Enyss
C'était terrible, marcher, quel était L'Idiot qui avait inventé le principe de marcher pendant des heures pendant des kilomètres, durant des jours entiers ?!
Il râlait, dans sa barbe, parlant tout seule, ou peut être bien a quelqu'un que nul autre homme que lui pouvait voir, car souvent il s'exprimait en définissant un nom, mais pour ceux qui le croisait, ils tombaient bien denue de le voir prendre de grands aires, et y ajoutant des gestes pour exprimer ces paroles, engueulant parfois ce fantôme que nul autre ne pouvait voir de leur vivant.
Il en avait marre de ce voyage pédestre, il gueulait, peut être bien pour ce donner du courage, mais il gueulait ça c'est certain, pestant contre tout l'univers, contre le pauvre cailloux qui eu le malheur de croiser son chemin et de le faire trébucher une fraction de seconde, où du piaf qui le survola un instant alors qu'il ce dirigeait vers son nid.
Il en avait après la terre entière.
Comment pouvait on faire subir a un marin cette marche à pied incessante ?
Eh bien il fallait simplement être ivre mort et arriver a ce retrouver en pleine terre alors que la vieille on ce trouvait dans un port, et au lendemain ne plus savoir où l'on habite et pourquoi on ce retrouve dans un lieu méconnu et perdu en plein continent.
C'était exactement son cas, et la seul chose qui le ramena a la raison avant qu'il ne finisse ces jours noyer dans un tonneau de rhum ce fut de retrouver un morceau de papier dans son gilet, qu'il gardait plus que precieusement.
C'est pour ce morceau de papier qu'il prit la route, dans une direction tout a fait inconnu, afin de trouver un port ou peut être bien une personne qu'il arriverait a reconnaître entre deux brouillards d'inconscience, ou encore quelqu'un qui saurait le guider dans ces affreuses terres invivables.
Il était donc partit, avec la détermination de trouver quelque chose sur son chemin, mais une détermination qui s'acheva bien vite. Après quelque heures a peine de marche on l'entendit gueuler a plein poumons, et cela maintenant depuis deux jours.
Ah il l'avait quitté cette ville morte, moisi, ce mouroir, mais qu'est ce qu'il en avait marre cette fois ci de ce destin qui lui pourrissait en ce moment l'existence !
Fort heureusement, il atteignit enfin une ville, la qu'elle ? Il n'en savait fichtrement rien, il savait qu'il y avait au moins une civilisation par ici au moins et qui dit civilisation dit taverne et alcool ! Et cela il en avait grand besoin, plus de deux semaines sans boissons ! Il ce desséchait a vue d'oeil !
Il arriva donc dans cette ville, et repéra sans problème le lieu tant espérée !
Sans tarder il y entra et avertit sans ménagement le tavernier.
Mon bon homme ! Sert donc une âme en peine et desséché, de ton meilleur tonneau que tu es en ta cave !
_________________
Il râlait, dans sa barbe, parlant tout seule, ou peut être bien a quelqu'un que nul autre homme que lui pouvait voir, car souvent il s'exprimait en définissant un nom, mais pour ceux qui le croisait, ils tombaient bien denue de le voir prendre de grands aires, et y ajoutant des gestes pour exprimer ces paroles, engueulant parfois ce fantôme que nul autre ne pouvait voir de leur vivant.
Il en avait marre de ce voyage pédestre, il gueulait, peut être bien pour ce donner du courage, mais il gueulait ça c'est certain, pestant contre tout l'univers, contre le pauvre cailloux qui eu le malheur de croiser son chemin et de le faire trébucher une fraction de seconde, où du piaf qui le survola un instant alors qu'il ce dirigeait vers son nid.
Il en avait après la terre entière.
Comment pouvait on faire subir a un marin cette marche à pied incessante ?
Eh bien il fallait simplement être ivre mort et arriver a ce retrouver en pleine terre alors que la vieille on ce trouvait dans un port, et au lendemain ne plus savoir où l'on habite et pourquoi on ce retrouve dans un lieu méconnu et perdu en plein continent.
C'était exactement son cas, et la seul chose qui le ramena a la raison avant qu'il ne finisse ces jours noyer dans un tonneau de rhum ce fut de retrouver un morceau de papier dans son gilet, qu'il gardait plus que precieusement.
C'est pour ce morceau de papier qu'il prit la route, dans une direction tout a fait inconnu, afin de trouver un port ou peut être bien une personne qu'il arriverait a reconnaître entre deux brouillards d'inconscience, ou encore quelqu'un qui saurait le guider dans ces affreuses terres invivables.
Il était donc partit, avec la détermination de trouver quelque chose sur son chemin, mais une détermination qui s'acheva bien vite. Après quelque heures a peine de marche on l'entendit gueuler a plein poumons, et cela maintenant depuis deux jours.
Ah il l'avait quitté cette ville morte, moisi, ce mouroir, mais qu'est ce qu'il en avait marre cette fois ci de ce destin qui lui pourrissait en ce moment l'existence !
Fort heureusement, il atteignit enfin une ville, la qu'elle ? Il n'en savait fichtrement rien, il savait qu'il y avait au moins une civilisation par ici au moins et qui dit civilisation dit taverne et alcool ! Et cela il en avait grand besoin, plus de deux semaines sans boissons ! Il ce desséchait a vue d'oeil !
Il arriva donc dans cette ville, et repéra sans problème le lieu tant espérée !
Sans tarder il y entra et avertit sans ménagement le tavernier.
Mon bon homme ! Sert donc une âme en peine et desséché, de ton meilleur tonneau que tu es en ta cave !
_________________