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[RP] Epistolairement vôtre

Papy_chieur


*Le vieux vivait dans le coin depuis si longtemps et avait ses réseaux par le biais de gamins des rues toujours désireux de récupérer une piécette, un repas ou une nuit dans la grange du vieux, spécialement aménagée pour les accueillir discrètement et c'est par ce réseau que le vieux avait récupéré le parchemin roulé qu'il avait déposé devant la demeure du maire de la ville.*



Le Mans, le 29 septembre 1466

Mon tendre bien aimé,

Les jours me semblent longs sans toi mais je suis bien arrivée au Mans sans la moindre blessure et j'ai eu l'occasion de profiter de la route et des villages de notre Comté si magnifique.

Tu verrais le marché du Mans mon chéri ! Il est impressionnant à côté de celui de notre petit village, même si certains sont complètement fous avec leurs prix abusifs ! J'espère que tu arrives à gérer le marché lavallois sans trop de problèmes avec toute ma farine et mon maïs qui sont restés dans ma petite demeure.

Je m'ennuie de toi de jour comme de nuit, visitant les remparts et tavernes pour rompre mon ennui jusqu'au moment où je pourrai à nouveau te serrer contre moi. La grisaille de tes yeux se plongeant dans les miens et tes bras forts enserrant ma taille me manquent plus que tout et je ne peux imaginer de te quitter trop longtemps sans avoir l'impression qu'il me manque la moitié de moi et qu'un trou béant remplit ma poitrine.

J'espère revenir bientôt, peut-être un peu moins occupée par les mandats comtaux que ces jours-ci. Je découvre le métier et c'est très intéressant, mais ça ne remplacera jamais un moment passé avec toi et j'ai hâte que notre moulin se hisse vers le ciel avec nous en son sein.

Je t'aime

Ta Wina
Spawnounours
* Il fut d'abord surpris de voir ce message à la porte de la mairie, dans ce lieu si vide. Il entra dans son bureau et ouvrit le message enroulé délicatement.
Après la lecture, Spawn resta très ému. Il ne répondit pas de suite. Un soir enfin tranquille et serein chez lui dans la pénombre d'une bougie, il prit sa plus belle plume et un vélin, et se mit à écrire.*




Laval, le 2 octobre

Ma Tendre,

La ville ainsi que mon cœur sont bien vide depuis ton départ. La taverne et chaque lieu où je passe durant la journée, me rappelle les moments passés avec toi. Je m’impatiente déjà de te revoir.

Le marché de Laval survit, grâce à des voyageurs plutôt marchands que clients de taverne.

Tes cheveux me manquent, disciplinés et ordonnées en chignon ou lâchés au grès du vents, d'un noir si parfait, que je ne peux que me sentir privilégier de pouvoir, les voir, les toucher et le entremêler entre mes doigts. Tu me manques et j'espère que le temps qui sépare le moment de nos retrouvailles soit très courts.

Je t'aime

Spawn,.


*Il accroche son message à la patte de son pigeon et le laisse s'envoler en direction du Mans.*
Papy_chieur


*Le vieux n'était pas encore transformé en poste, mais ses petits rats avaient à nouveau ramené un parchemin roulé soigneusement de la capitale. La donzelle était un gentil brin de fille mais cette curieuse allait très certainement vouloir en savoir plus sur son réseau d'un moment à l'autre... Ca ne l'empêcha pas de demander au gamin de déposer à nouveau la missive à la mairie, mais cette fois dans le bureau du maire. *



Le Mans, le 5 octobre 1466

Mon tendre bien aimé,

Ces quelques mots que m'apportent ton pigeon sont un baume à mon manque de toi et rendent un peu moins difficile ces moments si loin l'un de l'autre mais ce n'est qu'un bandage qui cache la blessure et ne la soigne pas, car mon cœur pleure et saigne d'avoir été arraché au tien, même si mon honneur et mon sens du devoir me l'imposent et que je ne regrette nullement ce départ.

