Gysele
Il m'a fallu quelques mois de silence à apprivoiser l'être qui s'éveillait en moi. Quelques semaines de plus pour faire connaissance avec l'enfant qui venait de débarquer dans ma vie. Et quelques jours supplémentaires pour me remettre de cette mort qui m'avait prise et ramenée, comme un avertissement. A cela vint s'ajouter les heures dans le noir suite à mon divorce. Les minutes interminables pour bercer le nourrisson, mes angoisses de mère, de femme qui venaient m'enfermer encore davantage dans une solitude particulière. Il avait fallu des jours noirs, d'autres moins et un retour à la Rose Pourpre où j'avais pris mes fonctions il y a peu. Et puis enfin un soir de voyage, après avoir remis de l'ordre dans mes pensées et mes envies, j'ai enfin pris cette plume offerte par Dôn et avec laquelle je ne peux écrire que de belles choses. Et les mots sortirent.
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Citation:
Axelle,
Quelque temps ont passé et je vous informe ainsi qu'à votre époux, que j'ai accouché d'un petit garçon en bonne santé le 17 Mai 1466. Il se prénomme Marcel Valentin Alceste et ne me dites pas que vous n'aimez pas son prénom, vous ne feriez que répéter ce que la majorité de mon entourage pense.
J'espère que de votre côté tout va bien, que vous êtes heureuse et comblée et que la santé vous accompagne toujours. Je sais que nous n'avons pas réussi à nous comprendre vous et moi et je sais que c'est de ma faute. Je n'ai pas su attraper l'amitié que vous me tendiez, mais sachez que je me préoccupe sincèrement de vous et que si vous m'assurez aller bien, alors cela me comblera.
Enfin, je vous écris également pour vous informer officiellement que je quitte votre établissement. On m'a fait une offre ailleurs, dans un quartier bien moins charmant, mais plus proche de ma famille et même si le salaire ne sera pas le même, mes racines me rattrapent plus que je n'aime me l'avouer. Quant à votre établissement, il possède déjà de très jolies perles qui, je ne doute pas, se feront rejoindre par d'autres prochainement pour mieux faire grandir l'Aphrodite. Je crois qu'il y a eu des méprises et quiproquos et quelque soit l'avis final que vous porterez à cette affaire, sachez que je vous ai servie fidèlement et sérieusement. Si malheureusement ce n'était pas assez pour vous satisfaire, alors je suis d'autant plus convaincue que ma place sera mieux là où je vais à présent.
Merci Axelle. Merci pour m'avoir ouvert les portes de votre commerce.
Dommage que ça se soit terminé si mal entre vous et moi, je suis persuadée que nous aurions été de bonnes amies en d'autres circonstances.
Prenez soin de vous,
Gysèle Ponthieu
Quelque temps ont passé et je vous informe ainsi qu'à votre époux, que j'ai accouché d'un petit garçon en bonne santé le 17 Mai 1466. Il se prénomme Marcel Valentin Alceste et ne me dites pas que vous n'aimez pas son prénom, vous ne feriez que répéter ce que la majorité de mon entourage pense.
J'espère que de votre côté tout va bien, que vous êtes heureuse et comblée et que la santé vous accompagne toujours. Je sais que nous n'avons pas réussi à nous comprendre vous et moi et je sais que c'est de ma faute. Je n'ai pas su attraper l'amitié que vous me tendiez, mais sachez que je me préoccupe sincèrement de vous et que si vous m'assurez aller bien, alors cela me comblera.
Enfin, je vous écris également pour vous informer officiellement que je quitte votre établissement. On m'a fait une offre ailleurs, dans un quartier bien moins charmant, mais plus proche de ma famille et même si le salaire ne sera pas le même, mes racines me rattrapent plus que je n'aime me l'avouer. Quant à votre établissement, il possède déjà de très jolies perles qui, je ne doute pas, se feront rejoindre par d'autres prochainement pour mieux faire grandir l'Aphrodite. Je crois qu'il y a eu des méprises et quiproquos et quelque soit l'avis final que vous porterez à cette affaire, sachez que je vous ai servie fidèlement et sérieusement. Si malheureusement ce n'était pas assez pour vous satisfaire, alors je suis d'autant plus convaincue que ma place sera mieux là où je vais à présent.
Merci Axelle. Merci pour m'avoir ouvert les portes de votre commerce.
Dommage que ça se soit terminé si mal entre vous et moi, je suis persuadée que nous aurions été de bonnes amies en d'autres circonstances.
Prenez soin de vous,
Gysèle Ponthieu
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