Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Une maquerelle, deux cibles, trois putains.

Ludwig..
L'heure du mouvement est passée et l'on n'entend plus désormais que les pas feutrés des quelques employés qui finissent de ranger. Dans les cuisines, à la lueur de la seule chandelle restée allumée, trois galants exténués, que le hasard a fait se retrouver, se tiennent autour d'une table. On ne parle pas, chacun étant probablement trop occupé à repenser à sa soirée sans éprouver l'envie de la commenter. Parmi eux, toi, inconscient du monde qui t'entoure, occupé à passer ton index sur le bord d'une tasse, tu réfléchis. Ce qui n'était qu'une envie il y a quelques jours est devenu aujourd'hui une nécessité : il faut rompre la morosité. Briser cette atmosphère qui règne à l'Aphrodite et ôter le poids qui pèse sur tes épaules depuis la disparition d'Axelle. Car, quoi qu'on en dise, tu passes tout de même tes journées à compter des chandelles, ce qui devient un brin inquiétant. Tes deux voisins de table pourraient certainement fournir de quoi t'amuser, mais il n'est pas dans ta nature de partager quoi que ce soit de toi-même avec tes collègues. Mis à part leur prénom, tu ne connais pas plus l'un que l'autre, et tu t'en fous. Alors tu te tais. Et tu t'ennuies.

Il faut rompre la morosité. S'occuper. Jouer. Et tu n'as jamais aimé jouer tout seul. Après plusieurs minutes d'hésitation, tu finis par t'arracher à la contemplation de la tisane posée devant toi pour poser tes paumes à plat sur la table, le regard sérieux, général expliquant son plan de bataille.


    Très simple. Angèle et la nouvelle, Mélie. Celui qui les baise toutes les deux gagne. S'il les baise en même temps, c'est encore mieux. Et celui qui se prend le plus de gifles dans l'affaire perd. Il faudra les témoignages des filles pour appuyer nos dires, bien sûr. Évidemment, interdiction de les acheter. On se laisse deux jours, et on fait les comptes.

Oui, c'est une bien belle idée de merde, sortie de nulle part, qui n'a pour but que d'animer un peu votre quotidien. Et de déterminer qui des trois est le meilleur. Voilà qui te plaît, Ludwig, et qui plaira assurément aux autres bruns. Un courtisan est toujours un compétiteur. Et un immature aussi, sans doute. Et un tricheur également. Car si la blonde a été mentionnée dans l'idée, très louable, de lui souhaiter la bienvenue comme il se doit, la brune, elle, n'a été choisie que pour les points d'avance que tu es convaincu d'avoir déjà acquis. Des avantages d'être celui qui lance les paris à la con. Un instant, tu dévisages tes interlocuteurs, attendant approbations ou commentaires.

    Vous en êtes ?

_________________

Bannière by LJD Gysèle. Merci ♥
Alban_de_artes
Qu'on se le dise, il régnait une ambiance de merde à l'Aphrodite.S'il venait de débarquer, cela restait néanmoins une évidence. Des bruits de couloir, il cru entendre parler d'un décès, de qui, il n'en sait rien mais cela pouvait expliquer les gueules moroses de ces employés. Assis à la table, la chevelure en bataille, le Dé prend quelques bouffées des fruits mis à disposition et alors que l'un des courtisans décide de briser le silence, il hausse un sourcil.

D'ailleurs, pouvait-il les appeler galant ? Car d'après ce qui se dit dans les couloirs, rares sont ceux qui ont déjà conclu avec la clientèle. Cela avait l'apparence d'un bordel, l'ancienneté d'un bordel et pourtant, tout cela semblait avoir été revisité, changé, modifié en quelque chose de moins charnel. En dehors des cons et des vits, la clientèle pouvait y trouver de l'attention, de la discussion et des caprices à combler pour quelques pièces et ce, dans le luxe, le raffinement et l'élégance. Cela le change des lupanars qu'il a connu mais lui laisse un goût étrange en bouche. Dantes avait du mal avec les idées novatrices et pourtant, il y trouvait son compte, enfin partiellement. Alors lorsque l'idée d'un défi, mêlant plaisir de chair et enjeu était lancée, il cru d'abord à une triste ironie. Etait-il frustré à ce point de n'être que des confidents qu'ils désiraient conclure en dehors des heures d'ouverture ? A l'idée, à la réflexion, il abandonne un ricanement.