Tu me manques très fort et j'espère que tu croises quand même du monde tous les jours et pas uniquement lorsque des voyageurs sont de passage. J'ignore si tu y as pensé jusqu'ici, mais ce serait bien d'envoyer la lettre d'accueil aux voyageurs en mon absence ... mais je sais que tu as déjà fort à faire mon pauvre chéri !

Je pense fort à toi et mes pensées sont tournées vers l'Ouest où tu te trouves.

Je t'aime

Ta Wina
Spawnounours
*Quand il vit dans son bureau, le courrier, il se doutait d'où il venait. Mais ce qui l'inquiéta et comment il été arrivé ici. Il est vrai que beaucoup de personnes travaillées dans ce lieu, mais il ne voyait aucun de ces personnes pouvant et surtout voulant le faire.
Mais il chassa rapidement cette pensée de sa tête car le quoi était plus important que le comment. Il ouvrit le courrier et le lit.

Il prit le temps de relire son courrier plusieurs fois et s'abreuvait de l'amour qu'elle contenait avant d'écrire son message.*




Laval, le 7 octobre 1466,

Ma chère et Tendre,

Chaque instant de la journée me rappelle que tu n’es pas là,. Un pincement se fait ressentir sur mon cœur, puis un vague de frissons et de froid envahit le reste de mon corps. Ce mal qui m’envahit, disparait quelques heures quand j’ai enfin de tes nouvelles, tes messages me réconfort comme un doux et agréable remède.

Les quelques voyageuses et voyageurs qui passent me réconfortent un peu durant leurs discussions, mais dès leurs départ de la taverne, le manque refait surface. Ton absence est difficile, j’espère qu’elle disparaitra rapidement.

Ton visage et ton parfum sont et seront toujours dans mon esprit.

Dans l’espoir de te relire avant ton retour.

Je t’aime.
Ton Spawn.
Papy_chieur


*Le vieux était un sacré fanfaron dans son jeune temps et perturber les Lavallois était un plaisir qu'il appréciait toujours autant, même s'il n'avait pu voir la tête du jeune maire quand il avait découvert la lettre.

Une fois encore, le vieux avait fait déposer une lettre sur le bureau du blond.*




Le Mans, le 11 octobre 1466

Mon tendre bien-aimé,

Mes journées sont longues et courtes à la fois, mais surtout trop vides de toi et chaque message fait bondir mon cœur en me rappelant que tu m'attends à Laval. J'espère revenir bientôt mais je ne manque pas de travail, je dois bien te l'avouer.

Les mines ont été fermées presque partout dans le Comté mais celle près de Laval devrait tourner davantage ... J'espère que tu ne manque de rien ni personne dans le village pour qu'il tourne correctement.

Ton charmant visage et tes douces lèvres me manquent et j'aimerais me blottir contre toi et pouvoir sentir ce parfum épicé qui est tien et qui me fait toujours me sentir chez moi.

Je t'embrasse tendrement mon chéri.

Je t'aime

Ta Wina
Spawnounours
*Il avait repris possession de la mairie suite à la prise du bâtiment par des intrus. Il remarqua une lettre non ouverte sur le bureau, qui devait dater d'avant la révolte. Il ne l'avait pas ouverte heureusement...
Il se mit sur son bureau et se mit à répondre.*




Laval, le 14 octobre 1466

Ma tendre,

Les journées sans toi, sont moins ensoleillés, plus terne. J'espère ton retour chaque matin, quand mes yeux s'ouvrent et que je ne te vois pas.

A Laval, comme tu as du l'entendre dans les couloirs du château du Mans, nous avons eu des péripéties. Des individus ont pris la mairie juste 24 heures et sont parties, juste pour une histoire du Domaine Royal et de Reyne. Je n’aime pas toutes ces histoires de politique et de noblesse. Cela me conforte dans l’idée de vivre pour Laval et ses habitants et seulement pour eux.

Parlons justement de notre chère ville. Zukko est revenu enfin de son voyage avec Valentin. Une voyageuse, Joelle est dans notre ville. Elle va nous rester jusqu’à qu’elle se sente mieux. Elle est malade et doit se soigner. Son séjour devrait être assez long, si j’ai bien compris.
L’absence de curé est vraiment déplaisant aussi pout les villageois. Les messes et les confessions sont primordiales. Il est dommage que je n’aie pas assez de finance pour entrer enfin dans la voie de l’Eglise. J’aurais aimé aider sur ce point.

