jure elle me tueront un jour les donzelles... J'affiche un sourire un peu narquois concernant la confiance, le fait qu'elle tienne la route et qu'elle en valait la peine.

Limite j'soufflerais de soulagement maintenant qu'elle a terminé d'causer, mais je préfère laisser retomber ses paroles et terminer un énième godet de nectar alcoolisé avant d'enchainer.


J'avais dit causer pas raconter ta vie.

J'reluque la bouteille et son verre qu'elle n'a toujours pas consommé, j'ricane et lui lance un regard à la fois sombre et amusé.

Bois ! Ta peur que j't'empoisonne déjà ?

P'tain si tu commences déjà à refuser mon verre de bienvenue ça va pas l'faire rouquine. M'enfin pour ne pas lui laisser l'temps de répondre pour ne rien dire, j'enchaine aussi sec.

Oui il est toujours d'actualité.
Et donc ? Comment compte tu me prouver que tu tiens la route et que tu en vaux la peine ?


Palabrer c'est bien, mais il en faudra plus pour me convaincre.
_________________
Viktoria.novgorod
J’ai soif… j’ai une putain de soif vous pouvez même pas imaginer ! Bordel ! Je suis tellement nerveuse que j’en ai oublié de boire… Pourtant, je l’ai senti et je me suis dit qu’il serait pas mauvais… mais prise dans mon élan et dans ma « peur » d’avoir loupé le coche, j’ai oublié.

Si c’est pas malheureux quand même…. enfin jusque-là. Je bois cul sec ma choppe. Je me ressers et je bois encore… mais plus lentement. Avec le bol que j’ai, je vais finir ivre. Et si je pouvais éviter pour ne pas trop écorner l’image tout de suite, ça serait peut-être pas mal.

Non parce que je dois pas me faire d’illusions : avec mon caractère, mon état d’esprit, ma franchise… je vais l’écorner l’image et il y aura forcément coup de gueule et coup de sang. J’ai beau avoir quelque principes, c’est pas ça qui risque de me sauver les miches.

Oui, Madame ! J’ai des principes, Moi, Monsieur. Bon d’accord, pas nombreux, mais ils ont le méritent d’exister et ils ont du sens. Ils tiennent surement dans le doigt d’une main. Le premier est : tu ne touches pas au mec de tes cousines ou de tes copines. Question d’honneur. Et après, on ne boit pas en voyage ! Rapport aux mauvaises rencontres que l’on pourrait faire. Je préfère être celle qui marave que d’être la maravée. Les mauvaises rencontres, ça créée des malentendus… c’est balot.

Sexe et Alcool, duo gagnant de mes addictions. Bien que l’alcool soit passé largement en tête de gondole.


Pas mauvais ton truc.

Je rebois une gorgée.

C’est pas la faucheuse qui me fait peur…

J’esquisse un sourire. C’est vrai que je suis une pipelette. Et Blablabli et blablabla… plus j’suis nerveuse, plus ça va pas, plus je cause. Mais là sa petite remarque l’air de rien « raconte pas ta vie » ça remet les choses à leurs places. Non parce que si j’avais du raconter ma vie j’aurais commencé par le fait que j'ai quitté Novgorod … Naaaan, j’déconne, j’vais pas faire ça là.

A sa dernière remarque j’hausse les épaules. Parce que moi, j’ai dit l’essentiel. Ça t’en bouche un coin mon grand… ouais parce qu’il est grand le capitaine. Tellement grand qu’il m’en collerait presque un complexe d’infériorité.

C’est à toi de me dire ce qu’il faut faire pour te convaincre… ce qu'il faut pour que tu ais confiance en quelqu'un.

Je mords ma joue, je le regarde dans les yeux alors que je prends une nouvelle gorgée. C’est vrai que c’est pas mauvais son truc là.

Faut qu’on s’apprenne… Cap’taine.

Avouez que c’est bien dit. Pas trop de mot. Posé. Réaliste. Efficace. Enfin pour moi ça l’est. Je sais que le projet courre toujours et que potentiellement, je peux en être.

