Viktoria.novgorod
Je me suis longtemps posé la question de savoir quand est ce que les cons changeront de pays
Bon, le bide total. Au final c'est moi qui suis partie. Loin
Loin
en même temps, si l'on considère qu'on est forcément le con de quelqu'un, je ne fais pas exception à la règle. Je dirais même que je connais une grande partie de la liste. Je viens même d'y rajouter un nom. Non sans regret, faut bien l'avouer. Mais ne le dites pas trop fort quand même. Mon image de femme froide et rigide en prendrais un coup. Ça serait couillon tout ce travail foutu en l'air.
Après bien des péripéties, naviguant d'illusions en désillusions, j'ai quand même réussis à atteindre mon but : La Provence. Et surtout rejoindre cet homme, particulier, que j'avais rencontré du côté de la Rochelle. Je vous arrête de suite : Pas d'histoire de cul ! Non, juste une rencontre improbable, comme ça, sans raison, une discussion encore plus improbable et puis cette idée qu'il a planté en moi non c'est toujours pas une histoire de cul qui a fait son bonhomme de chemin comme ça, l'air de rien, sans même que je m'en rende compte et pourtant.
Pourtant, plus j'avançais. Plus j'entendais les sabots de volka taper le sol, plus j'y songeais. j'avançais vers le Mans je me complaisais dans une histoire qui finalement n'aurait pas de lendemain et qui me laisserait, une fois de plus un gout amer. A croire que finalement je suis plus amer que sucré, j'aurais jamais cru pourtant.
J'ai finit blasée plus que blessée, jugeant qu'une fois de plus il était plus simple de me trahir que de m'aimer telle que j'étais. Telle que je suis. Et pourtant malgré tout ça, il me restait en mémoire cet homme râleur, au caractère pire que le mien. En la matière, j'ai trouvé mon maitre. Mais qui finalement semblait être un bon complément. C'est assez compliqué à expliquer. Peut être simplement parce que ça ne peut pas s'expliquer.
Je suis arrivée en Provence, en colère. Furieuse même. Mais quand je l'ai enfin retrouvé, je savais que je venais de retrouver quelque chose qui me manquait terriblement, depuis plusieurs années : Moi. Je suis peut être devenue égoïste, mais ça me fait du bien. Je pense à moi, à mes projets, à mes envies. Et enfin je touche du doigt quelque chose qui me tient à cur depuis un moment et que j'avais relégué au rang des fausses bonnes idées pas dans le cadre.
Sauf que, finalement, je veux rentrer dans le seul cadre que je me serais moi-même créé je vais y laisser des plumes Je le sais, je le sens mais je m'en fout. C'est ce que je veux. Moi, moi seule. Sans influence de personne. C'est moi choix.
Mon sourire est revenu. Moi, je l'ai reconnu de suite. Remarquez, y en a pas deux qui ont une gueule comme la sienne
Je me pose dans la taverne. Je suis encore poussiéreuse, je n'ai pas pris le temps de me changer. J'étais impatiente je devais savoir si ça tenais toujours. Si enfin, laissant les cons derrière moi, je pouvais avoir, enfin, la vie dont j'avais toujours rêvée.
Bonjour Cap'taine.
Je me sens fébrile. Pire qu'à un premier rencard. Mais je suis décidée. J'ai confiance en moi. J'ai confiance en ce que je fais. Et j'ai confiance en lui. C'est con. Je le connais à peine. Et, contrairement à ce que l'on pourrait penser, j'ai les pieds sur terre et ma tête aussi. Je ne suis pas en train de me perdre. Fâcheuse habitude. J'ai pris mes leçons, je les ais bien étudiée
_________________
Après bien des péripéties, naviguant d'illusions en désillusions, j'ai quand même réussis à atteindre mon but : La Provence. Et surtout rejoindre cet homme, particulier, que j'avais rencontré du côté de la Rochelle. Je vous arrête de suite : Pas d'histoire de cul ! Non, juste une rencontre improbable, comme ça, sans raison, une discussion encore plus improbable et puis cette idée qu'il a planté en moi non c'est toujours pas une histoire de cul qui a fait son bonhomme de chemin comme ça, l'air de rien, sans même que je m'en rende compte et pourtant.
Pourtant, plus j'avançais. Plus j'entendais les sabots de volka taper le sol, plus j'y songeais. j'avançais vers le Mans je me complaisais dans une histoire qui finalement n'aurait pas de lendemain et qui me laisserait, une fois de plus un gout amer. A croire que finalement je suis plus amer que sucré, j'aurais jamais cru pourtant.
J'ai finit blasée plus que blessée, jugeant qu'une fois de plus il était plus simple de me trahir que de m'aimer telle que j'étais. Telle que je suis. Et pourtant malgré tout ça, il me restait en mémoire cet homme râleur, au caractère pire que le mien. En la matière, j'ai trouvé mon maitre. Mais qui finalement semblait être un bon complément. C'est assez compliqué à expliquer. Peut être simplement parce que ça ne peut pas s'expliquer.
Je suis arrivée en Provence, en colère. Furieuse même. Mais quand je l'ai enfin retrouvé, je savais que je venais de retrouver quelque chose qui me manquait terriblement, depuis plusieurs années : Moi. Je suis peut être devenue égoïste, mais ça me fait du bien. Je pense à moi, à mes projets, à mes envies. Et enfin je touche du doigt quelque chose qui me tient à cur depuis un moment et que j'avais relégué au rang des fausses bonnes idées pas dans le cadre.
Sauf que, finalement, je veux rentrer dans le seul cadre que je me serais moi-même créé je vais y laisser des plumes Je le sais, je le sens mais je m'en fout. C'est ce que je veux. Moi, moi seule. Sans influence de personne. C'est moi choix.
Mon sourire est revenu. Moi, je l'ai reconnu de suite. Remarquez, y en a pas deux qui ont une gueule comme la sienne
Je me pose dans la taverne. Je suis encore poussiéreuse, je n'ai pas pris le temps de me changer. J'étais impatiente je devais savoir si ça tenais toujours. Si enfin, laissant les cons derrière moi, je pouvais avoir, enfin, la vie dont j'avais toujours rêvée.
Bonjour Cap'taine.
Je me sens fébrile. Pire qu'à un premier rencard. Mais je suis décidée. J'ai confiance en moi. J'ai confiance en ce que je fais. Et j'ai confiance en lui. C'est con. Je le connais à peine. Et, contrairement à ce que l'on pourrait penser, j'ai les pieds sur terre et ma tête aussi. Je ne suis pas en train de me perdre. Fâcheuse habitude. J'ai pris mes leçons, je les ais bien étudiée
_________________