Je me rends souvent au bord de la rivière au lieu de notre première soirée. Je t’imagine sur le bord regardant ton reflet ou dans l’eau te baignant les cheveux flottants.

Je t’aime,

Ton Spawn


*Il enroula le message et l’accrocha à son pigeon pour le faire envoler par la fenêtre aussitôt.*
Papy_chieur


*Avec tous les récents événements, le vieux avait été bien occupé et ses ratons aussi, mais il semblait que la donzelle aussi et le gamin qui faisait la navette entre la ville avait eu le temps de flâner au Mans avant de revenir... mais avec de mauvaises nouvelles.

C'est donc l'air grave que le vieux vint trouver le maire de la ville directement ce jour-là pour lui remettre le courrier en main propre.*


F'rais mieux t'asseoir m'gamin !



Le Mans, 19 octobre 1466

Mon tendre bien-aimé,

Je m'ennuie de toi à mourir... mais peut-être ne devrais-je pas employer ce terme, il est si laid ! Je voudrais ne jamais avoir quitté notre village, c'était sans nul doute une folie de ma part !

Je ne voudrais pas t'effrayer, mais je voudrais être auprès de toi, plus que jamais, et surtout parce que j'ai peur mon amour ! Peur de vivre mes derniers instants dans ce monde.

Je suis tombée très malade. J'ignore ce que j'ai mais ça me tue à petit feu et je vais voir le médecin... J'espère qu'elle pourra me soigner... Je ne parviens plus à avaler quoique ce soit et j'ai peur d'y rester sans même pouvoir poser une fois encore mes lèvres contre les tiennes et sentir la chaleur de ta peau contre la mienne et ton parfum musqué qui me donne toujours le frisson.

Si les choses devaient mal se passer mon amour... Toutes mes excuses. Je n'aurais vraiment jamais dû m'éloigner de toi.

Je t'aime

Ta Wina... à jamais
Spawnounours
*Le vieil homme vient à lui avec un vélin qui confirma son idée que ses messages du Mans venaient bien grâce à ce dernier. Mais son visage fermé habituellement souriant ou moqueur, l’étonna d’abord, puis suite à ses mots, l’inquiéta.

Il s’assit comme il lui suggéra. Tout au long de la lecture, son visage se décomposa de plus en plus.
Il se leva avec son vélin et quitta la mairie avec le visage blanc et les yeux vides sans dire un mot au vieil homme.

Dès le lendemain il retrouva le vieil homme et lui tendit un message sans dire un mot, juste un signe de la tête pour le saluer.*




Laval, 21 octobre 1466

Mon amour,

Ton absence me vide petit à petit, je sens un creux énorme au fond de mon cœur.
Je voulais te dire, que ne devrais pas te punir ainsi sur ton départ. Il s’agit de tes obligations en tant que conseiller comtal. Tu ne l’as pas décidé, tu étais obligé.
C’est une des raisons de mon amour pour toi. Tu respectes tes obligations. Tu ne laisses jamais tombé pour des vœux personnels, aucun égoïsme en toi. Alors soit fière d’être allée protéger les habitants de notre beau comté dans sa capitale.
Pour le mal qui te dévore, cela m’attriste beaucoup, mais je ne veux pas croire que Dieu refuse qu’une femme aussi formidable que toi ne puisse vivre encore de nombreuses années.
Si tu veux que je vienne te rejoindre je le ferais sans hésiter.
Donne-moi rapidement des nouvelles du médecin.

Je t’aime, je ne pourrais pas continuer à vivre sans toi,
Ton Spawn, pour toujours.
Papy_chieur


*Le vieux ne pouvait pas dire grand chose au jeunot. Son passé lui revenait en pleine figure en voyage le visage du jeune blond se décomposer ainsi, quand il n'était lui-même qu'un gamin amoureux qui avait perdu sa douce et ce souvenir ne lui avait pas manqué un seul instant. Il s'était contenté le lendemain de prendre le message du maire et de le donner au raton pour qu'il courre le remettre à la jeune femme qui était au Mans, et il n'avait pas été étonné en voyant le petit revenir rapidement, comme s'il avait essayé d'échappé à quelqu'animal sorti droit des enfers.