Finalement, l’analyse de cette donnée-là me calme. Maintenant, j’ai le temps… mais pas la vie… pour qu’il comprenne qu’il a intérêt à me prendre avec lui.

Va falloir la jouer fine et intelligemment. Maintenant… Fine, j’le suis pas forcément. Intelligente… faudrait voir à pas trop me prendre pour une quiche hein.

Et faut que j’arrête de boire. 10 jours de voyages, j’vais finir ronde comme une queue sous peu. Mais putain qu’c’est bon son truc !

_________________
Gwenvael
Ah ben pour le coup elle picole la bougresse, finalement faut pas trop la pousser à la consommation. A ce rythme là elle va finir par me déposer une belle gerbe sur la table et j'vais devoir monter la coucher et on devra remettre a plus tard notre discussion.


Encore un rhum
Et puis un rhum
Pour s'mettr'la têt'
Cap sur Babylon',
Patron sers-moi un rhum


J'ne peux m'empêcher d'afficher un sourire amusé à sa réflexion sur l'fait qu'il faut que l'on s’apprenne. Avec mon esprit très imaginatif j'en connais des tonnes de moyens pour apprendre à se connaitre, en long, en large et en travers, dans les moindres recoins et en profondeur même. Bon par contre avant d'aller plus avant, je récupère la bouteille que je porte de mon côté de la table pour la mettre hors de portée de sa gorge assoiffée.

P'tain faut pas t'en promettre à toi, tu es une sacrée avaleuse !

J'ricane narquois puis j'enchaine.

Pour apprendre à s'connaitre faut déjà l'faire avant d's'mettre une murge. Alors, rouquine on va discuter et si la chose me convient on scellera notre accord par une bonne biture en tête a tête.

Ça c’est fait, c'est dit. J'ai rien contre une longue soirée arrosée, jusqu'à la déraison, jusqu'à que l’enivrant abusif d'alcool nous couche sur la table ou qu'le tenancier nous dégage a coup d'pied dans l'cul pour cuver notre trop plein dans l'caniveau de la rue.

La confiance ?
Ça s'gagne.
Me convaincre ?
L'fait déjà que tu aies fait ce long voyage pour me r'trouver est plutôt un bon début.


Je marque une pause, la dévisageant d'un œil sombre et perçant, cherchant à lire les expressions de son visage.

L'truc à savoir, c’est jusqu'où tu es capable d'aller ?
Qu'elle est la faiblesse qui tiraille ton âme et ton cœur ?
Celle qui dans un moment crucial pourra faire défaillir ton bras.
Celle qui fera voler en éclat ta volonté.
Celle qui te fera me trahir...


Et oui hélas, tout le monde a une faiblesse qui lui fait choisir égoïstement sa propre personne avant l'reste. J'ne blâme pas d'ailleurs, j'ne suis pas meilleur que les autres, j'ai aussi la mienne. Mais autant savoir de suite à quoi m'en tenir sur l'sujet pour éviter les mauvaises surprises de dernières minutes.
_________________
Viktoria.novgorod
Une sacrée avaleuse… et encore tu ne sais pas tout capitaine. J'suis sûre il a fait exprès de la dire celle-là. Mais foi… ou foie… de Viktoria, je ne relèverais pas. Trop facile. Et quand c'est trop facile, ça perd de la saveur. Bon, même si je n'ai pas relevé, tout le monde aura vu mon sourire en coin qui veut en dire long quand même. Ben quoi ? J'ai un fils hein, j'suis pas née de la dernière pluie et encore moins une sainte nitouche qui va s'offusquer des blagues tendancieuses que peuvent faire certains mâles.

T'inquiète donc pas pour moi Cap'taine. J'sais quoi avaler et quand.