Vous êtes tant frustré à l'idée de ne pas baiser la clientèle que vous vous lancez des défis avec les consœurs ? Tout assumer. Dantes était ainsi et les pensées se devaient d'être sorties à défaut de n'être qu'un hypocrite. Et si ce n'était qu'un moyen de se demander ce qu'était réellement ce lieu ? Autrefois bordel réputé pour une clientèle aisée, désormais un lieu d'échange, de discussion où le plaisir charnel n'était qu'occasionnel. Il n'y avait qu'à la capitale que l'on voyait ça. Innovant.

Le breuvage matinal est bu d'une traite alors qu'il redresse l'échine, plaque une main sur ses reins pour s'étirer d'avantage. Une main se perd ensuite contre l'arête de son nez alors qu'il intériorise quelques réflexions, idées, stratèges.

J'en suis néanmoins, vu l'avance que vous devez avoir grâce à votre ancienneté avec Angèle, je pense qu'il vaudrait mieux se contenter de la nouvelle pour être sur le même pied d'égalité non ? Sauf, si vous me laissez 3 baffes d'avance. Vendu?
Montparnasse.
Le liquide rubis tourne un instant dans le verre que le galant tient à bout de doigts, il regard ce manège, perdu dans ces pensées en compagnie des deux autres bruns. Chaque soir est différents à l’Aphrodite, chaque soir révèle son lot de surprise, et si la morosité à quelque peu gagné les murs depuis la mort de la propriétaire elle n’affecte pas plus que cela le galant. Non, c’est une autre mort qui voile son regard, une mort qui le concerne de bien plus près, mais une peine est une peine qu’importe pour qui elle est, la vie privée des uns et des autres ne se mélangent pas dans cette établissement. Seul le mystère et les sourires, souvent faux, perdurent. Un monde de paillette et de faux semblant, comme celui des troubadours et autres faiseurs de spectacle.

Le liquide est avalée en une gorgée tandis que Ludwig rompt le silence qui s’était installé, il propose un pari, un jeu. Cela attire la curiosité de Montparnasse et allume un instant, une petite lumière amusé dans le regard avant que le nouveau ouvre sa grand gueule.
Un sourire mauvais étire ses lèvres, il a une tel envie de lui rabattre son claque merde à celui-là.
Montparnasse n’a jamais aimé les hommes imbu d’eux même, et de là à dire qu’il préfère presque la compagnie du blond, il n’y a qu’un pas.


- Un pied d’égalité ? Je croyais que vous étiez le tombeur de ces dames et qu’aucune ne vous résistez, vous ne devriez donc pas nous craindre, nous pauvre…frustré ? Est-ce bien là le terme employé ? Je suis désolé mon beau, mais vous allez devoir jouer à la loyale. Pour pimenter un peu le tout, je vous propose que celui perd… couche avec la grosse Maquerelle qui ramène des filles à la Rose.

Si Montparnasse ignore son nom, il n’ignore en revanche pas son physique disgracieux et son visage trop maquillé, donnant à la donzelle un mauvais genre qui ferait débander le plus excité des hommes. Montparnasse ne la jamais croisé, ne lui a jamais adressé la parole, mais il observe ses va et vient à l’établissement, et la fenêtre de sa chambre donne pile sur l’entrée des cuisines. Une aubaine pour celui qui aime à connaître les petits secrets de chaque.
_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)