Cette fois, la petite Wina avait laissé un vélin pour lui aussi et ça n'avait pas été bon signe. Il alla trouver le maire chez lui avec une bouteille de gnôle et une d'hypocras, sachant que c'est ce que la jeunette aimait boire.*


M'gamin, tu m'laisse'ras ben rentrer ? J'crois qu'i faut qu'tu poses ton derrière, pis moi aussi, j'suis p'us tout jeune !

*Il entra et fit asseoir le maire, lui servit un verre de gnôle et lui tendit seulement après le message qu'il avait gardé dans sa poche. L'écriture de Wina était tremblotante et sa calligraphie habituellement impeccable ne semblait qu'à peine lisible. Le parchemin était tâché de sang et un peu raide, comme si elle avait pleuré et saigné sur ce dernier.*



Mon tendre bien-aimé,

Je n'en reviens pas d'écrire ces mots peut-être pour la dernière fois,

Tu m'as toujours tenue en bien plus haute estime que je ne le méritais et tu as été le plus formidable des hommes au monde. J'aurais souhaité que mon chemin icelieu continue pour vivre encore à tes côtés et pouvoir un jour construire notre moulin, nous marier et vivre ensemble, mais il semblerait que le destin en ait décidé autrement.

J'ai bien peur que tu te trompes et que le Très-Haut ait décidé de me rappeler à lui. Le médecin avait posé son diagnostic et m'avait fourni le remède. Je l'ai pris consciencieusement, mais à peine sortie de cette terrible maladie et non encore remise, je suis à nouveau tombée malade et je suis presque mourante. Je sens déjà la mort qui m'appelle vers un au-delà et j'ai peur... peur de te laisser seul à Laval, même si nos amis seront là à tes côtés.

Je te conjure de ne pas prendre la route, la ville a besoin de toi et j'ai bien peur de n'être déjà plus lorsque tu arriveras ici.

Mon chéri, ne te laisse surtout pas aller. Il faut que tu gardes la force et la Foi pour continuer d'avancer, avec ou sans moi. Fais-le pour tes enfants si tu ne le fais pour toi-même. Et sache que je t'aurais aimé jusqu'à mon dernier souffle et que je ne quitterai pas cette terre sans une pensée vers toi quoiqu'il arrive.

S'il devait m'arriver malheur, tu trouveras mon testament avec cette lettre... Tout ce que j'ai t'appartient mon tendre amour.

Je t'aime

Ta Wina, maintenant et à jamais

Spawnounours
*Il était chez lui, seul, il en prenait comme mauvaise habitude. La solitude l'envahissait chaque jour de plus en plus. Il lisait beaucoup depuis plusieurs jours, différents livres religieux.
Le vieil homme arriva chez lui et le sortit dans sa lecture. La tête du vieil homme l'inquiéta de suite.*


Bonjour, entrez. Et oui, venez vous assoir. Clavez bien la porte derrière vous.

*Il le guida, lui la tête regardant le sol avec toujours autant d'inquiétude, jusqu'à l'âtre de la cheminée et lui indiqua une chaise et s'assit en face de lui. Le feu de la cheminée éclairait toute la pièce et les hombres des hommes dansées sur le plafond au rythme des flammes jaunes et orangées.
Quand il lui tendit le courrier et qu'il vit les traces de sang éparpillées dessus, il changea d'état. C'était un homme, comme beaucoup, qui naturelle cachait sa réaction son malaise. Son visage très blanc le trahissait . Ses traits étaient figés, comme s'il n'avait plus aucune réactivité.
Il ouvrit le parchemin et le parcouru. A la fin, il posa doucement les deux vélins sur la table avec son visage toujours aussi placide. Il prit le verre de gnôle et avala le contenu d'une seule gorgée.*


Je vais m'excuser mais je crois que je vais rester seul. J'en ai besoin.