Ah ben si, finalement, j'ai relevé. Bon, faut bien qu'on s'taquine un peu non ? Sinon, c'est pas drôle. Et puis faut savoir déconner dans le sérieux. Montrer qu'on est capable de faire les deux. J'ai froncé un peu les sourcils. Je me suis redressée sur ma chaise. Ça réhausse ma poitrine toujours pleine de lait. Alexis est pas près de lâcher mes seins de si tôt.

Va pour la biture. Je te garantie que tu vas la prendre

Trop d'assurance ? Trop de confiance ? Non c'est moi-même que j'essaie de convaincre plus que lui. Si j'avais confiance en moi à ce point là, ça se saurait. J'y travaille hein. Faut pas croire. J'ai même fait de gros progrès. Mais je suis toujours capable de faire mon boulet… Je suis toujours réaliste sur moi.

Mais là, je ne dois pas trop jouer. Je risque gros. Très gros. J'ai tout plaqué pour lui. Pour son projet. Je suis devenue la plus grande égoïste que le royaume n'a jamais vu. J'ai largué les amarres avant même d'être en mer… et ça ne c'est pas fait sans pot cassé.

Alors ! Il te faut quoi comme preuve, Capitaine… homme de peu de foi.

Il me regarde,
Je le regarde, sans ciller,
Nous nous regardons, sans faillir

Le silence pèse mais il est nécessaire… Et puis, le couperet tombe. Il rompt le silence et il pose, de manière générale la question qui tue. C'est à partir de ce moment là que j'ai vraiment compris que non seulement il était très intelligent, pervers, vicieux… et qu'il aurait surement difficilement confiance en quiconque sur terre. Je prends le temps…. Je réfléchis et puis, je rompt le silence à mon tour.


Je n'ai qu'une seule faiblesse…. Mon fils. Alexis.

Je baisse la tête un instant. Puis je la relève. Je le regarde de nouveau droit dans les yeux.

Il passera avant toi et avant moi… et dans cet ordre là.


Je ne peux pas le nier. Le petit blond est ma seule faiblesse. Il l'aurait su tôt ou tard… Il vaut mieux que ça soit tôt.

_________________
Gwenvael
J'ne peux m'empêcher de ricaner a pleine dents sur l'évocation des qualités gustatives de son gosier. J'lui balance un hochement de tête agrémenté d'un clin d'oeil bien taquin. Pour terminer j'affiche une mine réjouit à l'accord donné pour une bonne biture. P'tain j'sais pas pourquoi j'sens que la soirée va être longue et animée, tout à ma convenance.

Mais passons les amusements, j'reprend mon sérieux et un regard plus perçant quand elle évoque sa faiblesse... Là j'ne peux retenir une moue grimaçante, p'tain !! J'pouvais pas tomber plus mal, un marmot... Là vous avez beau faire tout c'qu'il vous plaira la lutte est perdue d'avance... Mon visage s'assombrit sur l'instant, mes yeux la dévisage, comme si déjà j'la voyais juge, me condamnant à la corde pour préserver la vie de son fils... Machinalement je passe ma main sur ma gorge, la caressant comme si je sentais déjà la brulure de la corde et l'étouffement me gagner quand l'noeud se resserre lentement autour de mon cou...

Un long blanc s'installe entre nous, je la fixe, mais sans vraiment la regarder. Le regard un peu perdu dans l'vide, des scènes passant dans mon esprit, cherchant et imaginant toutes les morts qu'elle pourrait me faire subir pour son marmot, toutes les trahissons qu'elle fera pour son môme.

Il y a bien des lustres que dans mes rêves, j'me vois mourir par la main d'une femme, sans pour autant voir son visage... Peut-être que c'est elle finalement la femme bourreau de mes rêves... Fermer les yeux, respirer une dernière fois et ressentir un dernier battement de cœur, avant de fermer définitivement l'journal de bord de ma vie... Une femme qui m'retire du monde des vivants pour m'inviter à rejoindre celui des morts, celui de... Celui de...


Yohannaaa...

