Alban_de_artes
Joueur ? Il l'était, de trop. Comme ces vices qu'il consomme, sans modération, sans réserve, sans limite, sans raison ou responsabilité. Et pourtant, à ce jeu-ci, il pourrait y jouer des heures durant sans craindre d'y laisser ses écus, au pire, il délaisserait quelques vérités, quelques secrets pour mieux l'apprivoiser et s'en délecter. Le jeu d'ailleurs, prenait une tournure toute autre. Lui qui aimait gagner, se complait dans ce rôle de perdant et pour cause, il s'agit d'un vil stratagème pour guider les lippes, les doigts et l'esprit de l'Ingénue jusqu'à lui, jusqu'à son vice. Contraindre malgré elle, malgré le jeu, cet esprit délicat, en tout point tourmenté et divisé vers une finalité qui pourrait les satisfaire tout deux.
Ainsi, bon joueur ou plutôt, bon mauvais joueur, Dantes reste immobile alors qu'elle le gratifie d'un regard lourd de sens et de respect. Le jeu, les consignes allaient être respectées et en cela, il lui fait entièrement confiance. Les iris la fixent, amusé et désireux de l'accompagner dans ces gestes, pourtant, il n'en fait rien. Pas encore. Les règles avaient été dictées, à elle de progresser, de le découvrir, de retrouver son aisance, sa force. Les liens de la chemise sont alors défait, la chemise retirée vers le haut et sans plus de formalité, il laisse les phalanges graciles découvrir son derme et les quelques marques présentes sur son torse imberbe. Musclé, il l'est mais cela reste naturel. Rien de surfait, rien qui laisse entendre que le basque sentretient plus que nécessaire. Après tout, la baise, ça conserve.
Doucement, il inspire non pour canaliser cette envie qui se fait plus pressante mais d'avantage pour contraindre ses dextres à rester immobile, là où d'habitude, il prend les choses en main, conduit, dicte, suggère, invite...Puis alors qu'elle se détourne pour regagner la pipe, le Basque veille à ne montrer que son côté Face tandis qu'il s'empare du verre de carmin pour le finir d'un trait. Si l'appétit venait en mangeant, il semble que l'esprit lui, sous ces suggestions et ces propres pulsions mâles se délecte déjà.
Amusé, il l'est lorsque la pique se perd à ses esgourdes. Mauvais joueur ? Si elle savait. Doucement, il se rapproche de l'Ingénue, la détaille de nouveau et se glisse dans son dos jusqu'à venir enlacer sa taille et se contenter, simplement d'abandonner son souffle jusqu'à son cou. L'envie est là, de mordiller sa chair, d'y perdre sa langue, d'enserrer d'avantage sa hanche contre son bassin, la presser..Elle et ses effets qui la rendent moins chétive qu'elle ne l'est. Juste pour faire fit de ces apparats pour enfin sentir, les os de sa hanche fine contre la sienne..
Hm...Vous ne m'avez toujours pas dit, comment je devais vous appeler..A moins que l'idée de murmurer votre nom dans le creux de votre cou pendant que je m'y perd, vous indiffère..
Le sourire s'étire, taquin alors qu'il inspire longuement pour humer ses fragrances et se contenter d'enserrer la hanche, d'une poigne pressante, envieuse pour mieux s'en détourner, mieux se contenir.
Lentement, il s'interrompt, gardant pour lui ce vil subterfuge qui pourrait enfin lui permettre d'en apprendre d'avantage sur Elle, sur ces regards haineux, ces mains brûlées, ce contraste entre envie et rejet.. au risque de la brusquer et de s'immiscer dans une faille plus béante qu'il n'y paraît. Perdre ? Il pouvait aisément le faire une nouvelle fois, mais elle aurait alors la possibilité de le découvrir sans son accord et si aucune cliente n'avait touché son échine, il craignait que cet interdit ne soit bafoué sous son propre jeu. Triste ironie. Alors, il se ravise, tourne sept fois la langue dans sa bouche, s'interdit cette interrogation, trop prématurée, trop troublante, trop sournoise et se contente d'une vérité. Sous la maigreur de ces hanches, il gage que l'Ingénue n'avait peut être pas encore enfanté. Une vérité..Une manche de remportée, peut être. Dans le cas contraire, perdre sous cette simple affirmation lui serait trop coûteux car nul, ici lieu, n'était au courant de ce rôle de père qui le contraignait à être, moins imbu de lui-même, moins..égoïste, moins joueur.