*Il se leva, laissant son regard sur le feu, en restant ainsi presque une minute comme une statue. Puis sans s'occuper du vieil homme, il prit les vélins de Wina et se dirigea dans sa chambre, pour s'y enfermer.*
Spawnounours
*La nuit fut très longue, il avait passé beaucoup de temps dans sa chambre, mais avait peu dormir. Il se tortillait l’esprit pour savoir ce qu’il devait faire. Il ne pensait pas pouvoir continuer sans elle. Mais comment l’aider sans savoir où elle est, comment elle est. Une personne pouvait l’aider, ce vieil homme avec ses enfants qui sillonnait.

Il le chercha dans la ville, mais cela fut rapide, avec ces petits qui trainaient dans les ruelles. Il ne fallut qu’à demander son chemin.*


Bonjour à vous, pouvez-vous m’aide ?. Je ne sais pas où se trouve Wina à ce jour mais aussi je en sais pas comment sa santé va. Pourriez-vous, lui transmettre ce message à Wina, où qu’elle soit ? Je sais qu’avec vos contacts vous pourrez la lui transmettre.



Mon amour,

J’aimerais et j’espère au plus profond de moi, que cela n’était pas la dernière fois.

Et quoi que tu penses, ma tendre Wina, tu mérites l’estime que je te porte et surtout tout l’amour que je te donne. Tu me le rends au centuple.

Tu sais bien, que je ne suis pas un grand écrivain. Alors voilà, je t’aime et je t’attends.
La vie est belle mais elle nous demande de temps à autres de prouver son amour pour elle. Nous sommes en plein dedans et je ne vais pas enfreindre mes convictions. Et mes convictions actuellement, ce n’est que toi.

Alors bas-toi et quand nous nous reverrons bientôt, j’ai un testament à te rendre.

Je t’aime.

Ton Spawn, pour toujours et pour nos futurs projets.
Papy_chieur


*Le vieux n'avait pas apprécié le dernier courrier qu'il était venu amener au jeune maire, mais c'en était tout autrement aujourd'hui et il courrait dans les rues pour venir amener sa missive au petit blond, ses sabots claquant bruyamment sur les pavés et son souffle rauque si court qu'il commença à cracher ses poumons à peine arrivé devant la porte de Spawn.*

M'gamin,... KEUF KEUF ! Tiens, v'la ... KEUF KEUF ! D'ta douce ! *inspiration* Elle est vivante p'tiot ' Elle est vivante !

*Il tendit le vélin au gamin.*



Le Mans, le 28 octobre 1466

Mon tendre bien-aimé,

Je suis vraiment navrée du temps que j'ai mis à te répondre et de t'avoir ainsi inquiété ! J'ai vraiment cru mourir pendant plusieurs jours et j'ai eu si peur ! Si peur de ne plus jamais revoir ton doux visage au sourire franc, ces petites rides près de tes yeux quand tu me souris, et plus encore, peur de ne pas pouvoir voir notre avenir ensemble.

Esquimote va m'envoyer des potions pour me soigner, je suis toujours atteinte, mais tes mots ont réussi à m'aider à me forcer à me nourrir et à me battre. Je ne pouvais rester dans l'idée de te laisser seul et je continuerai de me battre.

J'aurais voulu venir me soigner auprès de toi, mais mon corps est trop faible pour voyager et notre patrie a bien besoin de toutes les lames qui peuvent l'aider, même si j'ai perdu bien des forces et que je ne suis pas experte au maniement des armes... Cela étant, je suis fière de me tenir aux côtés des nôtres et j'espère vivement rentrer dès que je le pourrai !