J'soupire, j'cligne des yeux, voyant passer devant mon champ d'vision l'visage souriant de la brune, puis j'secoue mon visage avant de prêter de nouveau l'attention à la rouquine. Bien sûr qu'elle a entendu, évidemment qu'elle a dû voir mes yeux et l'expression de mon visage, mais j'fais mine de rien préférant me concentrer de nouveau sur notre affaire.

Tu as la pire des faiblesses... Mais... Au moins tu es honnête.

Qu'il en soit ainsi, même si tu seras certainement ma perte.

Pour l'coup j'me prends la bouteille et j'prends une longue rasade directement au goulot, m'essuyant du revers de la manche la bouche en reposant bruyamment la bouteille sur la table.

Autre chose Vik ?

Allons-y, après tout nous avons toute la nuit pour bavarder avant de se mettre minable. Car qui sait si j'dois mourir dès ce soir ou demain de par son fait, autant que j'me prenne une belle dernière murge en bonne compagnie.
_________________
Viktoria.novgorod
Mon aveu peut être lourd de conséquence. J’en ai pleine conscience et je m’attendais à bien des choses… mais je ne pensais pas qu’il me mènerait là.

Je l’ai vu grimacer ! Si, j’en suis persuadée, il a grimacé. Elle commence à puer cette histoire. Et les langes puantes d’Alexis puent moins que ça. Est-ce que je pouvais le cacher ? Bien sur que non. Il m’aurait démonté la tête en l’apprenant. Alors, il vaut mieux que ça soit maintenant… Ici… alors que l’ambiance est pas trop mauvaise…

Il ne dit plus rien. Il a perdu de sa superbe. De son assurance même. J’ai l’impression que je viens de signer mon arrêt de mort.. ou alors c’est plus le sien qui vient d’être signé. Pourtant, Alexis ce n’est qu’un enfant. Bon Ok. Si je fait le point sur les choses, il est le seul que je n’abandonne pas. Tout le reste, je l’ai laissé derrière moi et je sais que pour le « Capitaine » je donnerais ma vie. Les choses n’ont jamais été aussi claires dans ma tête. Alors quoi ?


Gwen ?

Mon appel reste sans réponse. Mais dis le putain si tu me vires, si c’est trop risqué, trop compliqué… je peux compendre ! Rester là dans ce silence… c’est pesant.

Il me regarde mais il n’est pas là. Il n’est plus là. Une faille spatio-temporelle vient de s’ouvrir. Ouais en fait il est juste ailleurs. Où J’sais pas trop à l’instant, mais j’vais pas tarder à le savoir.

Et puis, il y a ce prénom. Putain ! Pas elle. Yohanna et moi, on n’a jamais vraiment accroché. Tout ça à cause d’un gus…pour pas dire autre chose… qui avait accroché le cœur de ma blondeur. Un enlévement plus tard et me voilà avec deux ennemies jurées. Andréa et Yohanna. Combo. Si les choses se sont apaisées depuis avec Andréa, la brune a passé l’arme à gauche bien avant que l’on puisse aplanir… ou écraser, va savoir, les choses.

Mais, bordel… qu’est ce que Yohanna vient faire dans cette histoire. Puis… elle est morte quoi.


Hein ?

Alors quoi ? tu dis rien de plus ? Juste qu’il en soit ainsi ? Il se la joue cureton maintenant ? Il ne râle pas… il ne me vire pas… Il valide même. Là ? Comme ça ? Aussi simplement qu’un bon Dieu sans confession. Non, c’est pas normal. Il y a un truc.

Quelque chose de pas « normal ». Heureusement que je suis bien assise parce que sinon j’vous dit pas comment que je me serais cassé la gueule tant ça me la coupe. J’en perds même mes mots


Ben… Ben… Ben…

Je secoue la tête vivement. Je reprends mes esprits. Je ne suis pas si longue que ça à le faire. A force de tomber, j’ai appris à me relever vite. Avantage ou inconvénient je ne sais pas. Faut dire que des baffes j’en ai pris une sacrée dose.


Non ! je ne serais pas ta perte.

Je m’insurge. Je le dis sans faillir cette fois. Mais je continues d’avoir les sourcils froncés.

