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[RP] Tu creuses ta tombe mon enfant.

Montparnasse.
    [Aphrodite - Novembre 1465 - Entretien privé avec Flavien]


Il y a certain choix que la vie vous impose.
Certain choix que vous esperez ne jamais avoir à faire.
Montparnasse se trouvait dans cette situation.
Mais revenons quelques semaines avant…
Lors de leur rencontre avec Flavien…




Montparnasse s’était battu. Encore. Oui je sais, il avait promis de ne plus le faire, mais le jeune homme était orgueilleux et fière, et il n’aimait pas vraiment se faire prendre de haut par un gamin. Se faire traiter de pédéraste en publique, même si cela était vrai, n’était jamais agréable. Et, c’est après lui avoir régler son compte en lice, qu’ils avaient croisé Flavien.
Attablé autour d’un verre, en pleine conversation avec son frère Montparnasse avait été surpris de le croisé en ce lieu. Son corps s’était tendu, et le gérant de l’Aphrodite n’avait pas mis longtemps à reprocher à son galant sa tenue, et sa gueule. Voilà la troisième fois qu’il se faisait reprendre pour la même chose. Il jouait sur une corde raide.
Lorsque que le regard de Flavien se posa sur son jeune frère Montparnasse comprit que la toile de l’Aphrodite venait de se refermer sur lui aussi, mais cette fois le masque ne suffira pas à le protéger.
Le choix fut imposé à Mont. Il devait ramener son frère à Paris, plus précisément dans le bureau de Flavien à l’Aphrodite.
Que pouvais-t-il faire d’autre que d’acquiescer ?
Montparnasse, malgré son côté turbulent et bagarreur, savait respecter la hiérarchie, et les ordres. Et Flavien plus particulièrement. C’était lui qui l’avait recruté. Lui qui lui avait offert une chance de s’en sortir. Lui qui l’attirait…

Les voici à présent devant l’établissement et le jeune Galant jette un coup d’œil anxieux à son petit frère. Ils sont allés lui acheter des fringues correct avec la bourse donné par Flavien, et Montparnasse a vêtu pour l’occasion une des tenue taillé pour lui par l’établissement, il a choisi de porter la verte qu’il avait revêtu pour l’ouverture.
Ajustant une dernière fois la tenue de son frère il lui foffre un sourire et lui demanda si il était prêt.
Il vérifia également que le masque de son frère était bien placé et lui ébouriffa affectueusement les cheveux avant de pousser la lourde porte de l’Aphrodite en le laissant passer devant pour lui laissait découvrir le luxe de l’établissement en souriant, bienveillant.

En toute honnêteté il n’aimait vraiment pas savoir son frère vendre son corps mais, à choisir, il préférait le savoir ici que dans son bordel sordide à Marseille. Même si il avait déjà un début de dette à éponger, il savait qu’il serait bien traité ici, et il serait avec lui.

Alors oui, le choix n’en était pas vraiment un.
Mais c’était le meilleur à faire.


    Tu joues dans la cour des grands maintenant...

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Claquesous
    "Illusion du vrai jamais immuable !
    Illusion de l'ignoble qui attire tant d'êtres !
    Illusion du beau qui est une convention humaine !
    Illusion du laid qui est une opinion changeante!"





Pouvait-on affirmer que le jeune ventriloque se démarquait par son sens artistique et sa vision de la vie ?
Facile pour les riches
Chienne pour les misérables tel que lui et son frère.
De son enfance, il gardait un arrière goût de sang et de foutre, une odeur de peur et de crasse.


Marseille et son port n'était plus qu'un souvenir révulsant, la rudesse des marins saouls et assoiffés de chair fraîche, abîmant sa peau délicate et marquant son corps juvénile, les brimades, les coups et la faim qui agrandit les yeux et tiraille la panse feraient désormais partie d'un passé enfoui au plus profond de sa mémoire.

L'Aphrodite, ce nom tintait à ses jeunes oreilles comme une terre promise après la longue traversée du désert.
Il avait bien compris les recommandations et les récitences de son frère. Il avait saisi le piège enfoui dans la cerise sur le gâteau qu'on lui faisait miroiter mais le garçon n'était-il pas opportuniste ?