Je t'aime

Ta Wina, maintenant et à jamais
Spawnounours
*Il avait reçu maintenant quelques jours auparavant un message du vieil homme un message de son amour qui le réconforté sur son état. Son cœur s’était emballait en le voyant accourir vers lui, sur la peur des informations qu’il pouvait emmener. A la suite de ce message, son cœur battait dans un rythme lent et agréable.
Il l’avait croisé au conseil municipal. Même si son état n’était pas au bon fixe, elle semblait en meilleur sante. Il était soulagé et heureux pour elle.
Il reprit avec plus de joie le courrier échangé.*




Laval, le 1 novembre 1466,

Ma tendre,

Je suis heureux que ta santé aille pour le mieux et que tu ressens encore plus la vie en toi. Je ne voulais pas croire que notre créateur veuille nous séparer par la mort. Je crois maintenant que Dieu accepte notre amour profond et sincère.

Même si ta convalescence n’était pas auprès de moi, mon esprit et mon cœur étaient et seront toujours auprès de toi. Comme un navire qui navigue dans les mers de la vie, j’ai accosté sur ton ile et je sais maintenant que je peux saborder mon embarcation pour passer le reste de ma vie avec toi.

Mon amour ne sera que pour toi, quoiqu’il arrive. Donc si pour des convictions tu dois rester au loin comme actuellement au sein de notre chère capitale, je l’accepte volontiers. Quand la vie décidera que tu nous reviennes, je serais là pour t’accueillir dans notre chère ville de Laval.

Ici, à Laval quelques visiteurs passent et repassent sans trop de bruits et de paroles. Notre cher ami Zukko est là et est un grand réconfort. La ville survit comme depuis des mois, sans vouloir grandir, mais tu sais déjà cette vérité.

Je t’aime,

Ton Spawn, pour toujours.


*Il fit suivre à leur connaissance mutuelle, le vieil homme, le vélin ainsi écrit.*
Papy_chieur


*La donzelle allant mieux, c'est à nouveau les petits rats qui avaient déposé une missive dans le bureau du maire.*



Le Mans, le 4 novembre 1466

Mon tendre bien-aimé,

Je pense que tu as raison et que nous sommes protégés finalement quand je vois ce que nous avons traversé déjà et les risques auxquels nous avons été confrontés pour être malgré tout toujours en vie et entiers. J'aurais bien dit ensemble, mais tu en conviendras, ce terme n'est pas approprié actuellement.

Tu m'as émue aux larmes avec ta missive. Je ne te savais pas poète et je découvre de nouvelles facettes de toi qui m'arrachent un sourire à chaque fois.

Je ne peux qu'espérer rentrer bientôt et m'inquiète pourtant d'être encore si loin de toi pour l'instant. Tout ce bordel finira-t-il que nous puissions enfin continuer de mener à bien nos projets ? Je suis heureuse que tu puisses au moins compter sur Zukko ... tu dois te sentir bien seul !

Je t'aime

Ta Wina, maintenant et à jamais
Spawnounours
*Le grand blond avait la veille au soir écrit sur un vélin quelques mots pour son amour, dans sa demeure en face de sa cheminée.

Ce matin, il accrocha son message à son pigeon et l'envoya en direction du Mans.*




Laval, le 6 novembre 1466,

Mon amour,

Mon cœur est en joie, mon esprit est léger, depuis que tu vas mieux. Il est vrai que la solitude est devenue une compagne dès plus proche depuis ton départ, et cette compagnie n’est pas la plus agréable du monde.

Ce lien qui nous reste, cet échange de vélin est le lien qui nous reste et qui me réjouit dans l’attente de ton retour. Je suis dans l’enthousiasme à chaque instant de trouver un message de ta part, qui ensoleillera ma journée.
Je voulais aussi t’annoncer que j’ai enfin fais le dernier voyage entre Meslay et Laval, j’ai récupéré tous les bois que je pouvais. Maintenant je suis en train de les stocker par type et par taille auprès de notre moulin.

Je profite aussi de cette solitude pour me lancer dans une licence en Aristologie auprès des cisterciens. J’avance doucement, pas aussi vite que je voudrais.

Nous avons aussi avec Zukko, ouvert les bureaux du conseil municipal de Laval, fermés depuis trop longtemps. Nous rangeons et aménageons à notre goût.

Ton doux visage blanc, tes yeux gris et tes cheveux noirs me manquent.
Je t’aime.
Ton Spawn, pour toujours

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