Qu’est ce que Yohanna vient foutre dans cette histoire ? La « H » a cassé sa pipe.

Ouais, décidément ça pue c’te histoire… et c’est pas à cause des langes d’Alexis.
_________________
Gwenvael
Qu’est ce que Yohanna vient foutre dans cette histoire ? La « H » a cassé sa pipe.

J'avais oublié tout le reste des paroles de la rouquine, mon esprit c'était focalisé sur cela et cette phrase résonnait dans ma tête.

"Qu’est ce que Yohanna vient foutre dans cette histoire ? La « H » a cassé sa pipe."
"Qu’est ce que Yohanna vient foutre dans cette histoire ? La « H » a cassé sa pipe."
"Qu’est ce que Yohanna vient foutre dans cette histoire ? La « H » a cassé sa pipe."

J'en avais oublié ce qui nous avait ici réuni la rouquine et moi. Mon visage avait perdu de sa sérénité, il était grave, sombre, le regard un peu perdu dans l'vide, mes lèvres bougeant lentement comme pour répéter cette phrase, mais sans en faire sortir les mots de ma bouche, sans aucun son. Je finissais par me reprendre un peu, relevant le visage vers la rousse, posant sur elle un regard puissant et perçant, une main crispée involontairement sur la bouteille, l'autre cherchant désespérément sous ma cape cette petite bourse insignifiante placé normalement contre ma poitrine, celle qui contenait... Celle qui avait contenu ces fruits d'automne, délice d’écureuil... Les noisettes de Snagov... Aujourd'hui disparu en fumé, offerte à cette bohémienne... Mon visage affichait un petit rictus désappointé avant de se ressaisir pour reprendre place dans les yeux de la rouquine.

Et quelle rôle as-tu joué dans cet accident ? Puisque tu sembles connaitre l'Arme Fatale.

Ouais j'étais sur la défensive, pourquoi ? Je ne saurais vous dire... Sauf que j'avais toujours du mal à me faire à l'idée que la H soit morte aussi bêtement. J'en avais soupçonné et c'était toujours le cas d'ailleurs la blondasse qui lui avait servi un temps de femme, je tairais ici son nom pour éviter d'offrir une gerbe de dégout en son déshonneur. J'en venais concernant la phrase de la rousse à me poser la question de savoir si indirectement elle n'avait pas participé à la perte de Yohanna... Dans un temps normal je me serais certainement dit, tiens elle connait Yohanna, mais qui ne connait pas H ? Mais pas sur le moment...

La rousse avait osé prononcer son nom que j'avais moi-même futilement exprimé un peu perdu dans mes pensées pendant notre discussion. Certainement elle aurait dû s'abstenir, ne pas relever, mais voilà... Et pour l'coup tout le reste me semblait maintenant dérisoire, l'projet, la discussion sur les motivations de la rouquine, une fois encore j'en étais revenu à Yohanna et mes pensées c'étaient de nouveau concentré essentiellement sur elle, le reste ne devenant à mes yeux qu'amer et insignifiant.

Elle venait de toucher une corde sensible au sujet de Yohanna, j'en devenais en général très amical ou très inquisiteur à son sujet. Là pour le moment j’étais plutôt dans le rôle de l'inquisiteur zélé, limite presque à torturer la rouquine pour lui faire avouer son crime si je devais en venir à cette extrême. Peut-être même que dans ma folie j'pourrais lui faire avouer en détail un meurtre qu'elle n'a pas commis. Seul ses réponses à ma question déterminerons ici la suite des événements.

_________________
Viktoria.novgorod
Mais il est con ou il fait exprès ? Pas possible, il a pris des cours… ou alors, il est névrosé. Plus névrosé encore qu'une femme. Vous dire à quel point il doit en être. Moi ? Jouer un rôle dans la mort de la Hache ? Et puis quoi encore. Comme si ça pouvait me faire quelque chose qu'elle soit passée de vie à trépas. On ne se connaissait pas plus que ça et le peu de fois où on s'est "rencontrées" on s'est pas spécialement appréciée.