"Le bonheur sec ressemble au pain sec ; on mange, mais on ne dîne pas : Il voulait du superflu, de l'inutile, de l'extravagant, du trop, de ce qui ne sert à rien.Le bonheur, ce n'est que le nécessaire : Assaisonnez-le énormément de superflu."



Le plus beau jour de la vie de Claquesous commençait à l'aube dans une boutique parisienne, une marchande gravitant autour de lui lui faisant essayer de sombtueux tissus, si doux à l'épiderme qu'il en fut tout retourné.
Gueulemer, la poupée inséparable du gamin eût également le droit à une tenue assortie et les présents furent témoins d'un petit spectacle improvisé lorsque restant tout sourire et figé, il fit parler la poupée d'une petite voix aigüe sans que ses lèvres ne bougèrent.


    Mesdames, Messieurs votre humble serviteur Claquesous et moi-même, nous vous remercions de votre attention*




Ils étaient enfin parés pour se rendre à L'Aphrodite.
Après d'ultimes recommandations, il allait être introduit dans l'établissement. La voix de Montparnasse lui parvenait de loin, trop occupé à observer la devanture .
C'est devant la porte qu'il reprit conscience, lorsque son frère replaça le masque correctement.
Enguerrand...Oh combien le jeunôt l'admirait et le chérissait. Les regards s'accrochèrent et les sourires s'échangèrent, réjoui pour le petit, amer pour le grand.
La porte s'ouvrit et il pénétra dans la cour des grands. De suite, il fut ennivré par l'odeur des encens et le calme qu'il y régnait. Tout était si raffiné, des rideaux aux tapis passant par les divans, jamais oh grand jamais le misérable n'avait vu autant de délicatesse.
Pour se détendre un peu, il leva sa main gantée par la poupée et de sa petite voix brisa le silence.



    *Que c'est beau ! Sommes-nous au paradis?*



Illusion d'un paradis convoité.




"maupassant"
"Victor Hugo"

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Flav
C'est un jour comme il les affectionne. Il sait que les propriétaires, les véritables patrons de l'endroit ne se présenterons pas aujourd'hui. Le bureau est donc pleinement le sien, il ne devra pas céder son fauteuil au duc, il est seul maître à bord. Il ne faudrait pas que ça lui monte à la tête, mais il n'est pas sans apprécier sa nouvelle fonction, ne donnerait sa place à personne pour rien au monde.

Il s'adosse comme il le fait souvent au chambranle de la fenêtre qui donne dans la rue, et regarde les gens passer. Ils s'amusent de voir ceux qui passent et repassent devant l'Aphrodite sans oser y rentrer, ce qui l'amuse le plus, c'est de voir une bigote se signer sous sa fenêtre. Et dans la masse, il s'imagine la vie des uns et des autres.

Une belle lavandière attire son regard, le décolleté est généreux, les mèches de cheveux qui s'échappent de sous son fichu sont blondes, et pour l'Egyptien, depuis qu'il est en France, il n'a quasiment d'yeux que pour elles.

Il reconnaît la silhouette de Mont, et ce gars l'interpelle, il l'envie un peu, même si il doit se montrer plus ferme vis à vis de lui et faire en sorte qu'il évite de se faire bastonner, ce n'est pas bon pour les caisses que d'avoir un membre du personnel toujours amoché! Il l'envie car il aurait bien besoin de se défouler, il aimerait prendre part à une bonne baston, donner et recevoir quelques coups, mais ça ferait tâche pour accueillir décemment les grands de ce monde! Aussi, il va enfouir ses envies là ce soir dans une bonne bouteille hors de prix.

Il y avait eu comme une sorte de rapprochement entre eux, après la virée à Paris et la rencontre à Nîmes, mais ce n'était pas l'idée du siècle, il doit admettre que ce fut comme un feu de paille, qu'il est au final resté sur sa fin.