Je suis parent.
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Ainsi, bon joueur ou plutôt, bon mauvais joueur, Dantes reste immobile alors qu'elle le gratifie d'un regard lourd de sens et de respect. Le jeu, les consignes allaient être respectées et en cela, il lui fait entièrement confiance. Les iris la fixent, amusé et désireux de l'accompagner dans ces gestes, pourtant, il n'en fait rien. Pas encore. Les règles avaient été dictées, à elle de progresser, de le découvrir, de retrouver son aisance, sa force. Les liens de la chemise sont alors défait, la chemise retirée vers le haut et sans plus de formalité, il laisse les phalanges graciles découvrir son derme et les quelques marques présentes sur son torse imberbe. Musclé, il l'est mais cela reste naturel. Rien de surfait, rien qui laisse entendre que le basque sentretient plus que nécessaire. Après tout, la baise, ça conserve.
Doucement, il inspire non pour canaliser cette envie qui se fait plus pressante mais d'avantage pour contraindre ses dextres à rester immobile, là où d'habitude, il prend les choses en main, conduit, dicte, suggère, invite...Puis alors qu'elle se détourne pour regagner la pipe, le Basque veille à ne montrer que son côté Face tandis qu'il s'empare du verre de carmin pour le finir d'un trait. Si l'appétit venait en mangeant, il semble que l'esprit lui, sous ces suggestions et ces propres pulsions mâles se délecte déjà.
Amusé, il l'est lorsque la pique se perd à ses esgourdes. Mauvais joueur ? Si elle savait. Doucement, il se rapproche de l'Ingénue, la détaille de nouveau et se glisse dans son dos jusqu'à venir enlacer sa taille et se contenter, simplement d'abandonner son souffle jusqu'à son cou. L'envie est là, de mordiller sa chair, d'y perdre sa langue, d'enserrer d'avantage sa hanche contre son bassin, la presser..Elle et ses effets qui la rendent moins chétive qu'elle ne l'est. Juste pour faire fit de ces apparats pour enfin sentir, les os de sa hanche fine contre la sienne..
Hm...Vous ne m'avez toujours pas dit, comment je devais vous appeler..A moins que l'idée de murmurer votre nom dans le creux de votre cou pendant que je m'y perd, vous indiffère..
Le sourire s'étire, taquin alors qu'il inspire longuement pour humer ses fragrances et se contenter d'enserrer la hanche, d'une poigne pressante, envieuse pour mieux s'en détourner, mieux se contenir.
- ̶J̶̶e̶̶ ̶̶n̶̶'̶̶a̶̶i̶̶ ̶̶j̶̶a̶̶m̶̶a̶̶i̶̶s̶̶ ̶̶é̶̶t̶̶é̶̶ ̶̶a̶̶b̶̶u̶̶s̶̶é̶.̶
Lentement, il s'interrompt, gardant pour lui ce vil subterfuge qui pourrait enfin lui permettre d'en apprendre d'avantage sur Elle, sur ces regards haineux, ces mains brûlées, ce contraste entre envie et rejet.. au risque de la brusquer et de s'immiscer dans une faille plus béante qu'il n'y paraît. Perdre ? Il pouvait aisément le faire une nouvelle fois, mais elle aurait alors la possibilité de le découvrir sans son accord et si aucune cliente n'avait touché son échine, il craignait que cet interdit ne soit bafoué sous son propre jeu. Triste ironie. Alors, il se ravise, tourne sept fois la langue dans sa bouche, s'interdit cette interrogation, trop prématurée, trop troublante, trop sournoise et se contente d'une vérité. Sous la maigreur de ces hanches, il gage que l'Ingénue n'avait peut être pas encore enfanté. Une vérité..Une manche de remportée, peut être. Dans le cas contraire, perdre sous cette simple affirmation lui serait trop coûteux car nul, ici lieu, n'était au courant de ce rôle de père qui le contraignait à être, moins imbu de lui-même, moins..égoïste, moins joueur.
Je suis parent.
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