De là à ce que je commette un meurtre… quand même… Je pousse souvent le vice jusqu'à l'extrême mais faut voir à pas exagérer non plus.

Yohanna, je l'avais croisée il y a bien longtemps… 3 ou 4 ans. Elle trainait avec Andréa et elle était avec celui qui deviendrait plus tard l'ex mari de ma cousine, Nikita. Je n'avais vraiment pas accroché avec la Brune. Vraiment pas. Allez savoir pourquoi. Des fois ça passe, des fois ça passe pas. Je l'avais recroisée plus tard, après l'enlèvement. Elle avait perdu de sa superbe… et une dernière fois à Pau. Et puis, Andréa m'avait appris qu'elle était morte… Comment, j'en sais rien et je m'en fout comme de mes premières choses…


Yohanna, c'est pas mon obsession à moi.

J'sais même pas comment elle est mort… alors jouer un rôle pour une nana que j'ai vu 3 fois dans ma vie…

Je mets la main sur la bouteille et je bois au goulot. Quitte à ce mettre la tête à l'envers, autant le faire avec le style. Je descend 2 gorgées. Je le regarde. Il a changé. Il est bien plus sombre. Bien plus "loin" que lorsque je l'ai rencontré la première fois et que là aussi d'ailleurs. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Il y a quelque chose de "brisé" à l'instant. Et c'était lui qui l'était. Il connaissait ma faiblesse… Je viens de trouver la sienne je crois

A quel point es tu attaché à Yohanna ?

Ça passe ou ça casse, mais je ne fais que rester dans le principe de la soirée : s'apprendre. Et je pense que si il est victime de cette obsession là, je dois le savoir. C'est pas un homme facile à gérer ce gus là. Alors, j'ai besoin d'arme.

Je repose la boutanche. Le fixe dans les yeux, sans faillir. Au final, je dois bien avouer qu'à son contact, je reprends confiance en moi. Le projet. Le Capitaine. Alexis. Tout ça me redonne de la force en fait. Une force que je ne soupçonnait pas. On a eu beau vouloir m'enfoncer, je suis toujours debout. Je sais que je suis fragile encore. Mais là… face à Yohanna. Je me sens toujours forte.

_________________
Gwenvael
Je chasse d'un geste de la main et d'un hochement de tête une insignifiante et peu probable pensée concernant le rapport du décès de Yohanna et l'implication de la rouquine. Comment ça parano ? Sur l'sujet a peine ! Enfin si exagérément plutôt, mais il était ainsi l'breton concernant la H.

A quel point es tu attaché à Yohanna ?


Là, je ne défile pas mon regard, je soutiens celui d'la rouquine, j'affiche même un léger sourire limite pervers et sadique. J'frissonne de la question même, dois-je l'expédier estimant que cela ne la regarde pas, où dois-je lui répondre ? Hm j'hésite, j'ai toujours du mal à me retenir de parler d'elle quand son nom arrive dans une conversation où il n'y avait pas raison d'être. J'sonde le regard de la rousse, es-tu curieuse la rousse ? As-tu peur ? Vicieuse peut-être ? Inconsciente ? Peut-être sadique ? J'te vois venir... Tu penses que c'est ma faiblesse, que tu pourras me faire mal psychologiquement ? Peut-être... Peut-être pas... Au contraire... Elle est une force pour moi... Mais j'vais rassasié ta curiosité rouquine, quel qu’en soit les conséquences.

A un point que tu ne peux imaginer, comme une sangsue sur un corps, comme un enfant à sa mère, comme une tique sur l'chien.

J'marque un temps d'arrêt me demandant finalement si les images sont assez fortes pour exprimer mon attachement, j'secoue la tête, non j'crois que c'est même plus que cela.

J'crois même que ça va au-delà de tout ça concernant Yohanna. Peut-être pourrais-tu rapprocher ça de la passion pour une idole, une sorte de culte. Quelque chose qui fait passer l'amour sincère d'un couple pour une futilité.