Mais dans la déception de cette complicité manquée, il a déniché un nouveau courtisan, un jeunot masqué. Il s'est d'abord assuré, qu'il ne s'agisse pas d'un vérolé, et l'affaire s'est vite menée, le voilà qui fait son entrée dans la place.

Il se demande si la soie et les duvets de plumes seront en mesure de le changer, car il manque d'un peu de manières, mais sous l'impulsion de Mont, il gage qu'il bonifiera tel le vin, et la toile de l'araignée Aphrodite se refermera peu à peu sur lui.

Il a quelques idées en tête pour Claque, il leur en a parlé, espérons que son masque attire et inspire, espérons qu'il réussira à se tenir à carreaux, car les leçons du cœur, et autres boniments, il ne faudrait pas qu'il les lui ressorte à nouveau, il n'est pas une nounou non plus! Puis la porte peut s'ouvrir comme se refermer dans votre dos, en un claquement de doigt.

Il imagine l'Aphrodite qui tel un nuage se dissipe peu à peu tandis qu'il va prendre place dans le fauteuil du patron, attendant l'arrivée des deux.

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Montparnasse.
L’allusion au paradis que fit son frère l’amusa grandement. Non l’Aphrodite n’était pas un paradis malgré son apparence de douceur et d’abondance. L’équilibre du monde est identique en tous lieux, le bien et le mal ne forme qu’un, s’équilibrant en chaque chose. Et pour que l’Aphrodite brille de mille feu, il faut des contreparties moins scintillante en arrière cours, comme une dette qui pèse sur la tête de ces courtisants, ou un petit carnet dans lequel on ajoute distraitement quelques bâtons à chaque mot plus haut que l’autre.
Pourtant Montparnasse ne regrette pas son choix. Il ne regrette pas d’être galant en ce lieu, il en est même très fier. La seule chose qu’il regrette ce sont les ennuies qu’il semble s’attirer partout ou il passe. Le jeune homme serait il trop prétentieux ? Comment peut-on avoir autant d’ennemies à vingt ans ? Partout ou il passe, il se prend des coups ou il doit en donner.

Un léger gout amer s’immisce dans sa bouche lorsqu’il repense à Nîmes. Il appréciait Flavien, il le respectait, mais cette opinion n’était pas partager par ces compagnons de route, comme beaucoup d’autre. Il avait du faire un choix, il avait choisit de fuir, lâchement, mais il ne pouvait pas tolérer qu’on manque de respecter à Flavien devant lui, tous comme il ne pouvait tolérer les conséquences derrières. Il avait choisit de protéger son frère et le petit blond et avait quitté la ville. Il avait regretter ce choix quelque jours plus tard, mais il était trop tard pour faire demi tour. Gardant ces sentiments pour lui il n'avait rien laisser paraitre a ces compagnons de route et avait sourit en coin, comme il le faisait si bien. Il n’avait même pas eut le temps de dire au revoir au Gérant, et de lui présenter ces excuses. Mais il n’oubliait rien, et s’était promis de s’excuser seul à seul avec lui et d’assumer entièrement les fautes de ces amies. En espérant ne pas être mis à la porte de ce cocon chaleureux. Son premier véritable chez lui.

Il laissa un instant Claque s’émerveillait de l’endroit avant de lui désigné l’escalier au fond de la pièce.


- Suis-moi.

Pas besoin d’autre mot. Montparnasse était solennel, et différent entre ces murs, il devait avoir un comportement irréprochable, plus encore que les autres galants après ces différentes bévue, et il en avait conscience. Précédent son frère il gravit les marches et frappa trois coups sonore àla porte du bureau.
Celle-ci, entrouverte laisser entrevoir Flavien dans son fauteuil. Il avait l’air de les attendre et Montparnasse ne comptait pas le faire patienter inutilement, il poussa donc la porte et s’inclina doucement en lui souriant.


- Bonsoir, je vous amène mon frère, comme promis. J’espère que les quelques leçon de conduite que je lui ai inculqué suffiront pour débuter, je me chargerais de parfaire sa formation.

Il se tut et s’écarta un peu invitant son frère à se présenter devant l’homme dans sa nouvelle tenue.
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