Là, j'suis satisfait de ma réponse, j'lui pique la bouteille pour à mon tour prendre une longue rasade. J'suis serein là, même soulagé de lui avoir dit, au moins maintenant elle sait a quoi s'en tenir, elle ne pourra pas feindre la réalité des choses ou faire la surprise à l'avenir.

Ça t'convient où j'dois en rajouter ?

Non parce que j'pourrais faire un monologue concernant la "H", vous savez ce style de discours long et assommant, digne d'un Fidel Castro. Ouais j'sais qu'il a rien a foutre là, mais au moins l'image parle à tout le monde.

Hasta Siempre Yohanna !

_________________
Viktoria.novgorod
C'est… très clair…

Je reste à le regarder. Interdite. C'est pire que ce que je pensais. Il aime une morte. Il en est raide dingue même. C'est ancré en lui, comme une brûlure au fer rouge que rien ne pourra soigner. Plus fort que l'amour sincère d'un couple… il est perdu. Il est hanté par une morte qui le maintient en vie. On peut lutter contre des vivants… jamais contre des morts.

Le silence s'impose tout seul à l'instant. Je suis incapable de réagir du tac o tac… c'est impossible… et suicidaire. Yohanna est son feu. Celle qui le fait vivre. Mais ce feu là, il finit toujours par ronger l'âme. Et lui, il ne fera pas exception. Ma bouche est close. S'ouvre de temps en temps comme si j'allais parler… et puis rien. C'est rare. Je prends le temps de la réflexion avant de répondre. C'est assez nouveau. Mais, je le sais, je le sens par tous les pores de ma peau, l'instant est grave.

Lors de ma fuite, lorsque j'ai été recueillis par la vieille sorcière j'ai appris les forces surnaturelles. On peut lutter contre beaucoup de choses. On peut adapter son comportement en fonction de la personne que l'on a en face…Mais elle m'a appris que les forces de l'au-delà avait toujours un coup d'avance… On ne peut rien contre ça… Même libérer l'âme du possédé ne marche pas si ce dernier ne le souhaite pas…. Et là, par ses mots, il est claire que si il tient sa force de vivre d'elle…

Mon regard se fait plus persan. Je suis choquée quelque part. Et pourtant il en faut beaucoup aujourd'hui pour me choquer. Mais cette révélation là. Elle est déterminante pour la suite de l'histoire. Il ne s'attachera à personne… du moins, à date, il en est incapable. Il sacrifiera tout pour elle. Les choses s'enchainent dans ma tête. Ça va vite. Très vite. Si moi je suis capable de trahir les miens pour sauver mon fils, lui, il sera capable de tous nous tuer pour la sauver elle. Pour sauver une morte….

Quelque part, il vient de me mettre une baffe. Il savait pour quoi je pourrais le trahir…maintenant, je sais pour quoi…. Enfin pour qui, je pourrais être sacrifiée….Et l'idée que ça soit pour la vieille. Ça ne m'enchante pas du tout, du tout. Mais ais je encore le choix ? Je suis liée à lui. Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment… mais le lien est là. Un feeling… on s'est ouvert l'un a l'autre sans faux semblant. Sans se mentir. Même les trahisons que l'on pourrait se faire, on se les ai dites… Curieux.

Nos caractères sont forts. Seront on fait du même bois ? Aurais je, finalement, trouvé un ami bien plus qu'un capitaine. Je ressens un trouble… mais vous enflammez pas… pas celui du coup de foudre. Non… plus celui de l'amitié. Profonde et sincère.

J'esquisse un sourire. Je le regarde et je pose la main sur la boutanche. Je serre sa main dans la mienne. Fermement.


Si tu me dis ça, c'est que tu as un peu confiance en moi… Sinon, tu te serais gardé de me confier ce qui te fait tenir, non ?

Un nouveau sourire se pose sur mes lévres.

Tu as trouvé une alliée… fidèle et loyale… Capitaine.
_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)